Auteur/autrice : Ahmad Mouslim Diba

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Ross-Béthio : une variété de blé dur expérimentée dans un champ-école à Bari Diam

    SENEGAL-AGRICULTURE / Ross-Béthio : une variété de blé dur expérimentée dans un champ-école à Bari Diam

    Bari Diam (Saint-Louis), 24 fév (APS) – Une variété de blé dur appelée ‘’Haby’’ est en train d’être expérimentée dans un champ-école à Bari Diam, un village de la commune de Ross-Béthio, dans le cadre du projet ‘’Blé irrigué Sénégal’’ (BIS), a constaté un reporter de l’APS.

    Bari Diam est une localité située dans l’arrondissement de Ndiaye, à une quinzaine de kilomètres de la commune de Ross-Béthio.

    L’objectif général du projet BIS, conformément à la politique de l’État du Sénégal, est de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays, notamment en céréales, à travers le développement de la production locale de blé.

    Le but est d’absorber progressivement les importations, lutter contre l’insécurité alimentaire et ainsi améliorer le niveau de vie des ménages ruraux, renseigne une note dont l’APS a reçu copie.

    ‘’Ici dans ce site, on a mis la variété +Haby+, homologuée déjà au Sénégal. +Haby+ est une variété de blé dur. Quand on parle de blé dur, c’est les pâtes alimentaires. Donc, si on transforme le blé dur, ça sert à faire de la semoule qui permet de faire les couscous et les pâtes alimentaires. Donc, c’est cette variété qui est semée ici’’, a expliqué Dr Amadou Tidiane Sall, de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    M. Sall s’entretenait ce lundi avec des journalistes en marge d’une visite effectuée sur le champ-école du producteur de blé, Makhtar Seck.

    Il a indiqué qu’il existe d’autres variétés de blé tendre servant à faire le pain et tous les produits pâtissiers.

    Huit variétés au total ont été homologuées dont quatre de blé dur et quatre de blé tendre, qui servent essentiellement à la production de pain.

    ‘’On est vraiment très content pour le producteur et le programme de voir ici, à Bari Diam, la variété de blé que vous voyez et qui se comporte très bien’’, s’est réjoui le chercheur.

    Il ne reste que deux semaines pour la récolte, assure-t-il, soulignant que la variété n’a même pas encore fait trois mois. Il considère cette expérimentation comme une réussite.

    Mais, il a relevé que le sol sableux du site d’expérimentation n’est pas trop adapté à la culture du blé. ‘´On sait que ce type de sol n’est pas trop adapté, parce que c’est un sol sableux, mais avoir une variété qui se comporte très bien ici, ça veut dire que les bonnes pratiques agricoles ont été respectées et on est vraiment satisfait’’, a-t-il notamment magnifié.

    Ingénieur agronome et coordinateur du BIS, Amadou Diouf affirme que ce projet cadre parfaitement avec la vision des nouvelles autorités, qui souhaitent atteindre la souveraineté alimentaire, notamment à travers la filière blé.

    ‘’Ce projet est extrêmement important dans la Vision Sénégal 2050 des nouvelles autorités, donc qui visent à réduire les importations de blé au Sénégal. Ce projet est installé afin d’essayer de développer donc la filière blé, d’assurer une bonne souveraineté alimentaire en réduisant les importations de blé’’, a-t-il fait valoir.

    Producteur de blé dans le champ-école de Bari Diam, Makhtar Seck dit apprendre beaucoup de choses à travers cette phase d’expérimentation de la production de la filière blé.

    ‘’C’est la première fois que je fais de la production de blé. Au début, je n’y connaissais rien, mais avec cette phase d’essai, on apprend beaucoup de choses. C’est pourquoi on l’a expérimenté’’, a-t-il notamment expliqué. Il déclare être tombé amoureux de la production de blé.

    Le projet BIS est mis en place par Eucord, en vue de contribuer à la politique de l’État du Sénégal, visant à assurer la souveraineté alimentaire du pays, en réduisant sensiblement les importations des produits alimentaires en général et du blé en particulier.

    Créée en 2003, la Coopérative européenne pour le développement rural (EUCORD) est une organisation à but non lucratif basée à Bruxelles (Belgique). Elle dispose d’un statut de coopérative à but non-lucratif de droit néerlandais.

    CGD/AMD/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-JUSTICE / Saint-Louis : un responsable appelle à corser les peines infligées aux auteurs de vols de bétail

    SENEGAL-ELEVAGE-JUSTICE / Saint-Louis : un responsable appelle à corser les peines infligées aux auteurs de vols de bétail

    Saint-Louis, 21 fév (APS) – Le président du Comité communal de lutte contre le vol de bétail de Fanaye (nord), Bocar Ndiaye exhorte les autorités judiciaires à corser davantage les peines d’emprisonnement d’auteurs de ce délit.

    ‘’Souvent, nous nous mobilisons et faisons tout pour appréhender des voleurs mais devant le tribunal ils n’écopent que de 5 à 6 mois de peine d’emprisonnement et pourtant le vol de bétail a été criminalisé’’, a-t-il dit à l’APS, en marge d’un atelier sur la santé animale.

    La loi de 2017 sur le vol de bétail prévoit une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans.

    ‘’A chaque fois qu’un cas suspect est signalé, a-t-il souligné, nous nous mobilisons et demandons aux autorités de corser les peines’’.

    Bocar Ndiaye dit n’avoir jamais entendu un voleur de bétail condamné à une lourde peine malgré la criminalisation du vol de bétail.  »Et les éleveurs dépensent plus pour être rétablis dans leurs droits alors qu’il était question du point de vu de la loi que le voleur rembourse cinq fois plus le prix de l’animal volé », a-t-il souligné, déplorant que le fait que » cela ne soit pas appliqué en réalité ».

    Il a indiqué que le Comité communal de lutte contre le vol de bétail de Fanaye mène ses activités de surveillance  bien au-delà de leur commune.

     »Le comité a ainsi mis en place dans cette dynamique une brigade d’alerte et de surveillance composée de bonnes volontés qui se mobilisent à chaque fois qu’un cas de vol est déclaré dans la commune », a-t-il ajouté.

    Selon lui, ce comité a fortement contribué à réduire les vols qui se comptaient avant à trois en moyenne dans la semaine.

     »Cette baisse, s’explique par le fait que la majorité des grands voleurs qui semaient la terreur dans la zone ont été arrêtés », a-t-il justifié.

    AMD/ASB/AB

  • SENEGAL-RECHERCHE-SANTE / UGB : lancement d’un projet pour un système d’alerte précoce de la maladie de la vallée du rift

    SENEGAL-RECHERCHE-SANTE / UGB : lancement d’un projet pour un système d’alerte précoce de la maladie de la vallée du rift

    Saint-Louis, 21 fév (APS) – Le projet de recherche pour la mise en place d’un système d’alerte précoce pour prévenir la maladie de la vallée du rift (AIRFARE-EWS, sigle en anglais) a été lancé, ce vendredi, au Centre d’excellence africain en mathématiques, informatique et TIC (CEA-MITIC) de l’Université Gaston berger (UGB), de Saint-Louis (nord).

    Ce projet ambitionne d’utiliser les technologies innovantes comme l’intelligence artificielle pour essayer de détecter les premiers signaux des épidémies et endiguer cette maladie, a expliqué à la presse Dame Diongue, enseignant-chercheur à l’Institut polytechnique de Saint-Louis (IPSL).

     »L’intelligence artificielle que nous allons utiliser nous permettra de surveiller la dynamique du vecteur mais aussi les conditions climatiques favorables pour le développement de la maladie », a t-il indiqué.

    Ainsi, les éleveurs seront formés dans le cadre de ce projet pour ‘’envoyer les premiers signaux qui permettraient aux autorités sanitaires de prendre les dispositions pour éviter une propagation de la maladie ».

    Ce projet est né du constat que ‘’pendant très longtemps, les chercheurs s’enfermaient dans les laboratoires et préparaient des solutions qui, au final, ne traitent pas des besoins’’, a-t-il dit.

    M. Diongue note que ‘’cette tendance est en train de changer. Ce qui est à la mode, c’est que les principaux bénéficiaires des solutions que nous proposons puissent être mis à contribution’’.

     »Nous avons pris l’initiative dans le cadre de ce projet, d’inviter les éleveurs qui sont les principaux concernés, les techniciens de l’élevage, et ensemble, qu’on essaie de réfléchir sur comment formater cet outil afin de mieux prendre en charge cette problématique de santé publique », a-t-il indiqué.

    Le fort taux de pénétration du téléphone facilite les choses, a-t-il ajouté, signalant que WhatsApp sera utilisé par les éleveurs qui peuvent aussi mettre à profit des photos ou des messages vocaux pour alerter par le biais d’une application qui leur sera indiquée.

    Ce projet de 18 mois, financé par la coopération canadienne, sera élargi pour la prise en charge d’autres pathologies au-delà de la maladie de la vallée du rift qui est une zoonose.

    AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-JUSTICE / UGB : la Coordination des étudiants demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    SENEGAL-UNIVERSITE-JUSTICE / UGB : la Coordination des étudiants demande l’abrogation de la loi d’amnistie

    Saint-Louis, 20 fév (APS) – La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) de l’Université Gaston Berger (UGB), par la voix de son président, Alpha Issaga Diallo, a demandé, mercredi, l’abrogation de la loi d’amnistie, exigeant que la lumière soit apportée dans le dossier de leurs ‘’camarades martyrs’’.

    Les étudiants Alpha Yéro Tounkara et Prosper Clédor Senghor de l’UGB sont décédés en 2024 à la suite de violents affrontements entre forces de l’ordre  et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février 2024 au Sénégal.

    ‘’Nous demandons aux autorités étatiques d’abroger la loi d’amnistie, conformément à l’annonce faite par le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko’’, a confié M. Diallo à la presse, lors de la marche pacifique organisée par les étudiants de l’UGB à la mémoire de leurs deux camarades décédés.

    Alpha Issaga Diallo estime que cette loi d’amnistie constitue une entrave à la manifestation de la vérité. ‘’Nous demandons aux autorités de faire montre de responsabilité et de respect à l’endroit des étudiants et d’apporter toute la lumière dans le dossier de nos camarades martyrs’’, a-t-il lancé.

    La CESL, à travers son président de séance, demande également aux autorités de l’UGB de baptiser les chapiteaux 1 et 2 aux noms des deux étudiants décédés, Alpha Yéro Tounkara et Prosper Clédor Senghor.

    Prosper Clédor Senghor, décédé à l’hôpital Principal de Dakar des suites de blessures subies lors de heurts entre des forces de l’ordre et des étudiants opposés au report de l’élection présidentielle, était originaire de Cabrousse.

    L’étudiant en licence 1 de mathématiques appliquée et sciences sociales (UFR SAT) de l’université de Saint-Louis, a été inhumé, dans ce village du département d’Oussouye, dans la région de Ziguinchor (sud) 

    Alpha Yéro Tounkara, âgé de 22 ans, étudiant en géographie de la même université, avait aussi succombé à ses blessures après son évacuation à l’hôpital régional de Saint-Louis. Il a été enterré au cimetière musulman de Dindéfélo, son village,  dans la région de Kédougou (sud-est).

    Au Sénégal, une loi d’amnistie portant sur les faits liés aux violences politiques survenues entre février 2021 et février 2024 a été votée le mercredi 6 mars 2024 par l’Assemblée nationale.

    Mardi, le député de la coalition ‘’Senegaal Kessé’’ (opposition), Thierno Alassane Sall, a annoncé avoir déposé une proposition de loi visant à faire annuler cette loi d’amnistie. ‘’Il appartient désormais à l’Assemblée nationale de décider du sort de cette initiative, conformément à la procédure législative’’, a-t-il ajouté.

    Mercredi, le député de Pastef (majorité au pouvoir), Amadou Ba, a réagi à cette initiative parlementaire du député Thierno Alassane Sall la qualifiant de ‘’récupération politique’’.

    ‘’Quand vous êtes un homme politique qui n’a jamais connu la détention, dont aucun militant n’a été arrêté, torturé, blessé ou tué, vous devriez faire preuve de retenue au lieu de chercher une récupération politique’’, a-t-il partagé sur les réseaux sociaux, s’adressant au député non-inscrit, également leader du parti La République des valeurs.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, avait annoncé en décembre 2024, le dépôt prochain à l’Assemblée nationale d’un projet de loi portant abrogation de la loi d’amnistie.

    CGD/AMD/HB/HK/ASB

  • SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : des opérations de désencombrement des marchés lancées par le préfet

    SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : des opérations de désencombrement des marchés lancées par le préfet

    Saint-Louis, 20 fév (APS) – Une vaste opération de désencombrement des marchés de la commune de Saint-Louis (nord) a débuté, dans la nuit de mercredi à jeudi, sous la conduite du préfet dudit département, Abou Sow, a constaté l’APS.

    L’autorité préfectorale a lancé l’opération de désencombrement et de déguerpissement des marchés aux alentours d’une heure du matin, au marché Tendjiguène, dans le faubourg de Sor.

    Un peu plus tôt, le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, et le commissaire central, Mamadou Lamarana Diallo étaient déjà arrivés sur les lieux.

    « L’objectif de l’opération est clair : il s’agit de procéder à la libération de certaines emprises. Vous avez même dû constater qu’il y a des occupations anarchiques qui ne permettent pas aux secours, en cas de sinistre, d’intervenir dans le marché’’, a déclaré le préfet, en marge du lancement de cette opération.

    Il a précisé qu’il s’agit d’abord de libérer un certain nombre d’emprises pour permettre, notamment aux sapeurs-pompiers en cas de sinistre, de pouvoir intervenir et de préserver au maximum le marché.

    « Nous voulons également libérer un certain nombre de trottoirs qui, aujourd’hui, sont occupés au détriment de citoyens qui sont obligés de marcher sur la route à leurs risques et périls », a-t-il insisté.

    « Nous avons noté un certain nombre d’accidents qui sont causés par le fait que les piétons sont obligés d’abandonner les trottoirs pour marcher sur la route avec tous les dangers que cela comporte, surtout avec les dames », a poursuivi l’autorité administrative.

    M. Sow a précisé qu’un site de recasement a été trouvé et est en train d’’être aménagé.

    « Je précise également que nous avons pris les dispositions pour trouver un site de recasement qui est présentement en train d’être aménagé pour y accueillir au moins un millier de marchands ambulants et de tabliers. Nous continuerons à les accompagner », a-t-il assuré.

    « Donc, dit-il, c’est ça l’objectif de cette opération que nous avons démarrée aujourd’hui et qui, je le précise, va concerner tous les marchés de la commune de Saint-Louis. Tous les acteurs ont été informés. »*

    Concernant le suivi, explique-t-il, il a été mis en place, par arrêté,  »un comité départemental de suivi (CDS) avec tous les acteurs impliqués ».  »Et nous allons continuer à organiser de façon hebdomadaire nos rencontres pour voir comment évoluent les choses. Tous les citoyens sont également concernés par le suivi », a-t-il ajouté.

    Entre autres, des éléments de la police, des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) et des agents de la police municipale ont été mobilisés lors du lancement de cette opération.

    Une pelle mécanique, des camions, des bacs à ordures, entre autres moyens logistiques, ont été mobilisés pour cette opération.

    CGD/AMD/HK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) du ministère de la Famille et des Solidarités, Mame Thierno Guèye, a listé, mercredi, les réalisations dudit projet dans la région de Saint-Louis (nord), notamment de sa composante Développement des filières.

     »En termes de bilan, il faut dire que le projet a fait beaucoup de réalisations dans la région de Saint-Louis, notamment à travers les financements islamiques octroyés à des femmes, à des groupements féminins pour une enveloppe qui avoisine les 70 millions de francs CFA avec un impact (sur) au moins 769 femmes’’, a-t-il assuré.

    M. Guèye s’entretenait avec des journalistes en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) dédié au partage et à la validation des résultats du diagnostic des bénéficiaires des infrastructures et chaînes de valeur de la région de Saint-Louis.

    Cette réunion a été présidée par Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur de la région en charge des affaires administratives.

    Dans le cadre de la composante Développement des filières, le projet a fini de réaliser quatre magasins de stockage d’une capacité de 500 tonnes de riz, deux usines de traitement de riz paddy en riz blanc à Médina Ndiathbé, dans l’arrondissement de Cas-Cas (Podor). Une autre rizerie a été implantée à Niandane, une commune du département de Podor.

    Dans sa communication, le coordonnateur du PADEF-EJ est également revenu sur l’importance de cette rencontre, relativement notamment à la validation des choix des groupements féminins.

    L’idée, a-t-il expliqué, consistait à procéder à la validation des choix des groupements féminins qui auront en charge la gouvernance des infrastructures agricoles réalisées par le projet dans la région de Saint-Louis.

    Le projet, a-t-il rappelé, est une initiative cofinancée par la Banque islamique de développement [BID] et l’État du Sénégal à travers une contrepartie. Son coût initial était évalué à 11 milliards 250 millions de francs CFA.

     »Maintenant, poursuit-il, nous sommes en train de boucler à travers cette activité les réalisations de la première phase du projet, étant entendu que le ministère de l’Économie a déjà saisi le bailleur principal pour la formulation d’un document portant sur la deuxième phase qui pourra permettre de consolider les acquis de la phase actuelle du Projet ».

    Le directeur régional du développement communautaire de Saint-Louis, Yankhoba Lô, a souligné l’impact positif des réalisations de ce projet, surtout chez les femmes. ‘’Effectivement, ces résultats vont impacter positivement l’allègement des travaux des femmes, surtout les femmes qui s’activent dans le domaine de l’agriculture’’, a-t-il fait valoir.

    Des responsables d’organisations féminines, des bénéficiaires, entre autres, ont pris part à la réunion.

    CGD/AMD/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Plaidoyer pour l’intégration des disciplines scientifiques au centre de la stratégie éducative

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Plaidoyer pour l’intégration des disciplines scientifiques au centre de la stratégie éducative

    Saint-Louis, 18 fév (APS) – Le secrétaire général de la commission nationale pour l’UNESCO/ICESCO, Aliou Ly, a appelé, mardi, à placer les disciplines scientifiques et techniques au centre de la stratégie éducative du Sénégal.

     »Les nations qui dominent aujourd’hui le paysage économique mondial, le font grâce aux sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques », a-t-il expliqué.

    M. Ly s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées d’animation pour la promotion des études scientifiques dans les écoles du Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU).

     »Si nous voulons, que le Sénégal devienne un acteur majeur sur la scène mondiale, il est impératif que nous placions ces disciplines au centre de notre stratégie éducative », a-t-il insisté.

    Il a indiqué que les mathématiques et les sciences ne sont pas seulement des matières scolaires, expliquant qu’elles sont également des outils puissants qui façonnent les esprits, stimulent l’innovation et créent des solutions durables aux problèmes complexes.

    Ces disciplines, a-t-il dit, sont essentielles pour relever les défis mondiaux actuels tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire mais aussi la santé publique.

    Selon lui,  »cet intérêt aux mathématiques et aux sciences, est dû au fait que nous vivons dans un monde où la compétitivité internationale est largement dictée par la maîtrise des technologies avancées ».

    M. Ly a relevé que des pays comme le notre dépense chaque des millions de dollars pour importer des produits technologiques élémentaires que nous pouvions fabriquer, nous-mêmes, si nous disposions des compétences nécessaires.

    Il a estimé qu’on ne peut plus se permettre de rester spectateur dans le domaine scientifique pendant que d’autres pays avancent rapidement vers un avenir numérique et technologique.

     »Si nous continuons à ignorer l’importance des mathématiques et des sciences, nous risquons de voir notre pays marginalisé davantage dans l’économie mondiale », a-t-il prévenu.

    Il a appelé pour un renversement de cette tendance en encourageant davantage les élèves à suivre les filières scientifiques.

     »Pour cela, il faut donc inverser cette tendance en encourageant les garçons et filles à suivre les filières scientifiques qui ont des débouchés avec des métiers prestigieux et gratifiants tant sur le plan personnel que professionnel », a-t-il notamment fait valoir.

    CGD/AMD/SBS/AB/OID

  • SENEGAL–EDUCATION–SCIENCES / Saint-Louis : lancement des journées d’animation pour la promotion des études scientifiques en milieu scolaire

    SENEGAL–EDUCATION–SCIENCES / Saint-Louis : lancement des journées d’animation pour la promotion des études scientifiques en milieu scolaire

    Saint-Louis, 18 fév (APS) – Le Lycée technique André Peytavin (LTAP) de Saint-Louis (nord) a abrité, mardi, la cérémonie d’ouverture des journées d’animation pour la promotion des études scientifiques dans les écoles du Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU).

    Elles se tiendront durant deux jours sous le thème :  »Apprendre les Mathématiques et Sciences pour quel devenir ? ».

      »Nous sommes là, aujourd’hui, non pas simplement pour parler des écoles associées de nos pôles, mais nous sommes là surtout pour sensibiliser sur l’importance des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) dans le développement et dans l’éducation’’, a expliqué Aliou Ly, secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO/ICESCO.

    Il s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie protocolaire d’ouverture de cette activité.

     »Comme nous le savons tous, a-t-il rappelé, le nouveau référentiel de la politique de développement social et économique du Sénégal appelé +Vision Sénégal 2050+ accorde une place importante au capital humain mais également aux sciences et techniques ».

    Tout le monde sait aussi, a-t-il poursuivi, que le Sénégal regorge de ressources naturelles, citant le pétrole, le gaz mais aussi les ressources humaines et culturelles très importantes.

     »Pourtant, malgré ces atouts, nous restons confrontés à un défi majeur, c’est une dépendance vis-à-vis d’autres pays pour répondre à nos besoins technologiques et scientifiques », a déploré Aliou Ly. 

    Selon lui, cette situation n’est pas uniquement due au manque de talent ou de capacité dans notre pays.  »Elle résulte avant tout d’une faible orientation de nos jeunes apprenants vers les séries scientifiques », a-t-il fait valoir.

    La coordonnatrice nationale du Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU) du Sénégal, Abibatou Sylla Sow, a expliqué le sens de ces journées d’animation pour la promotion des études scientifiques dans les écoles.

     »Nous sommes là pour œuvrer à la promotion des études scientifiques dans les écoles du réSEAU », a-t-elle déclaré, indiquant que trois établissement de Saint-Louis ont été convié dans ce sens : le CEM Abdoulaye Mar Diop, le Lycée technique André Peytavin [LTAP] et le lycée Cheikh Omar Foutiyou Tall.

     »Nous avons donc pu partager avec 30 élèves de ces établissements, l’importance des études scientifiques dans le système éducatif », a salué Mme Sow. 

    L’inspecteur de l’éducation et de la formation de Saint-Louis, Seydi Guissé, le professeur à l’UFR-SAT de l’UGB El Hadji Dème, entre autres, acteurs du système éducatif, ont pris part à cette activité.

    L’objectif général de ces journées d’animation pour la promotion des études scientifiques dans les écoles du réSEAU au Sénégal est de contribuer à l’accroissement du nombre d’élèves qui s’orientent vers les études scientifiques au Sénégal, indique une note conceptuelle.

    Le Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU) rassemble près de 10000 écoles à travers 181 pays dans le monde.

    CGD/AMD/AB/OID

  • SENEGAL-FRANCE–SANTE / Saint-Louis : une association française offre du matériel médical à l’hôpital régional

    SENEGAL-FRANCE–SANTE / Saint-Louis : une association française offre du matériel médical à l’hôpital régional

    Saint-Louis, 17 fév (APS) – L’association humanitaire française  »En avant roule » a offert, lundi, un important lot d’équipements et de matériels médicaux au Centre hospitalier régional de Saint-Louis (CHR).

    Les équipements sont composés, entre autres, de fauteuils roulants, de tables de consultations et de chirurgie, d’une table d’accouchement, et de couveuses.

     »Le matériel offert aujourd’hui, à l’hôpital et à la région de Saint-Louis représente deux années de quête, de recherche, de stockage, d’arrangement, de préparation au transport, tout ça dans la bonne humeur et bénévolement », a dit Christine Maeder, secrétaire du bureau de ladite association au nom de son président Christian Maeder, également son mari. 

    Mme Maeder s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie de réception de ce matériel qui s’est déroulée dans les locaux du Centre hospitalier régional de Saint-Louis.

    Le Directeur du Centre hospitalier régional de Saint-Louis (CHR), Dr El Hadji Magatte Seck s’est dit heureux de réceptionner ce conteneur rempli de matériel médical.

    ‘’Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de plaisir et beaucoup d’enthousiasme que nous réceptionnons ce conteneur d’équipements médicaux de dernière génération venant de notre partenaire l’association +En avant roule+ », a-t-il déclaré.

    Il a souligné que ce conteneur estimé à 10 mille euros, soit environ 7 millions de FCFA avec ces équipements, nous permettra, d’assurer une meilleure prise en charge des populations.

      »L’hôpital régional, a-t-il  dit, est une structure qui accuse un petit retard dans l’investissement et ce genre d’action, nous permet de remettre à niveau notre offre de soins pour mieux prendre en charge les populations ».

    Le Directeur du Centre hospitalier régional de Saint-Louis (CHR) a remercié les donateurs.

     »Sur ce, je voudrais remercier au nom de monsieur le ministre de la Santé et de l’Action sociale, au nom du Président du conseil d’administration (PCA) du Centre hospitalier régional de Saint-Louis, (…) et de tout le personnel, l’association En avant roule relativement à leurs actions (…) », a dit M. Seck souhaitant que ce partenariat puisse être pérennisé au profit des populations.

     »En avant roule » est une association créée en Alsace, en France, en 2006 à la suite d’une action solidaire initiée au Sénégal en 2001 au profit des personnes à mobilité réduite et malvoyantes.

    CGD/AMD/AB/OID

  • SENEGAL-AQUACULTURE / Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole (DG ANA)

    SENEGAL-AQUACULTURE / Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole (DG ANA)

    Saint-Louis, 14 fév (APS) – La région de Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole en raison de ses conditions écho-géographiques très favorable au développement de cette activité, a souligné, vendredi, le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Samba Kâ.

    ‘’Saint-Louis a un fort potentiel aquacole et dispose de conditions éco-géographqiues très favorables à son développement’’, a notamment déclaré M. Ka.

    Il prenait part à un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture, entré en vigueur en avril 2022. La rencontre a été présidée par l’adjoint au préfet de Saint-Louis, Abdoukhadre Dieylani Ba.

    Le directeur de l’ANA a rappelé à cet effet l’existence, dans la région, d’un réseau hydrographique dense avec des eaux saumâtres, marines et douces. Ces eaux sont toutes toutes favorables à l’aquaculture, sans compter l’existence d’un sol de qualité et des conditions climatiques et météorologiques bonnes pour l’aquaculture.

    La pêche est très favorable dans la langue de Barbarie, dans la commune de Saint-Louis, et sur le fleuve Sénégal dont les populations riveraines ont manifesté un intérêt certain pour l’aquaculture.

    Selon M. Ka, ‘’le fait d’être une zone à vocation agricole est aussi un atout, parce que l’aquaculture va avec la culture des intrants pour nourrir les poissons’’. La présence de cette forte activité agricole rend disponibles des intrants, comme la farine de poisson, la mélasse, et les tourteaux d’arachide, a-t-il dit.

    Il y a également un important maillage des services d’encadrement au niveau local et une main-d’œuvre jeune et disponible dans toute cette zone de Saint-Louis à Matam.

    ‘’Ce n’est pas pour rien que l’antenne de l’ANA se trouve à Richard-Toll actuellement’’, argumente-t-il. Il relève la présence de beaucoup de projets et programmes déjà établis dans les départements.

    Le code de l’aquaculture, entré en vigueur en avril 2022, laisse augurer de lendemains meilleurs pour ce secteur, car il donne des assurances aux promoteurs et autres investisseurs en leur donnant des garanties.

    Le président de l’Association nationale des acteurs de la filière aquacole, Abdoulaye Faye, a exprimé à l’APS son optimisme quant aux initiatives prises par la nouvelle direction. Il espère le développement de ce secteur qui tarde encore à prendre de l’essor.

    Quant à l’adjoint au sous-préfet, Abdoukhadre Dieylani Ba, il a souligné que tout l’encadrement nécessaire pour accompagner les acteurs de cette filière sera assuré.

    L’atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles du Sénégal (SENRM).

    AMD/ASG