Auteur/autrice : Abdoulaye Badji

  • SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / Ouverture à Dakar du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes

    SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / Ouverture à Dakar du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes

    Dakar, 13 fév (APS) – Le deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes s’est ouvert jeudi à Dakar avec la participation de plusieurs  délégations originaires de huit pays et des organisations médias, a constaté l’APS.

    La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée sous la présidence des ministres sénégalais de l’Environnement et Transition écologique, Daouda Ngom, de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall et leur homologue gambien de l’Information et des médias, Ismaila Cissey.

    Le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et structures partenaires étaient également présents.

    Le thème de cette édition est : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.

    Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique en soulignant le rôle de la radio comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.

    Initié dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, le sommet de Dakar vise à consolider à définir de nouvelles stratégies pour faire de la radio un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.

    Il permet également de favoriser les échanges et renforcer la collaboration entre différents acteurs de contribuer à un avenir plus durable. La radio s’impose donc comme un outil indispensable pour sensibiliser, informer et mobiliser les populations dans la lutte contre les changements climatiques et ses conséquences.

    L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radio et télévision en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.

    AB/OID

  • SENEGAL-METEO-PERSPECTIVES / L’ANACIM agite une taxation des données météorologiques pour générer des ressources additionnelles 

    SENEGAL-METEO-PERSPECTIVES / L’ANACIM agite une taxation des données météorologiques pour générer des ressources additionnelles 

    Dakar, 13 fév (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) veut mettre en place une taxation des données météorologiques en vue de générer des ressources additionnelles pouvant servir à améliorer leur organisation et distribution auprès des utilisateurs, a-t-on appris mercredi de source officielle.

    ‘’Nous avons pensé mettre en place une taxation des données météorologiques pour permettre à l’ANACIM d’avoir des ressources additionnelles pouvant permettre de développer un système d’observation et de transmission performant de ces données’’, a dit son Directeur général, Diaga Basse.

    Il intervenait lors d’une visite de contact et d’imprégnation de parlementaires membres de la Commission aménagement du territoire, urbanisme, habitat, des infrastructures et des transports de l’Assemblée nationale sur les missions et contraintes de l’ANACIM.    

    ‘’Pour permettre au service de météorologie d’assurer pleinement la distribution des données nous avons besoin d’avoir des ressources financières additionnelles. C’est ce qui nous a poussé à vouloir mettre en place un système de taxation’’, a-t-il ajouté en présence de ses collaborateurs.     

    Il a souligné que l’ANACIM reçoit beaucoup de demandes de données climatiques de la part d’étudiants dans le cadre de leurs études ainsi que d’autres utilisateurs demandant des données climatiques ou pluviométriques de certaines localités du pays, parfois sur une durée d’une trentaine d’années.

     ‘’L’ANACIM assure en retour presque gratuitement ce service pour les étudiants avec une contrepartie symbolique de 5000 francs CFA pour le traitement des données’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Nous pensons donc, que face à ce flux de demandes, si nous avons davantage de ressources nous pourrons mieux organiser la collecte et la distribution des données pour en faire profiter non seulement aux étudiants mais aussi à tous les acteurs des secteurs public et privé intéressés’’, a réitéré le Directeur général.

     

    M. Basse a précisé toutefois que la distribution des données se fera de manière ciblée pour le secteur privé.

    De son côté, la directrice de l’exploitation de la météorologie à l’ANACIM, Aida Diongue,  a suggéré d’étendre ‘’la taxation au transport maritime avec les bateaux qui n’ont aucune obligation à prédisposer de données climatiques avant de prendre le large contrairement à l’aviation civile où il y a des redevances à payer’’.

     Elle a indiqué que le maillage de l’ANACIM en systèmes d’informations sur l’ensemble du territoire, en plus du déficit d’agents, ne permettent pas de répondre à la forte demande d’utilisateurs. Selon elle, ‘’avoir un maillage c’est une chose et avoir des données disponibles sous un format exploitable en est une autre’’.

    Aida Diongue dit espérer que ‘’les choses évoluent dans le bon sens d’ici quelques mois’’ avec l’appui des parlementaires membres de la commission aménagement, urbanisme, habitat, infrastructures et transports de l’Assemblée nationale.

    ‘’Nous espérons avec les députés aller vers une taxation des données météorologiques entre autres utilisateurs, du secteur privé et des bateaux dans le secteur du transport maritime’’, a souligné Mme Diongue, par ailleurs vice-présidence du Groupe de travail du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC).

    Oumar Sy, président de cette commission de l’Assemblée nationale a relevé que ‘’la taxation des informations climatiques est une source de revenus pour l’ANACIM qui n’est pas exploitée’’.

    ‘’Je crois que, c’est une piste de réflexion que nous pouvons explorer. Nous n’hésiterons pas à légiférer, à porter une proposition de loi dans ce sens. Mais en tout cas, nous devons faire en sorte que cette agence puisse avoir des ressources supplémentaires pour mener à bien sa mission’’, a dit M. Sy,  également inspecteur de la sécurité et de la sureté de l’aviation civile.

    ‘’Nous sommes engagés à porter le plaidoyer pour que l’ANACIM soit davantage plus forte  pour accomplir ses missions, puisse incarner son leadership dans le système de l’aviation civile et de la météorologie en œuvrant de sorte que l’Etat puisse comprendre le rôle important de ce service dans le système économique de notre pays’’, a-t-il déclaré.

    AB/ADL

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet « génération restauration villes » : Thiès et Dakar sélectionnées parmi quatorze villes bénéficiaires

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet « génération restauration villes » : Thiès et Dakar sélectionnées parmi quatorze villes bénéficiaires

    Dakar, 12 fév (APS) – Les villes de Thiès et Dakar ont été sélectionnées parmi quatorze villes au monde dans le cadre de la mise en œuvre du projet du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) intitulé ‘’génération restauration: villes’’, une initiative qui englobe un ensemble de solutions écologiques aux problèmes climatiques et au mieux vivre des citadins.

    ‘’Les villes de Dakar et de Thiès font partie des 14 villes sélectionnées parmi 240 candidatures dans le monde, pour bénéficier du projet +génération restauration: villes+ du PNUE’’, a indiqué Mirey Atallah, chef de la branche adaptation et division du changement climatique du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

    Elle s’exprimait mardi lors d’un atelier de présentation des résultats et perspectives du projet PNUE ‘’génération restauration: villes’’ organisé à l’auditorium du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE).

    ‘’Il est prévu, dans le cadre de ce projet, d’aménager une ceinture verte multifonctionnelle sur l’axe Dakar-Thiès’’, a ajouté Mme Atallah.

    Des experts sénégalais du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique et du milieu universitaire et leurs collègues de l’université de Pennsylvanie (USA) travaillent sur des solutions d’adaptation et d’atténuation aux effets du changement climatique mais aussi, à un mieux vivre des citoyens résidant en milieu urbain, notamment à Dakar et Thiès, lit-on dans un document remis à la presse.

    ‘’Il s’agit de mettre en place une ceinture verte multifonctionnelle d’infrastructures bleues et vertes, telles que des espaces verts, des zones de rétention d’eau et des corridors écologiques pour contrer les inondations, l’érosion et d’autres catastrophes naturelles liées au changement climatique’’.

    ‘’Le processus employé a abouti aux premières propositions d’aménagement du territoire basées sur les aspirations exprimées par les citoyens et formalisées par des experts en planification urbaine et architecture des paysages’’, ajoute la même source.

    Le colonel-major Babacar Dione, directeur national des eaux et forêts, a expliqué que ‘’cet atelier permettra de partager les résultats de cette initiative mais également, de mettre l’accent sur la manière dont chaque partie prenante doit s’impliquer afin d’assurer une cohésion et d’atteindre les objectifs assignés’’.

    Pour sa part, Dr Amadou Diallo, enseignant-chercheur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, a déclaré que  »le projet a débuté par la cartographie de toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des acteurs communautaires, des techniciens et experts, ou encore des universitaires, afin d’impliquer toutes les catégories susceptibles d’intervenir dans sa mise en œuvre’’.

    ‘’Nous avons, dans cette dynamique, commencé par des ateliers participatifs avec les communautés concernées sur les différents sites à aménager, les collectivités territoriales et la société civile locale, pour recueillir leurs aspirations en matière d’aménagement urbaine’’, a ajouté M. Kane, informant que les données issues de ces consultations ont alimenté les maquettes réalisées.

    Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Cheikh Saadibou Diop, a salué ‘’cette initiative ambitieuse du PNUE qui offre une occasion unique de concevoir des solutions innovantes et adaptées aux défis environnementaux de nos métropoles’’.

    ‘’Cette initiative incarne une vision holistique du développement durable, conciliant conservation de la biodiversité, adaptation aux changements climatiques et amélioration du cadre de vie de nos concitoyens’’, a-t-il estimé.

    AB/SBS/HB/OID

  • SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet  »Ripostes » : un officiel décline les priorités pour l’exercice 2025

    SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet  »Ripostes » : un officiel décline les priorités pour l’exercice 2025

    Dakar, 11 fév (APS) – Le projet de Résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des ecosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) doit mettre l’accent pour l’exercice 2025 sur plusieurs priorités dont le financement des sous projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, a déclaré mardi, le Directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande Muraille verte, Sékouna Diatta.

    ‘’Pour l’exercice 2025, nous devons mettre l’emphase sur le financement des sous projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, si chers aux communautés locales’’, a dit M. Diatta.

    Il s’exprimait lors de la 4ème rencontre du comité de pilotage du projet RIPOSTES couplée avec le lancement officiel du nouveau projet de valorisation des potentialités agricoles et écosystémiques pour la résilience des communautés (PVA-Résilience) financé par la coopération Irlandaise.

    Le représentant de la Délégation de l’UE à Dakar, Simon Vanden Broeke, l’Ambassadeur d’Irlande au Sénégal, Derek Hannon, le représentant du Coordonnateur Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, Dr Mahfouz Sarr, ainsi que des élus locaux ont participé à la rencontre.

    Le projet RIPOSTES, a-t-il poursuivi, devra opérer  »une montée en puissance dans les domaines du développement des chaines de valeur et de promotion de l’agroécologie avec la contribution de la coopération irlandaise qui intervient à point nommé’’.

    ‘’Il s’agira par ailleurs de mieux ajuster les délais des livrables, au regard du retard accusé dans le démarrage et des contraintes liées au contexte socio-politique qui a prévalu lors de ces dernières années’’, a ajouté M. Diatta, représentant le ministre de l’Environnement à cette cérémonie.

    Mis en œuvre pour une période de cinq ans (2021-2026) sous la coordination de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande Muraille verte, le projet RIPOSTES, a pour objectif principal de renforcer les actions de l’État du Sénégal en matière de préservation des services écosystémiques et de résilience des communautés confrontées aux changements climatiques.

    Il a indiqué à ce titre que ‘’les activités de l’exercice 2024 reflètent, des réalisations bien appréciées au plan international et à l’échelle nationale notamment avec la mise en place d’une commission spécialisée +terre-forêt+ et la mise sous gestion durable de près de 650 ha de terre’’.

     Il y a aussi ‘’la construction de trois pépinières communautaires d’une capacité globale de production de 150 000 plants par an et de trois unités de transformation de produits forestiers non ligneux (PFNL) en plus du  lancement d’un programme d’éducation environnementale au niveau de 20 écoles avec l’implication des radios communautaires’’.

    Le Directeur général de l’ASERGMV a indiqué que ‘’ces résultats attestent d’importantes performances dans la mise en œuvre du projet avec un taux de réalisation de 60% sur le plan technique et 66% sur le plan financier’’.

    Il a salué la participation des autorités administratives, des élus et responsables des collectivités territoriales ainsi que des partenaires d’exécution sur le terrain.

    MT/AB/ADL

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la première production de gaz naturel et l’affaire Farba Ngom

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la première production de gaz naturel et l’affaire Farba Ngom

    Dakar, 11 fév (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets relatifs au démarrage de la production de gaz naturel liquéfié du projet gazier Grand Tortue Ahméyim (GTA) à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie et la convocation du député-maire des Agnam Farba Ngom dans une affaire portant sur plus de 125 milliards de francs CFA.

    ‘’Kosmos annonce la première production de gaz naturel liquéfié de GTA’’, titre Le Soleil. ‘’Kosmos Energy, partenaire de l’opérateur British petroleum (BP) dans ce projet gazier que partagent le Sénégal et la Mauritanie, a annoncé hier, dans un communiqué que la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) a été réalisée dans le cadre du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) exploité’’, écrit le journal.  

    Selon le  journal,  »le gaz  naturel de la première phase du GTA a commencé, depuis le 31 décembre 2024, à s’écouler des puits vers le navire flottant de production de stockage et de déchargement dans le cadre du processus de mise en service’’.

    ‘’Après le pétrole, le gaz made in Sénégal arrive’’, dit L’As, soulignant  qu’’’au moment où notre pays a entamé une nouvelle phase dans sa souveraineté énergétique avec le raffinage de son pétrole brut par la Société africaine de raffinage (SAR), Kosmos Energy annonce la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) du gisement Grand tortue ahméyim (GTA), situé à la frontière entre le Sénégal et Mauritanie’’.   

    L’Info annonce que  »la production de gaz naturel liquéfié (est) officiellement lancée’’.

     »En 2025, la production pétrolière et gazière, (est) locomotive de la croissance de l’économie sénégalaise’’, dit Sud Quotidien, soulignant que  »l’économie nationale devrait bénéficier d’une conjoncture internationale plus favorablement caractérisée par une détente des cours de produits de base’’.

    ‘’A l’échelle nationale, elle devrait être principalement soutenue par l’entrée en pleine production des ressources pétrolière et gazière ainsi que par leurs effets indirects sur l’économie du pays selon le rapport économique et financier de la Direction générale de la planification et des politiques économiques’’, rapporte la publication.    

    Sud met également en exergue dans sa livraison du jour, la convocation, jeudi, du député-maire des Agnam, Farba Ngom, devant le juge du Pool financier pour être entendu sur des transactions portant sur plus de 125 milliards de francs CFA soulevés par le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

    ‘’Présent lundi dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC) en compagnie de ses conseillers pour récupérer sa convocation, le député-maire des Agnam doit faire face au juge d’instruction du pool judiciaire, ce jeudi’’, informe le journal parlant de ‘’48 heures chrono’’. 

     »En compagnie de ses conseils, Farba Ngom était hier à la Division des investigations criminelles (Dic) pour récupérer la convocation du Collège des juges d’instruction financier », rapporte également Libération, qui annonce que l’homme d’affaires Tahirou Sarr, patron de la Sofico, est aussi attendu devant le Collège des juges d’instructions du Pool judiciaire financier.

     »Tahirou sommé de s’expliquer ce jeudi’’, titre L’Observateur.

    AB/OID

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 2024 : les engagements du Sénégal présentés à des acteurs

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 2024 : les engagements du Sénégal présentés à des acteurs

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, a présenté lundi les conclusions et engagements pris par le Sénégal lors des trois COP (Conférence des Parties) consacrées en 2024 à la biodiversité (COP 16), à la lutte contre les changements climatiques (COP 29) et la désertification (COP 16), aux différents partenaires financiers et techniques, structures de l’Etat et acteurs de la société civile, a constaté l’APS.

    La rencontre qui s’est déroulée à l’auditorium dudit ministère a été présidée par le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

     ‘’Cet atelier vise à restituer l’ensemble des conclusions, mais également à insister sur la mise en œuvre des recommandations issues de ces trois COP et tirer des leçons sur la participation de la délégation du Sénégal’’, a expliqué M. Ngom, à l’ouverture officielle de l’atelier de restitution des engagements du Sénégal aux différentes conférences des parties de l’année 2024. 

    ‘’Il vise également à donner une occasion aux autres acteurs qui n’ont pas eu la chance de participer à ces échanges  de suivre l’ensemble des orientations de l’Etat prises lors de ces rencontres’’, a-t-il ajouté.

    Il a indiqué que les délégations sénégalaises ont décliné, lors de ces différentes rencontres internationales,  ‘’les priorités nationales en matière de conservation de la biodiversité et lutte contre la désertification et les effets du changement climatique’’.

     Daouda Ngom a estimé que la participation du Sénégal à ces trois rencontres internationales à savoir : la COP 16 sur la biodiversité du 16 octobre au 1er novembre 2024 à Cali (Colombie), la COP 29 sur le climat du 11 au 23 novembre 2024 à Baku (Azerbaïdjan) et la COP 16 consacrée à la lutte contre la désertification, du 2 au 13 décembre 2024, à Riyad (Arabie Saoudite) ‘’a été déterminante’’.

    Le ministre a réitéré à cette occasion l’engagement de son département ministériel à renforcer la collaboration nationale pour une meilleure mise en œuvre des politiques nationales en relation avec le climat, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification.

    Il a réaffirmé également la volonté du Sénégal à  »renforcer sa tradition de mise en œuvre d’actions stratégiques appropriées pour la conservation de la biodiversité (…) et le partage juste et équitable d’avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles conformément aux piliers qui fondent la Convention sur la diversité biologique, mais aussi à faire face aux effets du changement climatique et à la lutte contre la désertification ».

    Daouda Ngom a précisé que la dynamique du Sénégal est fortement articulée,à l’Agenda 63 de l’Union africaine et aux importantes décisions de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (AMCEN) sur la conservation de la biodiversité et aux plans d’actions d’adaptation aux changements climatiques et de lutte contre la désertification.

    MT/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau cadre de l’opposition et la vague de licenciement au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau cadre de l’opposition et la vague de licenciement au menu des journaux

    Dakar, 10 fév (APS)-  Le lancement du nouveau cadre de l’opposition dénommé Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) et les licenciements engendrés par la fermeture des bases militaires françaises mais également, dans d’autres structures publiques de l’Etat sont entre autres, les sujets en exergue, dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’opposition lance le FDR’’, affiche Sud Quotidien.  ‘’Plusieurs partis politiques issus de l’ancienne coalition au pouvoir et de la coalition Yewwi Askan Wi ont procédé, dimanche, au lancement d’un nouveau front politique dénommé Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR)’’, écrit le journal.

    ‘’Ce nouveau cadre politique qui a pour but de donner forme à la résistance du peuple sénégalais contre les politiques néfastes du pouvoir a été cependant, boycotté par le Parti démocratique sénégalais (PDS)’’, précise Sud.

    ‘’L’opposition fait bloc : 71 engagés, le PDS grand absent’’, met en une Vox Populi.  ‘’Le leader de  Taxawou Sénégal, Khalifa Sall, profitant du lancement du Front pour la défense de la démocratie et de la République, a annoncé que la récréation est terminée et que c’était le début des hostilités contre les tenants actuels du pouvoir’’, rapporte le journal.

    ‘’Plus de 70 partis pour faire face à Pastef’’, constate En Quête. ‘’Le FDR voit le jour et se dresse contre le régime’’, note de son côté Libération.

     ‘’L’opposition renait de ses cendres’’, signale L’As, expliquant que ‘’le FDR se donne comme vocation de rassembler l’ensemble des  forces vives de la nation en vue de donner forme et contenu à la résistance du peuple sénégalais contre les +politiques néfastes+ du pouvoir en place’’.

     Selon Souce A ‘’les noms de plusieurs ténors de l’arène politique sont aperçus dans la liste validée parmi lesquels, Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, Mahmoud Saleh de l’APR, Oumar Sarr, ancien président du Conseil économique social et environnemental, Idrissa Seck du parti Rewmi, Aissata Tall Sall, députée et ancienne ministre (…)’’.

    Toutefois, ‘’Amadou Ba casse le front’’, précise Le Quotidien, expliquant que ‘’le leader de la +Nouvelle responsabilité+ ne veut pas s’allier à des partis qui l’ont trahi’’.

    ‘’Amadou Ba et la +Nouvelle responsabilité+ ne font pas partie du Front pour la défense de la démocratie et de la République. L’ancien candidat à la dernière présidentielle et ses camarades déclarent qu’ils ne peuvent pas se retrouver dans une même entité avec des hommes politiques qui leur ont tourné le dos lors des deux scrutins majeurs de l’année 2024’’, ajoute la publication.  

     La même publication s’intéresse aux licenciements engendrés par la fermeture des bases militaires françaises, indiquant que ’’du fait de cette fermeture, dans la douleur des bases françaises au Sénégal, 162 sénégalais vont être licenciés’’.

    ‘’162 sénégalais licenciés le 1er juillet prochain’’, annonce Les Echos. Le journal relève que ‘’le licenciement collectif de l’ensemble du personnel employé par les éléments français du Sénégal, c’est la première conséquence de la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    ‘’Selon le général de brigade Yves Aunis, 162 sénégalais seront licenciés le 1er juillet prochain. Le commandant des éléments français du Sénégal a saisi à cet effet, l’Inspection régionale du travail pour un accompagnement. Un coup dur pour les futurs chômeurs’’, souligne la publication.

    L’Info affirme que  »la procédure de licenciement de 162 sénégalais (est) engagée’’.

    WalfQuotidien souligne de son côté que ’le taux de chômage, déjà préoccupant, est parti pour connaitre une hausse considérable, dans le mois à venir’’.

    ‘’Ce, à cause des licenciements collectifs avec la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal et des congés administratifs imposés par l’USAID. Ces personnels des organismes étrangers viennent s’ajouter à la longue liste d’agents remerciés par des structures de l’Etat’’, relève Walf.

     AB/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Redynamisation de la Grande muraille verte : mise en place d’un comité pour le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Redynamisation de la Grande muraille verte : mise en place d’un comité pour le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif

    Dakar, 8 fév (APS) – Le Conseil extraordinaire des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV) a mis en place un comité de recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif dont la mission est de redynamiser l’agence et redonner confiance à ses partenaires techniques et financiers, a appris, samedi, l’APS de source officielle. 

    ‘’Ce comité placé sous la présidence de la République islamique de Mauritanie s’adjoindra des représentants du Sénégal, du Mali, du Nigéria, du Soudan, du PNUE et de l’Accélérateur de la GMV’’, lit-on dans la Déclaration de clôture de la session extraordinaire du conseil des ministres de la grande Muraille verte qui s’est tenue à Dakar, jeudi et vendredi.

    Selon le texte dont l’APS a eu connaissance,  »ce comité qui se réunira en Mauritanie recevra les dossiers de candidature et proposera d’ici le 31 mars 2025 les meilleurs profils de candidats pour le poste du secrétaire exécutif’’.

    A Dakar, les ministres de l’APGM ont statué sur le profil du nouveau secrétaire exécutif. Il doit être bilingue et ne doit pas dépasser la limite d’âge de 65 ans. Le Secrétaire exécutif aura pour mission de  »redynamiser l’APGMV et de redonner confiance aux partenaires techniques et financiers’’, indique la déclaration.

    Le conseil des ministres recommande dans ce même sillage ‘’l’accélération de la réforme et de la transition, en engageant le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif sur une période transitoire d’au maximum 18 mois’’.

    La session extraordinaire du conseil des ministres de la Grande muraille verte s’est tenue, vendredi, à Dakar avec la participation de dix pays membres sur onze.

    La Déclaration de clôture de la réunion ministérielle (tenue du 5 au 7 févier) sur la grande muraille rapporte également ‘’d’autres recommandations stratégiques essentielles pour renforcer l’opérationnalisation et la pérennisation de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV)’’.

    Il est question d’un renforcement institutionnel, à travers l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de l’APGMV afin de mieux répondre aux attentes des Etats membres et la mobilisation des ressources, par le respect des contributions statutaires des Etats membres et la diversification des partenariats financiers pour garantir la viabilité de l’initiative.

    Le conseil a décidé par ailleurs ‘’d’initier une réunion circulaire dans les pays de l’Afrique de l’Est pour un plus grand plaidoyer auprès des plus hautes autorités de ces pays’’. Tous les pays se sont engagés à l’apurement de leurs arriérés de paiement des contributions statutaires. 

    Concernant le transfert de la présidence du conseil à la République du Mali, la Déclaration signale que ‘’le processus a démarré ce jour et sera parachevé lors du 5ième sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement qui se tiendra à Bamako au Mali avant le 30 juin 2025’’.

    Cette rencontre sera précédée par la réunion du Conseil des ministres de l’APGMV, précise la même source, rapportant par ailleurs que ‘’le conseil  salue l’engagement collectif des pays membres et exprime sa profonde gratitude au Sénégal pour l’organisation réussie de cette session’’.

    ‘’Il réaffirme par la même occasion sa détermination à intensifier les efforts pour faire de la GMV un levier central de résilience climatique et de développement durable en Afrique’’, ajoute le texte.

    Co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, la réunion ministérielle sur la grande muraille ouverte mercredi à Dakar, a été marquée par les travaux des experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille Verte et des structures nationales.

    La session extraordinaire du Conseil des ministres de la grande Muraille verte a clôturé cette rencontre.  

    Projet phare de l’Union Africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    AB/FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    Dakar, 7 fév (APS) – Le programme de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV), constitue ‘’une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques » des Etats membres, a déclaré vendredi à Dakar,  le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Ce programme représente, dans un Sahel confronté à une croissance démographique rapide et une jeunesse en quête de perspectives durables, une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques qui nous interpellent’’, a dit le Premier ministre.

    Il s’exprimait ainsi à l’ouverture officielle de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV), co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie. Cette réunion est essentiellement consacrée à la validation de l’audit institutionnel, organisationnel et technique de l’APGMV et des structures nationales.

    Il a indiqué que l’APGMV vise dans le cadre de son programme ‘’à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les 11 pays membres, assurer la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts d’ici 2030’’.

    Il a souligné que la grande Muraille verte (GMV) est ‘’une des premières initiatives internationales sur l’environnement et la gestion des terres’’, approuvée par l’Union africaine en 2007. Elle rassemble des pays africains et des partenaires internationaux et est conçue pour lutter contre les effets du changement climatique et la désertification en Afrique, a-t-il ajouté.

    Il estime que ce programme est d’autant plus important que dans les pays concernés, la dégradation des sols entraîne une régression annuelle de près de 3% de la production agricole. ‘’Ce qui compromet la sécurité alimentaire et accroît la vulnérabilité des populations, en particulier dans les zones rurales’’, fait-il remarquer.

    Ousmane Sonko a indiqué que pour permettre à l’APGMV d’atteindre ses ambitions, ‘’il est impératif de redéfinir ses missions’’.

    ‘’Elle doit être adossée à une structure capable non seulement de coordonner, mais également d’orienter, de rechercher des financements, d’assurer le suivi-évaluation des résultats attendus et de renforcer au besoin les capacités d’intervention des agences nationales afin d’atteindre les objectifs’’, a expliqué  le chef du gouvernement sénégalais.

    S’adressant aux ministres de l’Environnement de la Mauritanie, du Mali, du Nigeria et du Sénégal, présents à cette session, il leur a demandé d’être des interprètes auprès des chefs d’État et chefs de gouvernement sur ‘’les maux qui gangrènent aujourd’hui le bon fonctionnement de l’agence’’.

    Parmi ces maux, il a principalement cité ‘’l’insuffisance en ressources humaines qui découle d’un mécanisme de financement défaillant et dont le premier facteur est lié au fait que les États ne sont pas à jour de leurs cotisations’’.

    A ce sujet, il a souligné que d’après ses informations, ‘’seule la Mauritanie est aujourd’hui à jour de ses cotisations. Nous lui en félicitons’’. ‘’Le Sénégal, mon pays, est en retard d’une cotisation. Je crois et je peux m’engager ici au nom du gouvernement que cet arriéré sera épongé dans les plus brefs délais’’, a-t-il assuré.

    Concernant les défis institutionnels et organisationnels relevés par l’audit de l’APGMV, il a pointé du doigt l’irrégularité des réunions statutaires de la conférence des présidents qui ne s’est plus tenue depuis 2022.  ‘’Ceci, a-t-il déploré, a eu comme conséquence la continuité de la présidence nigériane alors que le témoin devait être passé au Mali depuis 2023’’. `

     Face à cette situation, Ousmane Sonko estime que ‘’l’urgence est de travailler à régler rapidement toutes ces questions qui ne relèvent que de la volonté des États’’.

    ‘’J’insiste sur cela, parce que c’est l’un de nos problèmes ici en Afrique, particulièrement. Nous ne devons pas continuer à fonctionner selon les mêmes canaux, c’est-à-dire faire en un mois ce qui aurait dû être fait en un jour’’, a-t-il fait valoir.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    Ouvert mercredi à Dakar, ce sommet a enregistré du 5 au 7 février une réunion d’experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte, tenue ce vendredi, sous la présidence du Premier sénégalais, Ousmane Sonko, a clôturé  les travaux de cette rencontre.

    MT/AB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    Dakar, 6 fev (APS) – Les résultats de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) ont révélé un certain nombre de préoccupations à examiner, a indiqué, jeudi, le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Parmi ces préoccupations figurent le modèle de financement durable et les ajustements juridiques nécessaires pour consolider le cadre opérationnel et statutaire de cette initiative panafricaine, a-t-il précisé.

    ‘’Ces préoccupations méritent que nous nous y penchions par un examen approfondi afin de doter l’initiative de mécanismes de coordination, d’harmonisation des actions et d’appui à la mobilisation des ressources’’, a insisté le ministre.

    Daouda Ngom intervenait à l’ouverture des travaux du Comité technique des experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    Coorganisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, ce sommet de Dakar se déroule du 5 au 7 février avec une réunion des experts. La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte qui mettra un terme à ce sommet, se tiendra vendredi.

    Il a indiqué que  »le modèle financement durable de la l’Agence doit inclure les contributions des États membres, des partenaires techniques et financiers et des initiatives privées ».

    ‘’Parmi les préoccupations à revoir, a-t-il ajouté, figurent également la définition des niches stratégiques permettant d’optimiser les services offerts par l’Agence, entre autres, le financement carbone et les projets de reforestation.’’

     ‘’Il y a aussi la reformulation des mandats pour garantir une meilleure clarté et un alignement institutionnel, à la fois pour l’Agence panafricaine et les structures nationales et le nouveau schéma institutionnel et organisationnel proposé pour répondre aux exigences modernes de gouvernance et de performance’’, a-t-il ajouté.

    Douada Ngom a indiqué qu’il est attendu de ces deux jours de réunion des experts ‘’la validation des rapports provisoires produits, une proposition d’une feuille de route pour leur mise en œuvre et enfin, une proposition de recommandations à soumettre aux ministres en charge de la grande Muraille verte des États membres’’.

    ‘’Ces propositions et recommandations, selon lui, permettront de surmonter les faiblesses organisationnelles notées afin de mieux mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre de cette ambitieuse initiative.’’

    Il a invité les experts à exploiter et analyser avec toute la rigueur qui sied les documents soumis à leur attention.

    ‘’Nous, les ministres, attendons de vous, experts, des propositions et recommandations objectives sur les contributions statutaires et le renouvellement des mandats des instances dirigeantes de l’APGMV’’, a-t-il lancé.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena, au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    ‘’Cette initiative, un maillon essentiel au développement durable de notre continent, a fait du chemin depuis et baigne, aujourd’hui, dans des incertitudes qui ont valu la nécessité de procéder à un audit institutionnel et organisationnel, pour tenter d’ouvrir des perspectives meilleures’’, a expliqué le ministre.

    L’audit est financé par la Banque africaine de développement (BAD).

    Daouda Ngom a assuré que le Sénégal, en tant que pays facilitateur et catalyseur, ne ménagera aucun effort pour l’expression et la valorisation des potentialités de la grande Muraille verte.

    Il a réitéré  »l’engagement du gouvernement du Sénégal à soutenir pleinement » cette initiative.

    Dr Sékouna Diatta, Directeur général de l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV), a estimé que cette session organisée avec le soutien de partenaires tels que la BAD, et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), est ‘’une avancée majeure dans la vie de l’Agence panafricaine’’.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    MT/AB/ASG/OID