Auteur/autrice : Ahmad Mouslim Diba

  • SENEGAL-PECHE-SECURITE / Les agents de la brigade de surveillance de Gandiol formés aux premiers secours et à la sécurité en mer

    SENEGAL-PECHE-SECURITE / Les agents de la brigade de surveillance de Gandiol formés aux premiers secours et à la sécurité en mer

    Gandiol (Saint-Louis), 14 fév (APS) – Les agents de la brigade de surveillance participative du Conseil local de pêche artisanale (CLPA) de Gandiol ont bénéficié d’un renforcement de leurs capacités sur le suivi, le contrôle et la surveillance des pêches, les premiers secours et la sécurité en mer.

    La session au cours de laquelle ils ont été formés a été clôturée jeudi, a constaté l’APS.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Renforcement de la surveillance participative au Sénégal ». Ce projet est coordonné par le Partenariat régional pour la conservation de la zone marine côtière en Afrique de l’Ouest (PRCM), selon un document parvenu à l’APS.

     »La brigade de surveillance de Gandiol a été choisie parmi les brigades de surveillance au niveau du Sénégal pour bénéficier de cet important appui de formation, de renforcement de capacités de ses membres.’’, a expliqué Abdoulaye Mbodj, inspecteur départemental des pêches et de la surveillance de Saint-Louis.

    Le CPLA a été appuyé dans ce cadre par des partenaires, a précisé M. Mbodj, en s’entretenant avec des journalistes. Il s’exprimait en marge de la clôture de cette session de formation de trois jours (11- 13 février 2025).

    Il a indiqué que la formation a porté sur plusieurs thèmes tels que la sécurité des pêcheurs, le code de la pêche, les feux de signalisation en mer.

    « Donc, c’est important que les pêcheurs soient outillés dans ce domaine-là, pour qu’ils sachent comment se comporter devant un bateau qui est en activité dans la même zone. », a-t-il fait valoir

    Il a rappelé la position stratégique de Gandiol, un terroir situé en face de l’embouchure du fleuve Sénégal. Cela vaut dire donc selon lui que les premiers secours sont assurés par la brigade de surveillance locale.

    « On a fait venir les sapeurs-pompiers pour mieux outiller les membres de cette brigade, pour qu’ils puissent apporter le meilleur soutien en cas de noyade ou les premiers secours en cas de difficultés au niveau de l’embouchure », a-t-il expliqué.

    Chef de la division sécurité des pêcheurs artisans, Mamadou Lamine Diop trouve que c’est l’occasion parfaite de renforcer la brigade de surveillance.

    « Ces temps-ci, c’est vraiment compliqué avec les pêcheurs dans la zone. Il y a beaucoup de cas d’accidents. Donc, il fallait renforcer la brigade de surveillance participative pour que ces pêcheurs-là soient formés aux premiers secours », a-t-il notamment indiqué.

    Le coordonnateur du CLPA de la commune de Ndiébène Gandiol, Ousmane Gaye, a magnifié la tenue de cette session de formation. Elle vise, selon lui, à appuyer la brigade de surveillance de Gandiol.

    CGD/AMD/HB/SBS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

    SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

  • SENEGAL-SPORT-CULTURE-REFORMES / Saint-Louis : un acteur préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes

    SENEGAL-SPORT-CULTURE-REFORMES / Saint-Louis : un acteur préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes

    Saint-Louis, 14 fév (APS) – “Ndar Navétanes”, un organisme regroupant 138 Associations sportives et culturelles (ASC) de Saint-Louis (nord), par la voix de son président, préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes articulés à la charte du sport.

    ‘’Les textes doivent être articulés à la charte du sport. Et il faut penser à une diversification des activités afin d’accorder une plus grande place à la culture et à la citoyenneté’’, a notamment estimé Mamadou Bâ, dans un entretien avec l’APS.

    “Ndar Navétanes” a été fondé en 2023, à la suite d’un différend l’opposant à l’Organisation nationale de coordination des activités de vacances (ONCAV). La structure organise et coordonne les activités sportives et culturelles de vacances, à Saint-Louis.  

    Outre la mise à jour des textes du mouvement Navétanes, l’ancien président de l’Organisation départementale de coordination des activités de vacances (ODCAV) plaide pour une gestion transparente des ressources et financements, une maîtrise du calendrier.

    Il sollicite aussi un accompagnement des politiques publiques afin de mobiliser les jeunes et les femmes autour d’activités génératrices de revenus.

    Les réformes attendues du mouvement Navétanes ne devraient pas négliger le renouvellement des instances dirigeantes par l’introduction de la limitation d’âge et des mandats, a-t-il souligné.

    De plus en plus de voix s’élèvent pour demander plus de démocratie à l’ONCAV.

    Dans un entretien avec l’APS, le président de l’Organisation de coordination des activités de vacances (ONCAV) a réfuté l’existence de tout problème de démocratie au sein de cette structure qu’il dirige depuis plus d’une dizaine d’années.

     »Il n’y a pas de problème de démocratie dans les +Navétanes+. Nous avons des mandats de 4 ans. Après chaque 4 ans, l’ONCAV et ses démembrements procèdent à des renouvellements partout au Sénégal’’, a dit Amadou Kane  à la tête de l’ONCAV depuis 2007. Selon lui, les renouvellements se font de façon consensuelle ou par vote.

    Le président de la République a demandé au gouvernement, lors du Conseil des ministres du 29 janvier, de procéder à une réforme des ‘’Navétanes’’ en raison des ‘’incidents violents et tragiques’’ qui les émaillent quelquefois, afin d’en faire un moyen de ‘’développement du civisme’’.

    À ce sujet, le chef de l’État a demandé [à la] ministre des Sports d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes en vue d’une maîtrise du calendrier des compétitions et […] de procéder à la réforme du mouvement ‘‘Navétanes’’

    Selon Amadou Kane, ces concertations doivent déboucher sur une amélioration du fonctionnement des Navétanes et la lutte contre la violence.

     AMD/SBS/ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PATRIMOINE / A Saint-Louis, Bakary Sarr souligne l’importance de garder l’harmonie architecturale de l’île

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PATRIMOINE / A Saint-Louis, Bakary Sarr souligne l’importance de garder l’harmonie architecturale de l’île

    Saint-Louis, 13 fév (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, a souligné, jeudi, l’importance de garder l’harmonie architecturale de l’île de Saint-Louis, classée patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000.

    ´´Nous avons visité certains espaces de la ville, des bâtiments, des monuments. Il y a donc un ensemble d’aspects qu’il faudra prendre en compte pour que l’île de Saint-Louis puisse garder à la fois son harmonie architecturale´´, a-t-il lancé.

    M. Sarr s’exprimait en marge d’une visite des sites et monuments historiques de l’île de Saint-Louis, notamment, la Place Baya Ndar [ex place Faidherbe].

    Il a aussi souligné la nécessité ´´de prendre des décisions, faire des recommandations sur comment faire en sorte que nous puissions sauvegarder Saint-Louis du point de vue environnemental, culturel et touristique, mais faire en sorte également que les populations puissent bénéficier des retombées de ces avantages de Saint-Louis’´.

    Cette visite qu’il  effectue à Saint-Louis pour le département ministériel de la Jeunesse, des Sports et de la Culture est en droite ligne avec les instructions du chef de l’Etat.

     »Monsieur le président de la République a justement donné les instructions pour descendre sur le terrain et faire l’état des lieux des îles comme Gorée, Carabane, Saint-Louis et d’autres espaces du patrimoine afin d’évaluer ce qu’il y a lieu de faire pour sauvegarder le patrimoine (…)’´, a-t-il notamment fait savoir.

    Raison de ce déplacement afin de discuter également avec les acteurs, les populations, mais également avec les experts qui ont travaillé pendant longtemps pour à la fois donner de la matière pour prendre des décisions.

    Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi des directives de monsieur le président de la République, lors du Conseil des ministres du 20 novembre 2024, signale un document parcouru par l’APS.

    Le secrétaire d’Etat à la Culture s’était rendu sur l’île de Gorée le 17 janvier dernier dans le cadre de cette politique de réhabilitation et de promotion du patrimoine historique du chef de l’Etat.

    CGD/AMD/FKS/ADL

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    Saint-Louis, 13 fév (APS) – Un forum communautaire axé sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures s’est ouvert, jeudi, à Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

    Ce forum est organisé conjointement par le consortium Leadership, éthique, gouvernance et stratégies pour l’Afrique (LEGS-Africa) et  »Natural ressource governance Institute » (NRGI).

     »Nous sommes là aujourd’hui à l’hydrobase au siège du CLPA avec un partenaire, NRGI, qui a travaillé de façon approfondie sur les émissions de méthane à partir des exploitations pétrolières et gazières’´, a déclaré Élimane Haby Kane, président de Legs-Africa.

    M. Kane s’entretenait avec la presse en marge de la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

     »C’est un forum  inédit à Saint-Louis avec ceux qui travaillent depuis longtemps avec les acteurs au niveau de la région sur la gestion du projet GTA [Grand Tortue Ahmeyim] et ses impacts sur les populations et directement sur les acteurs du secteur de la pêche. Nous sommes très ravis d’avoir ce partenariat avec NRGI pour parler d’un aspect que presque personne n’évoque mais qui est important », a dit M. Kane.

    Aïda Diop Ndiaye, responsable du programme Sénégal NRGI magnifie cette collaboration avec Legs-Africa, une structure de la société civile.

     »C’est un avantage et un intérêt pour nous de travailler avec la société civile à travers LEGS-Africa auprès des communautés de Saint-Louis qui abrite l’exploitation du gaz de GTA’ˋ, a-t-elle lancé.

    Entre autres, elle a également souligné les effets négatifs que le méthane peut avoir sur la santé.

    Cet événement, signale un document transmis à la presse, vise à sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures et explorer des stratégies de gestion inclusive et transparente pour des politiques publiques efficaces et des décisions allant dans le sens de réduire les émissions de méthane dans les opérations pétrolières et gazières.

    Entre autres, le forum permettra d’informer les acteurs sur les émissions de méthane associées à l’exploitation des hydrocarbures et les externalités négatives y afférentes mais également de partager les résultats des analyses et recommandations du rapport publié par NRGI.

    La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence notamment de Thiamba Seck, représentant du président du Conseil départemental de Saint-Louis et  de Fama Sarr, secrétaire adjointe du Conseil local de pêche artisanale (CLPA).

    CGD/AMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-SCIENCES / Lycée Ameth Fall: la proviseure évoque un problème de maintien des filles dans les séries scientifiques

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-SCIENCES / Lycée Ameth Fall: la proviseure évoque un problème de maintien des filles dans les séries scientifiques

    Saint-Louis, 12 fév (APS) – La proviseure du lycée de jeunes filles Ameth Fall de Saint-Louis (nord), Khady Ba Sy, a déploré un problème de maintien des filles dans les séries scientifiques en raison d’un important taux d’abandon.

    ‘’Et pour ce qui est des séries scientifiques, l’orientation pose encore problème. Par exemple cette année, nous avons en seconde 28% des élèves qui font la série S contre 20% en terminale. Ça montre tout simplement qu’il y a un taux d’abandon important entre la seconde et la terminale et qu’il se pose un problème de maintien des filles dans cette série’’, a-t-elle déploré dans un entretien avec l’APS.

    Le lycée compte 28% d’élèves en seconde, 21% en première et 20% en terminale dans les séries scientifiques (S1 et S2).  »Un pourcentage très faible donc si on parle de taux d’achèvement », selon Mme Sy.

                                                L’orientation, une des raisons de la tendance baissière

    De l’avis de la proviseure, le critère d’orientation est l’une des raisons de cette tendance baissière.

    ‘’Je crois que la tendance baissière est liée à l’orientation parce que la politique de l’État c’est d’orienter le maximum d’élèves dans les séries scientifiques et techniques mais tout le monde n’a pas le profil », a-t-elle expliqué.

    Selon elle,  »on se base sur les notes dans les disciplines scientifiques mais quelques fois les notes ne reflètent pas le niveau des élèves qui viennent du collège ». “Et cela fausse donc tout et le résultat, c’est la déperdition scolaire avec des élèves qui quittent en masse les séries scientifiques’’, a-t-elle ajouté.

    Professeur de mathématiques au lycée de jeunes filles Ameth Fall, Sira Dhi Dème abonde dans le même sens.

    ‘’Pour moi la transition collège–lycée pose problème. Si on arrive à régler cela, on peut avoir beaucoup d’élèves en S1. Il faut revoir les critères d’orientation des élèves au lycée’’, a-t-il laissé entendre.

    Malgré tout, au lycée de jeunes filles Ameth Fall, les élèves qui suivent les séries scientifiques parviennent à exceller dans ce domaine, selon la proviseure.

    ‘’Celles qui restent dans les séries scientifiques parviennent à faire des performances. Nous avons des élèves très engagées, déterminées à réussir qui obtiennent la mention au Bac. L’année dernière même nous avons eu un taux de 88% au Bac, ça veut dire que malgré tout, on fait de bons résultats’’, se félicite-t-elle.

    Ameth Fall, un lycée de jeunes filles d’origines diverses

    Considéré comme l’unique lycée public de jeunes filles dans la partie nord du pays, Ameth Fall regroupe des élèves venues d’horizons divers.

    ‘’C’est un lycée particulier qui abrite des filles d’origines diverses. Donc, c’est un lycée qui polarise beaucoup d’établissements, pas seulement de la ville mais même de la région. Les élèves viennent de partout. Et nous avons plusieurs profils dans cet établissement’’, explique Mme Sy.

    “Dans la région, poursuit-elle, c’est le seul lycée de jeunes filles. Je dirais même au Sénégal, il fait partie des trois lycées publics de jeunes filles. Les deux autres se trouvent à Dakar. Donc si vous sortez de Dakar, vous n’avez que le lycée de jeunes filles Ameth Fall donc qui mérite une attention particulière.”

    La proviseure du Lycée évoque, par ailleurs, certaines contraintes spécifiques liées à la particularité de cet établissement scolaire à savoir la gestion des jeunes filles.

    ‘’Gérer des jeunes filles, ce n’est pas facile. Elles n’ont pas la même éducation. Et nous avons aussi constaté que beaucoup de filles ont des difficultés à la maison et ça se reflète aussi dans leur travail et leur comportement à l’école. Surtout les violences, beaucoup de filles sont victimes de violences. Nous enregistrons des cas de viol, des cas de grossesses non désirées et tout. Donc ce n’est pas facile et ça fait quand même mal au cœur’’, a-t-elle fait savoir.

    De l’avis de Mme Sy, au lycée Ameth Fall, plusieurs stratégies et méthodes sont mises en avant pour encourager les jeunes filles à rester mais surtout à réussir dans les disciplines scientifiques.

    ‘’C’est des filles qu’on encourage. Et on les encourage de plusieurs manières avec les cours de renforcement. Et nous avons beaucoup de partenaires qui interviennent aussi dans la promotion de l’éducation des filles et leur maintien dans les séries scientifiques », a-t-elle dit.

    Elle a évoqué des activités de formation, le club scientifique et environnement, le club numérique et la participation des élèves au concours scientifique au niveau local comme au niveau national.

    “Tout cela les encourage à rester, à performer et à réussir dans les disciplines scientifiques’’, a-t-elle révélé.

    L’État invité à agir sur la formation des professeurs

    Elle invite tout de même l’État à agir sur la formation des professeurs.

    L’Etat doit agir plus sur la formation des enseignants, des professeurs surtout, a plaidé la proviseure. En effet, pour elle,  »le problème des élèves, c’est surtout les mathématiques. Et quand on n’est pas bien en mathématiques, on n’est pas bien en sciences physiques par exemple ».

     »Donc je crois que c’est ça leur principal problème. Recruter et former un grand nombre de professeurs de mathématiques. Et ce n’est pas suffisant, il faut aussi les accompagner, les recycler c’est important », a-t-elle préconisé.

    Sira Dhi Dème, le professeur de mathématiques formé à l’Université Gaston Berger (UGB), partage ce plaidoyer.

     »Il y a le manque de professeurs qualifiés pour les accompagner. C’est une réalité qui existe mais les gens ne parlent que des élèves et le faible effectif dans les séries scientifiques », a-t-il fait valoir, soulignant que la terminale S1 compte un effectif de seulement trois élèves cette année.

    Pour l’enseignant, la première chose qu’il faut régler, c’est d’abord les coefficients ensuite le programme. Au Sénégal, a-t-il souligné,  »on passe quatre ans au collège sur des choses qu’on répète ».

    Il a donné l’exemple du calcul vectoriel qu’on peut dispenser juste au collège. Il s’agit également d’outiller les enseignants pour qu’ils puissent gérer ces classes-là tout en motivant les élèves de S1 qui après leur Bac pourront choisir le métier de mathématicien mais également les étudiants qui font mathématiques.

    Il a souligné que pour les classes de première S et seconde S, il y a de  »bonnes graines », se réjouissant ainsi d’un effectif de qualité cette année.

    Les autorités étatiques invitées à promouvoir les séries scientifiques

    Élève en classe de terminale S1 au lycée de jeunes filles Ameth Fall, Khar Diop invite davantage les autorités à accompagner les élèves qui suivent les séries scientifiques.

    ‘’J’invite les autorités à accompagner davantage les élèves qui suivent les séries scientifiques en améliorant leurs conditions de travail. Peut-être en leur donnant des ordinateurs et autres outils nécessaires pour le travail. Une manière de les encourager à rester dans ces séries scientifiques’’, a-t-elle plaidé.

     »Je me suis intéressée aux séries scientifiques dès la classe de quatrième [collège]. J’aime beaucoup les matières scientifiques surtout les mathématiques. C’est ça qui m’a poussé à choisir les séries scientifiques, a-t-elle laissé entendre.

    ‘’Les séries scientifiques ne sont pas du tout compliquées, il faut juste avoir une méthode de travail et être engagée dans ce que tu fais’’, assure la lycéenne de 18 ans qui rêve de suivre des études en médecine après l’obtention du Bac.

    Élève en classe de terminale S2 [TS2], Khady Bidi Yade Niang explique son choix d’avoir quitté la première S1 au profit de la terminale S2.

    ‘’En seconde, on m’a orienté en série S1. J’ai dit que vais aller la faire parce qu’en S1 c’est maths et PC +physique –chimie+ qui sont les matières dominantes. Et quand tu fais la première S1, en maths et PC tu as une bonne base. Et le programme de TS2 en maths est à peu près la même chose que celui de première S1 en maths’’, a-t-elle expliqué.

    “En maths et en PC, on a une longueur d’avance, poursuit-elle, sur les élèves qui étaient en S2. Donc en TS2, en maths et PC, on gère et on se débrouille en SVT [Sciences de la vie et de la terre]”, fait-elle savoir.

    La jeune lycéenne encourage tout de même les élèves à suivre les séries scientifiques.

    ‘’Je les encourage à suivre les séries scientifiques. Je pense que c’est plus passionnant et qu’après le Bac, les débouchées vont être plus faciles et tout’’, exhorte-t-elle. Khady Bidi Yade souhaite également que l’Etat puisse promouvoir les séries scientifiques surtout chez les filles dès la classe de troisième.

    D’abord école élémentaire avant de devenir un collège, le Lycée Ameth Fall, a été érigé en lycée de jeunes filles en 1962.

    L’établissement scolaire est situé au quartier sud de l’Île de Saint-Louis (Nord) appelé aussi Sindoné.

    CGD/AMD/ADL/ASB/OID

  • SENEGAL-ENFANCE / A Saint-Louis, beaucoup d’enfants victimes de diverses formes d’exploitation (expert)

    SENEGAL-ENFANCE / A Saint-Louis, beaucoup d’enfants victimes de diverses formes d’exploitation (expert)

    Saint-Louis, 12 fév (APS) – Beaucoup d’enfants sont victimes de diverses formes d’exploitation à Saint-Louis (nord), a révélé, mardi, le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Mody Ndiaye, signalant la mise en œuvre de stratégies pour la protection des enfants.

    ‘’Parmi les personnes vulnérables, vous avez les enfants. A Saint-Louis, vous avez beaucoup d’enfants qui sont exploités de façon très diverse (…)’’ , a-t-il expliqué dans un entretien avec la presse.

    Il souligne qu’’’il est important que l’ensemble des acteurs, notamment de la chaine pénale, puissent se retrouver au niveau local avec des experts, notamment de l’Union européenne (…) pour voir ensemble comment améliorer la protection des enfants mineurs sénégalais victimes de traite’’.

    M. Ndiaye s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation de trois jours (11-13 février), sur les techniques d’audition des mineurs en matière de traite des personnes.

    Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action national de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes, dans le cadre de son axe ‘’Renforcement de capacité’’, indique un document parvenu à l’APS.

    Il permet non seulement au projet de disposer d’un appui technique de qualité, mais surtout de répondre à un besoin identifié dans le plan de travail annuel de la Cellule, selon la même source.

    Mody Ndiaye a rappelé que Saint-Louis est une ville d’histoire et une ville carrefour. C’est aussi ‘’une ville où se retrouvent beaucoup d’enfants’’. ‘’Alors, il est important de faire le tri. Tous les enfants ne sont pas victimes de traite, tous les enfants ne sont pas exploités, mais notre attention est attirée par le nombre exponentiel d’enfants qui potentiellement est victime de traite’’, a-t-il relevé.

    Outre l’exploitation des enfants liée à la mendicité, dit-il, il faut aussi noter celle dans les autres secteurs économiques, notamment dans les marchés, dans les pirogues, dans l’agriculture.

    Selon lui, ‘’partout où il y a un secteur économique, vous avez des enfants qui sont exploités et dont la place n’est pas là-bas’’. Il soutient que la place des enfants n’est ni dans l’exploitation ni dans la marchandisation des êtres humains.

    ‘’Nous avions constaté, il y a quelque temps, et j’espère que ça n’a pas évolué à Saint-Louis, que même dans certains foyers, les enfants avaient remplacé les jeunes filles majeures qui travaillaient’’, a-t-il déploré.

    Sa conviction est que ‘’les enfants du Sénégal méritent la même protection que les enfants qu’on trouve dans les autres pays’’.

    Il déclare que la traite des personnes et le trafic illicite des migrants sont des formes de criminalité très particulières, qui ont pour cible les êtres humains et parmi eux, les plus vulnérables.

    A Saint-Louis, observe-t-il, ce fléau prend des proportions inquiétantes. Saint-Louis est, en effet, une ville carrefour, de transit, de destination des enfants talibés et présente une tradition de culture et d’enseignement coranique, depuis l’entrée de l’islam dans la sous-région, rappelle un document des initiateurs de l’atelier.

    Aujourd’hui, les enfants sont recrutés à très bas âge dans la pêche et dans l’enseignement coranique pour être soumis à de pires formes d’exploitation dans une zone de départ pour les migrants vers l’Europe, poursuit le document.

    L’atelier a enregistré la présence, en autres personnalités, d’Issa Saka, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’ONG Free the slaves (FTS), Alain Boucherie, expert français pour Civipol et représentant du Programme opérationnel conjoint (POC).

    CGD/AMD/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : les marchands-tabliers veulent un site de recasement avant tout déguerpissement

    SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : les marchands-tabliers veulent un site de recasement avant tout déguerpissement

    Saint-Louis, 12 fév (APS) – Les marchands-tabliers de Saint-Louis invitent les autorités administratives et municipales locales à leur trouver un site de recasement avant l’opération de déguerpissement qu’elles comptent lancer à partir du 20 février prochain.

    ‘’Nous demandons au maire et au préfet, qui ont récemment fait une sortie pour annoncer une opération de déguerpissement à compter du 20 février, de nous trouver un site de recasement’’, a dit à la presse Abdoulahad Faye, de l’Association des marchands-tabliers de Saint-Louis.

    Il a rappelé que ‘’des discussions avaient été entamées avec le maire [de Saint-Louis, Mansour Faye], pour trouver une solution à l’occupation anarchique de la voie’’ publique.

    Compte tenu de cela, déclare-t-il, cette annonce a fait l’effet d’une surprise auprès des marchands-tabliers. Selon Abdoulahad Faye,  »les tabliers sont complètement abattus à l’idée de quitter leur lieu de travail, à quelques semaines du ramadan, le mois du jeune musulman ».

    Il estime que les vendeuses de poisson établies sur l’avenue Macky Sall, ex avenue général de Gaulle, sont dans le désarroi au même titre que les marchands et n’ont pas d’autre lieu pour mener leurs activités.

    Il a rappelé que l’avènement du nouveau régime avait fait naitre l’espoir qu’une solution définitive allait être trouvée à leur situation avec des marchés ou des centres commerciaux où, dit-il, ils sont disposés à aller.

    AMD/ASG/ADL

  • SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le procureur de la République de Saint-Louis (nord) a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Matar Diagne, étudiant en Master de droit public à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

    Une réquisition à personne qualifiée a été établie aux fins d’autopsie pour déterminer les causes exactes du décès, signale-t-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte rappelle que, ‘’dans la soirée du 10 février 2025, le Parquet a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans une chambre d’étudiant au campus 1 de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis’’.

    Le transport effectué sur les lieux par les autorités judiciaires en compagnie des enquêteurs de la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale a permis de faire les premières constatations.

    Le défunt, identifié sous le nom de Matar Diagne et né à Guinaw Rails (Dakar), était un étudiant en Master de droit public à l’UGB.

    Dans une lettre posthume largement partagée sur les réseaux sociaux, le défunt évoque notamment l’isolement et la souffrance d’une maladie qui auraient des conséquences néfastes sur sa personne.

    « Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur », peut-on lire d’emblée dans cette note rendue publique sur son réseau social Facebook presque 24 h après la découverte de son corps sans vie dans une chambre d’étudiant.

    « L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur moi. Je ressens une tristesse intense. Il y a une tempête dans mon cœur. La fois où j’ai eu à me confesser, mes confessions ont été exposées en public », détaille-t-il dans sa lettre d’adieu.

    Poursuivant ses confidences, il indique que « la conséquence en est que je me méfie, je n’ose même pas en parler avec des amis. Face à cette situation, je me muets dans mon silence, comme je sais si bien le faire depuis que je fus enfant. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des personnes qui s’adonnent aux moqueries avec joie, sans mesurer les conséquences de leurs actes ».

    « La douleur physique, ce n’est rien. Mais celle du cœur est infernale. (…) Je suis une personne très digne, et j’ai un très grand sens de l’honneur. Il m’est préférable de mourir dans l’honneur que de vivre dans le déshonneur », a encore laissé entendre l’étudiant inscrit en Master à l’UFR des sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

    CGD/AMD/ASG/SMD

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – L’hôpital régional de Saint-Louis lance un “appel pressant” au ministère de la Santé, pour l’acquisition d’un deuxième appareil scanner qui permettra une meilleure prise en charge des patients, a-t-on appris de son service de communication.

    ‘’Face à cette réalité (pannes récurrentes du scanner), nous lançons un appel pressant au ministère de la Santé pour doter l’hôpital de Saint-Louis d’un deuxième scanner’’, indique un communiqué transmis à l’APS, annonçant le retour à la normale du scanner en panne depuis quelques mois.

    “Cet incident met en lumière un problème majeur : l’hôpital ne dispose que d’un seul scanner pour répondre aux besoins de toute une région », signale la même source.

    Elle rappelle que  »la forte demande, combinée à l’usure naturelle des équipements, expose nos patients à des interruptions de service qui peuvent retarder des diagnostics et des traitements cruciaux ».

    Le texte souligne que l’existence d’un deuxième scanner permettrait une meilleure prise en charge des patients, en évitant les longues attentes et les interruptions dues aux pannes, une répartition efficace des examens.

    Un deuxième scanner pourrait réduire la pression sur l’unique appareil actuel et une continuité de service garantie, assurant un accès ininterrompu aux diagnostics, fait-il valoir

    La panne du scanner de l’hôpital régional de Saint-Louis oblige les malades à se rendre à Louga en cas de besoin.

    AMD/ASB/SKS/OID