Auteur/autrice : Adama Diouf Ly

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-PORTRAIT / Dr Fatou Bintou Sarr, une scientifique au parcours exemplaire

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-PORTRAIT / Dr Fatou Bintou Sarr, une scientifique au parcours exemplaire

    Dakar, 12 fév (APS) – Fatou Bintou Sarr, Professeur titulaire de Physiologie humaine à l’Université Iba Der Thiam de Thiès depuis 2013, est une scientifique au parcours exemplaire qui a été offerte en modèle aux filles, en 2023, lors du concours  »Miss Mathématiques » et  »Miss Sciences ».

    Pr Sarr a enseigné pendant 9 ans à la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS) de l’UCAD.

    Après l’obtention du baccalauréat série D au Lycée Lamine Guèye ex Van Vollenhoven en 1994, Fatou Bintou Sarr, la cinquantaine, a obtenu son doctorat en médecine à la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle y a aussi obtenu des Diplômes d’études spéciales (DES) en médecine du travail et en médecine du sport.

    Pr Sarr est également titulaire d’un DEA en sciences biologiques, option physiologie humaine et d’un PhD en physiologie humaine. Elle a réussi au concours d’agrégation en 2012 et est Professeur titulaire depuis 2017.

    Les travaux du Prof Fatou Bintou Sarr portent sur la physiologie et la physiopathologie respiratoire qui constitue sa principale thématique mais aussi sur la physiologie et la physiopathologie cardio vasculaire, la biologie de l’exercice physique et la nutrition humaine.

    Elle a également mené des travaux sur des problématiques spécifiques au contexte africain, notamment la drépanocytose, le jeûne du ramadan et la mise en place de modèles physiopathologiques pour la valorisation de la pharmacopée traditionnelle.

    La marraine de la 12ème édition du concours  »Miss Maths » et  »Miss Sciences » est également chercheure associée à plusieurs structures de recherche dont l’International research laboratory et physiopathologie respiratoire et cardio-circulaire. Elle a publié plus de 50 articles scientifiques.

    Dans l’annuaire des chercheurs de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, elle est présentée comme Vice-directeur chargée des études de l’UFR des sciences de la santé de l’UIDT de 2015 à 2018.

    Fatou Bintou Sarr est depuis 2019 la Directrice de l’École doctorale développement durable et société (ED2DS) de l’UIDT et Directrice adjointe du Centre africain CEA AGIR-environnement et santé. Elle est également membre du Conseil scientifique de l’Institut Balanites en France.

     »C’est un modèle qui a été choisi comme marraine de l’édition 2023 pour servir d’exemple et de source d’inspiration’’, selon le Directeur de l’Enseignement moyen secondaire et général (DESMG), Papa Kandji.

    Selon lui, il est essentiel de ‘’trouver et de mettre en lumière devant nos jeunes élèves, surtout des filles, sources d’inspiration’’.

    Chaque année, des femmes qui excellent dans leurs domaines sont choisies comme marraine de  »Miss Mathématiques » et  »Miss Sciences ».

    Ces femmes scientifiques sont également désignées marraines de la Journée de carrière organisée chaque année afin de leur permettre d’expliquer aux filles leur parcours pour devenir médecins, professeurs d’université et chercheures qualifiées.

    Pr Sarr a assuré la coordination scientifique de plusieurs projets de recherche dont le projet multidisciplinaire ‘’African life story of Covid’’, lauréat en 2020 de la première édition du Prix Macky Sall pour la recherche du CAMES.

    La Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DEMSG) à l’initiative ce concours a choisi la spécialiste en santé comme marraine.

    Le concours s’inscrit dans le sillage de la Stratégie nationale de promotion de l’enseignement des Mathématiques, des Sciences et de la Technologie dont la mise en œuvre doit permettre, à l’horizon 2030, d’avoir 60% des lycéens dans les séries scientifiques.

    En 2025, le thème de la journée des femmes en sciences au Sénégal est  »Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques ».

    ADL/AFD/SBS/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Des initiatives mises en route pour promouvoir l’accès des filles aux séries scientifiques

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Des initiatives mises en route pour promouvoir l’accès des filles aux séries scientifiques

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministère de l’Education nationale est engagé, depuis 2010, pour l’accès et le maintien des filles aux filières scientifiques avec plusieurs initiatives dont Miss Mathématiques et Miss Sciences, les Olympiades en maths, entre autres, pour les encourager à embrasser les séries scientifiques.

    ‘’Il y eu tout un dispositif pour renforcer l’accès et le maintien des filles dans les filières scientifiques avec les Blocs scientifiques et technologiques (BST), l’organisation des Olympiades de mathématiques, de camps scientifiques de vacances pour les meilleures filles et la tenue de cours de renforcement des filles en difficultés d’apprentissages’’, a expliqué la Coordonnatrice de la Cellule genre et équité du ministère de l’Education nationale.

    Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre global de la Stratégie nationale de promotion de l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie dont la mise en œuvre doit permettre, à l’horizon 2030 d’avoir 60% des lycéens dans les séries scientifiques, dont des filles, a souligné Mary Siby Faye dans un entretien avec l’APS.

    Le 11 février est célébré la Journée internationale des filles en sciences.

    Le 22 décembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution par laquelle elle décide de proclamer le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles en sciences.

    ‘’Les résultats commencent à se faire sentir avec aujourd’hui un indice de parité en faveur des filles pour celles qui passent de la 3ème à la seconde pour ce qui est de l’accès aux filières scientifiques’’, a confié la Coordonnatrice de la Cellule genre et équité du ministère de l’Education nationale.

    ‘’On peut dire que les filles se débrouillent très bien. Si on prend l’exemple du concours au lycée d’excellence de Diourbel, sur plusieurs années, il y a eu plus de filles que de garçons », a-t-elle souligné.

    Tous ces éléments combinés permettent d’avoir un dispositif essentiel pour l’accès des filles aux filières scientifiques.

    ‘’Juste pour dire que le dispositif d’accompagnement est là. (…) le ministère est en train de réfléchir sur des facilités d’orientation vers les séries scientifiques pour les garçons et les filles’’, a ajouté Mary Siby.

    Une étude du Centre national d’orientation scolaire professionnelle a mis l’accent sur les déterminants sociaux relatifs à l’accès des filles aux filières scientifiques. En effet, selon Mary Siby, il y a des défis relatifs au maintien avec toute une batterie d’obstacles notamment ceux d’ordre culturels et économiques.

    ‘’Elles entrent mais celles qui restent en majorité fréquentent les filières littéraires et on a besoin de scientifiques’’, relève la coordonnatrice qui a été d’abord Secrétaire exécutive du Cadre de coordination des initiatives pour l’éducation des filles (CCIEF) en 2010, avant de coordonner le Programme d’appui à l’éducation des filles (PAEF) en 2021.

    La journée de l’Education des filles célébrée chaque année avec toujours un thème bien précis, prend en compte cette dimension relative à leur accès aux filières scientifiques.

    ‘’C’est un moment fort de plaidoyer de mobilisation pour l’accès des filles à l’éducation globalement, mais cette année, (9 janvier) l’une des élèves du lycée Kennedy a fait mention des difficultés rencontrées pour l’accès aux filières scientifiques a fait des propositions pour une meilleure prise en compte lors du panel’’, a relevé Mary Siby Faye.

    ‘’Même s’il y a toujours un thème, n’empêche à chaque fois il y a des éléments essentiels qui reviennent notamment la question du maintien, des performances, l’accès aux filières scientifiques et la dimension handicap’’, a-t-elle précisé.

    Selon la coordonnatrice qui travaille depuis au ministère sur l’éducation des filles, ‘’quand on parle d’éducation inclusive on ne fait pas fi des filières scientifiques’’.

    Pour encourager les filles à rester dans les filières scientifiques, ‘’la cellule s’appuie sur des modèles avec le choix d’ambassadrices pour l’éducation des filles’’. ‘’Ce sont des femmes de valeur qui ont des parcours inspirants et sont à la tête de structures très importantes », dit-elle.

    Elle a cité Amy Sarr Fall qui dirige Intelligences Magazine, Coura Tine, Directrice de Wave, Pr Fatou Bintou Sarr, médecin Professeur à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, marraine en 2023 de Miss Maths, Miss Sciences.

    Chaque année, avec la Direction de l’Enseignement secondaire et moyen général (DESMG), il est organisé une journée carrière au cours de laquelle des femmes modèles sont offertes aux filles.

    En termes de perspectives, la cellule travaille à élargir le choix de femmes modèles à tous les niveaux notamment dans les collèges et lycées qui ont d’excellents résultats.

    ‘’Il faut leur permettre de voir que la réussite est à portée de main en les encourageant à briser le plafond de verre’’, a dit Mary Siby.

    La journée de l’éducation des filles célébrée le 11 novembre a été décalée en janvier dans un contexte de campagne électorale pour les législatives.

    La cellule genre et équité du ministère de l’Education nationale a été mise en place le 24 novembre 2020 par arrêté ministériel. Mais au-delà de cette cellule, le ministère a une longue histoire relativement à la prise en charge de l’éducation des filles. La Cellule qui est une structure de coordination, d’alerte, de veille et d’impulsion travaille au maintien des filles à l’école.

    ADL/AFD/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Les filles ont le « plein potentiel » pour suivre les séries scientifiques (responsable)

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Les filles ont le « plein potentiel » pour suivre les séries scientifiques (responsable)

    Dakar, 11 fév (APS) – Les filles des collèges et lycées ont dans la majorité ‘’le plein potentiel pour suivre les séries scientifiques’’, a souligné la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DESMG), Anna Sow.

    ‘’Il est important à travers des politiques mises en œuvre au niveau du ministère d’encourager les filles à croire en leurs capacités, sachant qu’il n’y a aucune limite à ce qu’elles peuvent accomplir’’, a-t-elle souligné dans un entretien avec l’APS dans le cadre de la célébration, le 11 février, de la Journée des femmes et des filles en sciences.

    ‘’Il est essentiel de briser les stéréotypes et les barrières qui peuvent parfois les freiner, car chaque fille mérite d’avoir accès à une éducation scientifique’’, a-t-elle relevé.

    Le 22 décembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution par laquelle elle décide de proclamer le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles en sciences.

    Les statistiques du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur montrent ‘’un faible taux de représentativité des filles dans les filières scientifiques avec 30 % seulement des filles qui fréquentent les séries scientifiques contre 70 % de garçons’’.

    Une faible représentativité qui ‘’n’a rien à voir avec leur niveau et leur capacité intellectuelle’’, selon Anna Sow, notant que les facteurs et pesanteurs socioculturels comme les travaux domestiques, les mariages et les grossesses précoces sont souvent évoqués comme freins à leur maintien pour poursuivre des études surtout en sciences.

    Au Sénégal, les autorités ont pris une série de mesures discriminatoires pour inverser les tendances. Il s’agit de l’octroi de bourses pour des filles inscrites dans les filières scientifiques, le financement des travaux de thèses, la rédaction d’ouvrages et des voyages d’études.

    Le Programme d’appui pour la promotion des enseignantes chercheures (Papes) a été également lancé en 2017.

    Au ministère de l’Éducation nationale, à travers la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DEMSG), le concours ‘’Miss Mathématiques/Miss Sciences’’, est organisé depuis 2011, une initiative visant à  »inciter les filles à fréquenter les séries scientifiques et à y rester jusqu’au baccalauréat’’.

    ‘’Le but de ce concours est de promouvoir la réussite des filles dans les filières scientifiques. Il offre aux jeunes filles l’opportunité de développer leurs compétences, de renforcer leur confiance en elles et de se projeter dans des carrières scientifiques et technologiques’’, a confié à l’APS, la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la DEMSG.

    En effet, dans le supérieur, les statistiques montrent que les filles font moins de 30 %. Et les chercheures ne représentent que 25%.

    C’est pourquoi, dans le moyen secondaire, rappelle Anna Sow, il a été retenu la création d’un lycée scientifique d’excellence de Diourbel où les filles obtiennent de ‘’très bons résultats’’, la généralisation de l’apprentissage des sciences physiques dès la classe de quatrième. L’augmentation du coefficient et du crédit horaire pour les matières scientifiques a été aussi faite au moyen secondaire.

    Entre autres initiatives, le lancement d’un concours ouvert aux filles des classes de quatrième qui ont une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en mathématiques (pour Miss mathématiques) et celles des classes de seconde ayant une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en physiques chimie, en sciences de la vie et de la Terre (SVT et en mathématiques (pour Miss Sciences).

    Des tests de présélection dans les régions sont organisés pour la phase académique, à l’issue desquels les seize (16) Académies présentent chacune deux candidates (une en mathématiques et une en Sciences) à la phase finale nationale.

    La finale nationale est organisée par la DEMSG, à Dakar, à la veille de la cérémonie de remise des prix aux lauréates, pour sélectionner la Miss Mathématiques nationale et la Miss Sciences nationale parmi les trente-deux (32) Miss académiques, explique Mme Sow.

    La cérémonie de remise des prix aux lauréates, présidée toujours par le ministre de l’Education nationale, se tient en présence de tous les acteurs de l’Ecole sénégalaise pour célébrer l’excellence chez les filles dans les Mathématiques et les Sciences et susciter l’émulation.

    ‘’La meilleure élève du Concours général des classes de Terminale, avec un 1er Prix en mathématiques et un 1er Prix en Sciences Physiques, fut Miss mathématiques en 2021 et Miss Sciences en 2023’’, rappelle la cheffe du bureau genre et éducation des filles.

    Cette performance, un exemple parmi tant d’autres, démontre toute la pertinence de la stratégie de détection et de suivi dans laquelle s’inscrit le ministère de l’Education nationale pour la promotion des filières scientifiques chez les filles, à travers ce concours, renseigne Anna Sow

    Selon elle, la journée du 11 février est ‘’une occasion précieuse pour nous rappeler l’importance de l’accès à l’éducation scientifique pour toutes et tous’’.

    ADL/AFD/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Les Forces armées vont contribuer à la résorption des abris provisoires (tutelle)

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Les Forces armées vont contribuer à la résorption des abris provisoires (tutelle)

    Rufisque, 10 fév (APS) – L’armée sénégalaise va travailler de concert avec le ministère de l’Éducation nationale pour apporter son appui au programme de résorption des abris provisoires, une préoccupation majeure des pouvoirs publics, a-t-on appris lundi du ministre des Forces armées, le général Birame Diop.

    Les Forces armées, pour leurs capacités et attributs spécifiques, peuvent être mises à profit dans les nombreuses initiatives du ministère de l’Éducation nationale « pour relever le défi crucial de l’éducation pour tous et partout dans notre pays dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

    Le général Birame Diop prenait part à la cérémonie officielle de lancement de la 24ᵉ édition de la Semaine nationale de l’éducation de base, lundi, à l’École de formation des instituteurs (EFI) de Rufisque, aux côtés de son homologue Moustapha Guirassy.

    Pour le ministre des Forces armées, « ce partenariat fructueux est très ancien et a été une des composantes du concept armée-nation depuis l’indépendance ».

    Il a rappelé l’époque où le génie militaire faisait des tournées sur le territoire national durant les vacances scolaires pour réhabiliter les écoles, se disant convaincu que « les Forces armées peuvent jouer un rôle crucial dans l’effort collectif visant à former des citoyens responsables et engagés ».

    Le thème de l’édition de cette année de la Semaine nationale de l’école de base, à savoir « La consolidation des valeurs civiques, l’école, les Forces de défense et de sécurité au service de la nation », rend bien compte, selon lui, de la « conviction commune » selon laquelle l’éducation-armée « ont un rôle essentiel à jouer dans le grand chantier de transformation citoyenne dans lequel notre pays est engagé », sous l’égide des nouvelles autorités.

    « L’invitation à cette cérémonie témoigne de l’engagement personnel du ministre Moustapha Guirassy à développer le partenariat entre les Forces armées et l’Éducation nationale, et de la haute estime qu’il porte aux forces armées », a souligné le général Birame Diop.

    Il a souligné la nécessité de développer « l’esprit citoyen à l’école », et c’est ce à quoi appelle la Stratégie nationale de développement 2025-2029, référentiel des politiques publiques, en promouvant l’édification d’une nouvelle citoyenneté et en plaçant son renforcement et celui du civisme au rang d’objectifs stratégiques.

    Le ministre des Forces armées se dit convaincu que c’est « dès le jeune âge qu’il faut former par l’éducation le futur citoyen ».

    « Certes, le milieu familial et la communauté participent à cette œuvre, mais l’école reste un formidable levier pour réaliser cet objectif », a-t-il insisté, ajoutant que les Forces de défense et de sécurité ont un rôle à jouer dans cet « ambitieux projet ».

    ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Semaine nationale de l’école de base : la 24e édition axée sur la « consolidation des valeurs civiques »

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Semaine nationale de l’école de base : la 24e édition axée sur la « consolidation des valeurs civiques »

    Rufisque, 10 fév (APS) –  La 24ᵉ Semaine nationale de l’école de base a été lancée, lundi, à l’École de formation des instituteurs (EFI) de Rufisque, autour d’un thème dit de « portée capitale », à savoir « la consolidation des valeurs civiques, l’école et les Forces de défense et de sécurité au service de la nation ».

    Le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy, venu présider le lancement de la manifestation aux côtés de son homologue des Forces armées, Birame Diop, a relevé que « l’école de base est le fondement sur lequel repose l’édifice de notre société, là où se forge le caractère de nos enfants, où s’inculquent les valeurs essentielles qui feront d’eux des citoyens responsables, engagés et solides ».

    « Il est donc impératif que nous renforcions ces bases en intégrant dans nos pratiques pédagogiques une éducation axée sur les valeurs civiques, le respect des lois, le patriotisme et le devoir envers la communauté », a-t-il déclaré, devant les acteurs de l’école, les autorités civiques et militaires et les maires des quatre communes d’arrondissement de la Ville de Rufisque.

    Il a parlé, à ce sujet, d’un « défi à la fois individuel et collectif que nous portons avec beaucoup d’espoir et de détermination à travers la Nouvelle initiative pour la transformation humaine de l’éducation (NITHE) ».

    L’école, « creuset de la République », et les forces de défense et de sécurité, « garantes de notre intégrité et de notre sécurité, « ont un rôle déterminant à jouer dans cette entreprise ambitieuse », a indiqué le ministre de l’Éducation nationale.

    « L’harmonie et la cohésion d’une Nation repose en grande partie sur la compréhension et le respect mutuel entre les différents acteurs de la société », a souligné Moustapha Guirassy.

    C’est dans cette perspective que l’implication des forces de défense et de sécurité, aux côtés des acteurs de l’école, « trouve tout son sens », a-t-il martelé, avant de saluer « les efforts et l’engagement » des Forces de défense et de sécurité dans ce partenariat avec l’école.

    « Les forces armées incarnent la discipline, le courage, le dévouement et l’esprit de sacrifice. Cette collaboration entre l’école et les Forces de défense et de sécurité vise à créer des opportunités d’apprentissage ancrées et d’expériences enrichissantes pour les élèves », a indiqué le ministre.

    Les Forces armées favorisent également « une meilleure appropriation des rôles et responsabilités de chacun dans la construction et la protection de notre patrie », a-t-il ajouté.

    S’adressant aux enseignants, qu’il considère comme « les artisans de ce changement », le ministre de l’Éducation nationale les a invités à ne pas se limiter seulement à leur mission première, celle de transmettre des connaissances scolaires.

    Ils doivent aussi contribuer à « façonner des citoyens modèles en intégrant des valeurs civiques dans leurs leçons quotidiennes », pour aider à former « une jeunesse consciente de ses droits et de ses devoirs envers la société ».

    La Semaine nationale de l’éducation de base représente « une opportunité précise » pour renforcer ce lien entre l’école et les Forces de défense et de sécurité, a-t-il indiqué.

    Au cours de cette semaine, des activités consistant en des échanges d’expériences seront organisées dans toutes les inspections d’académies, de même qu’il est prévu, de concert avec les Forces de défense et de sécurité au niveau déconcentré,  de mettre en place « des stratégies novatrices » pour promouvoir les valeurs civiques au sein des établissements scolaires.

    ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Rufisque : le PASIC a généré un « impact positif et mesurable » (communiqué)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Rufisque : le PASIC a généré un « impact positif et mesurable » (communiqué)

    Dakar, 7 f2v (APS) – Le Programme d’appui et de suivi des initiatives communautaires (PASIC) a su ‘’démontrer que l’action citoyenne et la mobilisation communautaire peuvent être des moteurs puissants de changement’’, générant un ‘’impact positif et mesurable’’, indique un communiqué de la ville de Rufisque transmis à l’APS.

    Ce communiqué fait suite à la première édition du forum du PASIC, une des composantes du Plan de développement urbain durable (PDUD), référentiel de l’équipe municipale dirigée par le Dr Oumar Cissé.

    ‘’Conçu comme un programme inclusif et participatif, il place les groupements de femmes, les jeunes et les acteurs locaux au cœur de la transformation de notre ville’’, explique son coordonnateur, Abdoulaye Faye, dans des propos rapportés par le texte.

    Le forum a réuni les différentes parties prenantes pour faire le ‘’bilan d’étape’’ en présence du maire, renseigne le texte

    Une quinzaine de quartiers ont bénéficié d’un appui pour le drainage des eaux usées, contribuant à un environnement plus sain.

    Cent trente-cinq groupements féminins ont été formés à la transformation des produits locaux, favorisant l’autonomisation économique des femmes, et 89 groupements ont reçu un soutien pour développer leurs activités de microfinance et de transformation agroalimentaire, signale le communiqué du forum.

    Par ailleurs, 15 quartiers ont été dotés de financements et de matériels pour le pavage des rues et l’aménagement d’espaces publics, améliorant ainsi le cadre de vie des habitants.

    ‘’Le programme, relève la municipalité de Rufisque, couvre déjà 118 quartiers sur les 136 que compte la ville de Rufisque, preuve de son ampleur et de sa pertinence’’, explique le texte.

    Le forum a été organisé pour ‘’valoriser les réussites, renforcer les synergies et partager les expériences et les réussites des bénéficiaires, notamment celles des groupements féminins et des jeunes entrepreneurs’’.

    Il s’agissait également de ‘’mettre en lumière les réalisations du PASIC et leur impact concret sur le développement local et d’explorer ensemble des solutions innovantes pour relever les défis urbains et sociaux’’, a dit le coordonnateur du PASIC lors du forum.

    Les objectifs du programme visent ‘’l’amélioration de la qualité de vie des habitants face à un système d’assainissement inefficace et à une dégradation environnementale préoccupante, et la valorisation des potentiels économiques locaux’’, explique le texte.

    La rencontre a regroupé toutes les organisations bénéficiaires du financement du PASIC, femmes, jeunes et autres corps de métiers pour faire le point sur leurs activités et d’en assurer leur visibilité.

    ADL/SKS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTON / Grand Prix pour l’enseignant : Bara Mbengue, l’incarnation de l’altruisme, du dévouement et de la rigueur (proches)

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTON / Grand Prix pour l’enseignant : Bara Mbengue, l’incarnation de l’altruisme, du dévouement et de la rigueur (proches)

    Dakar, 6 fév (APS) – Lauréat de la 3ème édition du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’enseignant, Bara Mbengue, professeur de Lettres/Histoire et Géographie au Collège d’enseignement moyen de la commune de Louga fait partie de cette catégorie d’enseignants altruistes, rigoureux et dévoués à la tâche, autant de qualités qui lui ont valu cette reconnaissance de la Nation.

    Canal Education, la chaîne de la Division de la télévision radiodiffusion scolaire (DRTS) du ministère de l’Education nationale a fait parler ses proches dans une vidéo projetée, ce jeudi, lors de la cérémonie de remise du prix en présence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et de diverses familles d’acteurs de l’école.

    Après ses études élémentaires, Barra Mbengue fréquente successivement le collège d’enseignement moyen technique et le lycée Malick Sall de Louga. En 1993, il décroche son bac et poursuit ses études au département de Lettres modernes de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Dans son quartier, à Keur Serigne Louga, Bara Mbengue, pointilleux, altruiste et généreux, force le respect et l’admiration, selon plusieurs témoignages recueillis à Louga Commune.

    Soutien de famille, une responsabilité sociale

     »En tant qu’aîné de la famille je ne pouvais pas poursuivre jusqu’au bout mes études. C’est la raison pour laquelle j’ai arrêté à mi-chemin’’, a- t-il confié à l’équipe de la DRTS, qui a tourné les vidéos des six nominés avant le choix du jury.

    Après avoir mis un terme à ses études pour soutenir sa famille, il s’engage dans l’enseignement privé. L’expérience acquise dans le privé lui vaudra un recrutement comme vacataire au collège d’enseignement moyen de Ndiagne.

    Orphelin de père depuis 2018, son frère, Pape Bakary Mbengue voit en lui ‘’un père’’, sentant sa présence tous les jours au service de la famille.

    ‘’C’est mon aîné, il ne cherche que ma satisfaction, mon bien-être de tous les jours, il tient son rôle de responsable de la famille’’, confie sa mère Seynabou Gueye.

    L’idée de  »postuler pour l’enseignement public » lui est venue grâce aux encouragements d’un inspecteur d’académie qui a  eu écho des différentes activités que Bara Mbengue et ses collègues menaient au sein des cellules pédagogiques.

    Après quatre ans de service à Ndiagne, il est affecté en 2009 au Collège d’enseignement moyen de Louga commune.

    Un enseignant au service des élèves

    Bara Mbengue, généreux et disponible dans la formation des jeunes enseignants et l’encadrement des élèves, noue des relations particulières avec la communauté éducative, selon les témoignages recueillis auprès de ses pairs, des élèves, de sa famille et des autorités locales.

    ‘’Il s’est sacrifié tant de fois pour nous. Il vient même le samedi, le dimanche et les jours fériés avec des fascicules faites bénévolement pour la remédiation des élèves’’, témoigne l’une de ses élèves, Aida Sarr.

    Vanessa Diack ne tarit pas non plus d’éloges pour l’enseignant,  »un merveilleux professeur » qui les accompagne dans la lecture de romans et livres au programme au sein du club littéraire.

    ‘’Grâce à M. Mbengue, je comprends mieux les romans et il m’a fait vraiment aimer le français’’, témoigne l’élève en classe de 4ème.

    Bara Mbengue offre également ses services au gouvernement scolaire du collège, pour faire des élèves des leaders de demain.

    ‘’On n’a plus peur de parler en public grâce à son accompagnement’’, confie Mohamed Sall, président du gouvernement scolaire du CEM de Louga Commune.

    « Un pédagogue au top »

    ‘’Il nous a appris la meilleure méthode pour mieux expliquer l’œuvre +Une si longue lettre+ de Mariama Bâ. C’est un pédagogue au top’’, reconnaît un de ses collègues professeur, Cheikh Tidiane Sylla.

    Son engagement pour l’éducation est connu de tous. En plus de ses heures de cours, le professeur de français assure la comptabilité matière de l’établissement et anime une émission littéraire à la radio communautaire Leeral FM de Louga pour accompagner les candidats aux différents examens scolaires.

     »C’est un collaborateur sur qui on peut compter, c’est la raison pour laquelle on lui a confié la comptabilité matière de l’établissement qui est un poste de confiance qu’on ne donne pas à n’importe qui », renseigne le principal du CEM, Aida Faye Mbaye, qui a fait également un témoignage élogieux sur Bara Mbengue.

    ‘’Quelqu’un qui a l’audace d’aller à la radio pour délivrer des cours publiquement, c’est quelqu’un qui a d’abord confiance en soi, maîtrise son cours qui a un grand impact au niveau des élèves’’, selon Khalifa Dia, ancien proviseur.

    Imam du quartier Keur Serigne Louga, Cheikh Lô le dépeint comme  »un homme clame, courtois, toujours au service de l’école, de ses élèves et de la communauté’’.

    La rigueur, l’honnêteté, le respect, la persévérance, la générosité, ont été, entre autres, les valeurs qui ont séduit le jury qui a porté son choix sur Bara Mbengu,e lauréat de la 3ème édition du Grand prix du Chef de l’État pour l’enseignant.

    ADL/AN/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les enseignants appelés à être les sentinelles du nouveau modèle éducatif

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les enseignants appelés à être les sentinelles du nouveau modèle éducatif

    Dakar, 6 fév (APS) –  Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a invité, jeudi, à Dakar, les enseignants à être les sentinelles du nouveau modèle éducatif sénégalais en cours d’élaboration sous son magistère, pour « bâtir une société à la hauteur des défis de notre temps et de l’avenir ».

    Les enseignants faisant partie des « plus prestigieux fonctionnaires » du Sénégal, pour atteindre les objectifs du nouveau référentiel des politiques publiques « Sénégal 2050, agenda national de transformation », il faut, dit-il, nécessairement passer par la réforme du système éducatif.

    L’objectif attendu de cette réforme est d’arriver à « une société éducative transformatrice » avec les enseignants comme « sentinelles pour un capital humain de qualité », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’enseignant.

    « Les enseignants se trouvent donc à l’avant-garde de ce chantier en tant que garant de la qualité de l’éducation et de la préparation de notre jeunesse à un monde de perpétuelles mutations », a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Il s’agit, pour le chef de l’Etat, de « bâtir une société éducative dans laquelle toutes les composantes se reconnaissent et contribuent à la formation d’un Sénégalais enraciné dans ses valeurs civilisationnelles fortes, tout en étant aptes à relever les défis du présent et de l’avenir d’une humanité en mutation continue et accélérée ».

    « Qui mieux que vous, qui portez la lourde responsabilité de forger les consciences citoyennes de demain, pour insuffler aux générations futures les principes de droiture, de propriété et d’exemplarité », a-t-il insisté devant les représentants des différentes familles d’acteurs de l’éducation.

    Il a reconnu que les charges et responsabilités des enseignants sont appelés à augmenter dans le contexte de transformation du système éducatif en cours.

    Une transformation portée par plusieurs initiatives dont la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHE), l’introduction des langues nationales à l’école comme langue d’enseignement grâce au Modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS).

    Le chef de l’Etat a de même cité l’apprentissage de l’anglais dès le préscolaire et l’élémentaire, l’intégration des technologies de l’information et de la communication et à terme, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les pratiques pédagogiques.

    Dans cette dynamique de transformation du système éducatif en « société éducative », « la valorisation de la fonction enseignante s’impose comme un impératif majeur et un levier stratégique au cœur de l’agenda national de transformation tel qu’il est inscrit dans la vision Sénégal 2050 », a souligné le président Faye.

    Bassirou Diomaye Faye a rappelé que l’instauration du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant, « illustre la volonté de magnifier l’apport multiforme et ô combien décisif de la corporation enseignante dans l’œuvre de construction nationale ».

    « Par ce prix, la nation consacre sa reconnaissance aux efforts immenses des enseignantes et enseignants partout à travers le pays », a-t-il fait valoir, en présence de représentants du corps diplomatique, gouverneurs de régions, enseignants en fonction et retraités et représentants des partenaires techniques et financiers.

    Un moment solennel et de reconnaissance « pour rendre hommage à des figures parmi les plus éminentes de la famille enseignante, des hommes et des femmes qui, chaque jour, œuvrent à forger les consciences et à éclairer notre chemin vers le progrès », a relevé le chef de l’Etat.

    Pour cette troisième édition, c’est l’enseignant Bara Mbengue, professeur de lettres, d’histoire et de géographie au collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga commune qui a remporté le Grand Prix du chef de l’Etat. Une récompense en même temps qu’il a été élevé au grade de Chevalier de l’Ordre national du Lion.

    AN/ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Bara Mbengue, lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement 2025

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Bara Mbengue, lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement 2025

    Dakar, 6 fév (APS) – Bara Mbengue, professeur de lettres, d’histoire et de géographie dans un collège d’enseignement moyen (CEM) de la commune de Louga (nord), a remporté, jeudi, le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, avec ‘’une note exceptionnelle de 98,5/100’’.

    Le résultat du concours a été dévoilé par le jury en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Le chef de l’État préside la cérémonie de remise de cette distinction, ce jeudi, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye-Coumba Rose de Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement, des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile, d’associations de parents d’élèves et d’institutions partenaires de l’État en matière d’éducation.

    Bara Mbengue, qui peut se prévaloir de dix-neuf ans d’expérience dans l’enseignement public, a été choisi parmi ses pairs pour ‘’son assiduité, sa rigueur et son engagement envers ses élèves, qu’il encadre gratuitement en dehors des heures de classe’’.

    ‘’Réputé pour sa ponctualité, il démarre systématiquement ses cours à 7 heures du matin, suscitant respect et admiration au sein de la communauté éducative’’, affirme le du jury du concours.

    Bara Mbengue, tout aussi investi dans l’amélioration des pratiques pédagogiques, est un acteur clé de la cellule d’animation pédagogique du CEM où il est affecté.

    M. Mbengue a produit plusieurs fascicules et fiches de lecture destinés aux élèves de 4e et de 3e.

    Il a animé des émissions éducatives consacrées, pour la plupart, au roman ‘’Une si longue lettre’’ (Nouvelles éditions africaines, 1979), de Mariama Ba (1929-1981), et à la rédaction de la dissertation en classe de 3e durant la pandémie de coronavirus.

    ‘’Dévouement, exemplarité…’’

    Les autorités administratives et l’inspection d’académie de Louga saluent ‘’son professionnalisme, son ouverture d’esprit et son engagement constant pour la réussite de ses élèves’’.

    Ce prix vient récompenser ‘’un enseignant modèle, dont le travail et la détermination contribuent au rayonnement du système éducatif sénégalais’’.

    Outre le chèque d’un montant de 20 millions de francs CFA qui lui a été remis pour le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, M. Mbengue est nommé au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion par le président de la République.

    Deux prix d’encouragement ont été attribués à Momath Kébé, un professeur d’enseignement secondaire au lycée de Diagane Barka, dans la région de Fatick (centre).

    Le second prix d’encouragement revient à Amadou Lamine Mané, qui est professeur d’enseignement secondaire au lycée de Nguidilé, dans la région de Louga.

    MM. Kébé et Mané reçoivent chacun 5 millions de francs CFA.

    Le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement a été institué par décret le 27 avril 2017, lequel a été abrogé et remplacé par un autre du 19 mars 2020, dans le cadre de la revalorisation de l’enseignement.

    Cette distinction récompense un enseignant ‘’craie en main’’, dont les ‘’qualités humaines et professionnelles, le dévouement au travail, l’exemplarité dans l’exercice de son métier et son comportement au sein de la communauté méritent d’être loués et portés à la connaissance de tous’’, affirme le ministère de l’Éducation nationale.

    AN/ADL/BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant

    SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant

    Dakar, 6 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé vers 10 h 30 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye-Coumba Rose, pour la cérémonie officielle de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant.

    La cérémonie se tient en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement, des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile et d’associations de parents d’élèves.

    Cette année, six enseignants ont été présélectionnés pour cette distinction.

    Il s’agit d’Ousmane Dabo, instituteur à l’école Moussa-Barry de Ziguinchor (sud), d’Ibrahima Barry Gassama, de l’école Amadou-Diagne de Dakar, d’Abdou Khadre Djalani Gazal, enseignant à l’école de Santhiaba-Sud, à Louga (nord), de Momakh Kébé, professeur au lycée de Diagane Barka, dans la région de Fatick (centre).

    Amadou Lamine Mané, enseignant au lycée de Nguidilé, dans la région de Louga, et Bara Mbengue, en poste dans un collège d’enseignement moyen de la commune de Louga, sont également présélectionnés.

    Le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant récompense « l’engagement et le travail remarquable d’un enseignant qui se distingue par sa contribution à l’amélioration de la qualité de l’éducation au Sénégal », affirme le ministère de l’Éducation nationale.

    Le lauréat est récompensé aussi pour ses « qualités humaines et professionnelles », son « dévouement au travail » et son « exemplarité dans l’exercice de son métier ».

    « Son comportement au sein de la communauté mérite d’être loué et porté à la connaissance de tous », ajoute le ministère.

    AN/ADL/FKS/ESF/BK