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VIDEO / Assemblée nationale : La commission énergies et ressources minérales à l’école des enjeux du secteur extractif
Le président de l’Assemblée nationale a rendu visite mercredi à la communauté Layène dans le cadre de la célébration du 145e anniversaire de l’Appel de Seydina Limamou Lahi. El Malick Ndiaye a été reçu par le porte-parole du Khalife. M. Ndiaye a évoqué la situation économique »alarmante » du pays tout en assurant que les autorités sont à pied d’œuvre pour »redresser la situation ». -
SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CONSERVATION / Plaidoyer pour le renforcement de la gouvernance du Parc national Niokolo-Koba
Tambacounda, 30 jan (APS) – Le conservateur du Parc national du Niokolo-Koba (PNNK), le lieutenant-colonel Paul Moïse Diédhiou, a souligné, mercredi, à Tambacounda, la nécessité de renforcer la gouvernance de cet écosystème en impliquant l’ensemble des acteurs concernés par sa gestion.
Il s’exprimait au terme d’un atelier de deux jours, organisé par la direction des Parcs nationaux (DPN), en collaboration avec ses partenaires financiers, pour mettre à jour le plan d’aménagement et de gestion (PAG) du Par national du Niokolo-Koba (PNNK).
L’objectif visé à travers ce nouveau PAG est de favoriser une compréhension commune des enjeux et définir une feuille de route pour l’avenir du PNNK.
»L’une des recommandations fortes de cet atelier [concerne] la gouvernance, j’avoue que c’est un volet qui n’est pas beaucoup promu. Donc, dans le prochain plan d’aménagement de gestion, on a voulu mettre en place un mécanisme de gouvernance qui va impliquer tous les acteurs, notamment les maires, les autorités administratives, les forces de défense et sécurité et les populations », a indiqué le lieutenant-colonel Diédhiou.
« Nous avons déjà un PAG de 2019-2023 qui a pris fin, donc il faudrait l’évaluer, faire un diagnostic et le réviser en collaboration avec nos partenaires, les communautés qui vivent autour du parc et les collectivités », a-t-il dit.
Le lieutenant-colonel Paul Moïse Diedhiou a insisté sur la nécessité de préserver les acquis du parc récemment retiré de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en péril.
« Le fait de sortir le parc de la liste des patrimoines en péril est un grand effort qui a été fait. Donc, il faut aller dans le sens de la consolidation des acquis et ensuite aller dans le sens de les améliorer », a ajouté le conservateur.
Le jour où le Parc national du Niokolo-Koba tomberait (à nouveau) dans la liste des patrimoines en péril, « ce serait un grand échec pour nous. Le gouvernement ne ménage aucun effort pour nous donner les moyens de pouvoir consolider et améliorer les acquis », a-t-il poursuivi.
Il a magnifié la richesse et la diversité des espèces fauniques et forestières du PNNK, estimant nécessaire de renforcer l’écotourisme à travers l’aménagement de nouveaux sites touristiques dans cette aire protégée.
« Nous avons les populations de lions et de panthères les plus importantes en Afrique. C’est pour cela que dans le cadre de la gestion du parc, nous essayons de promouvoir l’écotourisme, et quand nous le faisons, c’est dans l’intérêt des communautés locales », a soutenu le lieutenant-colonel Paul Moïse Diedhiou.
« Donc, c’est à partir du volet écotourisme que nous devons faire des efforts en aménageant les sites, les mares, les points d’observation et en ouvrant d’autres sites pour pouvoir accueillir plus de touristes au bénéfice de l’État du Sénégal, et surtout des communautés locales qui ont des campements touristiques et qui sont employées à l’intérieur du parc », a-t-il expliqué.
ABD/BK/AB
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SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / USSEIN : des étudiants réclament l’achèvement des travaux des campus social et pédagogique
Kaolack, 30 jan (APS) – Des étudiants de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) réclament l’achèvement des travaux de construction des campus social et pédagogique, lancés depuis 2015.
‘’Depuis 2015, notre université est en construction. Nous sommes en 2025, aucun des travaux n’a encore été achevé. Nous réclamons leur achèvement. Cette situation est inacceptable ’’, a dénoncé mercredi Mouhamadou Lamine Diagne, un des porte-paroles des étudiants, au cours d’un point de presse.
Il a rappelé qu’en juin 2024, l’actuel ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, en visite dans cette université, leur avait promis qu’ils allaient rejoindre leurs campus, au plus tard, en octobre 2024.
‘’Aujourd’hui, l’Etat a programmé l’inscription des étudiants de la septième promotion de l’USSEIN, alors que nous sommes dans des locaux provisoires. Nous ne l’accepterons jamais, parce que nous sommes déjà en surcharge’’, a fait valoir, Mouhamadou Lamine Diagne.
Les étudiants de l’USSEIN, en appellent à la diligence du chef de l’Etat, le président Bassirou Diomaye Faye, du Premier ministre, Ousmane Sonko et à leur ministre de tutelle, Dr Abdourahmane Diouf.
‘’Nous leur demandons de réagir et d’apporter des solutions à cette situation le plus rapidement possible’’, a lancé M. Diagne.
Aminata Cissé, représentante des étudiants de l’UFR Nutrition et Alimentation de l’USSEIN, a précisé que leurs revendications sont légitimes.
‘’Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, fait chaque fois, des promesses qui ne sont pas tenues. Nous demandons plus de considération, nous en avons vraiment marre de cette situation’’, a-t-elle fait valoir.
Selon elle, la capacité d’accueil des résidences est telle que certains étudiants sont obligés de loger aux alentours des campus pédagogique et social des régions, Kaolack, Kaffrine et Fatick, présentement dans des bâtiments d’emprunt.
Par ailleurs, a-t-elle ajouté, il y a deux jours, la Coordination des amicales de l’USSEIN avait décrété quarante-huit heures de grève pour dénoncer leurs conditions d’apprentissage, tout en exigeant des ‘’conditions d’études plus dignes ».
ADE/AB
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SENEGAL-ENVIRONNEMENT-TOURNEE / À Thiès, Daouda Ngom visite plusieurs sites à vocation écologique
Thiès, 30 jan (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom a visité, mardi, plusieurs sites à vocation écologique et une usine de recyclage de plastique dans le département de Thiès, a constaté l’APS.
Daouda Ngom a entamé son périple par l’aire marine protégée (AMP) de Kayar, où il a échangé avec les femmes transformatrices qui travaillent avec l’équipe de gestion de l’AMP.
« Cette AMP est très importante pour l’État, parce qu’elle permet de conserver la biodiversité dans toutes ses dimensions, mais également c’est une source de revenus pour les communautés », a souligné Daouda Ngom.
Le ministre de l’Environnement s’est aussi rendu sur la bande des filaos, plantée en 1948, pour protéger notamment les établissements humains.
A Ndène, localité située sur cette bande de filaos, il a relevé les réalisations en cours, de la Direction des eaux, forêts, chasses et conservation des sols, notamment en matière de restauration écologique.
Selon lui, cette restauration écologique a permis de stabiliser les dunes, et par là, de protéger des cuvettes inter-dunaires propices au maraîchage.
Daouda Ngom souligne la place importante qu’occupe cette partie de la zone des Niayes, d’où proviennent ‘’80% des légumes frais du Sénégal ».
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a loué, en outre, le « rôle écologique fondamental »
de la fosse écologique située dans la forêt classée de Thiès, qu’il a visitée.« C’est un réceptacle naturel des eaux pluviales, une zone de recharge de la nappe, mais également une zone de refuge de la faune sauvage’’, a noté M. Ngom.
‘’Malheureusement, avec la pression foncière dans la zone de Thiès, la taille de la fosse a diminué, et elle est dans un état de dégradation que nous avons constaté », a-t-il dit.
« Nous allons essayer de prendre des initiatives allant dans le sens de restaurer cette fosse, afin qu’elle puisse continuer à jouer son rôle’’, a-t-il promis.
L’officiel a dit avoir été marqué, dans le cadre de cette tournée dans la région de Thiès, par l’étape de l’usine de recyclage de plastique, à un moment où le Sénégal traverse un « péril plastique », avec une production d’environ 200.000 tonnes de plastique par an, sur lesquelles la quantité recyclée « ne dépasse pas 10 à 15% ».
« Si nous voyons une entreprise qui s’active dans le recyclage du plastique, cela ne peut que nous faire plaisir’’, a-t-il confié.
Il s’agit d’une entreprise sociale qui s’active dans l’économie circulaire, en nouant un partenariat avec des GIE de femmes qui font de la récupération de plastique.
BT/ADI/AB
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SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les missions des agents de l’Etat à l’étranger et le retrait de l’AES de la CEDEAO au menu des journaux
Dakar, 30 jan (APS) – La rationalisation des dépenses liées aux missions à l’étranger des agents de l’Etat, le retrait de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO) sont entre autres les sujets au menu des quotidiens reçus jeudi l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Premier ministre Ousmane Sonko a publié une circulaire à la date du 22 janvier portant réglementation des déplacements à l’étranger des agents de l’Etat. Il a introduit des restrictions sur les indemnités de mission et la composition des délégations.
‘’Sonko serre les cordons de la bourse’’, selon le quotidien L’Info. ‘’Les missions à l’étranger doivent principalement concerner les réunions statutaires et des conférences ou rencontres d’institutions et organisations internationales auxquelles le Sénégal est Etat-partie. Les frais journaliers de mission sont de 200 000 FCFA à 250 000 FCFA pour les hauts responsables et selon les quatre zones définies, contre 150 000 FCFA pour les autres agents quel que soit la zone’’, écrit le journal.
‘’Les voyages en première classe réservées seulement au chef de l’Etat, au Président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre. La classe affaire réservée aux présidents de cours et tribunaux ( …) et aux hauts commandants de gendarmerie, au CEMGA, etc . Tous les autres agents de l’Etat, le personnel des agences, entités publiques voyageront désormais en 3e classe, dite +classe touriste+’’, souligne la publication.
Selon L’As, ‘’Sonko corse les mesures’’, relevant que »le Premier ministre Ousmane Sonko poursuit sa dynamique de rationalisation des ressources publiques’’.
‘’Sonko centralise tout’’, dit WalfQuotidien, qui parle d’’’Etat d’austérité’’. Le journal note que ‘’le chef du gouvernement impose ses règles et règlements applicables à tous les agents de l’Etat, avec l’ambition de rationaliser les dépenses publiques’’. Toutefois, ‘’cette austérité qui ne semble pas toucher les plus hautes autorités n’emballe pas trop’’, ajoute Walf.
EnQuête souligne que cette circulaire sur les missions à l’étranger »qui s’inscrit dans un contexte de difficultés financières pour le pays a été saluée par de nombreux citoyens et militants, mais soulève également des questions sur son efficacité’’. ‘’Si certains applaudissent cette politique d’austérité, d’autres dénoncent une restriction excessive qui pourrait nuire à la diplomatie’’, note la publication.
Libération parle d’un ‘’rappel à l’ordre du Premier ministre’’.
Sud Quotidien met en exergue dans sa livraison du jour le retrait de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la CEDEAO.
‘’C’est désormais officiel ! La CEDEAO a acté le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de ses rangs. Dans un communiqué rendu public, hier, mercredi 29 janvier, l’organisation régionale ouest-africaine justifie sa décision par la nécessité de préserver la solidarité régionale dans l’intérêt supérieur des populations. Même, si elle se dit ouverte à toutes négociations’’, indique la publication qui titre : ‘’La CEDEAO souffle le chaud et le froid’’.
Le Quotidien constate que le président Bassirou Diomaye Faye »n’a pas pu désarmer les putschistes’’. ‘’La CEDEAO qui voulait retenir les pays de l’AES, pensait pouvoir compter sur Bassirou Diomaye Faye, qui croyait avoir une proximité idéologique avec les régimes putschistes, autoproclamées +souverainistes+ à Niamey, Ouagadougou et Bamako, pour les retenir dans son giron. Aujourd’hui, il est clair que la médiation sénégalaise n’a pas suffi, comme le montre le départ définitif acté hier’’, rapporte le journal.
AB/OID
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SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Mbour: le quai de pêche abritera les activités de la Journée de nettoiement
Mbour, 30 jan (APS) – Le quai de pêche de Mbour (Ouest) va abriter, le 1er février, les activités de la 9-ème édition de la journée nationale de nettoiement « Setal Sunu Rew », a appris l’APS du préfet de Mbour Amadou Diop.
« Pour l’édition de la journée nationale de nettoiement, c’est le quai de pêche qui va abriter les activités au niveau de Mbour », a annoncé l’autorité administrative, lors d’une réunion préparatoire de cette activité.
Le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, des chefs de service, des délégués de quartiers, des représentants de pêcheurs et des commerçants ont pris part à cette rencontre.
Amadou Diop a appelé à la mobilisation de toute la population, notamment les associations sportives et culturelles, les communautés de pêcheurs et les différents services déconcentrés de l’État pour la réussite de cette édition dont le maitre d’oeuvre est le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
DOB/ADI/OID
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SENEGAL-AGRICULTURE / La région de Matam peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire, selon un acteur
Matam, 30 jan (APS) – La région de Matam, compte tenu de sa position à la frontière nord du Sénégal, peut tirer le pays vers la souveraineté alimentaire, estime le directeur exécutif de l’Institut prospective agricole et rurale (IPAR), Cheikh Oumar Bâ.
« On est convaincu aujourd’hui que Matam peut être la région qui peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire. Compte tenu de sa position géographique qui fait d’elle une région transfrontalière, il est aussi possible de développer des relations avec la Mauritanie et le Mali », a-t-il dit.
M. Bâ intervenait lors de la clôture, mercredi à Matam, des consultations citoyennes sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo pastorale, auxquelles plus 300 acteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche participaient depuis lundi.
La région de Matam peut compter sur son grand potentiel, dans le cadre de la mise en œuvre des pôles territoriaux, selon le directeur exécutif de l’IPAR, un espace de réflexion, de dialogue et de proposition pour des politiques agricoles et rurales concertées au Sénégal et dans la région ouest-africaine.
Il note cependant qu’il faudra voir « comment s’assurer que les ressources naturelles, notamment les phosphates de Ndendory, soient valorisées ».
« Ce sera une manière de régler l’autosuffisance alimentaire en engrais », a souligné M. Bâ, par ailleurs coordonnateur technique du comité ad hoc mis en place dans le cadre de la révision de la loi d’orientation agro-sylvo pastorale. Il ajoute toutefois qu’il faut chercher à « anticiper les conflits notés entre agriculteurs, pêcheurs et éleveurs ».
Selon lui, il y a aussi lieu d’anticiper sur les questions d’inondation avec des digues de protection devant assurer la sécurité de la région et les productions.
Les aménagements agricoles méritent d’être améliorés pour la maîtrise de l’eau, ainsi que toutes les questions liées aux attaques granivores, insiste le directeur exécutif de l’IPAR. « Toutes ces questions doivent trouver des réponses sur long terme », a-t-il indiqué.
Le gouverneur de Matam, présidant la rencontre, a assuré que la plupart des préoccupations et inquiétudes des acteurs ont été prises en compte.
La réflexion continue, même toutes les questions ne peuvent pas être prises en compte charge, selon le chef de l’exécutif régional.
« Nous ne pouvons accepter que les enfants soient utilisés dans le cadre du travail, en restant seuls dans la brousse à gérer le bétail. Nous avons aussi rejeté la proposition selon laquelle on doit autoriser les éleveurs à fréquenter les sites d’amodiation », a-t-il signalé.
Il considère que c’est un danger de laisser les animaux à la merci des chasseurs utilisant des fusils et outils mortels.
AT/BK/OID
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SENEGAL-POLOGNE-FOOTBALL / Le Goréen Ibrahima Seck s’engage avec un club polonais pour 3 ans
Dakar, 30 jan (APS) – Le milieu de terrain de l’Union sportive de Gorée, Ibrahima Seck, s’est engagé avec le club polonais Częstochowa (élite polonaise) jusqu’en 2028, avec une année en option, a annoncé le club insulaire.
L’ancien pensionnaire de l’équipe nationale des moins de 20 ans a participé au bon début de saison de l’actuel leader de la ligue 1, l’US Gorée.
Le champion d’Afrique a inscrit 5 buts en 7 matchs.
BHC/OID
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SÉNÉGAL-RELIGION-REPORTAGE / 145e Appel des Layennes : A Cambèrène, les préparatifs vont bon train
Dakar, 29jan. (APS) – La communauté religieuse des Layennes célèbre jeudi et vendredi le 145e Appel de Mouhamadou Limamou Laye plus connu sous le nom de Seydina Limamou Laye. À Cambérène, un des foyers ardents de cette confrérie musulmane fondée en 1883, à Yoff, les préparatifs vont bon train.
Mercredi, veille de célébration, dans les rues et comme dans les maisons, l’on est déjà plongé à fond dans la ferveur de la commémoration. Les fidèles commencent à affluer. Difficile d’avancer dans certains endroits, dans ce va-et-vient incessant d’hippomobiles, de piétons qui soulèvent la poussière dans les artères de ce village lébou.
Des groupes de jeunes passent les dernières couches de peinture sur des murs défraichis, pour leur rendre leur blancheur d’antan.
Chez les Top, les préparatifs ont a débuté depuis deux jours. Trouvée à l’enceinte de la maison, Nguissane Laye Sarr et ses enfants font cuire des beignets aux senteurs qui donnent l’eau à la bouche. Pour cette mère de famille, l’Appel rime aussi avec hospitalité et actions de grâce.
‘’Nous faisons tout cela pour les pèlerins. Les beignets et les repas que je prépare leur seront offerts, demain [jeudi], comme de coutume’’, confie-t-elle, contente de leurs actes, elle et ses enfants.
Elle a dépensé sans compter. ‘’Je n’ai même pas conscience de la somme d’argent que m’a couté ce que les pèlerins’’, dit cette femme originaire de Louga (nord). L’essentiel pour elle est de bien les accueillir.
‘’Nous ne faisons pas de calcul quand nous dépensons à l’occasion de l’Appel, car nous sommes convaincus que nous serons remboursés par la grâce de Seydina Limamou Laye’’, jure Nguissane Laye Sarr.
Fervente disciple layenne, elle déclare préparer et célébrer cet événement plus que toute autre fête à caractère religieux, tabaski et korité compris.
En face de la maison des Top vit la famille Sarr. Ici, la détermination des femmes est impressionnante. Certaines, très âgées, épluchent les légumes dans une ambiance joviale. Dans un coin de la maison, une marmite bout au-dessus d’un feu.
‘’Depuis deux semaines nous préparons l’Appel, nous avons commencé par le nettoyage des rues et des maisons’’, déclare Soukeye Thiam, mère au foyer.
‘’A chaque Appel, c’est une saine concurrence entre les femmes de Cambérène. Chacune s’efforçant de faire preuve de plus d’abnégation. Plus l’effort est grand, plus la récompense divine est élevée Nous sommes plus que déterminées et nous continuerons ainsi jusqu’au dernier jour de l’Appel’’, ajoute-t-elle.
C’est pourquoi Soukeye Thiam et tous les habitants de Camberène rivalisent d’ardeur, chacun dans son domaine pour la réussite du 145e Appel de Seydina Limamou Laye.
ID/ABB
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TANZANIE-AFRIQUE-ENERGIE / À Dar es Salaam, des dirigeants africains s’engagent à faciliter l’accès de leurs citoyens à l’électricité
De l’envoyée spéciale de l’APS, Adama Diouf Ly
Dar es Salaam, 29 jan (APS) – Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des ministres de l’Énergie de plusieurs pays africains se sont engagés, mercredi, à Dar es Salaam, à accroître l’accès de leurs compatriotes à ‘’une électricité fiable, abordable et durable’’.
Ils ont pris cet engagement à l’occasion d’un sommet consacré à l’énergie, qui se tenait depuis mardi au centre de conférences Julius-Nyerere de cette ville tanzanienne.
Pour cela, les chefs d’État et de gouvernement, ainsi que les ministres présents ont adopté une déclaration dite de Dar es Saalam, qui sera proposée à l’Union africaine lors de son sommet prévu en février prochain.
Seize chefs d’État et six Premiers ministres ont pris part au sommet, certains pays s’étant fait représenter par leur ministre chargé de l’Énergie.
Des représentants d’organisations de la société civile et d’institutions financières ou d’appui technique y ont participé.
Selon la déclaration, les pays africains sont appelés à prendre des décisions et à faire des réformes susceptibles de stimuler la croissance économique et la création d’emplois, d’améliorer la qualité de vie par un accès aux services sociaux de base, au-delà de l’extension de leur réseau de distribution d’électricité aux personnes n’ayant pas encore accès à cette énergie vitale.
La déclaration de Dar es Salaam sur l’énergie est considérée par les pays l’ayant adopté comme une étape clé du processus visant à combler le déficit énergétique en Afrique.
Les engagements pris lors du sommet sont ‘’un élément essentiel de l’initiative Mission 300, qui réunit des gouvernements, des banques de développement, des partenaires, des organismes philanthropiques et le secteur privé, afin de raccorder 300 millions d’Africains au réseau électrique, d’ici à 2030’’, selon le document.
Les pays et les institutions chargés de la réalisation du programme Mission 300 ont promis de trouver 50 milliards de dollars américains destinés à l’amélioration de l’accès à l’énergie en Afrique.
Douze pays ont présenté des ‘’pactes nationaux’’ pour l’énergie
‘’En s’attaquant au défi fondamental de l’accès à l’énergie, la Mission 300 devient la pierre angulaire du programme d’emplois pour les jeunes [du continent] et le fondement du développement’’, lit-on dans la déclaration.
Malgré les efforts notés dans certains pays, l’Afrique compte encore 575 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité, a dit, lors de la conférence, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.
Douze pays ont présenté des ‘’pactes nationaux’’ pour l’énergie, qui fixent leurs objectifs en termes d’investissements pour l’approvisionnement de leurs citoyens en électricité.
Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de Madagascar, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, de la République démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et la Zambie.
Les plans présentés sont assortis des délais dans lesquels doivent être construites les infrastructures énergétiques prévues.
ADL/ESF