Auteur/autrice : Alioune Diouf

  • SENEGAL-PHARMACIE-REGULATION / Thiès : l’ARP vulgarise la loi sur la circulation des médicaments

    SENEGAL-PHARMACIE-REGULATION / Thiès : l’ARP vulgarise la loi sur la circulation des médicaments

    Thiès, 7 fév (APS) – L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a organisé, vendredi, à Thiès, un atelier de vulgarisation de la nouvelle loi pharmaceutique qui encadre la circulation des médicaments au Sénégal, à l’intention des acteurs du secteur, a constaté l’APS.

    ‘’L’atelier prend tout son sens, à travers les nouvelles lois qui encadrent les volontés de nos autorités et qui nous permettent de vulgariser les notions, les concepts, la compréhension, avec un point d’attention sur l’inspection pharmaceutique », a expliqué Dr. Alioune Ibnou Abitalib Diouf.

    L’inspection pharmaceutique vérifie les entorses au règlement, les punit le cas échéant et définit les politiques de prévention.

    Selon le docteur Diouf, les inspecteurs assermentés de l’ARP interviennent « sur tout le territoire national, afin de réprimer tout ce qui est trafic illicite dans le domaine pharmaceutique ».

    Il précise qu’ils font ce travail en relation avec les forces de défense et de sécurité, ainsi qu’avec la justice sénégalaise, qui a commencé à s’imprégner des lois et règlements qui régissent le secteur de la pharmacie.

    Le responsable a cité une récente infraction portant sur des boulettes, et dont l’auteur a écopé d’une peine de prison ferme, estimant que cette condamnation « pourrait dissuader d’autres de se lancer dans des entreprises illicites ou périlleuses ».

    ‘’Nous sommes en train de sensibiliser les acteurs à la nouvelle loi, (pour) leur dire que nous ne pouvons pas agir seuls », a poursuivi le docteur Alioune Ibnou Abitalib Diouf.

    Il s’agit d’encourager la communauté à jouer un « rôle de veille et d’alerte » en leur remontant les « infractions ou informations sensibles » dans le domaine sanitaire.

    Selon lui, « l’ARP a des pouvoirs de police judiciaire qu’elle va exercer, afin de désactiver tous les trafics possibles sur le territoire, pour rendre le médicament sûr et à la portée des Sénégalais ».

    Il a évoqué l’apparition de nouveaux phénomènes de trafic, avec des personnes qui présentent comme des médicaments des produits qui ne rentrent pas dans cette définition.

    ‘’Notre rôle, c’est d’appréhender ces personnes, de les traduire devant la justice et de protéger les Sénégalais », a affirmé le docteur Diouf.

    ‘’La nouvelle loi réaffirme que l’ARP a neuf fonctions réglementaires assignées par l’État et qu’elle-même doit assumer et remplir, d’où le niveau de maturité trois que nous avons obtenu à travers l’évaluation de l’OMS », renseigne le directeur général de l’ARP.

    Le Sénégal est le « premier État africain francophone à avoir ce niveau de maturité’’, a-t-il-révélé.

    BT/ADI/ASB/OID

  • SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Thiès, 7 fév (APS) – Cinq personnes ont perdu la vie dans une collision survenue ce vendredi entre deux voitures sur l’autoroute Ila Touba, dans les environs de Khombole, a appris l’APS des sapeurs-pompiers.

    Deux véhicules particuliers sont entrés en collision sur cette autoroute reliant Dakar à Touba, vers 13 heures.

    Les sapeurs-pompiers de Khombole qui sont intervenus, ont trouvé sur les lieux de l’accident, cinq corps sans vie et un blessé.

    Les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital de Diourbel.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    Thiès, 7 fév (APS) – Des acteurs issus de divers secteurs planchent à Thiès sur l’avant-projet de loi portant Code de la publicité, à travers un toilettage des textes juridiques régissant cette activité, afin de les adapter aux mutations surtout d’ordre numérique, intervenues au Sénégal et dans le monde.

    Après une première journée pendant laquelle des juristes se sont retrouvés pour déterminer l’opportunité ou non d’intégrer des amendements proposés par divers acteurs, ces derniers ont épluché, jeudi, avec des juristes, tous les articles pour s’assurer que leurs préoccupations ont été prises en charge.

    Le processus de révision avait démarré le 3 janvier dernier à Dakar. A cette occasion, les parties prenantes avaient proposé des amendements au texte qui leur a été soumis.

    Selon Amadou Kanouté, chef de la Division presse et information du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, les textes encadrant la pratique de la publicité au Sénégal remontent à 1964 et 1983.

    Pour M. Kanouté, cet atelier de consolidation de l’avant-projet de loi sur la publicité, datant de 2000, se veut un séminaire inclusif, avec la participation des acteurs de secteurs en liés à la publicité, dont les acteurs des médias et les régies publicitaires.

    Les démembrements de l’Etat et des collectivités territoriales qui interviennent dans la publicité sont aussi représentés à cet atelier, de même que le ministère de l’Urbanisme et des agences de marketing.

    « Nous savons tous que le secteur a beaucoup évolué », a fait remarquer Kanouté, notant qu’avec le contexte actuel, les lois de 1964 et de 1983 sont « complètement dépassées ».

    En plus de cette loi sur la publicité, il est prévu une autre loi sur une autorité de régulation de la publicité, avec comme mission de protéger aussi bien les acteurs que les consommateurs, renseigne Amadou Kanouté, relevant que ce sont des « textes complémentaires ».

    Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ne s’intéresse qu’à l’audiovisuel, alors qu’il y a d’autres supports médiatiques tels que la presse écrite, la presse en ligne sont à prendre en compte.

    « Une vingtaine de juristes se sont déjà réunis [mercredi], avant que le reste des participants ne viennent ». Ils devaient intégrer les contributions qui ont été faites pour renforcer et actualiser les textes, selon Amadou Kanouté.

    « Aujourd’hui, tous les participants sont là. La méthodologie retenue est de parcourir l’avant-projet de texte, article par article, de voir si l’ensemble des contributions ont été intégrées », a expliqué le chef de la Division presse et information au ministère de la Communication.

    Dans un contexte où « tout est numérique », il faudra intégrer les réseaux sociaux, les plateformes numériques, des supports de diffusion qui impliquent beaucoup d’acteurs.

    Avec les apports d’experts issus de divers secteurs, sur la base de leur expérience et d’un benchmarking, on peut arriver à un « texte révolutionnaire », espère l’officiel.

    Un texte pour faire revivre le secteur de la presse

    Pour Amadou Kanouté, le ministre de la Communication a fait de ce texte, comme de celui sur la régulation de la publicité, une « priorité », depuis sa prise de fonctions.

    Depuis le 3 janvier, il s’évertue à « accélérer » le processus, relève-t-il, disant espérer qu’il sera bouclé d’ici la fin de l’année 2025, pour que les deux projets de loi soient soumis à l’Assemblée nationale.

    Le député Adama Tandjigora, membre de la commission communication et culture de l’Assemblée nationale qui a représenté le Parlement à cette rencontre, a admis que « le secteur de la publicité connaît beaucoup de problèmes. Ça va dans tous les sens ». D’où l’importance de réfléchir au toilettage nécessaire des textes existants.

     

    Il a évoqué la possibilité de donner « quelques orientations », en attendant que le texte arrive à l’Assemblée nationale.

    Ibrahima Lissa Faye, président l’Association de la presse en ligne (APPEL) a salué la « belle démarche » adoptée par le ministère de la Communication en associant « tous les secteurs » et en passant en revue, un à un, les articles du texte.

    « Nous sommes en train de bâtir un texte qui va nous engager et qui permettra de réglementer le secteur de la publicité », afin que tout le monde y trouve son compte, a-t-il dit, insistant sur les médias dont la publicité est la « sève nourricière ».

    Il dit espérer que ces textes vont « faire revivre le secteur de la presse mais aussi l’écosystème de la communication qui vit une certaine crise depuis plus d’une dizaine d’années ».

    Pour le journaliste, la crise que traverse le secteur de la presse est due, en grande partie, à « ces multinationales qui sont établies dans des pays occidentaux ou dans des pays asiatiques et qui touchent directement le marché sénégalais ».

    Elles provoquent un « manque à gagner terrible » aux organes de presse, puisqu’ »il y a même des Sénégalais qui font directement leur publicité à partir de ces agences-là ».

    Le texte va tenter de légiférer sur ce phénomène des GAFAM, acronyme de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, mais « ça ne sera pas facile », selon Ibrahima Lissa Faye.

    « Mettre en cohérence les textes avec la marche du monde »

    Abondant dans le même sens, Matar Sylla, président du comité scientifique des Assises des médias, estime que « les médias et les ayants droit africains ne sont pas pris en compte et rémunérés ».

    Il a donné l’exemple du Canada qui a pu « imposer au bout d’un certain nombre d’années de procédure, le paiement de plus de 100 millions de dollars canadiens aux ayants-droit ».

    Le Sénégal devrait s’en inspirer, constituer des statistiques, pour défendre le principe selon lequel « il n’y a pas de raison que l’Afrique en général et le Sénégal en particulier, en tant que producteur de contenus qui sont fortement repris, ne soient pas rémunérés, au nom de l’équité ».

    M. Sylla, ancien directeur de la Télévision nationale sénégalaise et d’autres chaines africaines et mondiales, a salué cette initiative du ministère de la Communication, consistant à « mettre en cohérence les textes qui régissent le secteur, avec la marche du monde et les mutations qui se sont opérées, pour que le Sénégal puisse tirer profit de cette activité économique importante pour les médias, les consommateurs et le pays ».

    Pour lui, l’exercice auquel se prête le Sénégal, « sera utile aussi bien pour le pays que pour beaucoup d’autres pays africains ».

    ADI/BK

  • SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    Thiès, 6 fév (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés dans le cadre d’un programme spécial lancé par l’Etat du Sénégal.

    « Il y a un programme de recrutement spécial, nous attirons l’attention [des autorités] sur le fait qu’il y a des jeunes handicapés qui ont subi une formation pour enseigner », a dit M. Thiaré à des journalistes, mercredi à Thiès, en marge d’un atelier de trois jours dédié à la prise en charge du handicap dans l’insertion professionnelle.

    Initié par la Direction de l’insertion professionnelle du ministère de la Formation professionnelle et technique, cet atelier appuyé par l’ONG Sightsavers, enregistre la participation des principales structures concernées, dont la Fédération sénégalaise des personnes handicapées.

    « Ce serait bon d’appliquer, à défaut des 15% prévus à l’article 29, un quota aux jeunes handicapés », a suggéré M. Thiaré.

    Moussa Thiaré dit revenir d’une mission à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest francophone, dans lesquels il a découvert de bonnes pratiques en matière d’insertion sur le continent.

    « Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, ils font ce qu’ils appellent un recrutement dérogatoire », et chaque année, « depuis 2018, ils insèrent 200 personnes handicapées dans la fonction publique ou les entreprises privées », a-t-il ajouté.

    Le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées compte présenter cet « exemple » pendant ces trois jours d’atelier.

    ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Des motos et tricycles à la DRS de Thiès pour le transport d’échantillons biologiques humains

    SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Des motos et tricycles à la DRS de Thiès pour le transport d’échantillons biologiques humains

    Thiès, 6 fév (APS) – L’ONG Plan international a remis mercredi à la Direction régionale de la santé (DRS) de Thiès, 11 motos « Jakarta » et cinq tricycles, pour aider à la mise en place d’un système intégré de transport des échantillons biologiques humains à travers le pays, en vue de pallier le manque de spécialiste et d’équipement dans les zones reculées.

    « Au total, c’est une centaine de motos et une cinquantaine de tricycles qui vont être disséminés à l’échelle du pays », a annoncé le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, professeur Bécaye Fall.

    Selon lui, ce don s’inscrit dans le cadre d’un projet bénéficiant de l’appui de Plan International et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

    Le professeur Fall a pointé « quelques défis » liés à l’impossibilité, à l’état actuel, de « faire en sorte que tous les laboratoires soient en mesure, à l’échelle du pays, de mener les tests dont les populations ont besoin », qu’il s’agisse de tests pour la tuberculose, le VIH Sida, le paludisme ou de toute autre pathologie.

    S’y ajoute, selon lui, que le pays n’a « pas tous les experts partout pour le moment, dans le cadre de l’assurance épidémiologique, mais également dans le cadre des prélèvements des pathologies cliniques comme les leucémies et autres ».

    D’où la nécessité, « de temps à autre, (de) déplacer des prélèvements d’un point à l’autre, pour ne pas que les patients soient obligés eux-mêmes de se déplacer », a-t-il-dit.

    A cette difficulté de déplacement des patients d’une région à l’autre, qui s’avère « compliqué et lourd », s’ajoute le problème de leur logement au moment de leur prise en charge.

    « L’objectif, c’est d’organiser le système de transport de sorte que là où une technologie, un équipement, du personnel qualifié ne sont pas disponibles, que les échantillons puissent être déplacés [vers un point] où ils pourront être pris en charge […] », a expliqué Bécaye Fall. Dans ce cas, a-t-il ajouté, les résultats pourront « être transmis de façon électronique »,

    Les tricycles et les motos sont destinés « aux zones assez éloignées, où le déplacement s’avère compliqué », a-t-il indiqué, avant d’annoncer que ces moyens de déplacement seront complétés par un réseau de véhicules qui ne seront « pas forcément dédiés au projet ». Il s’agira d’utiliser aussi le système de transport existant.

    Selon la directrice du programme santé à Plan International Sénégal, docteur Bamby Sylla,  »il s’agit de mettre à la disposition du pays un manuel qui permette d’uniformiser la manière de transporter les échantillons ».

    Ce système consistera à « mettre à la disposition des districts sanitaires, des directions régionales de la santé, qui sont assez enclavés, un moyen leur permettant de transporter les échantillons vers les laboratoires de référence ».

    Le coût du projet se chiffre à « plus d’un milliard de francs (CFA) » pour l’ensemble du pays, incluant la logistique, la série de formation pour les prestataires, qui seront identifiés, ainsi que les activités de suivi et supervision que la direction des laboratoires aura à réaliser pour s’assurer que les normes requises en la matière sont respectées par l’ensemble des parties prenantes, selon docteur Bamby Sylla.

    BT/ADI/BK

  • SÉNÉGAL-CHINE-DÉVELOPPEMENT / Un administrateur d’entreprise ayant  vécu en Chine : « Nous avons tout à gagner à s’inspirer du modèle chinois »

    SÉNÉGAL-CHINE-DÉVELOPPEMENT / Un administrateur d’entreprise ayant vécu en Chine : « Nous avons tout à gagner à s’inspirer du modèle chinois »

    Tivaouane, 4 fév (APS) – L’ingénieur des textiles Doudou B. Thiaw, membre du conseil consultatif de la commune de Tivaouane (ouest), estime que le Sénégal a « tout à gagner » à s’inspirer du modèle économique chinois, porté par un développement minutieusement planifié, avec des résultats au bout de quelques décennies.

    « Le Sénégal a tout à gagner à s’inspirer du modèle chinois », a notamment dit dans un entretien avec l’APS, l’ancien conseiller spécial du directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) pour les zones économiques spéciales, récemment coopté au sein du conseil consultatif de la commune Tivaouane.

    « La Chine a beaucoup investi dans l’éducation, la formation, la recherche et dans la prospection », a relevé Doudou B. Diaw, devenu consultant et administrateur de société après un passage à l’APIX.

    La Chine, pays dans lequel il a vécu pendant plusieurs décennies, « s’est construit pas à pas, en prenant le temps d’apprendre des autres pays plus développés technologiquement dans les années 60, 70, notamment l’ex-Union soviétique, le Japon (via) les émigrés chinois qui avaient étudié en Europe, aux USA etc. »

    Le pays de Mao qu’il a visité pour la première fois en 1984 et dont il parle la langue, s’est métamorphosé au fil des années.

    « Quand j’ai débarqué pour la première fois [en Chine], non loin de l’aéroport, on pouvait apercevoir des ânes en divagation. Mais quelques décennies plus tard, j’ai du mal à me souvenir de l’endroit en question », raconte-t-il.

    A la base de ce développement, il souligne une « discipline fondamentale » et le choix de la Chine de « beaucoup investir dans l’éducation, la formation, la recherche et dans la prospection ».

    « Au début, la qualité [de ses produits] n’était pas des meilleures, à part ceux qui étaient exportés surtout vers les USA, mais en maîtrisant les technologies, elle a pu améliorer et même innover », note-t-il.

    De son point de vue, « s’il y a quelque chose qui a facilité l’envol de la Chine, c’est bien la discipline ».

    « Cette discipline, relève-t-il, traverse tous les maillons de la chaîne : des ouvriers aux manufacturiers en passant par les ingénieurs et les managers, les vertus de la discipline rythment l’environnement de toutes les structures publiques ».

    Thiaw précise que cette discipline ne se traduit « pas seulement en termes de politesse – à opposer à l’impolitesse -, mais surtout en termes de rigueur dans l’exécution et le suivi des projets et programmes, dans le focus sur les objectifs qui ont été bien pensés, bien définis, clairs et bien explicités à tous les acteurs, pour un soutien total et collectif ».

    « Cela veut dire qu’en tant que pays, la Chine sait ce qu’elle veut, où elle veut aller et mise sur ses filles et fils qui ont les capacités d’élaborer des stratégies qui permettent de produire des résultats dans les délais », a-t-il fait valoir.

    Insistant sur les vertus de la planification économique, l’ancien étudiant de la China Textiles University souligne que « c’est à nous de savoir ce que nous voulons devenir dans une ou deux générations, [d’] élaborer une stratégie, de choisir les moyens d’y arriver, d’aller chercher les moyens et faire focus ».

    « Il nous faut développer nos industries et devenir une destination privilégiée pour autant de produits que possible », a-t-il poursuivi, évoquant la nécessité de mettre en place « de l’ingénierie pour structurer notre économie et la développer ».

    Il dit toutefois avoir l’impression, par moments, que « le Sénégal ne connait pas bien la Chine et ne sait même pas comment profiter de manière optimale de ses relations avec la Chine ».

    « En tant que premier pays à signer l’initiative [chinoise] ‘La Ceinture et la Route’, le Sénégal aurait dû faire beaucoup mieux avec la Chine », estime Doudou B. Thiaw.

    Il laisse entendre, par exemple, que le Sénégal aurait pu mettre à profit sa position de vice-président du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac ) qu’il a occupée pendant des années, pour s’inspirer de ce pays qui, en moins d’un demi-siècle, est passé d’un pays du Tiers-monde à l’une des plus grandes économies du monde.

    MKB/ADI/BK/SMD

  • SÉNÉGAL-INDUSTRIE-PERSPECTIVES / La NSTS de Thiès peut créer 1.000 emplois, selon son président-directeur général

    SÉNÉGAL-INDUSTRIE-PERSPECTIVES / La NSTS de Thiès peut créer 1.000 emplois, selon son président-directeur général

    Thiès, 4 fév (APS) – Le président directeur général de la Nouvelle société textile du Sénégal (NSTS), Ibrahima Macodou Fall, s’engage à créer 1.000 emplois, estimant que son entreprise en a le potentiel, si le contentieux l’opposant à l’État du Sénégal depuis 2005 est vidé.

    « La NSTS compte trois entités. Le tissage peut recruter 400 personnes, Comaset peut recruter 200 personnes, avec tous les métiers et pour les machines qui dorment, 400 personnes peuvent être recrutées », a-t-il indiqué dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    « Je sais comment on crée des emplois et je peux en créer beaucoup à Thiès », a insisté le PDG de la NSTS.

    Il a ajouté que sa société qui comptait « 800 emplois » à un moment, s’était retrouvée avec « zéro emploi, pour avoir été combattue ».

    « A l’heure actuelle, nous sommes à 200 emplois, grâce à des efforts personnels [..], je veux atteindre les 1.000 emplois », a-t-il dit, avant d’insister sur la nécessité de trouver des solutions au chômage qui a atteint un « niveau socialement insupportable ».

    « Le registre de dépôt de l’usine pour les demandes d’emploi compte 4.550 demandeurs, sans compter les dépôts par courriel », a révélé M. Fall.

    Ibrahima Macodou Fall a demandé à l’État d’arbitrer ce contentieux, sans donner plus de détails sur les contours de l’affaire en question.

    Jeudi dernier, le maire de Thiès, Babacar Diop, avait visité la Nouvelle société textile du Sénégal, en marge d’une exposition de produits prêt-à-porter à base de tissus confectionnés par cette entreprise. L’exposition avait lieu en face de l’hôtel de Ville de Thiès.

    Selon l’édile, cette entreprise constitue une piste de solution à la problématique de l’emploi, notamment dans la région de Thiès, au moment où de nombreux jeunes se bousculent pour aller travailler comme ouvriers agricoles en Espagne, dans le cadre de la migration circulaire.

    Il avait lancé un appel en direction du chef de l’État pour qu’il reçoive le patron de la NSTS, afin de l’aider à redémarrer son usine au rythme qu’il souhaite.

    Babacar Diop a aussi proposé de jouer le rôle d’ »ambassadeur de la NSTS ici et ailleurs », se disant confiant que cette usine « peut conquérir le marché national et même sous-régional ».

    BT/ADI/BK

  • SÉNÉGAL-SPORT-INFRASTRUCTURES / L’arrondissement de Méouane aura son complexe sportif (élu)

    SÉNÉGAL-SPORT-INFRASTRUCTURES / L’arrondissement de Méouane aura son complexe sportif (élu)

    Taïba-Ndiaye (Tivaouane), 3 fév (APS) – Le maire de Taïba-Ndiaye (Tivaouane, ouest) Alassane Ndiaye a annoncé la construction d’un complexe sportif dans l’arrondissement de Méouane, estimant cette infrastructure   »comme une nécessité ».

    « Pas à pas, nous arriverons à disposer d’un complexe sportif qui est une nécessité dans l’arrondissement de Méouane, où les maires s’entendent autour d’une association dénommée AMDAM ( Association des Maires de l’Arrondissement de Mèouane ) », a dit Assane Ndiaye.

    Le maire de Taïba-Ndiaye, une commune de l’arrondissement de Méouane, dans le département de Tivaouane, présidait, ce weekend, la finale inter-coupe opposant l’ASC Avenir de Darou Khoudoss à l’ASC Yaakaar de Thialé.

    Selon l’édile, les Industries chimiques du Sénégal (ICS) qui ont initié ce tournoi, font « d’énormes efforts » au profit des communes de l’arrondissement.

    « Les ICS sont en train de réaliser des infrastructures sportives dans presque toutes les communes de l’arrondissement de Méouane, c’est le cas à Mboro, Darou Khoudoss,Taiba Ndiaye et bientôt Méouane verra son stade totalement reconstruit avec du gazon », a-t-il indiqué.

    Le représentant des ICS Bounama Diouf a expliqué que les ICS visent, à travers leur nouvelle démarche, à doter toutes les communes de l’arrondissement de Méouane d’infrastructures sportives, afin de faciliter l’épanouissement des jeunes .

    Il a conseillé à la jeunesse de s’armer de discipline.

    Initié par les ICS, ce tournoi inter-commune de l’arrondissement de Méouane, avait enregistré la présence de plusieurs personnalités, dont le lutteur Modou Lô, mais aussi d’élus locaux des communes voisines et de populations des villages environnants.

    La finale a été écourtée, en raison de violences survenues entre supporters des deux équipes adverses.

    MKB/ADI/AB/OID

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-EQUIPEMENT / Le maire de Taïba-Ndiaye offre 10 moulins à mil à des associations de femmes

    SÉNÉGAL-SOCIETE-EQUIPEMENT / Le maire de Taïba-Ndiaye offre 10 moulins à mil à des associations de femmes

    Taïba-Ndiaye, 2 fév ( APS) – Le maire de Taïba-Ndiaye, Assane Ndiaye, a remis 10 moulins à mil à des associations de femmes de sa commune, un appui dont il espère qu’il va contribuer à l’allègement des travaux domestiques.

    Le don remis ce week-end aux bénéficiaires vise à « appuyer les ménages, soutenir les familles, en allégeant les travaux domestiques », a déclaré de cette commune du département de Tivaouane.

    Il a préconisé une bonne gestion de ces machines, pour arriver à une autonomie financière, qu’il estime être « à la portée » des femmes de sa commune.

    Grâce aux revenus qu’elles vont générer, ces machines pourront financer les activités de leurs groupements, estime Assane Ndiaye.

    Plusieurs femmes ont salué le geste du maire de Taïba-Ndiaye qui, disent-elles, aidera à améliorer les performances scolaires de leurs enfants, qui se rendaient jusqu’à Mboro pour moudre le mil, un temps qui pouvait servir à réviser les cours.

    Assane Ndiaye prévoit de doter tous les villages de la commune de Taïba-Ndiaye de moulins à mil, afin de contribuer à l’épanouissement des femmes, « une catégorie très significative en matière d’initiatives de développement ».

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Mbour: une soixantaine de femmes formées à la fabrication de produits d’hygiène

    SENEGAL-SOCIETE / Mbour: une soixantaine de femmes formées à la fabrication de produits d’hygiène

    Mbour, 2 fév (APS) – Au total, 65 femmes du quartier Oncad de Mbour (Ouest), formées aux techniques de fabrication de produits d’hygiène, ont reçu samedi leurs attestations, a constaté l’APS.

    La cérémonie de remise de ces attestations a eu lieu en présence de Soulèye Kane, directeur de l’apprentissage au ministère de la Formation professionnelle et technique.

    ‘’Nous avons organisé cette formation pour une soixantaine de femmes pour leur permettre de renforcer leurs capacités en matière d’entreprenariat et aujourd’hui nous sommes réunis pour leur donner les attestations de formation’’, a dit Ousmane Abdoulaye Barro, coordinateur de la cellule Pastef de Oncad.

    Initiée par la cellule Pastef du quartier Oncad, en collaboration avec la Direction de l’apprentissage du ministère de la Formation professionnelle et technique, ‘’cette formation rentre dans le cadre de l’autonomisation des femmes et de l’entreprenariat féminin’’, a encore renseigné M. Barro.

    Selon Soulèye Kane, directeur de l’apprentissage, les bénéficiaires ont été formées aux techniques de fabrication de produits d’hygiène, notamment les savons ordinaires, le gel de douche, le savon liquide et l’eau de javel.

    DOB/ADI/OID