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  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Lancement du statut de l’entreprenant

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Lancement du statut de l’entreprenant

    Dakar, 30 mai (APS) – Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, Papa Amadou Ndiaye, a procédé, mardi, au lancement du statut de l’entreprenant, devant encourager la formalisation du secteur informel à travers notamment des mesures incitatives, a constaté l’APS.

     »Le statut de l’entreprenant que nous avons lancé aujourd’hui constitue un outil important pour développer la formalisation du secteur de l’informel qui occupe une part importante du tissu économique sénégalais », a expliqué le ministre.

    Cet outil inclut la mise en place d’un guichet unique du secteur ainsi qu’une déclaration au niveau du greffe du tribunal pour un enregistrement, a t-on appris lors d’un atelier consacré à son lancement.

    Selon Papa Amadou Ndiaye,  »l’informalité est une contrainte à lever pour développer le secteur informel qui constitue près de 90% de l’activité économique ».

    Evoquant les enjeux de cette disposition, le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel a notamment parlé de  »mesures incitatives » à travers un meilleur accès aux marchés publics et un mutuel de santé national pour les travailleurs de l’informel.

    Il  a aussi insisté sur la nécessité de mettre en synergie les différents acteurs de l’entrepreneuriat pour un meilleur accompagnement technique et financier.

    Le directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) Idrissa Diabira a insisté sur les bienfaits qu’offre la formalisation.

     »Contrairement aux idées selon lesquelles la formalisation c’est pour ne pas échapper à la fiscalité, le travailleur de l’informel doit comprendre qu’il gagne beaucoup en se formalisant », a-t-il estimé, en faisant allusion à la bonne tenue des états financiers et des contrats de travail formalisés.

    SMD/OID

  • MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    De l’envoyé spécial de l’APS, Baboucar Thiam

    Marrakech (Maroc), 30 mai (APS) – Soixante pour cent des pays souffrent aujourd’hui du réchauffement climatique, dont l’impact se traduit par des prix des produits de plus en plus élevés, a alerté mardi à Marrakech le député socialiste marocain, Abdelkader Ettaher.

     

    Le parlementaire s’exprimait lors d’un panel tenu le même jour à Marrakech dans le cadre du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates.

    Organisé en partenariat avec le réseau MENA-Latina, ce forum intervient dans un contexte marqué par de nombreux bouleversements à l’échelle mondiale, lesquels ont des répercussions dans les domaines géopolitiques, économiques, sociaux et environnementaux.

    ‘’Inégalités, pauvreté et gestion des ressources : vers une protection sociale plus équitable’’ est le thème de ce panel animé notamment par des députés socialistes du Maroc, du Chili, du Mexique.

    ‘’Les problèmes environnementaux ont poussé l’émergence des projets verts, la naissance  d’une industrie verte’’, a signalé Abdelkader Ettaher, suggérant de ‘’trouver d’autres ressources pour lutter contre le réchauffement climatique’’.

    Dans un contexte où les équilibres naturels sont en train d’être rompus, des espèces animales et végétales disparaissent à une vitesse sans précédent, le député a préconisé ‘’ une meilleure inclusion pour garantir une bonne gestion des ressources et créer un équilibre dans l’environnement’’.

    ‘’Au Maroc, explique-t-il, une nouvelle loi est adoptée pour réduire l’impact des gaz à effet de serre, encourager l’émergence de projets qui garantissent l’économie verte tout en respectant l’équilibre environnemental.’’

    Il a rappelé que ‘’le Maroc dépend beaucoup sur ce qui peut détruire, notamment le gaz, le pétrole, l’industrie fossile qui émettent beaucoup de CO2’’. Il a signalé que le pays travaille aujourd’hui à réduire sa dépendance aux produits importés  et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. ‘’

    « Le Maroc produit 40 pour cent de ses besoins énergétiques en énergies renouvelables et envisage d’atteindre les 50 pour cent (…)’’, a renseigné le député socialiste Marocain.

    ‘’Aujourd’hui, les parlementaires doivent trouver des solutions aux problèmes de l’environnement, pour lutter efficacement contre la pauvreté’’, a pour sa part affirmé la parlementaire  mexicaine, Carla Ayala.

    Elle estime qu’‘’il faut travailler à éveiller les consciences’’, soulignant qu’on peut  »trouver des solutions durables à ces problématiques’’. Selon elle, ‘’on attend que les gouvernements puissent relever les défis’’.

    BT/ASG/ADL/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Des volontaires tentent de remédier à la pénurie d’eau à Sindia

    SENEGAL-SOCIETE / Des volontaires tentent de remédier à la pénurie d’eau à Sindia

    Thiès, 30 mai (APS) – Des habitants de Sindia se sont réunis dans cette commune de la région de Thiès (ouest) pour trouver des solutions à la pénurie d’eau à laquelle une bonne partie de leur collectivité territoriale est confrontée depuis trois mois, a appris l’APS des auteurs de l’initiative.

    ‘’Cela fait plus de trois mois [que] presque toute la commune, la ville de Sindia et le village de Kignabour notamment, est confrontée à un manque notoire d’eau. Il y a des quartiers qui ne sont plus approvisionnés en eau’’, a déclaré Abdoulaye Seck, l’un des organisateurs de la rencontre.

    C’est au moment où survient la pénurie que beaucoup d’usagers ont constaté une ‘’surfacturation’’ de leur consommation d’eau, s’est inquiété M. Seck à la fin de la réunion tenue récemment pour remédier à la pénurie d’eau.

    Il décrie la qualité de l’eau distribuée dans la commune.

    Selon lui, ceux qui ont pris part à la réunion ont décidé de ne plus payer les factures établies par Aquatech – une société privée impliquée dans la gestion de l’eau par les autorités de la région de Thiès – jusqu’à ce qu’il y ait un approvisionnement correct de la denrée.

    Une pétition sera lancée mercredi prochain, avant l’organisation d’une marche de protestation contre la pénurie d’eau, pour que les pouvoirs publics prennent la pleine mesure de la rareté de l’eau à Sindia, a annoncé Abdoulaye Seck.

    Dans la pétition comme lors de la manifestation, les usagers vont demander le ‘’départ’’ d’Aquatech, selon M. Seck.

    ‘’Auparavant, l’eau était disponible seulement durant la journée ou la nuit. Depuis plus d’un mois, il y a des quartiers où aucune goutte ne coule des robinets. Les habitants de ces quartiers sont obligés d’acheter de l’eau [auprès des commerçants détaillants], une eau qui leur revient à 2.000, voire 3.000 francs CFA par jour’’, s’indigne-t-il.

    Selon Abdoulaye Seck, ‘’un problème technique’’ serait à l’origine de la pénurie d’eau.

    Le réseau de distribution d’eau de Sindia a atteint ses limites en raison de la forte augmentation de la population dans le triangle Dakar-Mbour-Thiès, a signalé Abdoulaye Seck.

    La ‘’pléthore d’entreprises’’ venues s’implanter dans les communes de Diass et Sindia a engendré la hausse de la consommation d’eau, a-t-il ajouté, estimant que ‘’le réseau doit être redimensionné pour que tout le monde ait [suffisamment] d’eau’’.

    Selon Seydina Diouf, certains villages qui dépendent de Sindia pour leurs besoins en eau creusent maintenant des puits pour s’approvisionner.

    Un réseau de distribution ‘’inadéquat’’

    Aquatech affirme que l’extension du réseau de distribution, l’une des solutions envisagées, ne fait pas partie de ses compétences, rapporte M. Diouf, un habitant de la commune de Sindia.

    La distribution de l’eau à Sindia a été retirée aux ASUFOR, les associations d’usagers des forages, à la demande des populations, qui estimaient que la denrée était de mauvaise qualité.

    Elle est confiée depuis deux ans à Aquatech, un délégataire de services impliqué dans la gestion des forages ruraux.

    Le responsable de la communication d’Aquatech, Moustapha Ndiaye, estime que la commune de Sindia est confrontée à un déficit de production d’eau et à un réseau de distribution ‘’inadéquat’’.

    Les forages fonctionnent mais leur capacité de production est insuffisante, a argué M. Ndiaye, ajoutant que la commune doit être équipée de nouveaux forages.

    La construction de forages et l’extension du réseau de distribution ne font pas partie des compétences d’Aquatech, a-t-il déclaré.

    Même si la couleur de l’eau distribuée dans la zone est ‘’gênante’’ pour certains consommateurs, le liquide est ‘’potable’’, a soutenu Moustapha Ndiaye, estimant que la forte teneur en fluor ou en calcaire de la nappe peut altérer le goût ou la couleur de l’eau sans la dénuer de sa potabilité.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION  / Matam: des enseignants invitent le gouvernement à sécuriser les écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Matam: des enseignants invitent le gouvernement à sécuriser les écoles

    Matam, 29 mai (APS) – Le coordonnateur de la section du Mouvement national des enseignants républicains (MNER) de Matam, Ciré Mamoudou Dia, a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles.

     »Nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles. Nous en appelons à la responsabilité de tous et de chacun dans un contexte politique tendu », a-t-il dit.

    M Dia intervenait, dimanche, au cours d’une conférence de presse tenue à Ourossogui par le Mouvement national des enseignants républicains de la région de Matam (MNER).

    Selon lui, l’Etat et les parents doivent prendre leurs responsabilités vis-à-vis des enseignants qui appellent les élèves à participer à des manifestations politiques.

    Le conseiller municipal dans la commune de Ourossogui a invité les enseignants engagés en politique à laisser les élèves en dehors de toute activité politique.

    AT/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : les fidèles invités à « être des serviteurs et des servantes du Seigneur »

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : les fidèles invités à « être des serviteurs et des servantes du Seigneur »

    Popenguine, 29 mai (APS) – L’évêque de Tambacounda, Paul Abel Mamba, a invité, lundi, à Popenguine, les fidèles catholiques à  »être des serviteurs et des servantes du Seigneur ».

    Présidant la messe de pentecôte du pèlerinage marial, il a invité les fidèles à se laisser animer par l’Esprit saint à la suite du Christ à l’école de Marie, soulignant que c’est cet esprit qui a poussé la Vierge Marie à se mettre en chemin pour la mission au service des autres.

    ‘’Notre vocation fondée sur notre baptême qui nous unit à Dieu, père, fils et esprit saint nous appelle à être comme Marie, le temple de l’esprit-saint pour nous laisser mouvoir comme Jésus et à la suite de Jésus pour servir son peuple en témoignant de l’évangile par notre vie et nos paroles », a-t-il rappelé.

    Mgr Paul Abel Mamba a présidé la messe de la 153e édition du pèlerinage marial de Popenguine dans le nouveau sanctuaire.

    Abordant le thème de cette édition  »comment m’est-t-il venu que l’enfant vienne jusqu’à moi », Mgr Mamba a rappelé que  »grâce à l’esprit reçu, la Vierge Marie s’est mise en chemin pour la mission à la rencontre et au service des autres dont sa cousine Elisabeth, Zacharie, le futur Jean Baptiste et le voisinage ».

    L’ancien évêque de Ziguinchor a appelé à  »l’ouverture et à l’accueil » pour  recevoir  »ce que le Seigneur nous envoie’’.

     »La Vierge Marie nous donne ainsi l’exemple de ce que nous devons être choisis par le Seigneur pour reconnaitre que ce que nous sommes et ce que nous avons vient du Seigneur pour nous-mêmes mais aussi nos proches », a t-il dit.

    L’évêque de Tambacounda a soutenu que tout le monde doit mettre à la  »disposition de tous les talents » les grâces qu’il a reçus de Dieu pour  »l’épanouissement et le bien-être de la communauté ».

    Pour lui, ‘’les parents, les personnes consacrées, les évêques, les prêtres doivent rester attentifs, disponibles, aux proches, aux membres de leurs communautés (…)’’

    CS/OID

     

  • SENEGAL-SOCIAL / Médina Ndiathbé : le PUMA outille les jeunes et les femmes pour l’émergence du département de Podor

    SENEGAL-SOCIAL / Médina Ndiathbé : le PUMA outille les jeunes et les femmes pour l’émergence du département de Podor

    Podor, 29 mai (APS) – Le coordonnateur national du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), Moussa Sow, a remis dimanche des ‘’bons de formation’’ pour l’obtention de ‘’permis de conduire’’ à plusieurs membres du Réseau des jeunes pour l’émergence du département de Podor (REJEP).

    Des femmes membres de groupements de promotion féminine (GPF) ont également bénéficié du ‘’soutien’’ du PUMA pour se ‘’professionnaliser’’ dans les domaines de la transformation des produits laitier et céréalier, lors de l’assemblée générale du REJEP à Médina Ndiathbé (arrondissement de Cas Cas), en présence du chef de cabinet du président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Kalidou Kane.

    Cette initiative s’inscrit dans le programme  »Xeyu ndaw yi », a précisé le coordonnateur du PUMA, Moussa Sow, qui présidait la cérémonie de remise de ‘’bons de formation’’, destinés à des jeunes membres du REJEP et à des GPF de l’arrondissement de Cas Cas, en marge de l’assemblée générale du REJEP.

    Le PUMA accompagne les communautés dans ses zones d’intervention dans  »plusieurs domaines » avec des formations qualifiantes qui  »permettent notamment à des jeunes et des femmes de trouver un emploi et à entreprendre », pour davantage s’impliquer dans l’émergence du Sénégal, a particulièrement insisté M. Sow.

    Au total, soixante quatorze (74) bons de formation en transformation des produits laitier et céréalier ont été remis à des femmes  »pour leur permettre de se professionnaliser » dans leur domaine de compétence,  »contribuer à leur autonomisation » et créer les conditions de leur émergence, selon le maire de Walaldé.

    En outre, soixante (60) jeunes ont reçu des bons de formation pour l’obtention d’un permis de conduire.

    ‘’Nous allons renforcer et multiplier ces actions sur l’ensemble de notre zone d’intervention », a assuré le coordonnateur national du PUMA.

    L’objectif est de  »faire participer utilement ces franges de la population à l’émergence du Sénégal », a dit Moussa Sow, qui invite les Sénégalais, les jeunes en particulier  »à cultiver, à promouvoir la paix et la concorde nationale ».

    AHD/AMD/OID

  • MONDE-MAROC-POLITIQUE / Marakech abrite la première édition du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates

    MONDE-MAROC-POLITIQUE / Marakech abrite la première édition du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates

    Marrakech, 29 mai (APS) – Les représentants de 35 pays ont pris part ce lundi, à Marakech (Maroc), à l’ouverture de la première édition du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates à l’initiative du groupe Socialiste (Opposition Ittihadya) à la Chambre des représentants du royaume chérifien, a constaté l’APS.

    La rencontre organisée en collaboration avec la jeunesse Ittihadya et le reseau Mena-Latina se tient jusqu’au 31 mai.

    Créé en 2019, le forum se veut un espace ouvert aux jeunes socialistes et sociaux démocrates du monde entier. Son objectif est de réfléchir ensemble, dans le cadre de valeurs partagées et d’acquis réalisés, à des solutions pour que les politiques publiques soient plus inclusives afin de préserver les ressources de la planète

    ‘’Le but du forum est de contribuer à renforcer le réseaux des jeunes parlementaires pour leur permettre d’exercer pleinement leur rôle politique en tenant compte des nouveaux défis auxquels nous sommes tous confrontés, et en s’inscrivant dans les dynamiques internationales’’, a expliqué le président du Groupe Socialiste à la Chambre des représentants du Maroc, Abderrahim Chahid.

    Il a ajouté que la rencontre  »permettra d’ouvrir un espace de communication, de discussion, d’échange et de coordination entre les jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates de différents pays’’.

    Selon lui, la crise sanitaire qui a secoué le monde a révélé le manque de solidarité entre les Etats et  »l’émergence, dit-il, d’une concurrence dont la devise était la survie des plus forts économiquement et les plus autosuffisants et indépendants, alors que la situation des régimes et des sociétés faibles s’est aggravée ».

    Il a rappelé qu’en 2022, les Nations Unies ont révélé qu’en Afrique, environ 30 millions de personnes sont tombées dans l’extrême pauvreté à cause de l’épidémie. ‘’ La Covid-19 a augmenté la proportion de la population souffrant de la faim et de l’insécurité alimentaire qui prévaut en Afrique depuis 2014’’, a déploré Abderrahim Chahid.

    Selon lui,  »à une époque où de nombreux pays cherchent à sortir de ces crises et à trouver des solutions (…), il existe d’autres forces qui cherchent à déstabiliser et à diviser les pays, à propager la haine et la violence et à alimenter les sources de conflit ».

     »Notre objectif est de faire progresser le développement économique, social et humain, de s’engager dans une dynamique internationale visant à instaurer la paix, lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, d’œuvrer pour limiter les effets du changement climatique, préserver les ressources naturelles, promouvoir les énergies alternatives vertes et de réaliser des gains dans le domaine des droits de l’homme et de la démocratie », a-t-il fait savoir.

    BT/OID

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / Université Iba Der Thiam de Thiès: le recteur soumet les besoins en équipements au Premier ministre

    SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / Université Iba Der Thiam de Thiès: le recteur soumet les besoins en équipements au Premier ministre

    Thiès, 29 mai (APS) – Le recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Mamadou Babacar Ndiaye, nouvellement installé dans ses fonctions, a soumis au Premier ministre Amadou Bâ les besoins de ladite université, inaugurée le 10 février dernier par le chef de l’Etat Macky Sall.

    Le professeur Mamadou Babacar Ndiaye a profité de la réception par le Premier ministre samedi à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), de plus de 300 taureaux géniteurs guzera, pour lui faire part de la situation des équipements prévus dans cette institution.

    Installé dans ses fonctions de recteur le 15 mai dernier, l’ancien directeur de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’UIDT, prononçait un discours de bienvenue au chef du gouvernement dans cet établissement rattaché à son université.

     »Le projet d’infrastructure pédagogique réceptionné en novembre 2022 et inauguré par le président de la République le 10 février 2023, a fait l’objet de plusieurs réserves, lors de la réception provisoire et aucune d’entre elles n’a, à ce jour, encore été levée’’, a-t-il dit.

    Les salles multimédia de l’ENSA, de l’ISFAR et de l’UFR Santé, les parkings, les dalots de franchissement, l’aménagement paysager, etc., bien qu’étant prévus dans le DAO (dossier d’appel d’offres),  »ne sont toujours pas réalisés’’, a relevé le responsable.

    Il a ajouté que concernant le projet de construction de laboratoires de recherches, ‘’cher’’ au chef de l’Etat, Macky Sall, et dont les équipements d’une valeur de plus de 52 milliards ont été réceptionnés le 13 avril dernier, ‘’sur 26 laboratoires qui devraient être construits à l’Université, cinq sont encore au stade de fondation’’.  Quatre d’entre eux sont à l’UFR santé, l’un à l’ISFAR. ‘’Cinq sont encore en finition ici à l’ENSA’’, a-t-il poursuivi.

    Pour ce qui est du volet social, les travaux relatifs aux de 1.500 lits ‘’avancent bien, mais connaissent un ralentissement depuis quelques semaines’’. ‘’Leur livraison permettrait de résoudre le problème de mobilité que ne cessent de poser les étudiants, dont la résidence universitaire située à la cité du Rail, est enclavée et distante de plusieurs kilomètres du campus pédagogique’’, a fait savoir le recteur.

    ‘’M. le Premier ministre, nonobstant ces investissements consistants à l’université, je ne doute point que nous (puissions) encore compter sur l’accompagnement généreux de l’Etat qui a fait de l’enseignement une priorité’’, a-t-il ajouté.

     Mamadou Babacar Ndiaye a sollicité la construction d’un auditorium, d’une agence comptable, d’une scolarité, d’une direction du service informatique et d’une polyclinique.  Pour lui, cette dernière  ‘’permettrait de mieux mettre au service de la population le potentiel immense’’ du pôle de santé de l’UIDT, qui forme des infirmières, des sages-femmes, des médecins spécialisés et généralistes, des pharmaciens, etc.

     Il n’a pas manqué de faire part du besoin de l’Université de bénéficier de moyens pouvant faciliter les stages et les visites d’entreprise de ses étudiants formés à des métiers, et qui interviennent partout au Sénégal, dans le cadre de leur formation.

     »Pour chacun de nos six établissements, la dotation d’un bus de 60 places serait la bienvenue’’, a-t-il plaidé, non sans évoquer la nécessité de rénover la ‘’prestigieuse école de formation d’ingénieurs agronomes’’ et ses centres d’application, après 40 ans d’existence. L’ENSA créée en 1980, pour former des ingénieurs agronomes de conception, capables de concevoir et d’impulser les transformations que doit subir le secteur de l’agriculture et de l’élevage pour devenir un puissant levier de souveraineté alimentaire, a-t-il noté.

    Il considère que les autorités d’alors avaient fait un ‘’pari gagnant’’, car l’ENSA a formé ‘’près de mille ingénieurs agronomes’’ issus de 15 nationalités dans des spécialités aussi variées que l’économie agricole, le génie rural, les productions végétales, les sciences des sols, la foresterie et les productions animales.

    Membre de ‘’centres de recherches d’excellence’’ de la sous-région, elle a été ‘’maintes fois distinguée à travers son personnel d’enseignement et de recherche ainsi qu’à travers ses élèves-ingénieurs qui ont remporté de nombreux prix et concours’’.

    Ses anciens élèves ‘’participent au développement de l’agriculture au Sénégal, en Afrique et dans le monde’’ et certains d’entre eux sont devenus des ‘’icônes internationalement reconnues’’, a-t-il fait valoir.

    Le recteur a, enfin plaidé pour ‘’l‘ immatriculation et la sécurisation du foncier affecté à l’université’’, dont une grande partie se trouvant à l’ENSA, n’est pas encore clôturée et ‘’requiert une attention particulière’’.

     »Je vous ai bien écouté et entendu’’, a dit le Premier ministre au recteur, lui demandant de ‘’se rassurer’’. Il a indiqué avoir réuni autour de lui, la semaine dernière, des ministres, afin d’étudier et d’apporter des solutions à tous les projets confrontés à des difficultés d’exécution.

    Le président de la République attache au suivi de ces projets et programmes, notamment dans le domaine de l’enseignement supérieur,  »une attention toute particulière », a dit le PM.

    ‘’Soyez sûr que le gouvernement veillera à l’exécution correcte et transparente de tous les chantiers engagés’’, a-t-il souligné, annonçant que d’autres projets et programmes seront mis en œuvre, dans le cadre du PAP en préparation, pour faire du Sénégal un pays émergent à l’horizon 2035.

    Lors de la cérémonie de son installation, le nouveau recteur avait annoncé de larges concertations pour stabiliser avec la communauté universitaire son projet de ‘’gouvernance participative pour une université de métier au service du développement du Sénégal’’.

    Tout en saluant les efforts de l’Etat qui avait doté l’université pour la première fois d’infrastructures propres, il avait relevé que des années s’étaient écoulées entre l’expression du besoin d’une université à Thiès et la réalisation desdites infrastructures. Si bien que les effectifs actuels ont dépassé la capacité des bâtiments construits.

     »Nous avons réceptionné une partie des infrastructures, mais nous en demanderons encore parce que nous voulons faire de cette université une université de référence’’, avait-il promis.

    ADI/OID

     

     

  • SENEGAL-RELIGION / Popenguine: Les marcheurs ‘’heureux’’ de se retrouver au pied de la Vierge Marie

    SENEGAL-RELIGION / Popenguine: Les marcheurs ‘’heureux’’ de se retrouver au pied de la Vierge Marie

    Popenguine, 29 mai (APS) – Les marcheurs du pèlerinage marial sont arrivés à Popenguine, dimanche, aux environs de 15 heures,  »heureux » de se retrouver au pied de la Vierge Marie après avoir parcouru des kilomètres malgré le soleil et les petits bobos, a constaté l’APS.

    ‘’Ça a été dur, mais nous sommes arrivés au sanctuaire marial de Popenguine’’, a confié Fréderic Gomis. Traînant un peu les pieds à cause de petits bobos, ce membre de la paroisse Notre-Dame du Cap-Vert de Pikine, soutient qu’avec  »la Vierge Marie, tout est possible ».

    Christian Coly, âgé de 14 ans, a suivi la marche pour ‘’la première fois’’ de sa jeune existence.

    Pour ces marcheurs, les longues distances ‘’en valaient la peine’’. Si certains sont venus de Dakar, d’autres ont rallié directement Popenguine en provenance de Thiès, de Nianing, entre autres, leurs t-shirts blancs à l’effigie de la Vierge Marie, tachés de poussière.

     »Maman Marie vaut tous les sacrifices. Même s’il fallait ramper pour arriver devant ses pieds, je l’aurais fait’’, dit Etienne Sarr de la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff.

    Les marcheurs sont arrivés chantant des louanges de la Vierge Marie. D’autres, pour mettre plus d’ambiance dans cette rencontre ‘’joyeuse et priante’’ ont usé de vuvuzela ou battant simplement des mains.

    Les pèlerins du diocèse de Ziguinchor se sont illustrés par une ambiance particulière, brandissant des branches d’arbres. ‘’C’est une belle occasion de montrer la verdure de notre diocèse, en rapport avec l’encyclique du pape François publiée en mai 2015. Elle se concentre sur la protection de l’environnement naturel et de toutes les personnes. Elle regroupe aussi des questions plus larges sur la relation entre Dieu, les humains et la Terre », rappelle Philippe Manga.

    Pour ces fidèles, il est ‘’important d’afficher sa joie à prier et se retrouver au pied de la Vierge Marie, mère de Jésus’’. C’est du moins la conviction de Sandra Mendy, venue à Popenguine notamment pour ‘’se recueillir et rendre grâce à Maman Marie pour tout ce qu’elle a fait » pour elle.

    Les marcheurs arrivés à Popenguine paroisse après paroisse, suivant une liste, se sont dirigés vers le sanctuaire marial. Ils ont été accueillis par le père Paul-Marie Mandica pour les besoins de la ‘’bénédiction’’ avant la messe prévue à 22heures.

    Cette marche des pèlerins s’effectue tous les ans lors du pèlerinage marial de Popenguine. Cette année, près de vingt-six-mille jeunes et moins jeunes ont effectué cette démarche de foi, selon le père Paul-Marie Mandica, vice-président du comité national de préparation du pèlerinage de Popenguine.

    CS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / L’égalité de genre dans la Croix-Rouge sénégalaise au menu d’une rencontre à Thiès

    SENEGAL-SOCIETE / L’égalité de genre dans la Croix-Rouge sénégalaise au menu d’une rencontre à Thiès

    Thiès, 28 mai (APS) – Des femmes membres du Réseau des volontaires de la Croix-Rouge sénégalaise venues de 46 comités départementaux du pays se sont retrouvés à Thiès (ouest) pour une conférence nationale.

    Cette rencontre s’est tenue dans le cadre du Projet de promotion de l’autonomisation des femmes et de l’équité de genre, dans les locaux de la Croix-Rouge de Thiès.

    ‘’Cette conférence est l’aboutissement d’une demande pressante des femmes volontaires’’, a dit Bafou Bâ, la présidente de la Croix-Rouge sénégalaise.

    Selon elle, les femmes et les filles sont ‘’majoritaires’’ au sein de la Croix-Rouge, où elles travaillent au développement de leur communauté.

    Elles restent cependant minoritaires dans les instances de prise de décision. Sur les 46 comités départementaux, seuls cinq sont dirigés par des femmes, a noté Bafou Bâ.

    Elles ont décidé de se rencontrer pour discuter de leur vécu au sein de ces instances et de leur communauté.

    Le Projet de promotion de l’autonomisation des femmes et de l’équité de genre, financé par la Croix-Rouge espagnole, a permis d’encadrer 200 associations de femmes dans la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane, à Dakar.

    Elles ont bouclé une année d’exploitation d’une unité de production industrielle mise à leur disposition par le projet.

    La moitié des 60.000 volontaires de la Croix-Rouge sénégalaise sont en permanence sur le terrain de l’assistance humanitaire.

    ADI/ESF