Auteur/autrice : Amadou Ba

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    Dakar, 7 fév (APS) – La ministre de l’Intégration africaine des Affaires étrangères, Yassine Fall, a présenté, vendredi, les innovations ‘’majeures’’ apportées par le gouvernement au Hajj ou grand pèlerinage 2025, à quatre mois du début de cet évènement religieux mondial, cinquième pilier de l’islam.

    ‘’Trois innovations majeures ont été apportées pour l’édition 2025. Elles concernent particulièrement une revue du cahier des charges régissant le voyage des pèlerins en Arabie saoudite, la décentralisation des opérations d’inscription et d’enrôlement des pèlerins et une meilleure préparation du séjour de nos pèlerins en Arabie saoudite’’, a-t-elle déclaré.

    La ministre s’exprimait lors d’un de presse qu’elle a tenu dans les locaux du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, à Dakar.

    Les innovations du Hajj 2025 ont été apportées ‘’conformément aux instructions fortes des plus hautes autorités de la République, en vue d’organiser le Hajj dans les meilleures conditions de confort et de sécurité pour les pèlerins’’ sénégalais, a-t-elle notamment souligné.

    Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE) a ainsi procédé à une ‘’réorganisation des voyagistes privés en 10 regroupements d’environ 1000 pèlerins chacun, conformément aux exigences de la partie saoudienne’’.

    A ce titre, a fait savoir Yassine Fall, une charte de regroupement a été élaborée par la Délégation générale au pèlerinage (DGP) et signée par tous les voyagistes.

    Un taux de 168 francs CFA pour un riyal saoudien est également fixé par le ministère des Finances et du Budget, contre 162 francs CFA l’année dernière.

    ‘’Il convient de souligner que les crises au Moyen-Orient, ainsi que la tendance haussière du dollar sont parmi les facteurs pouvant expliquer cette hausse’’, a justifié la ministre des Affaires étrangères.

    Les inscriptions se déroulent du 30 janvier au 7 mars

    Elle est également revenue sur la mise en place de guichets uniques dans quatre autres pôles régionaux (Diourbel, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor), en plus de celui de Dakar, où les inscriptions ont débuté le 30 janvier pour s’achever le 7 mars.

    Les opérations d’enrôlement des futurs pèlerins sont organisées avec la collaboration des services des gouvernances, de la police, des directions régionales de la santé, du service d’hygiène et de la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    ‘’Le Hajj est une opération qui nécessite une contribution multisectorielle où beaucoup de départements ministériels interviennent, comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Infrastructures et du Transport aérien, le ministère de la Santé et de l’Actions sociale’’, a précisé la ministre.

    Yassine Fall s’est également félicité de la première visite en Afrique de l’Ouest de son homologue saoudien en charge du Hajj et de la Oumra, Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah, arrivé jeudi à Dakar, pour, dit-il,  ‘’apporter des facilités’’ aux futurs pèlerins sénégalais.

    Le Hajj 2025 débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Cette année, le Sénégal est attributaire d’un quota de 12 mille 860 pèlerins, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai, et les retours se feront du 12 juin au 24 juin.

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE / Affaire Alima « Suppo » : les prévenus condamnés à des peines de deux ans à six mois de prison ferme et au paiement d’amendes

    SENEGAL-JUSTICE / Affaire Alima « Suppo » : les prévenus condamnés à des peines de deux ans à six mois de prison ferme et au paiement d’amendes

    Dakar , 7 fev (APS) – Les prévenus dans l’affaire dite ‘’Alima suppo’’, du nom de la dame qui proposait en vente sur les réseaux sociaux des pommades et des suppositoires supposés grossir les fesses, ont écopé, vendredi, de peines de prison ferme allant de deux ans à six mois et d’amendes de 200 à 500 mille francs CFA, a constaté l’APS.

    Dans son verdict, le juge du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a condamné la principale accusée, Alima Fall dite ‘’Alima Suppo’’ et Maty Mbaye à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, et une amende de 500 mille francs CFA.

    Haoussou Ndiaye, quant à elle, écope d’une peine de 2 ans de prison dont 3 mois ferme et d’une amende de 500 mille francs.

    Les autres prévenus, Seynabou Gassama, Bintou Diop, Pape Guéye, Moussou Gassama, ont été condamnés à 2 ans de prison, dont un mois ferme, et à payer chacun une amende de 200 mille francs CFA.

    Alima Fall et compagnie étaient poursuivies pour des faits d’association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, vente illégale de produits pharmaceutiques, exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction, administration de substance nuisible à la santé publique.

    Le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a déclaré tous les prévenus coupables de fabrication, mis en vente sans autorisation préalable de produits pharmaceutiques, mise en danger de la vie d’autrui.

    Ils ont été relaxés des faits d’exercice illégal de la profession de pharmacien, d’usurpation de fonction, d’administration de substances nuisibles à la santé publique, de publicité illégale de produits pharmaceutiques.

    Dans son délibéré, le juge a ordonné la confiscation et la destruction des pommades saisis dans la boutique d’Alima Fall et des médicaments et compléments alimentaires saisis sur Maty Mbaye et Haoussou Ndiaye.

    Le tribunal a, en outre, condamné les prévenus à payer le franc symbolique à SOS consommateurs et à l’Ordre des Médecins du Sénégal, qui s’étaient constitués parties civiles.

    Il a également mis avant le dépens à la charge et fixé la durée de la contrainte par corps au maximum.

    CMS/ABB/OID/SKS

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    Dakar, 6 fev (APS) – Le ministre saoudien du Hajj, ou grand pèlerinage, et de la Oumra, effectue une visite au Sénégal, où il est venu s’enquérir des besoins des Sénégalais devant effectuer le pèlerinage 2025 à la Mecque, et d’y apporter les meilleures solutions, a-t-il dit.

    ‘’Notre visite au Sénégal vise à améliorer les services offerts aux pèlerins et visiteurs de ce pays, en écoutant directement leurs besoins, afin de mieux y répondre et d’explorer les possibilités d’amélioration et leur offrir davantage de facilités’’, a déclaré Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    Il s’exprimait ainsi lors d’un point de presse qu’il a tenu dans la foulée de sa première visite au Sénégal au cours de laquelle il a également rencontré le chef de l’Etat, d’autres officiels sénégalais et des voyagistes.

    Cette visite, a dit le ministre saoudien, s’inscrit dans le cadre d’une série de déplacements qu’il effectue à travers le monde pour ‘’explorer de nouvelles opportunités de coopération afin d’assurer une expérience des relations directes avec nos partenaires et mieux servir les fidèles, améliorer les infrastructures au service des pèlerins’’.

    Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah a également indiqué qu’il est venu, à Dakar, pour inaugurer le bureau de délivrance des visas « Tashir », qui permet aux Sénégalais de les obtenir sans intermédiaires, à un coût raisonnable et en moins de 48 heures.

    ‘’Je suis venu ici pour annoncer les accords signés entre (…) Flynas et Air Sénégal’’, les compagnies aériennes saoudienne et sénégalaise en charge du transport des pèlerins sénégalais pour le Hajj 2025, qui débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Pèlerinage 2.0

    Cette année, les autorités du royaume d’Arabie saoudite ont accordé un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai et les retours se feront du 12 juin au 22 juin.

    Lors de son point de presse, le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra a également annoncé des innovations numériques censées faciliter la préparation et le pèlerinage proprement dit.

     ‘’Nous avons lancé la plateforme « Nusuk », qui facilite la planification et l’exécution du pèlerinage. L’introduction de la carte « Nusuk » et du portefeuille numérique simplifie les transactions financières des fidèles [tandis que] le programme « Nusuk Care » assure un accompagnement personnalisé aux pèlerins’’, a souligné Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    ABB/SKS/OID

  • SÉNÉGAL-MÉDIAS-REGULATION / 258 médias officiellement reconnus conformes aux dispositions du code de la presse

    SÉNÉGAL-MÉDIAS-REGULATION / 258 médias officiellement reconnus conformes aux dispositions du code de la presse

    Dakar, 6 fev (APS) – Le directeur de la communication, Habibou Dia, a rendu publique, jeudi, lors d’une conférence de presse, une liste de 258 médias officiellement reconnus par l’Etat en conformité avec les dispositions du code la presse.

    Il s’agit de 26 télévisons, 28 quotidiens, 30 radios commerciales, 102 radios communautaires, 22 web télés et 48 médias en ligne.

    La publication de cette nouvelle liste fait suite à une précédente rendue publique en décembre dernier, dans laquelle figuraient 112 médias retenus après une soumission de dossiers sur la plateforme Déclaration médias du Sénégal (DMS), créée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.  

    La proclamation de la première liste avait donné lieu à des contestations de la part des médias recalés ou non encore déclarés, qui disposaient d’un délai de72 heures pour porter des réclamations ou soumettre leurs dossiers.

    A l’expiration de ce délai, 307 nouvelles déclarations avaient été effectuées, avait signalé le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui s’était attaché les services de l’Inspection du travail et du Conseil national de régulation des médias (CNRA) pour des ‘’vérifications additionnelles’’.  

    Ce travail a donné lieu à la publication de la nouvelle liste de 258 médias reconnus conformes aux dispositions du Code de la presse.

    Lors de sa conférence de presse, le directeur de la Communication a par ailleurs précisé que 639 médias ont déposé leurs dossiers et que 381 n’étaient pas conformes aux dispositions du Code de la presse.

    ‘’Les médias qui refusent de se conformer et qui continuent de diffuser tomberont sous le coup de la loi. Ils encourent des sanctions allant jusqu’au retrait de leur signaux ou fréquence’’, a averti Habibou Dia.

    CMS/ABB/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations qui se sont mobilisées lors de la 9ème édition des Journées « Setal Sunu Réew ». Il a ensuite demandé au Gouvernement de procéder à une évaluation générale de la mise en oeuvre du concept « Setal Sunu Réew » et de son appropriation durable par les populations. Il convient notamment d’intégrer davantage les cibles scolaires prioritaires, les élèves (des écoles et daara), mais également les conseils et associations de quartier soutenus par la mobilisation permanente des structures et services publics tels que la SONAGED et de toutes les bonnes volontés.

    Le Sénégal doit promouvoir une culture de propreté et de préservation du cadre de vie. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de lui proposer un nouveau format de la Journée nationale de mobilisation citoyenne qui sera lancé lors des festivités du 04 avril 2025, marquant le 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Ce nouveau format d’engagement citoyen doit constituer un axe majeur du Programme national de Promotion de la Citoyenneté placé sous la coordination du Premier Ministre.

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du rôle de l’enseignant et de l’école dans le renforcement de la citoyenneté et de la construction nationale. La matérialisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère repose sur un engagement patriotique exemplaire en particulier dans l’espace scolaire. Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de la Formation professionnelle et technique de travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative et le Ministère des Forces armées pour renforcer l’instruction civique dans les curricula et la vulgarisation des valeurs de discipline, de solidarité et d’excellence dans le système éducatif. Il a exhorté le Gouvernement à veiller au fonctionnement optimal des établissements scolaires et au renforcement permanent de l’encadrement des élèves et apprenants dans le contexte du développement du numérique et de l’Intelligence artificielle.

    Le Président de la République a rendu un hommage particulier à toutes les générations d’enseignants qui ont oeuvré sans relâche pour asseoir la formation de qualité des élèves et contribuer au rayonnement de notre système éducatif. Il a magnifié le rôle primordial et la place fondamentale des enseignants dans la valorisation du capital humain national. La Nation reconnaissante, va d’ailleurs organiser, le 06 février 2025, sous l’égide du Ministère de l’Education nationale, la cérémonie de remise du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant que le Président de la République présidera.

    Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil pour saluer le travail remarquable des hommes de Lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines. Ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au Secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines. Il a aussi indiqué l’urgence de restructurer et de renforcer le Fonds d’aide à l’édition et de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique. Il a, par ailleurs, invité le Ministre en charge de la Culture à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en oeuvre des politiques publiques notamment celles culturelles relevant de l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Il a demandé au Ministre et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de Lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un Forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes.

    L’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en oeuvre des politiques publiques. C’est dire que la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays. A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, d’ici fin mars 2025, un Conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse. Il a aussi indiqué au Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, la nécessité de poursuivre les actions visant l’accélération des procédures d’obtention des agréments. Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le Ministre de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues.

    Enfin, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ensemble du Gouvernement pour toutes les diligences accomplies ayant permis le lancement, le lundi 3 février 2025, à Fass Touré, dans le département de Kébémer, de la phase 2 de l’important projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en oeuvre opérationnelle de l’Agenda Sénégal 2050, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029, soumise à la validation de Monsieur le Président de la République.

    Le travail de déclinaison stratégique a abouti à un portefeuille global de deux cents soixante-seize (276) projets et programmes, dont soixante (60) considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre. Il a relevé le défi majeur que constitue la mise en oeuvre agile et structurée de cet agenda.

    Dans ce sillage, le Premier Ministre a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents (500) projets et programmes en cours. Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le Groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets, notamment :

    – une durée de vie supérieure à cinq voire dix ans ;

    – de faibles taux de réalisation inférieurs à 20% malgré une longue durée d’implantation ;

    – l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement ;

    – le chevauchement d’objectifs sur plusieurs ministères ;

    – l’absence de reporting régulier à la tutelle technique pour des projets opérés par des entités du secteur parapublic.

    Le Premier Ministre a ainsi demandé au Groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions.

    Enfin, le Premier Ministre a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le bilan d’étape de la préparation du pèlerinage à la Mecque édition 2025 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a présenté la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024 et le processus de révision et d’actualisation de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) ;
    • Le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une présentation des Programmes et projets prioritaires 2025-2029.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :

    • Monsieur Moustapha NDOUR, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 514 533/C, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Mali, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER, Président de la République fédérale d’Allemagne, en remplacement de MonsieurCheikh Tidiane SALL, appelé à d’autres fonctions ;
    • MonsieurIbrahima SECK, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 518 954/D, précédemment Premier conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Malaisie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal à Oman, auprès de Sa Majesté Haitham Bin TARIQ Al Saïd, Sultan d’Oman, en remplacement de Monsieur Serigne Aliou DEME.

    Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce:

    • Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule 604457/D, Conseiller spécial à la Primature, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH.
    • Monsieur Assane Diankha, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Ndèye Oumou NDIAYE.

    Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

    • Monsieur Babacar GUEYE, Professeur de classe exceptionnelle, Spécialiste du Droit de la mer, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), en remplacement de Madame Sokhna BENGA appelée à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

    • Monsieur Gade Kounta, Ingénieur en Génie civil, manager des infrastructures publiques, est nommé Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC), en remplacement de Monsieur Cheikh DIOP.
    • Monsieur Serigne NDIAYE, Ingénieur des grands travaux, génie civil, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), en remplacement de Madame Aissatou Diokhané Sow.

    Au titre du Ministère dela Communication, des Télécommunications et du Numérique

    • Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel des Télécoms (FDSUT), en remplacement de Monsieur Serigne Abdoul Ahad Ndiaye ;
    • Monsieur Boubacar Roger THIAM, Expert en Ingénierie financière et Data Science, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie numérique et du Partenariat, en remplacement de Madame Bitilokho Ndiaye.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique

    Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-ENFANCE-LEGISLATION / Plaidoyer pour l’adoption d’un Code des droits de l’enfant

    SENEGAL-ENFANCE-LEGISLATION / Plaidoyer pour l’adoption d’un Code des droits de l’enfant

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Médiateur de la République, Demba Kandji, a souligné, mercredi, la nécessité pour le Sénégal de se doter d’un Code des droits des enfants afin de mieux garantir leur protection et d’assurer le respect et la promotion de leurs droits.

    ‘’Une meilleure prise en charge des droits de l’enfant passe indéniablement par l’adoption d’un Code spécifique. Ce cadre juridique est essentiel pour garantir la protection, le respect et la promotion des droits de l’enfant dans notre société’’, a-t-il déclaré.

    Le Médiateur de la République s’exprimait ainsi lors d’un atelier d’échanges sur la prise en charge des enfants à besoins spéciaux, qu’il a organisé en partenariat avec le Représentant régional du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

    Cette rencontre qui se déroule sur deux jours ‘’permet de réfléchir sur les mesures à adopter pour offrir aux enfants un cadre de vie digne et sécurisé’’, a indiqué Demba Kandji, estimant que ‘’l’adoption d’un Code des droits de l’enfant est une étape cruciale pour [leur] garantir un avenir meilleur’’.

    Selon lui, ce texte spécifique permettrait de lever les contraintes à l’épanouissement des enfants de la rue souvent exposés à la violence, à l’exploitation et à la négligence, des enfants vivant avec un handicap lourd comme la trisomie et l’autisme et qui font face à des obstacles qui entravent leur accès à l’éducation.

    Or, a signalé le Médiateur de la République, son ‘’adoption tarde à se concrétiser’’, du fait d’‘’obstacles culturels’’, c’est-à-dire de ‘’croyances et pratiques traditionnelles qui peuvent entrer en conflit avec les principes des droits de l’enfant’’.

    Le Sénégal, mauvais élève de la sous-région

    Les pesanteurs sociales, telles que la pauvreté, l’inégalité des sexes et le manque d’accès à l’éducation, constituent également des freins à la mise sur pied d’un Code spécifique à la protection des droits des enfants, a ajouté Demba Kandji.

    Présente à l’ouverture de l’atelier d’échanges, Aminata Kébé, responsable des droits de l’homme au Bureau régional des droits de l’homme des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest rappelé que le Sénégal a fait partie des pays de la région qui ne disposent pas de Code de l’enfant.

    Mme Aminata Kébé, responsable des droits de l’homme au Bureau régional des droits de l’homme des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest

    ‘’Parce que tous les pays autour ont des Codes de l’enfant sauf le Sénégal. Et à chaque fois que le pays soumet des rapports au Conseil des droits de l’homme, ce sont les mêmes recommandations sur l’établissement d’un Code de l’enfant qui reviennent et il y a toujours un blocage’’, a-t-elle fait savoir.

    Elle a ainsi appelé à une ‘’internalisation’’ des conventions internationales signées par le Sénégal, qui pourrait favoriser l’adoption d’un Code sur les droits de l’enfant.

    ‘’Même si on ratifie des conventions au niveau international qu’on n’internalise pas, il sera difficile pour un juge ou un avocat d’invoquer une loi qui n’est pas dans sa législation interne’’, a fait remarquer Aminata Kébé.

    La responsable des droits de l’homme au Bureau régional des droits de l’homme des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest a, en ce sens, recommandé l’adoption d’un code qui sera ‘’conforme aux conventions internationales signées et ratifiées par le Sénégal’’.

    KM/ABB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / L’affaire Alima « Suppo » mise en délibéré au vendredi 7 février

    SENEGAL-JUSTICE / L’affaire Alima « Suppo » mise en délibéré au vendredi 7 février

    Dakar, 5 fév (APS) – Le tribunal de Pikine-Guédiawaye (banlieue de Dakar) a mis en délibéré, au vendredi 7 février, l’affaire de la vente de pommades supposées augmenter le volume des fesses, dont le procès s’est tenu ce mercredi, a constaté l’APS.

    Plusieurs personnes sont poursuivies pour des faits d’association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, vente illégale de produits pharmaceutiques, exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction, administration de substance nuisible à la santé publique. 

    Le procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye a requis une peine de trois ans ferme assortie d’une amende de 500 mille francs contre la principale prévenue, Alima Fall dite Alima ‘’Suppo’’, âgée de 23 ans.

    Il a également requis une peine de deux ans de prison et une amende de 200 mille et 300 mille francs CFA contre ses co-accusés, Maty Mbaye et Haoussa Ndiaye, ainsi qu’une peine d’un an de de prison ferme et une amende de 100 mille francs CFA contre les autres prévenus de cette affaire dite des ‘’boulettes pour fesses’’.

    CMS/ABB/OID