Auteur/autrice : Abibou Ndiaye

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’Enseignant, Bara Mbengue, souligne l’importance de l’éducation dans la construction de l’avenir

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’Enseignant, Bara Mbengue, souligne l’importance de l’éducation dans la construction de l’avenir

    Dakar, 6 fév (APS) – Le lauréat de la 3ème édition du Grand Prix du chef de l’État pour l’Enseignant, Bara Mbengue, a souligné, jeudi, l’importance de l’éducation et le rôle crucial des enseignants dans la construction de l’avenir du Sénégal.

     »Dans nos salles de classe, nous transmettons bien plus que des connaissances. Nous formons des citoyens, nous cultivons des esprits critiques, nous préparons les bâtisseurs de demain‘’, a-t-il affirmé.

    Bara Mbengue, professeur de lettres, d’histoire et de géographie dans un collège d’enseignement moyen (CEM) de la commune de Louga (nord), a remporté, jeudi, le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, avec ‘’une note exceptionnelle de 98,5/100’’.

    Le résultat du concours a été dévoilé par le jury en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Le chef de l’État a présidé la cérémonie de remise de cette distinction, ce jeudi, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye-Coumba Rose de Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement, des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile, d’associations de parents d’élèves et d’institutions partenaires de l’État en matière d’éducation.

    Selon Bara Mbengue,  »recevoir un tel honneur est un privilège, mais c’est aussi un engagement », soulignant que cette distinction ne récompense pas seulement un individu, mais célèbre l’ensemble des enseignants qui œuvrent avec dévouement pour l’éducation et l’avenir de la nation.

    Il a rappelé que l’enseignement est bien plus qu’un métier,  »c’est une vocation, un sacerdoce qui exige patience, rigueur et passion ».

    M. Mbengue a rendu hommage à ses collègues enseignants, en particulier ceux qui travaillent dans des conditions difficiles, notamment en milieu rural.

    ‘’Ce prix leur est aussi dédié », a-t-il insisté, saluant leur engagement et leur détermination malgré les défis quotidiens.

    Le lauréat a profité de cette tribune pour lancer un appel solennel aux autorités et à la société sénégalaise.

    ‘’Ce prix est une reconnaissance, mais il est aussi un appel. Un appel à continuer d’investir dans l’éducation, à soutenir les enseignants, à moderniser nos écoles et à offrir à chaque enfant du Sénégal un accès équitable à un enseignement de qualité. L’éducation est la clé de notre développement », a-t-il déclaré.

    M. Mbengue a exhorté les enseignants à être des modèles d’engagement et d’inspiration.

    ‘’Enseignants que nous sommes, nous devons être une équipe qui s’acquitte de sa mission avec professionnalisme et détermination. Tout cela doit être porté par l’espoir, car la patrie du soldat est celle de la foi et de l’espérance », a-t-il dit.

    Bara Mbengue a également exprimé sa gratitude envers ses élèves, ses collègues, ses proches et les autorités pour leur soutien.

    ‘’Que ce prix soit un symbole d’encouragement pour nous tous et un rappel de notre responsabilité à bâtir, par l’éducation, un Sénégal toujours plus fort », a-t-il lancé.

    Le Grand Prix du chef de l’État pour l’Enseignement récompense chaque année un enseignant exceptionnel dont le travail et l’engagement contribuent de manière significative au développement du système éducatif sénégalais.

    AN/ADL/OID

     

     

  • SÉNÉGAL-ÉDUCATION-SPORT / Lancement du sport scolaire à Dakar sous le signe de l’inclusion

    SÉNÉGAL-ÉDUCATION-SPORT / Lancement du sport scolaire à Dakar sous le signe de l’inclusion

    Dakar, 5 fév (APS) – Le lycée John Fitzgerald Kennedy a abrité, mercredi, la journée de lancement du sport scolaire de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Dakar Plateau sous le thème  »Sport scolaire et inclusion ».

    L’événement a rassemblé plusieurs autorités éducatives, sportives et administratives dont le sous-préfet de Dakar, ainsi que des élèves représentant plus d’une dizaine d’établissements de la commune de Dakar-Plateau.

    L’’Inspectrice de l’Éducation et de la Formation, Fatoumata Diallo, a souligné la pertinence du thème choisi.

    ‘’Le sport doit être accessible à tous, sans distinction de genre, de condition physique ou d’origine sociale. Il est un puissant levier d’intégration sociale, de solidarité et d’égalité‘’, a-t-elle déclaré.

    Elle a également insisté sur la nécessité d’intégrer pleinement l’éducation physique et sportive dans le curriculum scolaire, en conformité avec la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation.

    Le parrain de l’événement, Souleymane Diallo, directeur de l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport (INSEPS), a réaffirmé l’engagement de cet institut à accompagner le développement du sport scolaire.

    ‘’L’INSEPS forme les cadres sportifs du Sénégal et est prêt à apporter son expertise pour structurer et renforcer la pratique du sport dans les écoles‘’, a-t-il indiqué.

    De son côté, Moussa Dia, président de la Fédération sénégalaise du sport scolaire, a insisté sur le rôle du sport dans l’éducation des jeunes.

    ‘’Face aux défis comportementaux que nous observons chez nos enfants, nous devons utiliser le sport pour leur inculquer les valeurs positives de notre société‘’, a-t-il affirmé.

    Le programme de la journée a été marqué par des démonstrations sportives dans plusieurs disciplines, dont le football, la gymnastique et le basketball, ainsi que des échanges entre élèves et encadreurs.

    Plusieurs autorités éducatives et sportives ont été récompensées lors de cette journée de lancement, qui marque ainsi le début d’une série d’activités sportives scolaires visant à promouvoir l’inclusion et le développement personnel des élèves à travers le sport.

    AN/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Un officiel plaide pour un financement endogène des think tanks

    SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Un officiel plaide pour un financement endogène des think tanks

    Dakar, 4 fév (APS) – Le ministre-conseiller à la présidence de la République, El Hadj Mounirou Ndiaye, a insisté, mardi, sur la nécessité d’un financement endogène de la recherche et la production de données.

    ‘’La question du financement endogène de notre développement est plus que jamais d’actualité‘’, a déclaré le ministre-conseiller et chef du Bureau de suivi et d’évaluation des programmes publics à la présidence de la République.

    El Hadji Mounirou Ndiaye s’exprimait à l’occasion de la Journée internationale des think tanks, organisée le 31 janvier de chaque année, mais qui a été célébrée, ce mardi, au Sénégal, en raison de sa coïncidence avec un évènement religieux, le 145e Appel des Layennes, les 30 et 31 janvier.

    Cette rencontre annuelle a été mise à profit par les think tanks sénégalais pour réfléchir aux enjeux de la production de données et d’indicateurs utiles aux décideurs publics.

    A cette occasion, El Hadj Mounirou Ndiaye a préconisé l’allocation d’1% du PIB national, soit environ 200 milliards de francs CFA, à la recherche scientifique nationale.

    ‘’Cela serait très significatif pour permettre aux think tanks d’obtenir les financements nécessaires afin de produire les données indispensables à l’élaboration des politiques publiques‘’, a préconisé l’enseignant-chercheur en Sciences économiques et sociales.

    Citant l’exemple de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), il a déclaré qu’avec davantage de moyens, cet institut de recherche pourrait atteindre des résultats encore plus significatifs dans la recherche agricole.

    Le ministre-conseiller à la présidence de la République a également réitéré la volonté du chef de l’État de mobiliser tout le potentiel scientifique du Sénégal afin de créer un cadre de travail propice à la réussite de l’agenda de transformation systémique à l’horizon 2050.

    Évoquant les défis rencontrés par les think tanks, il a cité, entre autres, celui du financement, qui reste un obstacle majeur, tout en soulignant l’importance de ressources humaines bien formées.

    ‘’Le Sénégal dispose de ce qu’il y a de mieux sur le plan scientifique. Il faut s’organiser pour mobiliser et valoriser ces compétences‘’, a rappelé le docteur en Économie industrielle.

    El Hadj Mounirou Ndiaye a par ailleurs alerté sur la nécessité pour le continent de renforcer sa souveraineté en matière de données et d’informations.

    ‘’En Afrique, seulement 0,5 % des données sont utilisées. Il faut produire nos propres données et informations, car elles sont essentielles pour notre développement. Réfléchissons à ces enjeux et trouvons ensemble les moyens de relever ce défi‘’, a-t-il lancé.

    AN/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-RECHERCHE / Plaidoyer pour une meilleure synergie entre les Think tanks et l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-RECHERCHE / Plaidoyer pour une meilleure synergie entre les Think tanks et l’État

    Dakar, 4 fév (APS) – Le président du Réseau sénégalais des think tanks (SENRTT), Dr Cheikh Oumar Ba, a souligné, mardi, l’importance d’avoir une plus grande synergie entre les groupes de réflexion, les centres de recherche et les décideurs, dans la définition des politiques publiques.

    ‘’Le principal défi que nous rencontrons aujourd’hui réside dans la mise en synergie de toutes les interventions des think tanks et des centres de recherche. Chacun doit jouer sa partition dans le développement’’, a-t-il déclaré à la Journée internationale des think tanks.

    La tenue de cet évènement, célébré le 31 janvier de chaque année, a été décalée au Sénégal par qu’il coïncidait avec la commémoration du 145e Appel des Layennes, les 30 et 31 janvier dernier.

    Des universitaires et plusieurs membres de la société civile ont pris part à la rencontre organisée par SENRTT, en collaboration avec l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), l’Initiative Rapport Alternatif sur l’Afrique (RASA) et le Programme d’appui à la société civile.

    Le président de SENRTT, qui est également le directeur exécutif de l’IPAR, a appelé à une meilleure reconnaissance des think tanks et autres centres de recherche par l’État, ainsi qu’à un financement endogène pour garantir leur indépendance et leur pertinence.

    Selon lui, l’absence de collaboration entre ces différentes entités constitue le principal défi à un développement durable du Sénégal. 

    C’est pourquoi, il a appelé à la création d’un écosystème où les groupes de réflexions et productions d’idées, en tant que centres de recherche indépendants, seraient ‘’pleinement reconnus et financés de manière endogène’’.

    ‘’Nous élaborons des politiques, mais nous n’avons pas les moyens de les suivre, de les faire évoluer ou de les sanctionner positivement ou négativement’’, a-t-il fait savoir.

    ‘’Si notre financement dépend des autres, ce seront eux qui définiront l’agenda de recherche de nos pays’’, a averti Cheikh Oumar Ba, qui déplore par ailleurs le manque de suivi et d’évaluation des politiques publiques au Sénégal depuis l’indépendance.

    Il a en outre insisté sur le rôle essentiel de la recherche dans la production d’outils, d’indicateurs et de données probantes pour éclairer les politiques publiques, estimant que ‘’sans science, il n’y a pas de développement’’.

    Le président du SENRTT en veut pour preuve l’ouverture de la brèche artificielle de sept kilomètres à Saint-Louis pour lutter contre les inondations dans cette ville du nord du pays, qui  »n’était pas basée sur des évidences scientifiques et a conduit à des catastrophes’’, selon lui.

    ‘’Les chercheurs avaient des points de vue différents, mais ils n’ont pas été écoutés. Nous devons davantage écouter la science pour éclairer nos décisions politiques’’, a expliqué M. Ba, évoquant dans la même veine, la gestion de la pandémie de Covid-19,  »où la recherche a joué un rôle central’’.

    Cheikh Oumar Ba a également souligné la nécessité d’aligner les recherches des think tanks sur les priorités définies par l’agenda de transformation structurelle  »Sénégal 20250 », élaborées par les nouvelles autorités politiques.

    ‘’Nous devons être en mesure d’apporter des évidences et de montrer ce qui ne s’aligne pas réellement aux préoccupations et aux besoins des communautés’’, a préconisé le sociologue, appelant à une ‘’plus grande écoute de la part de l’État’’.

    AN/ABB/MK/OID