Auteur/autrice : Alioune Diouf

  • SENEGAL-RECHERCHE-FINANCEMENT / L’Ecole polytechnique de Thiès veut créer un fonds d’appui à la recherche et à l’innovation

    SENEGAL-RECHERCHE-FINANCEMENT / L’Ecole polytechnique de Thiès veut créer un fonds d’appui à la recherche et à l’innovation

    Thiès, 24 fév (APS) – L’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) compte mettre en en place un fonds d’appui à la recherche et à l’innovation, a appris l’APS de son directeur Mamadou Wade.

    ‘’La direction compte mettre en place un fonds d’appui à l’innovation et à la recherche, avec une ligne budgétaire qui sera dédiée spécialement à ces deux volets’’, a-t-il dit.

    Dans cet entretien avec l’APS, Mamadou Wade a indiqué que l’EPT ‘’ne compte pas s’arrêter là’’, faisant allusion à la deuxième place remportée, au début du mois, par six étudiants sénégalais, dont trois issus de son école et les trois autres pensionnaires de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), au concours international Global Best M-Gov Award, à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

    Cette compétition, qui récompense les projets les plus impactants et les plus innovants dans le monde universitaire, a mis aux prises des étudiants originaires de 74 pays à travers le monde, qui ont présenté 3 500 dossiers.

    Les six étudiants sénégalais primés ont présenté, en joint-venture, le projet TERA -Technologie d’entreposage des récoltes agricoles.

    Dans le cadre de ce fonds d’appui à la recherche et à l’innovation, le focus sera mis sur l’accompagnement des étudiants, aussi bien dans la conception que dans la maturation de leurs projets, a fait savoir le directeur de l’EPT.

    ‘’Ce sera un fonds compétitif, qui sera ouvert aussi bien aux enseignants qu’aux étudiants, pour développer l’esprit de créativité et d’innovation’’, a-t-il souligné, précisant qu’il faut stimuler davantage nos étudiants, pour maintenir le cap’’ de l’excellence.

    S’exprimant sur la façon dont ce fonds sera alimenté, Mamadou Wade a indiqué que ‘’dans un premier temps, puisque c’est une idée qui vient de germer, l’accent sera mis des fonds propres’’.

    ‘’Après, naturellement, nous irons vers des partenaires, des bailleurs qui seraient intéressés par les projets innovants ou bien qui pourraient alimenter la source d’idées que les étudiants pourraient développer, au grand bonheur et toutes ces entreprises ou des contributeurs’’, a-t-il dit.

    En juillet 2024, L’EPT a obtenu l’accréditation de la Commission des titres d’ingénieurs (CTI), un organisme français qui évalue les grandes écoles françaises ; ‘’une façon de reconnaître l’excellence de notre institut’’, s’est félicité Mamadou Wade.

    ADI/ABB/OID

  • SÉNÉGAL-FONCIER-REGULARISATION / Thiès : des acteurs de l’immobilier appellent l’État à lever totalement la suspension des lotissements à Mbour 4

    SÉNÉGAL-FONCIER-REGULARISATION / Thiès : des acteurs de l’immobilier appellent l’État à lever totalement la suspension des lotissements à Mbour 4

    Thiès, 24 fév (APS) – L’Association des acteurs immobiliers de Thiès (ASSAIT) a appelé samedi, l’État a lever totalement la suspension des lotissements sur le site de Mbour 4, à la périphérie de la ville de Thiès.

    Lors d’un forum sur l’immobilier à la Chambre de commerce de Thiès, sous le thème : « L’immobilier à Thiès : situation actuelle et perspectives », l’ASSAIT a invité l’État à lever toute la suspension des activités foncières sur ce site.

    Cet arrêt des activités foncières à Mbour 4 et d’autres sites du pays, a été décidé, suite à une visite de terrain, le 1-er mai 2024, du président de la République, Bassirou Diomaye Faye. C’était une mesure transitoire, prise en attendant qu’une commission ad hoc procède à des régularisations.

    Entre temps, la suspension a été levée partiellement sur le site de Mbour 4.

    ‘’Au moment où nous vous parlons, nous ne pouvons pas vous dire avec exactitude, l’état des régularisations de certains sites comme Mbour 4’’, a fait savoir le secrétaire général de l’ASSAIT, Souleymane Thiam.

    La jeunesse de Thiès, n’ayant pas d’accès à la mer ni à aucun pays frontalier, a besoin d’activités économiques, a-t-il soutenu.

    Il a rappelé que la région de Thiès dont la principale source de création d’emplois, qui était le train, est en léthargie, impactant, du coup, l’économie de la ville, du département et de la région.

    « Ce que nous avons, nous jeunes de Thiès, c’est la terre, le foncier et l’immobilier’’, a soutenu M. Thiam, soulignant que ‘’l’État doit comprendre qu’il ne s’agit pas d’un problème entre les populations et le foncier ».

    Selon lui, « des enjeux économiques énormes » entourent la régularisation des terrains de Mbour 4.

    Il a en outre évoqué la nécessité de régulariser le foncier de Thiawone Bambara.

    Pour M. Thiam, face à « la pression foncière qui s’exerce sur Dakar et Thiès », il y a lieu de se préparer à protéger les sites devant abriter les grands projets de l’État, mais également « tout ce qui est lotissement à usage d’habitation ».

    BT/ADI/AB

  • SÉNÉGAL-SANTE-SOCIAL / Thiès : plus de 150 patients bénéficient de consultations médicales gratuites

    SÉNÉGAL-SANTE-SOCIAL / Thiès : plus de 150 patients bénéficient de consultations médicales gratuites

    Thiès, 22 fév (APS) – Plus de 150 personnes ont bénéficié, samedi, de consultations et de médicaments gratuits, à l’Institut universitaire professionnelle de santé (IUP) de Thiès, a constaté l’APS.

    ‘’Toutes les 150 chaises mises à la disposition des patients sont occupées. D’autres [patients], debout dans les couloirs, attendant leur tour’’, a fait remarquer la directrice de l’IUP, Ndéye Maguette Niang Coulibaly.

    Cette action caritative entre dans le cadre de la journée portes ouvertes, ponctuée des consultations gratuites, des dons de médicaments et de lunettes, marquant le démarrage des activités de formation et le lancement du campus de l’IUP de santé de Thiès.

    ‘’Nous avons l’habitude de faire des actions socio-sanitaires, comme les consultations lors du magal de Touba ou le gamou’’, a expliqué Mme Coulibaly.

    L’IUP s’était rendue récemment au gamou de Pire pour des consultations gratuites, a-t-elle ajouté, précisant qu’en plus de son rôle de formation, cette école de santé s’investit dans des actions sanitaires et sociales.

    Selon la directrice, la structure de formation de sage-femmes et d’infirmières procède également à des examens d’électrocardiogramme, des échographies du cœur, des interventions odontologiques, ophtalmologiques, gynécologues, pédiatriques et de médecine générale.

    ‘’Les actions les plus importantes de cette œuvre sociale sont les radiographies, les dépistages et les dons de lunettes’’, a précisé Ndèye Maguette Niang Coulibaly.

    BT/ADI/ABB

  • SENEGAL-MONDE-INNOVATION-COMPETITION / Global Best M-Gov Award : le directeur de l’EPT exprime son ‘’immense fierté’’ pour la deuxième place remportée par ses étudiants

    SENEGAL-MONDE-INNOVATION-COMPETITION / Global Best M-Gov Award : le directeur de l’EPT exprime son ‘’immense fierté’’ pour la deuxième place remportée par ses étudiants

    Thiès, 22 fév (APS) – Le directeur de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) Mamadou Wade a fait part de son ‘’immense fierté’’, après qu’une équipe composée de trois étudiants de de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) et trois autres de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA) a remporté la deuxième place du concours international Global Best M-Gov Award à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a-t-on appris du directeur de l’EPT.

    ‘’Lorsque nous avons eu l’information, nous avons été très enthousiaste et nous l’avons reçue avec une immense fierté’’, a confié à l’APS Mamadou Wade, qui a reçu en début de semaine les lauréats issus de son école.

    Le concours Global Best M-Gov Award récompense les projets les plus impactants et les plus innovants dans monde universitaire.

    Quelque 3 500 projets d’étudiants issus de 74 pays étaient en lice ; une participation exceptionnelle, selon les organisateurs de cette compétition universitaire, dont l’édition de cette année a coincidé avec le Sommet des gouvernements à Dubaï.

    ‘’Nous nous réjouissons que notre équipe portée par trois de nos étudiants et trois étudiants de l’ENSA se soit hissée sur le podium, en occupant la deuxième place, malgré un processus de sélection très rigoureux », s’est réjoui le directeur de l’EPT.

    Les six étudiants sénégalais ont remporté la deuxième place grâce à leur projet dénommé TERA, Technologie Entreposage des Récoltes Agricoles.
    Ils seront mis en relation avec le responsable de l’incubateur de l’EPT, ‘’afin de voir comment les encadrer pour transformer ce projet en startup’’, a annoncé Mamadou Wade.

    Au-delà des deux structures d’enseignement supérieur, ‘’voir le Sénégal briller sur une telle scène est une immense source de fierté’’, a-t-il ajouté, soulignant que cette deuxième place à ‘’un concours aussi sélectif témoigne de la qualité des enseignements’’.

    Selon le directeur de l’EPT, cette distinction est le fruit d’un esprit d’émulation dans l’innovation qui a été suscité dans son école.

    « Depuis quelques années, l’EPT s’‘’est engagée dans un processus de redynamisation de la recherche et de l’innovation. On a fait de l’innovation un cœur de métier, en créant un écosystème favorable permettant aux étudiants d’exprimer leur créativité via leurs propres projets et à travers des cours qui leur sont dispensés’’, a-t-il fait savoir.

    L’école a été aidée en cela par les équipements pédagogiques et de recherche que l’État octroie aux universités depuis deux ans.

    L’administration de l’EPT a ainsi installé un fablab et un incubateur, pour ‘’bâtir cet esprit créatif auprès des étudiants, par l’organisation d’un concours d’innovation à l’interne’’, selon Mamadou Wade.

    ‘’Cela a commencé à porter ses fruits, parce que depuis quelques années, nous commençons à voir nos étudiants briller, tant au niveau national qu’international’’, a-t-il signalé.

    Le directeur de l’EPT est d’avis que ce niveau d’inventivité s’est construit à travers un processus bien réfléchi, qui vaut aujourd’hui à cet établissement des satisfactions.

    ‘’Nous ne comptons pas nous en arrêter là, puis que ce deuxième prix remporté cette année par les étudiants nous pousse à aller de l’avant’’, a-t-il soutenu.

    ADI/ABB

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès : un colloque interuniversitaire planche sur les approches interdisciplinaires de développement

    SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès : un colloque interuniversitaire planche sur les approches interdisciplinaires de développement

    Thiès, 22 fév (APS) – Un colloque portant sur les perspectives de développement socioéconomiques à partir de divers horizons et disciplines, se tient à Thiès, depuis vendredi jusqu’au dimanche, à l’initiative d’un comité interuniversitaire constitué d’étudiants de la dahira ‘’Moustarchidine wal Moustarchidate’’, provenant des différentes universités du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes réunis aujourd’hui pour le lancement d’un colloque interuniversitaire’’, a déclaré, samedi, Adama Niang, membre du comité scientifique du colloque.

    Ce colloque interuniversitaire, ‘’première initiative estudiantine’’ du genre au Sénégal, selon ses organisateurs, est organisée à l’initiative du ‘’Moustarchidine Junio’’’, une structure du dahira ‘’Moustarchidine walmoustarchidate’’.

    ‘’C’est un colloque qui réunit l’ensemble des étudiants mourtachides des universités publiques du Sénégal’’, a précisé le doctorant en pharmacie, ajoutant qu’il s’agit d’un ‘’rendez-vous d’échanges d’idées entre étudiants, enseignants-chercheurs et professionnels’’.

    L’événement, qui se déroule à l’auditorium de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, est axé sur le thème : ‘’Synergie pluridisciplinaire, horizons multiples : comment bâtir un avenir meilleur’’.

    Il a pour objectif de montrer une autre facette des étudiants intéressés par le développement de leur pays, mais surtout par l’avenir socio-économique de la jeunesse.

    Le choix de ce thème s’explique par le besoin du moment des jeunes d’être accompagnés et d’être dotés de formations supplémentaires, a fait savoir Adama Niang.

    ‘’Les étudiants, a-t-il dit, sont appelés, à se former de façon multilatérale, afin d’être polyvalents et de faire face aux défis du moment’’.

    BT/ADI/ABB

  • SÉNÉGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Un second forage inauguré à Fass-Diacksao

    SÉNÉGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Un second forage inauguré à Fass-Diacksao

    Fass-Diacksao, 22 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé, vendredi, à la réception du deuxième forage, d’un débit de 86 mètres cubes à l’heure, pour Fass Diacksao.

    La réception de cette infrastructure s’est déroulée en présence de plusieurs dignitaires religieux de Tivaouane, dont Serigne Mansour Ibn Serigne Babacar Sy Mansour, des imams de la mosquée de Fass Diacksao et de la Zawiyya Elhadji Malick Sy, ainsi d’autres notables venus représenter Sidy Ahmed Sy Dabakh.
    Ce second forage figurait parmi les doléances des populations, mais aussi des autorités locales et religieuses, et devrait couvrir les besoins en eau de toutes les localités environnantes.

    Selon le ministre Cheikh Tidiane Dièye, il sera étudié la possibilité de permettre aux populations de la contrée, notamment les femmes et les jeunes, d’utiliser le forage pour des activités génératrices de revenus, comme le maraîchage.

    Ce forage est le deuxième réalisé à Fass-Diacksao, après celui inauguré en 1983 par le ministre de l’Hydraulique de l’époque, feu Samba Yella Diop.

    Le maire de la commune Koul, Modou Fall, n’a pas manqué d’exprimer le soulagement et la joie des habitants qui profiteront grandement de ce nouveau forage, dont les travaux ont été seulement lancés en fin décembre.

    « Le ministre Cheikh Tidiane Dièye a bien respecté son engagement. Nous le remercions vivement et invitons toutes autorités à s’inspirer de son efficacité », a dit l’édile.

    MKB/ADI/ABB

  • SENEGAL-ARTISANAT / Mékhé veut un soutien de l’Etat pour valoriser les métiers des cuirs et peaux

    SENEGAL-ARTISANAT / Mékhé veut un soutien de l’Etat pour valoriser les métiers des cuirs et peaux

    Mékhé, 21 fév (APS) – Le maire de la commune de Mékhé, Maguette Wade a plaidé pour un soutien multiforme de l’État, afin de valoriser ses métiers de cuirs et peaux et sa position stratégique, et devenir un pôle de développement et une zone d’investissement.

    S’exprimant, jeudi, lors d’une table ronde sur le financement de l’artisanat, Maguette Wade a décliné ses ambitions pour Mékhé, réputée pour son ingénierie dans les métiers des cuirs et peaux, qui pourront être atteints grâce à un financement qui impacte l’ensemble des acteurs évoluant dans le département et la région de manière générale.

    Présidée par l’adjoint au préfet du département de Tivaouane, Mamadou Thiam, la rencontre qui a eu lieu à l’hôtel de ville de Mékhé, a regroupé des experts financiers, des citoyens de la commune, des acteurs de développement et des chefs d’entreprise.

    Le conseiller économique du ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Sène était aussi présent.

    ‘’Notre volonté est de booster l’économie à travers une plateforme des peaux et cuirs, faciliter les prêts parmi les acteurs de l’écosystème et acter l’érection d’un centre de formation aux métiers des peaux et cuirs’’, a-t-il dit.

    Pour lui, cela permettra de ‘’tirer avantage de la position stratégique de Ngaye Mékhé’’.

    ‘’Pour renforcer cette position, nous en appelons vivement à l’Etat du Sénégal, pour qu’il poursuive la construction de la route Mékhé-Touba, Mékhé-Baba-Garage et Mékhé-Thilmakha’’, a plaidé l’édile.

    Il a aussi fait part de son souhait de voir un port sec implanté à Mékhé, par l’extension du chemin de fer d’une quinzaine de kilomètres, ainsi qu’un data center, pour assurer la continuité des affaires.

    Pour l’élu, la commune de Mékhé a besoin d’élargir son assiette foncière et fiscale.

    ‘’Notre survie dépendra de la volonté de l’Etat d’élargir notre périmètre communal, qui s’étend sur 5 kilomètres-carrés, pour 35.000 habitants’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nous avons chiffré nos besoins en investissements autour de 8 milliards (de FCFA). Notre passé se dessinait par l’artisanat, notre présent se confirme par l’artisanat et notre futur se fera à travers l’artisanat’’, a-t-il affirmé.

     Maguette Wade considère que ‘’le Sénégal ne se fera pas sans compter sur Ngaye (…), avec ses 1.400 ateliers’’.

    Il a indiqué que le chiffre d’affaires des 1.400 ateliers répertoriés, s’élève à 40 milliards de FCFA.

    Le maire de Mékhé s’est étonné de ce que ‘’l’Afrique ne retienne que moins de 4% du marché mondial des peaux et cuirs’’, qui se chiffre à ‘’460 milliards de dollars’’.

    Il a évoqué deux exemples de politique artisanale sur le continent, celui du Nigeria, qui ‘’importe peu’’ de chaussures, comptant essentiellement sur sa production locale à Kaduna, et celui du Kenya, où, ‘’à partir du mois de juin, on ne peut plus importer de chaussures’’.

    ‘’Pourquoi le Sénégal veut continuer d’être le dindon de la farce pour alimenter les grandes puissances comme la Turquie, l’Italie, la France, la Chine ?’’, s’interroge-t-il.

    Il n’a pas manqué de donner l’exemple du Maroc.

    En tant qu’ancien secrétaire général de l’Association des institutions africaines de financement du développement, dont était membre la Banque populaire du Maroc, il a noté que ‘’c’est cette banque qui a financé le développement de l’artisanat du Maroc’’.

    Le conseiller économique du ministre du Commerce, Abdoulaye Sène a noté que la vision développée par Maguette Wade ‘’colle parfaitement avec les préoccupations du référentiel Sénégal Vision 2050’’.

    ‘’L’Institut de technologie alimentaire (ITA), dans sa nouvelle politique, entend se déployer au niveau des terroirs, pour apporter son expertise’’, a dit son directeur général Momar Talla Guèye, conformément à la vision de territorialisation des politiques publiques.

    Il a annoncé la signature d’une convention avec la mairie de Mékhé, pour lui faire bénéficier du savoir-faire de l’ITA.

    MKB/ADI/ASB/MK/OID

  • SENEGAL-SANTE / Santé de la mère et de l’enfant : des journalistes outillés sur le plan SRMNIA-N 2024-2028

    SENEGAL-SANTE / Santé de la mère et de l’enfant : des journalistes outillés sur le plan SRMNIA-N 2024-2028

    Thiès, 21 fév (APS) – Une quarantaine de journalistes venus de toutes les régions du pays, ont pris part pendant quatre jours, à Thiès, à un atelier de dissémination du Plan intégré 2024-2028 de la santé reproductive maternelle, néonatale, infanto-juvénile, des adolescents et de la nutrition (SRMNIA-N) et d’autres documents-phares de la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, a constaté l’APS.

    Quarante-deux journalistes répartis en deux cohortes de 21, provenant de toutes les régions du pays, ont participé, de lundi à jeudi, à un atelier de partage sur le plan SRMNIA-N 2024-2028.

    Cette rencontre a été organisée par la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), en collaboration avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).

    ‘’Plusieurs plans ont été élaborés, notamment le plan intégré de la santé reproductive maternelle, néonatale, infanto-juvénile, des adolescents et de la nutrition (2024-2028), et le plan d’action national budgétisé de la planification familiale (PANBPF) pour la même période », a fait savoir la représentante de la DSME, Docteure Mariétou Diop.

    Elle estime que ces plans ne peuvent être mis en œuvre que par la communication.

    Selon la représentante de la DSME,  ‘’il faut que tout le monde soit au courant, que dans les 14 régions les populations soient au courant, aussi tous les acteurs de la santé même s’ils ont pris part à l’élaboration des plans, qu’ils participent aussi à la mise en œuvre ». Ce qui, a-t-elle dit, ne sera possible que s’ils ont l’information.

    Cela justifie le fait que la DSME s’est encore tournée vers les journalistes, avec lesquels elle chemine depuis plusieurs années, a-t-elle expliqué.

    Selon elle, l’AJSPD, en tant que « partenaire de la santé, spécifiquement la santé de la mère et de l’enfant », a été ciblée pour communiquer sur ce plan et le disséminer. Pour ce faire, il fallait donner toutes les informations sur ce plan aux journalistes qui en sont membres, pour qu’ils soient des relais auprès des populations.

    L’objectif est de communiquer correctement sur la question, pour faire en sorte que la population destinataire de toutes les activités prévues se sente concernée et « sache d’où l’on vient, et où est-ce qu’on veut aller ».

    BT/ADI/ASG

  • SÉNÉGAL-INDUSTRIE-RECETTES / Secteur extractif : les entreprises de la région de Thiès ont contribué à hauteur de 144 milliards FCFA aux recettes générées en 2023

    SÉNÉGAL-INDUSTRIE-RECETTES / Secteur extractif : les entreprises de la région de Thiès ont contribué à hauteur de 144 milliards FCFA aux recettes générées en 2023

    Thiès, 21 fév (APS) – Les entreprises extractives établies dans la région de Thiès (ouest) ont contribué à hauteur de 144 milliards de francs CFA aux recettes globales générées par le secteur extractif en 2023, de l’ordre de 380 milliards de FCFA, a révélé jeudi, le président du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), Thialy Faye.

    « Par rapport à Thiès, nous avons constaté que pour l’année 2023, les entreprises établies dans la région ont contribué à hauteur de 144 milliards francs (CFA), contre 91 milliards pour l’année 2022’’, a indiqué le président du CN-ITIE, Thialy Faye, qui était à Thiès pour entamer la dissémination du rapport de 2023 de l’ITIE. Cette performance maintient Thiès au rang de première région minière du pays.

    Selon M. Faye, le choix Thiès pour lancer le processus de diffusion des conclusions de ce document, se justifie surtout par le fait qu’elle est,  »de par sa contribution dans le secteur, la première région minière du pays ».

    Il a précisé que les entreprises du secteur extractif implantées dans la région de Thiès font, de manière globale, un chiffre d’affaires « qui tourne autour de 1.010 milliards de francs’’ CFA.

    ‘’Le rapport montre qu’en 2023, la contribution globale du secteur (mines et hydrocarbures) est de 380 milliards de francs de manière globale contre 275 milliards en 2022’’, a informé M. Faye.

    Il a relevé que la part réelle de la contribution du secteur dans le budget en 2023, s’élève à ‘’346 milliards de francs », tout le reste entrant dans « les paiements sociaux, les paiements environnementaux, entre autres ».

    ‘’Quand on prend justement le secteur des mines, la contribution tourne autour de 332 milliards de francs, pour cette année-ci, contre 235 milliards pour l’année 2022’’, a précisé Thialy Faye. Cela montre, au moins, une « hausse de 96 milliards de francs’’ CFA, dans le secteur minier, commente-t-il.

    ‘’Donc aujourd’hui, on peut dire que le secteur minier contribue véritablement au PIB à hauteur de 4%, mais à hauteur de 9% aux recettes de l’État », a-t-il souligné.

    L’enjeu principal se situe au niveau du contenu local, c’est-à-dire comment travailler à ce que les entreprises nationales puissent bénéficier de marchés dans le secteur.

    BT/ADI/ASG

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Tivaouane: les 48h de grève du SAMES suivies ‘’à 100%’’

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Tivaouane: les 48h de grève du SAMES suivies ‘’à 100%’’

    Tivaouane, 19 fév (APS) – La responsable de la section du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, Docteure Maïmouna Ndiaye, a indiqué que le mot d’ordre de deux jours de grève, lancé par sa formation syndicale, a été suivi à « 100% » dans cet établissement public de santé.

    Les deux jours de grève ont été respectés « à  hauteur  de 100% par les syndiqués », selon Docteur Ndiaye, responsable de la section locale du SAMES, qui n’a pas manqué de saluer  « l’absence de réaction négative » de la part de l’administration de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh.

    « Nous pouvons estimer le taux de pourcentage de participation à 100%, si on tient compte du personnel du SAU (Service d’accueil et d’urgence) qui est resté sur place. Du côté de l’administration, aucun souci n’a été relayé ; mieux, aucune réaction négative n’a été notée », a-t-elle soutenu.

    Selon la cheffe du service orthopédie, « aucune activité sanitaire non urgente n’a été signalée après 15h, ce mercredi ».

    « Nous avons observé le mot d’ordre dans sa globalité », a-t-elle ajouté, précisant qu’il s’agit du personnel syndiqué. « Nous sommes dans une structure sanitaire qui nécessite la prise en charge des urgences », a-t-elle souligné.

    « Pour autant, nous sommes très fiers de la mobilisation et espérons que les autorités vont satisfaire les principales doléances à l’origine de notre grève », a poursuivi la syndicaliste.

    Le syndicat déplore « l’absence de dialogue réel » et accuse les autorités de « négliger les doléances des médecins ».

    Le SAMES exige un recrutement massif de médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique afin de désengorger les structures de santé et d’améliorer la couverture sanitaire.

    Le syndicat réclame aussi une « gestion plus transparente et démocratique des ressources humaines, notamment à travers des appels à candidatures pour les nominations aux postes de responsabilité ».

    La question du régime indemnitaire constitue également un « point central de la plateforme revendicative », selon la syndicaliste.

    Le SAMES réclame aussi la « revalorisation des pensions » des médecins, qui se retrouvent souvent dans la « précarité » une fois à la retraite.

    MKB/ADI/HK/HB/OID