Auteur/autrice : Amadou Thiam

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / La SNR offre du matériel informatique et de reprographie à deux collèges de Dagana

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / La SNR offre du matériel informatique et de reprographie à deux collèges de Dagana

    Keur-Mbaye, 15 fév (APS) – La Société nationale  du recouvrement (SNR), a offert, samedi du matériel informatique et de reprographie à deux collèges d’enseignement moyen du département de Dagana, dans le cadre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

    Les CEM Alpha Mayoro Wélé et de Keur Mbaye ont été les écoles bénéficiaires.

     »Nous avons pleinement conscience du rôle que joue l’éducation dans le développement de notre pays, c’est pourquoi nous avons inscrit l’appui à l’éducation au cœur de notre politique de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). Pour nous, soutenir un établissement scolaire, c’est investir dans l’avenir du Sénégal’’, a indiqué Babacar Ndiaye, le Directeur général de la SNR, en procédant à la remise de ce matériel composé essentiellement d’ordinateurs de bureau, de photocopieuses et de rames papier.

    Il souligne que ce matériel informatique et de reprographie permettra aux enseignants de bien préparer leurs activités pédagogiques.

     A travers ce geste, la SNR veut aider les écoles pour faire face au manque d’équipements notés dans certains établissements scolaires, a expliqué son directeur général.

    « Il est nécessaire d’accompagner les enseignants et les élèves dans le cadre d’un apprentissage moderne et adapté aux exigences actuelles’’, a fait savoir Babacar Ndiaye, exhortant les bénéficiaires à faire un bon usage du matériel.

    Il a signalé que les élèves devront tirer le meilleur de ces équipements afin de ‘’nourrir leur curiosité et approfondir leurs connaissances’’.

    Il a par ailleurs salué les efforts des enseignants et de l’administration qui contribuent d’une ‘’manière symbolique à une bonne formation des jeunes pour garantir un avenir radieux à la nation et aux générations futures’’.

    OG/AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Migration irrégulière : un comité départemental de lutte installé à Podor

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Migration irrégulière : un comité départemental de lutte installé à Podor

    Podor, 15 fév (APS) – Le préfet du département de Podor (nord), Matar Diop, a procédé samedi, à l’installation du Comité départemental de lutte contre la migration irrégulière, avec pour mission de ‘’coordonner les stratégies de lutte contre le fléau’’.

     »Ce comité que nous venons d’installer est le répondant du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI). Il sera chargé d’élargir la coordination des actions de lutte”, a déclaré le Secrétaire permanent du CILMI, Modou Diagne; à l’occasion de la cérémonie d’installation du comité, en présence du préfet de Podor, qui va également présider le comité.

    M. Diagne a rappelé que la mise en place de cette structure  »s’impose » pour une meilleure application des dispositions de la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière.

     »C’est la meilleure manière de donner la possibilité à toutes les forces vives de s’impliquer dans cette lutte », a soutenu, M. Diagne, par ailleurs contrôleur de police.

    Pour la représente du Conseil départemental de Podor, Aminata Ly, tout le monde est interpellé, notamment les femmes, qui doivent être au premier rang.

    Plusieurs élus territoriaux, des chefs religieux, des représentants d’associations de jeunes et de femmes, tous représentés au sein de la structure de lutte contre la migration irrégulière, ont pris part à la rencontre.

    Il en est de même pour les éléments des Forces de défense et de sécurité, des chefs de services départementaux.

    AHD/AT/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / Matam : des fresques murales et des bancs écologiques pour sensibiliser sur le changement climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / Matam : des fresques murales et des bancs écologiques pour sensibiliser sur le changement climatique

    Matam, 15 fév (APS) – Global Platform, une Organisation non gouvernementale qui s’active en faveur de l’environnement veut sensibiliser sur tout ce qui est changement et justice climatique, à travers des fresques murales et des bancs écologiques dans les écoles.

    « Nous voulons sensibiliser sur tout ce qui est changement et justice climatique dans les écoles. Au sein de Global Platform, on a parfois de petits budgets pour pouvoir faire des projets comme ici, à Matam, dans le cadre de la deuxième phase », a soutenu Fatoumata Binetou Touré, activiste artistique de Global Platform Sénégal.

    Elle intervenait, vendredi lors d’une visite effectuée dans les écoles primaires de Nawel, Gourel Serigne et Soubalo, trois établissements scolaires qui ont bénéficié de ce projet consistant à réaliser des fresques murales et des bancs écologiques.

    C’est aussi, selon elle, une manière de sensibiliser sur les déchets plastiques qui sont utilisés dans la construction des bancs écologiques.

    « Le procédé de construction consiste à ramasser des déchets qu’on utilise et des pneus recyclés pour faire les bancs. Les fresques murales viennent s’ajouter à la sensibilisation. Elles parlent de l’environnement, mais aussi de la protection des filles », a-t-elle soutenu.

    Elle souligne que ces bancs et les fresques murales ont été réalisés en partenariat avec Activista, une structure composée de jeunes activistes en faveur de l’environnement.

    En plus des trois établissements scolaires de la commune de Matam, huit autres écoles de la région ont bénéficié de ce projet, dont Ourossogui et Agnam.

    Pour Aboubackry Mbodj, directeur de l’école Gourel Serigne, les bancs ont permis aux élèves de disposer de plus d’espaces où ils peuvent passer toute la recréation.

    « Ils protègent aussi les enfants des accidents. On en a eu des cas par le passé avant que les bancs ne soient construits. Et ils étaient liés au fait que les enfants sortaient en courant de l’espace scolaire pendant la pause », s’est réjoui l’enseignant.

    AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-SPORT-DEVELOPPEMENT / Cyclisme : le ‘Tour du fleuve’ veut promouvoir le tourisme et le potentiel économique dans le nord (Organisateur)

    SENEGAL-SPORT-DEVELOPPEMENT / Cyclisme : le ‘Tour du fleuve’ veut promouvoir le tourisme et le potentiel économique dans le nord (Organisateur)

    Richard-Toll, 15 fév (APS) – Le projet “Tour du fleuve”, une compétition de cyclisme, se veut de faire de la promotion du tourisme, du sport et de l’artisanat dans la vallée du fleuve, en mettant en exergue les potentialités non exploitées dont regorge cette partie nord du pays, a appris l’APS de son initiateur Amadou Niang.

    Ce tour qui se tient chaque année se déroule sur le long des zones bordées par le fleuve Sénégal. Il enregistre la participation de beaucoup de cyclistes du Sénégal et d’ailleurs.

    ‘’Le projet ‘Tour du Fleuve’ est une compétition qui vise à faire la promotion du tourisme, de l’artisanat et du sport. Elle est courue entre Saint-Louis et Ndioum, sur une distance de plus d’une centaine de kilomètres’’, a-t-il expliqué.

    S’exprimant à l’étape de Dagana-Richard-Toll, Amadou Niang a estimé qu’il existe un potentiel énorme au niveau de la vallée du fleuve Sénégal.

    Ces potentialités ont motivé les organisateurs à ‘’travailler avec les maires des communes situées sur le parcours du tour afin de mettre l’accent sur les nombreuses ressources non exploitées afin de veiller à leur vulgarisation”, a-t-il expliqué.

    ‘’Le projet ‘Tour du fleuve’ compte promouvoir la culture et la pratique du cyclisme. C’est pourquoi, nous avons ciblé des enfants pour mieux veiller à la valorisation de cette compétition’’, a dit le promoteur.

    OG/AT/SMD/ASB/

  • SENEGAL-CULTIRE-PATRIMOINE / Richard-Toll: Bakary Sarr annonce des “actions concrètes” pour la réhabilitation de ‘’La folie du baron Roger’’

    SENEGAL-CULTIRE-PATRIMOINE / Richard-Toll: Bakary Sarr annonce des “actions concrètes” pour la réhabilitation de ‘’La folie du baron Roger’’

    Richard-Toll, 15 fév (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, a annoncé vendredi la mise en place d’“actions concrètes” pour réhabiliter et valoriser la “Folie du Baron Roger”.

    Ce château construit à Richard-Toll (nord) par Jean-François Roger, ancien gouverneur du Sénégal (1822-1827) se trouve dans un état de délabrement avancé.

    ‘’Nous avons constaté que le site est dans un état de délabrement avancé. Nous allons voir, à travers des actions concrètes comment trouver des moyens pour réhabiliter et valoriser le site pour qu’il puisse servir la communauté et les historiens’’, a-t-il dit au cours d’une visite sur les lieux.

    Des agents de la Direction du Patrimoine de Saint-Louis et le préfet du département de Dagana, Ibrahima Ismaïla Ndiaye ont pris part à la visite.

    Tout cela, souligne-t-il, nécessite un travail qui va concerner plusieurs ministères afin de voir ‘’comment prendre des mesures idoines pour sauver ce site historique et culturel’’, niché au cœur d’une zone riche en histoire et de connaissance.

    ‘’Il faudra aussi, au niveau local, dans le cadre d’une politique de territorialisation de la culture faire en sorte que les élus puissent participer à sa valorisation. Les municipalités pourront trouver des moyens pour sauvegarder ce site’’, a-t-il plaidé.

    Pour Bakary Sarr, la réhabilitation du site pourra contribuer à la création d’emplois chez les jeunes et les femmes avec la relance des activités touristiques.

    Elle apportera aussi un surplus dans l’économie rurale qui sera très bénéfique pour la commune de Richard-Toll et le département de Dagana, a-t-il fait valoir.

    Ce vestige colonial a été construit il y a plus de 200 ans par l’ancien gouverneur du Sénégal (1822-1827), dans cette commune du département de Dagana, située à 100 km de Saint-Louis, l’ancienne capitale de la colonie du Sénégal et de l’Afrique occidentale française (AOF).

    La “Folie du Baron Roger” est un édifice logé entre les quartiers de Gaya et Richard-Toll Escale, au milieu d’une petite forêt nichée à moins de cent mètres de la route nationale numéro 2.

    Pour les visiteurs de Dagana, l’ancien palais se trouve juste avant le pont menant à la ville sucrière. Pour ceux arrivant de Saint-Louis, il est visible aux abords de la rivière du Taouey.

    L’ancien château a été construit à l’aide de bois et de pierres anciennes qu’on retrouve encore dans ses alentours.

    OG/AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE / Matam : le comité régional de lutte contre la migration irrégulière installé

    SENEGAL-SOCIETE / Matam : le comité régional de lutte contre la migration irrégulière installé

    Matam, 14 fév (APS) – Le comité régional de lutte contre la migration irrégulière de Matam a été installé, vendredi, avec pour mission ‘’d’appliquer les directives retenues par le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)’’.

    « Nous venons d’installer le comité régional de lutte contre la migration irrégulière de Matam. Il est chargé d’appliquer, au niveau décentralisé, les directives retenues par le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière », a déclaré docteur Modou Diagne, le secrétaire permanent du CILMI.

    Le comité régional de lutte contre la migration irrégulière est coordonné par le gouverneur de région, a-t-il précisé,  à l’occasion de la cérémonie d’installation.

    En plus du comité régional, les comités départementaux ont été aussi installés.

    Le secrétaire permanent du CILMI explique que la volonté des autorités est d’impliquer les populations à la base dans la lutte contre la migration irrégulière.

    « Elles seront impliqués sous diverses formes, notamment dans l’élaboration des politiques, mais aussi dans leur application. C’est pour cela qu’il y a dans ces comités des chefs de service, des religieux, un membre de la presse, des chefs coutumiers et beaucoup d’autres couches de la société », a fait savoir le Dr Diagne, par ailleurs contrôleur de police.

    C’est aussi, selon lui, une manière de territorialiser la lutte que d’intégrer toutes ces composantes dans les comités régionaux et départementaux.

    Il souligne que l’objectif de ces comités est d’arriver à éradiquer ce fléau, « en faisant de sorte que les populations puissent participer à la lutte contre ce phénomène ».

    Il estime que cette lutte « reste un vrai défi pour les Sénégalais ».

    Le comité régional est présidé par le gouverneur Said Dia. Ceux installés dans les trois départements sont dirigés par les différents préfets.

    AT/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    Richard-Toll, 13 fév (APS) – Lamine Baïla Sène, directeur de la radio communautaire Richard-Toll FM, est l’une des figures inspirantes du paysage radiophonique dans la ville de Richard-Toll et environs.

    Le handicap qu’il traîne depuis plus de quarante ans, consécutif à une fracture de la jambe gauche,  n’a jamais été un frein dans sa trajectoire. Il dirige aujourd’hui la radio Richard-Toll FM, après plusieurs années passées à la radio Dunya et RFI Fulbé.

    Né en 1955 à Rosso Mauritanie et originaire de Thiawlé, village situé dans la commune de Ndiayène Pendao, dans le département de Podor (nord), Lamine Baïla Sène est père de trois garçons. Cette icône des médias a grandi entre Richard-Toll et Rosso-Mauritanie aux côtés de son grand-père maternel.

    Après la crise de 1989 entre le Sénégal à la Mauritanie, ses parents décident de revenir s’installer définitivement à Richard-Toll.

     »J’ai passé pratiquement toute mon enfance avec mes parents. Mon père était un agent de l’Etat mauritanien à l’époque. Les événements de 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie constituent la principale cause de notre retour au Sénégal », raconte-t-il.

    Durant son enfance, il séjournait de temps en temps à Richard-Toll, chez son grand-père maternel Lamine Mbaye, un ancien fonctionnaire de l’administration coloniale. Les visites de Lamine Baïla Sène dans le Walo lui ont permis de faire la connaissance de beaucoup de jeunes devenus, des années après, ses amis et collaborateurs.

    ‘’Le recrutement de mon père dans les années 1980 dans le Service comptabilité de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a beaucoup motivé la famille à s’installer à Richard-Toll, dans le quartier Khouma Yakka Sabar’’, souligne le journaliste.

    Un accident de voiture qui a tout changé

    ‘’En 1983, j’ai été victime d’un accident de la circulation sur la route de Rosso Mauritanie. Je me suis retrouvé avec une fracture de la jambe gauche. Cela m’a poussé à arrêter toutes mes activités à l’époque’’, se rappelle Lamine  Baïla Sène.

    Sur son lit d’hôpital, le jeune se souvient de la solitude qu’il vivait, éloigné de ses amis d’enfance. C’est ainsi que son père lui remet un poste récepteur pour lui permettre d’écouter les informations à la radio sur les ondes courtes. Une manière pour le pater de l’aider à surmonter l’absence de ses amis.

    Son séjour à l’hôpital lui a permis de découvrir beaucoup de fréquences radio : Africa n°1, Radio Méditerranée internationale, Radio Sénégal et d’autres stations africaines.

     »C’est en écoutant toutes ces radios que j’ai pu connaitre les noms de plusieurs présentateurs de journaux et animateurs d’émissions. Helène Harley, Ibrahima Bayo, Oumar Lô, Pape Malick Gueye, Lamine Touré et Abou Alassane Niang de Radio Sénégal, des figures emblématiques qui m’ont beaucoup inspirées », explique M. Sène.

    A sa sortie de l’hôpital, Lamine est motivé par l’idée d’exercer la profession de journaliste pour vivre pleinement sa nouvelle passion. En écoutant ses radios préférées, il s’inspire chaque jour des ténors du milieu médiatique et apprend davantage.

    En 2006, sa demande d’intégrer à la radio Dunya Fm de Richard-Toll est rejetée, mais tout change quand il rencontre une connaissance qui était ami à son père.

    ‘’Dans son bureau, je lui soumets le projet. Cet entretien a été fructueux, marquant le début de ma carrière’’, explique le journaliste qui a été correspondant de RFI Fulbé dans le département de Dagana.

    De correspondant à patron de la voix du Taouey

    Il commence ainsi à participer aux émissions de la radio et propose des papiers pour la rédaction. Avec une voix radiophonique très captivante, il suscite l’intérêt des auditeurs qui s’impatientaient de l’écouter présenter un jour la grande édition du journal.

    Lamine précise que le fait d’être polyglotte a joué en sa faveur. Il parle, en plus du wolof, le pulaar, le français et le hassanya, une langue parlée en Mauritanie.

     »Mon handicap n’a jamais été une source de complexe ou de honte. Je sais que je ne suis pas né avec. Et en tant que croyant, je l’ai accepté et je continue à vivre avec’’, confie-t-il.

    Réputé être un homme de terrain, Lamine Baïla Sène a sillonné tout le département de Dagana pour aller à la rencontre des populations composées en grande partie d’éleveurs et de paysans pour faire des émissions thématiques au grand bonheur des auditeurs de la 106.0 Fm.

    Ces déplacements dans le Walo et dans la zone sylvopastorale, chez les Peulhs nomades lui ont valu des invitations dans le centre du pays, à la rencontre des grandes figures emblématiques avec qui il noue, aujourd’hui, de très bonnes relations amicales et professionnelles.

    Ses émissions thématiques et sa belle voix ont fait courir beaucoup de patrons de radios du pays, qui voulaient le recruter, mais, il décide de poursuivre son aventure à la radio Dunya.

    Avec presque 20 ans de carrière, Lamine Baïla Sène aura tout connu dans le milieu médiatique. En 2022, il est recruté par RFI Fulbé. Il va participer à des séminaires et des rencontres de haute facture qui lui permettront de renforcer ses capacités dans le milieu journalistique.

    Après deux ans de service au sein de cette radio, il prend les rênes de Richard-Toll Fm, une radio communautaire basée au quartier Khouma, appelée la voix du Taouey. Aujourd’hui, après toutes ces années de service, Lamine Baïla Sène nourrit l’ambition d’avoir sa propre radio.

    OG/AT/SBS/HB/OID/ABB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : un acteur prône la diversification des cultures pour ‘’accroître les revenus et nourrir le cheptel’’

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : un acteur prône la diversification des cultures pour ‘’accroître les revenus et nourrir le cheptel’’

    Podor, 13 fév (APS) – Le président de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyliwirndé (UJAK), Abdoulaye Racine Anne, a prôné, jeudi, la diversification des cultures pour une contribution des acteurs à l’accroissement des revenus des ménages et l’alimentation du cheptel.

    ‘’La diversification des cultures peut assurer la sécurité alimentaire des ménages et nourrir le cheptel grâce à des résidus, comme les tiges de mil et de maïs, mais aussi la paille de riz, d’arachide et de patate. C’est aussi la meilleure manière de valoriser les potentialités culturales’’, souligne M. Anne.

    Il s’exprimait en marge d’un atelier de formation destiné aux relais de l’UJAK, sur le thème: ‘’Justice  alimentaire, dans un contexte de changement climatique’’, au profit des exploitants familiaux, dans la commune de Guédé-Village, dans le département de Podor.

    Le paysan invite ainsi ses pairs à cultiver par exemple plusieurs variétés de céréales et de cultures de rente.

    ‘’Les sous-produits de l’agriculture peuvent assurer l’alimentation du cheptel. Leur disponibilité pour les éleveurs de manière permanente peut éviter les disputes entre les éleveurs et agriculteurs’’, explique Abdoulaye Racine Anne.

    Selon lui, la diversification des cultures est un élément important à prendre en compte dans la recherche de solutions pour juguler les nombreux conflits entre éleveurs et agriculteurs, ‘’deux acteurs du monde rural dont les activités sont complémentaires dans un contexte de changement climatique’’.

    Pour cela, il souligne que les périmètres doivent être clôturés et délimités pour chaque acteur.

    AHD/AT/HB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Bilharziose féminine : un taux de prévalence de plus de 65% à Richard-Toll (étude)

    SENEGAL-SANTE / Bilharziose féminine : un taux de prévalence de plus de 65% à Richard-Toll (étude)

    Richard-Toll, 13 fév ( APS) – La prévalence de la bilharziose génitale féminine dans le district sanitaire de Richard-Toll est à un taux de plus 65% révèle une étude menée en 2024.

     »Cette étude montre que le taux de prévalence de la bilharziose féminine reste très élevé avec un taux de plus de 65%. Des cas sont détectés dans plusieurs villages situés aux environs de la commune de Richard-Toll’’, a dit Ismaila Mbaye, responsable du volet éducation et santé du district de Richard-Toll.

    Il s’exprimait mercredi lors de la présentation des résultats de cette étude initiée par le Programme nationale de lutte contre les maladies tropicales négligées. Docteur Ndèye Mbacké Kane, coordinatrice de ce programme du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a pris part, à cette cérémonie.

     »Cette étude a ciblé généralement les femmes, avec comme but aussi de voir si elles ne présentent pas d’autres maladies en dehors de la bilharziose comme ce fut le cas des résultats des précédentes études », a-t-il précisé.

    Il a appelé les femmes à participer aux prochaines études, surtout celles vivant en dehors de la circonscription communale de Richard-Toll.  »Ces études ont permis de détecter chez des femmes des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST)’’, a-t-il signalé, informant que ces pathologies peuvent également favoriser la bilharziose.

    La Coordonnatrice du Programme de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), Dr Ndèye Mbacké Kane, a indiqué que le district sanitaire de Richard-Toll est considéré comme  »le berceau de la bilharziose’’.

    ‘’L’enquête menée en 2024 a confirmé que la bilharziose constitue une véritable problématique dans cette zone, d’où la nécessité, pour les femmes de se faire consulter pour prévenir certaines maladies, les infections et les complications de grossesse’’, a souligné la coordonnatrice.

    Elle a invité les responsables sanitaires, les acteurs locaux et les  »bajenou gox » à sensibiliser davantage la communauté locale pour que d’ici 2030 qu’on arrive à avoir une baisse considérable du taux de prévalence de la bilharziose génitale féminine dans le district sanitaire de Richard-Toll.

    OG/AT/ADL/AB/SKS

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    Matam, 12 fév (APS) – Le gouverneur de Matam (nord), Saïd Dia, a souligné, mercredi, les potentialités dont regorge la région et qui peuvent assurer son développement dans le cadre de la mise en œuvre du pôle territorial nord-est, appelé à devenir un maillon clé de la souveraineté alimentaire par le biais de l’agro-industrie.

    « Nous savons que la région de Matam a une vocation agrosylvopastorale, avec trois zones éco-géographiques, notamment le Ferlo, le Dandé Mayo et le Diéri. À cela, s’ajoutent des potentialités dans le domaine de la pêche, de l’écotourisme et de l’élevage », a détaillé le chef de l’exécutif régional, lors d’une réunion de coordination et de partage d’informations sur les pôles territoires.

    Selon Saïd Dia, avec toutes les potentialités de la région de Matam, « il est hors de question de faire croire aux populations, que Matam a été laissée en rade ou divisée en deux pôles ».

    « Quand on parle du pôle nord-est, certains ont du mal à comprendre que ce n’est qu’une localisation, un point cardinal. C’est un pôle à part entière », assure le gouverneur.

    Il a soutenu que cette réunion vise aussi à lever « les équivoques » concernant la création de ce pôle et faire comprendre aux populations que Matam  »est au cœur des politiques publiques ».

    Saïd Dia a salué la pertinence de cette réunion, qui fait suite à plusieurs interpellations sur certaines orientations des nouvelles autorités, en vue de  »fixer un peu les esprits ».

    Une présentation sommaire du pôle nord-est a été faite, en attendant la venue des experts qui vont entrer dans les détails, selon le gouverneur.

    En plus du pôle nord-est, le nouvel exécutif sénégalais mise sur sept autres pôles territoriaux pour impulser le développement du Sénégal, dont ceux de Dakar, Thiès, Diourbel-Louga. Il y a aussi les pôles centre, sud et sud-est.

    AT/SBS/BK/ASG