Auteur/autrice : Abibou Ndiaye

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdourahmane Sarr insiste sur le renforcement du secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdourahmane Sarr insiste sur le renforcement du secteur privé

    Dakar, 21 fév (APS) – Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a insisté, vendredi, sur la nécessité de rationaliser les finances publiques et de renforcer le rôle du secteur privé pour le développement économique du pays.

    ‘’Il est essentiel de comprendre que l’État n’a pas vocation à tout faire. Son rôle est d’assumer pleinement ses responsabilités dans le secteur public, notamment en matière d’éducation, de santé et d’infrastructures de base, tout en accompagnant les efforts des citoyens et des collectivités territoriales ‘’, a-t-il déclaré.

    Face aux députés lors de la séance ‘’Questions d’actualité au gouvernement’’, le ministre a précisé que cette vision s’inscrit dans le cadre du Plan 2005-2009, qui vise à promouvoir un développement logistique à travers des territoires plus compétitifs, considérés comme la base de la souveraineté nationale.

    Il a souligné que la souveraineté économique repose sur la capacité de l’État à financer ses déficits budgétaires sans recourir à des mesures exceptionnelles, telles que l’assistance du Fonds monétaire international (FMI) ou des politiques d’austérité drastiques.

    ‘’Il ne s’agit pas d’austérité, mais de mettre en place des réformes permettant de dégager des marges budgétaires ‘’, a insisté le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Parmi ces réformes, Abdourahmane Sarr a cité ‘’la refonte du Code des investissements, la modernisation des procédures administratives, une meilleure gestion du budget de l’État’’. Elles visent, selon lui, à améliorer l’efficacité des dépenses publiques.

    M. Sarr a plaidé pour une redéfinition du rôle de l’État dans l’économie.

    ‘’L’État doit se concentrer sur son rôle stratégique et créer des conditions favorables au développement du secteur privé‘’, a-t-il affirmé, ajoutant que certains services publics pourraient être assumés par le secteur privé sous un encadrement rigoureux.

    Le ministre a souligné la nécessité d’une réforme financière en profondeur pour mieux structurer et optimiser l’utilisation des ressources.

    ‘’Cette réforme n’est pas seulement une question de budget, mais une nécessité urgente pour stimuler l’investissement et garantir la continuité des services publics ‘’, a-t-il fait valoir.

    Il a rappelé que la réalisation du référentiel  »Sénégal 2050 », ne repose pas uniquement sur l’État.

    ‘’Le secteur privé a un rôle crucial à jouer. Pour qu’il puisse se développer, il est impératif d’améliorer le climat des affaires et de favoriser les investissements publics et privés‘’, a-t-il affirmé.

    Le ministre a enfin appelé à une mobilisation collective pour la mise en œuvre de réformes structurelles, qui permettront une meilleure gestion des finances publiques et une plus grande implication du secteur privé dans le développement économique du pays.

    AN/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce une rationalisation des achats de l’État

    SENEGAL-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce une rationalisation des achats de l’État

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, vendredi, une rationalisation des achats de l’État afin d’optimiser les dépenses publiques.

    ‘’Une rationalisation sera mise en place pour centraliser certains achats de l’État’’, a-t-il déclaré face aux députés lors de la séance ‘’Questions d’actualité au gouvernement’’.

    Cette mesure concernera plusieurs secteurs, notamment ‘’les véhicules administratifs, le carburant, les titres de transport, le mobilier et matériel de bureau, le matériel informatique, les logiciels, ainsi que les médicaments et produits pharmaceutiques’’, a détaillé le Premier ministre.

    Selon M. Sonko, le gouvernement entend instaurer un dispositif de centralisation des achats pour ces catégories afin de rationaliser les dépenses et d’éviter les doublons ou les gaspillages.

    ‘’Cette approche permettra un meilleur contrôle des coûts et une optimisation de l’utilisation des ressources publiques’’, a-t-il assuré.

    Parmi les mesures phares annoncées, une attention particulière sera accordée aux véhicules administratifs.

    Le chef du gouvernement a précisé que l’État prévoit désormais d’acquérir des véhicules de moyenne gamme, privilégiant des modèles plus économiques et mieux adaptés aux besoins réels des administrations.

    ‘’Toute nouvelle acquisition devra être approuvée par une commission spéciale chargée de superviser les achats de l’administration publique’’, a-t-il souligné.

    ‘’Ce mécanisme temporaire permettra d’encadrer les acquisitions en attendant la mise en place d’une politique plus structurée’’, a-t-il ajouté.

    Dans cette dynamique, il a indiqué que chaque administration disposera d’une enveloppe budgétaire spécifique pour la maintenance de son parc automobile, afin de limiter les dépenses excessives et d’assurer une gestion plus efficace des ressources.

    ‘’La rationalisation des achats de l’État est une priorité pour garantir une utilisation optimale des ressources publiques et renforcer la confiance des citoyens dans la gestion des finances publiques’’, a déclaré le Premier ministre.

    AN/OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le PM annonce une rationalisation des agences d’exécution et des structures administratives

    SENEGAL-ECONOMIE / Le PM annonce une rationalisation des agences d’exécution et des structures administratives

    Dakar, 21 fév (APS) – Des réformes seront mises en œuvre au plus tard en fin juin pour rationaliser les agences d’exécution et structures administratives, a annoncé, vendredi, le Premier ministre Ousmane Sonko, lors des ‘’Questions d’actualités au gouvernement’’.

    ‘’Au plus tard en fin juin 2025, les agences d’exécution et structures administratives similaires ou assimilées dont les missions se chevauchent seront regroupées et d’autres dont les missions peuvent être efficacement prises en charge par des directions centrales ou des d’autres administrations non personnalisées de l’Etat seront supprimées’’, a déclaré le Premier ministre, en présence de plusieurs ministres.

    Ces réformes qui devront être mises en œuvre au plus tard fin juin 2025, ont pour objectif de remédier aux dysfonctionnements observés dans la gouvernance économique et sociale de ces entités, a-t-il précisé.

    M. Sonko a dénoncé une inflation des agences, souvent créées pour des raisons politiques plutôt que pour répondre à une cohérence d’ensemble.

    ‘’Ces agences sont devenues des centres d’œuvres sociales pour entretenir une clientèle politique, ce qui engendre une masse salariale excessive et une gestion inefficiente’’, a-t-il déclaré.

    Le Premier ministre a également pointé du doigt ‘’des choix d’investissement douteux, dont l’opportunité n’est pas établie et les résultats attendus, souvent nuls’’.

    Parmi les mesures annoncées, figure la fusion de plusieurs agences et fonds aux missions similaires.

    Par exemple, le Fonds d’impulsion de la microfinance, le Fonds national de la microfinance et le Fonds d’appui à l’économie sociale et solidaire seront regroupés.

    De même, l’Agence nationale pour les énergies renouvelables et l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie fusionneront, tout comme l’Office national de formation professionnelle et le Centre national de qualification professionnelle.

    D’autres fusions concernent l’Agence sénégalaise de promotion touristique et la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones côtières (SAPCO), ainsi que le Fonds de crédit pour les femmes et le Fonds national d’entrepreneuriat féminin.

    En outre, certaines structures, comme l’Agence nationale de la maison d’outils, seront purement et simplement supprimées.

    Le Premier ministre a assuré que des mesures d’accompagnement seront mises en place pour préserver les intérêts des travailleurs concernés.

    Il a précisé que cette rationalisation ne se limiterait pas aux agences d’exécution, mais qu’elle s’étendrait également aux services centraux de l’État, afin d’optimiser l’organisation de l’administration.

    AN/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-FINANCES / Fonction publique: vers une rationalisation des dépenses de personnel

    SENEGAL-FINANCES / Fonction publique: vers une rationalisation des dépenses de personnel

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé vendredi, un plan ambitieux visant à rationaliser les dépenses de personnel dans la fonction publique et à améliorer la gestion des ressources humaines de l’État.

    ‘’Il sera procédé d’ici à la fin du mois d’avril 2025 à un audit de l’effectif réel dans la fonction publique, à l’identification des agents et leur catégorisation par hiérarchie, ainsi qu’à une application rigoureuse des taux des éléments variables tels que les heures supplémentaires, les primes et les primes de rendement’’, a déclaré le Premier ministre, devant les députés lors des ‘’Questions d’actualités au gouvernement’’.

    Ousmane Sonko a ajouté que cette initiative vise à identifier les agents, à les classer par hiérarchie et à appliquer rigoureusement les taux des éléments variables.

    Le chef du gouvernement a également annoncé la mise en place d’une interface entre les applications de la solde et des sous-budgets, qui sera opérationnelle avant la fin du mois de juin 2025.

    ‘’Cette interface permettra d’obtenir une situation exhaustive des dépenses de personnel et des états d’exécution en temps réel, facilitant ainsi la reddition des comptes’’, a précisé M. Sonko.

    Dans le cadre de l’effort national de rationalisation, a-t-il expliqué, un ‘’rebasing’’ salarial sera effectué afin d’ajuster les niveaux de revenus entre les corps pour des classifications similaires.

    Le Premier ministre a également indiqué que des mesures spécifiques seront prises pour mettre fin au cumul des indemnités, telles que le cumul de l’indemnité de logement avec la jouissance de logements administratifs et le cumul de fonctions.

    Par ailleurs, un dispositif de suivi rigoureux sera instauré pour prévenir tout dérapage dans la gestion des ressources humaines publiques, selon lui.

    A cet égard, il a annoncé qu’au plus tard à la fin du mois de mars 2025, les mises à disposition, détachements et autres modalités permettant aux fonctionnaires de signer des contrats dans des projets d’investissement exécutés par l’État seront révisés et contrôlés.

    Le Premier ministre a précisé qu’en dehors des secteurs stratégiques tels que la santé, l’éducation, la défense, la sécurité et les quotas interlignés dans les écoles de formation, tout autre recrutement devra être ajusté en interne, sans affecter la masse salariale.

    Les mêmes mesures seront appliquées au secteur parapublic, où les plans de recrutement et les niveaux de rémunération devront être soumis à l’autorisation du Premier ministre, après validation technique.

    AN/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La génétique au menu du congrès des rhumatologues à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La génétique au menu du congrès des rhumatologues à Dakar

    Dakar, 20 fév (APS) – Le troisième congrès annuel de la Société sénégalaise de rhumatologie couplé à celui de la Société africaine de rhumatologie (SARH) a débuté, jeudi, à Dakar pour trois jours autour du thème central ‘’La génétique en rhumatologie’’.

    La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Santé, Ibrahima Sy. Cet événement scientifique majeur réunit des experts nationaux et internationaux qui vont échanger sur les avancées dans la prise en charge des maladies rhumatismales, en particulier dans le contexte africain.

    ‘’Dans notre culture, les rhumatismes sont souvent perçus comme des pathologies héréditaires, transmises de génération en génération. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la génétique, nous comprenons mieux ces affections, notamment les maladies multifactorielles qui dominent en rhumatologie », a expliqué le professeur Saïdou Diallo, président de la Société africaine de rhumatologie, parlant du choix du thème de cette édition.

    Le doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, le professeur Bara Ndiaye, a, pour sa part, rappelé que la rhumatologie s’intéresse aux maladies de l’appareil locomoteur, qui touchent une grande partie de la population, de l’enfant à la personne âgée. Les rhumatismes inflammatoires et les maladies auto-immunes ont des répercussions majeures sur la qualité de vie des patients, a t-il relevé.

    Il a également salué les efforts de la Chaire de rhumatologie de l’Université de Dakar, qui forme des spécialistes reconnus dans toute l’Afrique francophone.

    ‘’Les nouvelles techniques de biologie moléculaire ont révolutionné notre compréhension des maladies génétiques complexes, mais il reste encore beaucoup à faire pour en tirer des applications pratiques », a t-il souligné.

    Le Pr Ndiaye a réitéré l’engagement de la faculté à soutenir la rhumatologie, notamment en renforçant les équipements techniques et en mobilisant des ressources financières pour la recherche.

    ‘’Nous sommes fiers de la formation professionnalisante offerte par notre DES, (Diplôme d’études spéciales), en rhumatologie, qui attire des étudiants de toute l’Afrique francophone », a t-il dit.

    AN/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Le ministre de la Santé alerte sur l’urgence de renforcer la lutte contre les maladies non transmissibles

    SENEGAL-SANTE / Le ministre de la Santé alerte sur l’urgence de renforcer la lutte contre les maladies non transmissibles

    Dakar,20 fév (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a alerté, jeudi, sur l’urgence de renforcer la lutte contre les maladies non transmissibles qui constituent une menace croissante pour la santé publique.

    ‘’Les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, le rhumatisme, le diabète, le cancer, l’insuffisance veineuse, les maladies respiratoires chroniques constituent aujourd’hui une menace sérieuse pour notre population et notre système de santé’’, a-t-il dit à l’ouverture du troisième congrès international de la Société africaine de rhumatologie (SARH).

    ‘’Leur impact est d’autant plus préoccupant qu’elles affectent des personnes de tous âges, réduisant l’espérance de vie et engendrant des coûts économiques extrêmement élevés pour notre société’’, a-t-il ajouté, rappelant que 53% des décès enregistrés au Sénégal sont liés à ces pathologies.

    Selon l’OMS, ces maladies sont responsables de 74% des décès dans le monde.

    ‘’Ces maladies évoluent de façon inquiétante en raison de plusieurs facteurs, notamment héréditaires, comportementaux et environnementaux. D’où l’importance de rencontres scientifiques, comme ce congrès, qui permettent de partager les connaissances et d’améliorer la formation des médecins ainsi que la prise en charge des patients‘’, a déclaré le ministre.

    Le Sénégal dispose d’un plan national de lutte contre les maladies non transmissibles, actuellement décliné en stratégies spécifiques pour le cancer, le diabète et d’autres affections.

    Toutefois, Ibrahima Sy a insisté sur la nécessité d’un changement de paradigme, mettant l’accent sur la prévention et l’éducation à la santé afin de réduire la morbidité.

    Concernant l’accessibilité des soins, il a reconnu que le coût élevé des traitements représente un défi pour de nombreux ménages.

    ‘’L’accès à une assurance maladie devient une nécessité pour alléger ce fardeau. Actuellement, environ 53 % des Sénégalais sont couverts, mais c’est insuffisant. Nous travaillons avec le ministère de la Famille et des Solidarité pour élargir cette couverture‘’, a-t-il dit.

    Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a également annoncé que son département explore la mise en place d’un centre de prise en charge intégrée des maladies non transmissibles, afin d’offrir aux patients un parcours thérapeutique plus efficace et mieux structuré.

    Ce congrès de trois jours réunit des experts nationaux et internationaux. Il marque une étape importante dans la lutte contre les maladies rhumatismales en Afrique, en mettant l’accent sur la recherche, la formation et l’accès à des traitements innovants.

    AN/HB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / L’hôpital d’enfants Albert Royer se dote d’une « Laverie des Mamans »

    SENEGAL-SANTE / L’hôpital d’enfants Albert Royer se dote d’une « Laverie des Mamans »

    Dakar, 19 fév (APS) – Le Centre hospitalier national d’enfants Albert Royer (CHNEAR) a inauguré, mercredi, la  »Laverie des Mamans”, une infrastructure essentielle destinée à améliorer les conditions de vie des familles accompagnant les enfants hospitalisés.

     »Entièrement financée par la fondation ECOBANK, cette installation, fruit d’un investissement de plusieurs millions de FCFA, répond à un besoin vital pour les familles qui accompagnent leurs enfants hospitalisés”, a déclaré la directrice d’Albert Royer, docteur Issa Talla Diop, lors de la cérémonie d’inauguration.

    L’événement s’est déroulé en présence de la directrice des opérations et de la technologie d’ECOBANK Sénégal, Nafissatou Touré Thiam et de son équipe, dont le soutien financier a permis la réalisation du projet.

    La directrice du Centre hospitalier a souligné l’importance de cette initiative pour  »les mamans qui restent jour et nuit au chevet de leurs enfants malades ».

    “Le séjour en milieu hospitalier est une épreuve pour les parents et particulièrement pour les mamans. Cette laverie leur offre un espace aménagé pour entretenir leur linge et assurer leur hygiène personnelle, réduisant ainsi leur stress et leur précarité quotidienne”, a-t-elle expliqué.

    Elle a précisé que cette infrastructure vient compléter d’autres actions visant à améliorer l’expérience des accompagnants, dont le bien-être joue un rôle crucial dans le rétablissement des enfants.

    La directrice du Centre hospitalier a rappelé qu’ECOBANK avait déjà offert dix ordinateurs en mars dernier pour moderniser la gestion des dossiers patients.

    “Aujourd’hui, à travers ce nouveau projet, la banque réaffirme son engagement en faveur de la santé infantile et du soutien aux familles”, s’est-elle réjouie

    Par ailleurs, elle a exprimé la volonté de l’hôpital d’élargir son partenariat avec la banque panafricaine pour d’autres projets, notamment l’équipement en imagerie médicale avec l’acquisition d’un scanner et d’une IRM.

    La représentant du directeur général d’ECOBANK, Nafissatou Touré Thiam, a insisté sur l’impact direct de cette infrastructure sur le quotidien des familles.

    “Nous avons cherché à avoir un impact direct sur ces parents déjà éprouvés par la maladie de leurs enfants. Cette laverie leur apportera un confort essentiel durant leur séjour à l’hôpital”, a-t-elle affirmé.

    Elle a également réitéré l’engagement de la banque à poursuivre ses actions en faveur de projets d’envergure ayant un impact direct sur les populations vulnérables.

    AN/SKS/SBS/OID

     

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / La SAR a effectué avec ‘’succès’’ sa première opération de raffinage de pétrole brut sénégalais

    SENEGAL-HYDROCARBURES / La SAR a effectué avec ‘’succès’’ sa première opération de raffinage de pétrole brut sénégalais

    Dakar, 13 fév (APS) – La Société africaine de raffinage (SAR) déclare avoir effectué avec ‘’succès’’, ce jeudi, à Mbao (ouest), sa première opération de raffinage de pétrole brut produit au Sénégal.

    ‘’La direction générale de la Société africaine de raffinage est fière d’annoncer le succès du raffinage du premier pétrole brut sénégalais’’, affirme un communiqué de cette société nationale créée en 1961 pour approvisionner le marché sénégalais en produits pétroliers.

    Selon la même source, le pétrole raffiné provient du champ de Sangomar, situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar et exploité par la société australienne Woodside.

    ‘’Après un traitement réussi et des résultats conformes’’ aux normes en vigueur dans ce domaine, la SAR a entamé le transfert des produits dérivés, dont le fuel et le gasoil, vers ses entrepôts de stockage, ajoute le communiqué.

    ‘’Cette avancée marque une étape clé dans le développement de la SAR’’ et démontre ‘’son expertise technique’’, lit-on dans le texte.

    La Société africaine de raffinage estime que ‘’le savoir-faire [de ses] employés a été ‘’déterminant pour ce succès’’.

    Ses partenaires techniques et financiers ont contribué à la réussite de cette opération, affirme-t-elle.

    ‘’Ce succès renforce la position de la SAR en tant qu’acteur clé pour l’atteinte de la souveraineté énergétique. Il ouvre également de nouvelles perspectives pour la diversification de ses activités, dans l’optique de faire du Sénégal un véritable hub pétro-industriel régional’’, poursuit le communiqué.

    AN/ESF/ADL

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / CONFEMEN: le Secrétaire général préconise une réforme des systèmes pour l’employabilité des jeunes

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / CONFEMEN: le Secrétaire général préconise une réforme des systèmes pour l’employabilité des jeunes

    Dakar, 12 fév  (APS) – Le secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), Abdel Rahamane Baba Moussa, a insisté mercredi sur la nécessité de réformer les systèmes éducatifs africains pour mieux répondre aux défis de l’employabilité des jeunes.

    ‘’Nos systèmes éducatifs doivent impérativement relever les défis de l’employabilité. Il est essentiel de repenser l’éducation et la formation pour offrir aux jeunes des compétences adaptées aux mutations du monde du travail ‘’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait à l’occasion du Sommet des acteurs du changement, placé sous le thème co-créer des solutions innovantes, systémiques et durables sur les questions d’éducation, de formation et d’employabilité organisé par Ashoka-Sahel au Sénégal.

    Soulignant l’urgence d’adapter l’éducation aux mutations du marché du travail, il a insisté sur la nécessité de solutions innovantes, systémiques et durables.

    ‘’En 2004, 21,2 % des jeunes Africains étaient inactifs, tandis que 5 % des 15 à 35 ans étaient au chômage. Si rien n’est fait, cette situation pourrait s’aggraver de manière exponentielle ‘’, a-t-il averti, citant des données de l’Agence de développement de l’Union africaine.

    Il a rappelé que la 60e session ministérielle de la CONFEMEN, tenue en avril dernier, a formulé plusieurs recommandations, parmi lesquelles l’adoption de financements innovants pour la formation technique et professionnelle, le renforcement des filières scientifiques et technologiques et l’intégration de l’entrepreneuriat dans les cursus scolaires.

    Le Pr Moussa a également plaidé pour une meilleure interaction entre les secteurs de l’éducation et de l’emploi afin de bâtir un écosystème éducatif performant.

    ‘’Il est temps de dépasser le modèle où l’école formait sans se soucier de l’adéquation avec le marché du travail ‘’, a-t-il conclu, saluant l’initiative d’Ashoka-Sahel pour avoir réuni divers acteurs engagés dans cette transformation.

    Dans ce même sillage , le directeur régional d’Ashoka Sahel, Tchanlandjou Kpare, a souligné l’importance d’une éducation innovante et adaptée aux réalités du marché du travail.

    Selon lui, environ 60 % des jeunes Sénégalais âgés de 15 à 24 ans sont sans emploi, un chiffre aggravé par un manque d’accès à des informations fiables sur les opportunités de formation et d’emploi.

    ‘’Le défi de l’accès à l’information doit nous amener à repenser notre approche éducative ‘’, a-t-il insisté, en citant une étude du Bureau international du travail révélant que seulement 30 % des jeunes disposent d’informations précises sur ces opportunités.

    M.Kpare a également appelé à une meilleure intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement, ainsi qu’à une approche plus interactive de l’apprentissage. ‘’L’éducation ne peut plus se limiter à la transmission de savoirs académiques. Elle doit former des citoyens critiques, créatifs et acteurs du changement ‘’, a-t-il affirmé.

    Toutefois, il a estimé que les efforts des Etats africains doivent être renforcés par des politiques plus inclusives et une coopération accrue entre le secteur public, le privé et la société civile.

    ‘’L’innovation sociale doit être reconnue comme un levier essentiel de transformation’’, a conclu Tchanlandjou Kpare, appelant à une action collective pour bâtir un avenir plus inclusif et équitable pour les jeunes du continent.

    AN/ADL

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Ouverture à Dakar du Sommet des acteurs du changement sur l’éducation et l’emploi

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Ouverture à Dakar du Sommet des acteurs du changement sur l’éducation et l’emploi

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Sommet des Acteurs du Changement s’est ouvert mercredi à Dakar, réunissant des décideurs politiques, des experts de l’éducation, des représentants du secteur privé et des innovateurs sociaux pour débattre des défis et des opportunités liées à l’éducation, à la formation et à l’employabilité en Afrique de l’Ouest.

    Organisé par Ashoka Sahel en partenariat avec des organisations sous-régionales, cet événement se tient sur deux jours, après un pré-sommet Jeunesse organisé la veille à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD 2).

    S’exprimant au nom du ministre de l’Éducation nationale, la conseillère technique Aminata Diena Ndiaye a souligné l’importance de ce sommet pour relever les défis persistants qui compromettent les ambitions éducatives du Sénégal et de la région.

    ‘’Le thème nous interpelle tous au regard des défis énormes et persistants qui risquent de tout compromettre, y compris notre ambition pour le secteur de l’éducation et de la formation’’, a-t-elle déclaré.

    Elle a insisté sur la nécessité d’une réflexion collective, d’une écoute mutuelle et d’une organisation méthodique pour atteindre des résultats concrets.

    Mme Ndiaye a rappelé que l’éducation est un pilier essentiel du développement national et a plaidé pour un modèle éducatif adapté aux réalités africaines.

    ‘’Il nous faut un pays souverain, juste et prospère, et cela ne peut passer que par le secteur de l’éducation et de la formation ‘’, a-t-elle affirmé.

    Elle a mis en avant la vision du ministère qui prône une éducation de qualité, ancrée dans des valeurs endogènes partagées. Cette approche inclut l’intégration dans le curriculum éducatif des figures historiques et culturelles, telles qu’El Hadji Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba et Moussa Ka, entre autres.

    La conseillère technique a insisté sur l’urgence d’anticiper les besoins futurs en infrastructures, en ressources humaines et en technologies éducatives.

    ‘’Anticiper le nombre de salles de classe à construire, l’effectif enseignant, les manuels scolaires, l’équipement des élèves en tablettes ou ordinateurs est essentiel pour répondre aux besoins de la jeunesse africaine ‘’, a-t-elle expliqué.

    La reprèsentante du ministre a également évoqué la nécessité d’intégrer l’intelligence artificielle dans l’éducation, tout en veillant à l’adapter aux réalités et aux valeurs locales.

    Mme Ndiaye a abordé la question cruciale du financement, notamment après la perte du soutien de l’aide américaine.

    ‘’Avons-nous suffisamment de solutions innovantes pour répondre aux besoins énormes de ce secteur ? ‘’, s’est-elle interrogée, appelant à renforcer la coopération et la collaboration entre les acteurs locaux et internationaux pour consolider les acquis et garantir des solutions durables.

    La conseillère technique a évoqué un changement de paradigme, appelant à passer d’un système éducatif classique à une société éducative, où toutes les catégories sociales participeraient à la formation et à l’encadrement des jeunes.

    Elle a évoqué l’initiative du ministère d’intégrer les “Daara” (écoles coraniques) dans le système éducatif formel, mettant en avant le concept de “talibéship”, qui vise à valoriser les enseignements traditionnels dans un cadre structuré.

     »Co-créer des solutions innovantes , systémiques et durables siur les questions d’éducation, de formation et d’employabilité en Afrique de l’Ouest », est le théme principal de ce Sommet qui se poursuit jusqu’au jeudi avec plusieurs autres panels retenus pour cet événment.

    AN/ADL