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  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Notto Gouye Diama souffre d’un manque de terres pour ses infrastructures de base (maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Notto Gouye Diama souffre d’un manque de terres pour ses infrastructures de base (maire)

    Notto Gouye Diama, 28 mai (APS) – La commune de Notto Gouye Diama (ouest) est confrontée à un manque criant d’assiettes foncières pour les infrastructures socioéconomiques de base dont a besoin sa population, a-t-on appris de son maire, Maguette Mbaye.

    Située dans l’arrondissement de Pambal, à 23 kilomètres de Tivaouane, son chef-lieu de département, cette commune faisant partie des Niayes est une importante zone de maraîchage. Elle approvisionne en légumes frais les marchés de la zone.

    L’élevage, le commerce et l’artisanat font partie des principales activités économiques des Peuls et des Wolofs qui y cohabitent paisiblement.

    ‘’Si les populations parviennent à s’en sortir, ce n’est pas encore le cas pour les autorités municipales’’, relève Maguette Mbaye, inquiété par l’insuffisance des terres de la commune.

    ‘’Quand je suis arrivé à la tête de la mairie, j’étais obligé de faire une opposition de bail de plus 200 hectares [destinés] à une entreprise présente dans notre commune’’, a-t-il dit.

    M. Mbaye précise avoir pris cette mesure parce que ‘’la municipalité n’a plus de terre pour le moindre équipement’’.

    Il dit compter sur l’aide du ministre des Collectivités territoriales pour ‘’récupérer des surfaces injustement octroyées’’ à des opérateurs privés, pour doter Notto Gouye Diama d’infrastructures socioéconomiques de base.

    Il n’existe pas d’espace où construire une école primaire pour la commune.

    Les effectifs des classes du lycée de la municipalité sont pléthoriques, et la mairie est obligée de venir en aide à l’enseignement secondaire, un rôle qui revient au conseil départemental, relève Maguette Mbaye.

    Il n’existe qu’une seule école élémentaire dans la commune, selon Mbaye.

    Confronté à un manque criant d’espace pour construire de nouvelles écoles primaires, la mairie se contente d’ajouter des salles de classe à cette unique école élémentaire.

    Keur Mbir Ndao, un village de près de 17.000 habitants, a besoin d’une école primaire. Les populations se cotisent pour construire des salles de classe, selon le maire.

    Maguette Mbaye veut, avec l’aide du ministère des Collectivités territoriales, inciter les nombreuses entreprises opérant dans la commune à lui venir en aide.

    Il déplore l’absence d’initiatives de ces entreprises au profit de la municipalité.

    Maguette Mbaye est obligé de recourir à plusieurs oppositions de bail pour récupérer certaines terres déjà octroyées à de grandes entreprises, pour doter la commune d’infrastructures socioéconomiques de base.

    MKB/ADI/ESF

  • SENEGAL-MEDIAS / Daouda Mine rappelle les motifs de retrait de la carte de presse

    SENEGAL-MEDIAS / Daouda Mine rappelle les motifs de retrait de la carte de presse

    Ourossogui, 28 mai (APS) – Le journaliste Daouda Mine, président de la Commission nationale de la carte de presse (CNP), a rappelé, dimanche, à Ourossogui (nord), les trois conditions dans lesquelles la carte de presse doit être retirée aux journalistes.

    ‘’Pour qu’il y ait un retrait de la carte de presse à un journaliste, il y a trois conditions. Lorsque le CORED (Conseil pour l’observation des règles d’ethnique et de déontologie dans les médias) demande à la Commission nationale de retirer la carte à un journaliste en raison d’un manquement aux règles d’éthique et de déontologie et que cet organe considère que le journaliste est fautif, nous allons lui retirer la carte’’, a dit Mine.

    Il intervenait à un séminaire destiné aux journalistes des régions de Louga, Matam et Saint-Louis (nord), à l’initiative de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

    Lorsque le journaliste donne des informations biaisées pour obtenir la carte de presse, et que la Commission nationale se rend compte que les informations fournies ne sont pas exactes, elle doit lui retirer cette carte d’identité professionnelle, a rappelé Daouda Mine.

    La troisième condition est requise en cas de condamnation du journaliste détenteur de la carte nationale de presse par une juridiction sénégalaise.

    ‘’Lorsque la personne est condamnée par les juridictions compétentes, la carte lui est […] retirée. Il peut arriver qu’un journaliste soit poursuivi pour diffamation et qu’il soit condamné pour cette infraction’’, a expliqué Mine.

    Il a demandé aux journalistes ne disposant pas encore de la carte de presse d’en faire la demande auprès de la Commission nationale.

    ‘’Je pense que nous sommes des légalistes […] Nous avons embrassé un métier qui obéit à un certain nombre de normes. La norme qui nous lie et nous concerne, c’est le Code de la presse, qui édicte un certain nombre de conditions pour l’obtention de la carte nationale de presse’’, a souligné Daouda Mine.

    AT/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Abbé Gérard-Marie Diène : ‘’Notre intégration au sein des communautés est souvent biaisée par le péché et les égoïsmes’’

    SENEGAL-RELIGIONS / Abbé Gérard-Marie Diène : ‘’Notre intégration au sein des communautés est souvent biaisée par le péché et les égoïsmes’’

    De l’envoyé spécial de l’APS, Charles Senghor

    Popenguine, 28 mai (APS) – L’‘’intégration harmonieuse’’ des êtres humains à leur communauté ‘’est souvent biaisée par le péché, les ambiguïtés, les prétentions et les égoïsmes’’, a déclaré l’abbé Gérard-Marie Diène, vicaire général de l’archidiocèse de Dakar, à l’occasion de la célébration eucharistique de Pentecôte, au pèlerinage marial de Popenguine (ouest).

    ‘’Notre intégration harmonieuse au sein des communautés est souvent biaisée par le péché, les ambiguïtés, les prétentions et les égoïsmes’’, a dit le guide religieux aux fidèles.

    Pour vivre en communauté, les fidèles doivent ‘’emprunter quotidiennement le chemin de la conversion en communiquant ce qu’[ils ont] reçu de Dieu’’, a-t-il recommandé aux milliers de pèlerins venus prendre part à la messe.

    L’Eglise catholique organise le 135e pèlerinage marial de Popenguine (27-29 mai), depuis samedi.

    ‘’Notre mal’’ découle de notre ‘’propension à avoir toujours raison, du besoin d’être toujours reconnu, même s’il faut écraser les autres’’, a ajouté l’abbé Gérard-Marie Diène, ancien curé de la cathédrale de Dakar.

    Dans cette situation, conseille-t-il, les communautés gagneraient à ‘’communiquer’’ et à ‘’rendre compte de ce qu’elles ont reçu de Dieu’’.

    Les familles seraient ‘’plus belles si elles étaient des lieux [de communication] de ce que nous avons reçu de Dieu’’, a poursuivi le vicaire général de l’archidiocèse de Dakar.

    Il en va de même du Sénégal, qui serait ‘’un pays de paix si nous apprenions à communiquer ce que nous avons appris de Dieu’’, a souligné le guide catholique. ‘’Nos diversités sont bien à l’origine de nos ennuis, dans nos communautés et dans nos églises.’’

    L’abbé Gérard-Marie Diène a demandé à la Vierge Marie de ‘’consoler’’ ceux qui ‘’souffrent’’ dans leur corps et dans leur âme, ceux qui sont dans ‘’la dispersion et le découragement’’.

    ‘’Le secret du bonheur est dans la fidélité à l’image de la Vierge Marie’’, a-t-il encore enseigné aux milliers de pèlerins venus prendre part à la messe, dans l’ancien sanctuaire marial de Popenguine.

    Le nouveau sanctuaire, construit par l’Etat du Sénégal dans le cadre de la modernisation des édifices et sites religieux, va accueillir les pèlerins pour la messe de lundi, dernier jour du pèlerinage auprès de la Vierge Marie, organisé chaque année à l’occasion de la Pentecôte.

    Cette messe sera dite par l’évêque de Tambacounda (est), Mgr Paul Abel Mamba.

    CS/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : vers la résolution des problèmes d’hébergement des pèlerins

    SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : vers la résolution des problèmes d’hébergement des pèlerins

    De l’envoyé spécial de l’APS, Charles Senghor

    Popenguine, 28 mai (APS) – Des solutions seront bientôt trouvées aux problèmes d’hébergement des pèlerins à Popenguine (ouest), avec la construction de sites d’accueil des fidèles et l’octroi de terrains aux diocèses du Sénégal, a appris l’APS de sources proches de l’Eglise catholique et de la mairie.

    L’Etat a prévu, dans le cadre de son programme de modernisation des cités religieuses, de construire des infrastructures destinées à l’accueil des pèlerins, à l’image de celles de Tivaouane (ouest) et de Touba (centre), selon Joseph-Bernard Coly, un membre comité d’organisation.

    La mairie de Popenguine a prévu d’octroyer des terrains aux sept diocèses du Sénégal, pour faciliter l’accueil des fidèles dans la cité mariale, selon Moussa Cissé, un membre du conseil municipal et porte-parole de ladite instance.

    ‘’La semaine dernière, nous nous sommes réunis à Dakar, où nous avons beaucoup discuté de cette question’’, l’octroi de terrains de la municipalité aux diocèses, a assuré M. Cissé.

    Le pèlerinage marial de Popenguine attire de plus en plus de fidèles, ce qui accroît les difficultés d’hébergement.

    De nombreux pèlerins sont obligés de s’y rendre avec des tentes qu’ils implantent eux-mêmes dans des maisons de la commune ou en plein air.

    ‘’Nous ne connaissons personne ici. Cela fait trois ans que je viens au pèlerinage avec ma tente’’, a dit André Diatta.

    Le jeune pèlerin fait preuve de ‘’compréhension’’ envers le comité national d’organisation du pèlerinage et les autorités municipales. A ses yeux, Popenguine a du mal à contenir les milliers de visiteurs à l’occasion de cet événement religieux annuel.

    Julien Ndiaye a dressé sa tente entre la brigade de gendarmerie de la commune et la résidence secondaire à Popenguine du président de la République. Même s’il connaît des habitants de la localité où se tient le pèlerinage, il prend le soin de se munir chaque année d’une tente.

    Les autorités ecclésiales disent s’organiser pour permettre aux fidèles d’effectuer le pèlerinage et de pouvoir retourner chez eux, afin d’éviter qu’ils se retrouvent en même temps dans cette petite ville.

    Selon Yves Kassoka, le président de la commission chargée de la communication du pèlerinage, entre 150.000 et 200.000 pèlerins sont attendus cette année à Popenguine.

    Environ 26.000 d’entre eux doivent se rendre dans la cité mariale à pied, en provenance de plusieurs diocèses du Sénégal, a-t-il dit.

    ‘’Nous prions et souhaitons que les pèlerins viennent et se retirent le plus vite que possible’’, a dit le vice-président du comité national chargé de l’organisation du pèlerinage, le père Paul-Marie Mandica.

    Le pèlerinage marial se tient chaque année à l’occasion de la Pentecôte.

    CS/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : un itinéraire de cinq étapes pour les pèlerins

    SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : un itinéraire de cinq étapes pour les pèlerins

    De l’envoyé spécial de l’APS, Charles Senghor

    Popenguine, 28 mai (APS) – Cinq étapes sont recommandées aux pèlerins désireux de vivre pleinement leur démarche spirituelle au pèlerinage marial de Popenguine (ouest), a-t-on appris du père Paul-Marie Mandica, le vice-président du comité national d’organisation de l’événement religieux.

    Cette démarche spirituelle commence par le ‘’sacrement de réconciliation’’. Il s’agit, pour tous les fidèles chrétiens qui se rendent à ce pèlerinage, de pouvoir ‘’au moins se réconcilier avec Dieu et leurs frères et sœurs en Christ, à travers la confession’’, a-t-il expliqué à l’APS.

    L’église recommande aux fidèles, en raison de la forte affluence de pèlerins à Popenguine, de se confesser dans leur paroisse d’origine avant de se rendre au sanctuaire marial.

    Ils peuvent tout de même se confesser à leur arrivée à Popenguine, s’ils le désirent. Pour que ‘’notre offrande soit agréable à Dieu, notre cœur doit être disponible et sincère’’, a souligné, à ce sujet, le vice-président du comité national d’organisation du pèlerinage marial.

    Le pèlerin doit assister ‘’au moins à une célébration eucharistique durant les trois jours à Popenguine’’, a-t-il rappelé, soulignant qu’‘’on ne peut pas aller au pèlerinage sans participer à une messe’’.

    La troisième étape concerne l’‘’adoration’’. Le pèlerin doit aller se recueillir dans la tente dite de la rencontre, le temps d’un cœur à cœur avec Dieu’’.

    Il est également possible, à défaut d’aller à la tente, de se recueillir dans la basilique pendant ‘’deux à cinq minutes’’ selon les capacités de chacun, pour ‘’parler à son Dieu et se laisser parler aussi’’, explique Paul-Marie Mandica.

    La quatrième étape réside dans la ‘’récitation du chapelet’’. Le guide religieux affirme qu’‘’on ne peut pas aller jusqu’aux pieds de la Vierge Marie, y passer deux ou trois jours sans prendre le temps de réciter le rosaire, sans nous rappeler à notre mère’’.

    La dernière étape consiste, selon lui, à ‘’tisser des relations fraternelles’’. Les pèlerins doivent repartir de Popenguine avec la joie d’avoir fait une ‘’rencontre réelle’’ avec le Seigneur Jésus-Christ, souligne le vice-président du comité national du pèlerinage marial.

    Les pères évêques ont décidé de prier dans le lieu pour permettre à la Vierge Marie de ‘’nous soutenir…’’

    Selon Paul-Marie Mandica, près de 90 % des travaux du nouveau sanctuaire marial ont été réalisés.

    Le diocèse de Tambacounda (est) est à l’honneur au 135e pèlerinage marial de Popenguine. Son évêque, Mgr Paul Abel Mamba, va présider la messe du lundi 29 mai, dans le nouveau sanctuaire construit par l’Etat dans le cadre de la modernisation des cités et édifices religieux.

    Le pèlerinage se tient du samedi 27 au lundi 29 mai à Popenguine, à l’occasion de la Pentecôte.

    CS/ESF

  • SENEGAL-BRESIL-ELEVAGE / Amadou Ba réceptionne plus de 300 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil  

    SENEGAL-BRESIL-ELEVAGE / Amadou Ba réceptionne plus de 300 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil  

    Thiès, 28 mai (APS) – Le Premier ministre et ministre de l’Elevage et des Productions animales, Amadou Ba, a réceptionné samedi à Thiès (ouest) 312 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil, a constaté l’APS. 

    La cérémonie de réception du bétail destiné à l’amélioration des races bovines locales a eu lieu dans l’enceinte de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), en présence de responsables d’associations d’éleveurs venus de plusieurs régions du pays.

    Les sujets arrivés du Brésil par avion, le 13 mai dernier, ont été mis en quarantaine à l’ENSA, avant leur distribution aux bénéficiaires.

    Cette opération est la ‘’première du genre’’, a précisé Amadou Ba, ajoutant que les taureaux géniteurs sont arrivés sur le sol sénégalais à l’initiative du Groupement des éleveurs pour l’amélioration génétique de l’élevage pastoral et extensif au Sénégal (GEPES), avec l’aide de techniciens du ministère de l’Elevage et des Productions animales.

    Ces animaux vont servir à améliorer les races bovines et à contribuer à l’autosuffisance en viande du Sénégal.

    Il s’agit de bœufs âgés de 23 mois à trois ans. Ils peuvent peser chacun 500 kilos.

    Les taureaux achetés à 4,5 millions de francs CFA l’unité sont revendus aux éleveurs à un prix subventionné par l’Etat, ce qui permet aux bénéficiaires de les acheter à 2.250.000 francs CFA. 

    ‘’En mobilisant 675 millions de francs CFA cette année pour subventionner l’achat de 300 géniteurs guzera, le gouvernement a amorcé un processus d’appui durable aux éleveurs que vous êtes’’, a dit Amadou Ba.

    Le Sénégal veut importer un millier de géniteurs par an pendant cinq ans, une mesure prise par le chef de l’Etat.

    Le recours à la commande groupée permet d’acquérir des sujets de bonne qualité, à des prix abordables, avec une réduction des frais de transport. Les prochaines importations vont arriver par voie maritime au Sénégal.

    Les premières importations de taureaux géniteurs de race guzera surviennent moins de quatre mois après la réception, par le président de la République, à Niague (ouest), de 1.242 génisses gestantes à haut potentiel laitier.

    ‘’Notre rêve est devenu réalité’’, a dit Arona Gallo Bâ, le président du GEPES.

    L’arrivée des taureaux en provenance du Brésil est le début d’une ‘’transformation positive’’ de l’élevage sénégalais entamée en 2013 à Dolly (nord) par Macky Sall, selon M. Bâ.

    Arona Gallo Bâ a invité les éleveurs bénéficiaires à bien prendre soin des animaux.

    Le recteur de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, Mamadou Babacar Ndiaye, suggère que l’ENSA soit impliquée dans l’introduction des bovins de race au Sénégal.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    Kahone, 27 mai (APS) – Le ‘’Buur Saalum’’, Guédel Mbodj, a lancé un appel à l’apaisement et à la paix, en même temps qu’il a mis les populations en garde contre les ‘’affrontements’’, samedi, à Kahone (centre).

    ‘’La situation sociopolitique du pays nous interpelle tous. Nous en appelons à l’apaisement et à la paix. Dans les tiraillements […] et la confrontation, on ne peut rien faire avec succès’’, a déclaré Moustapha Ndiaye, le porte-parole du chef coutumier.

    Le ‘’Buur Saalum’’ a lancé cet appel à l’occasion du ‘’gamou’’ annuel de Kahone, un village situé près de Kaolack.

    ‘’On donne le mauvais exemple à la jeunesse du pays, qui doit avoir des références et des exemples pour développer ce pays-là’’, a commenté Guédel Mbodj.

    ‘’Ce n’est pas l’affrontement, encore moins le tribalisme et l’ethnicisme qui vont nous conduire au développement de notre pays’’, a prévenu le ‘’Buur Saalum’’, invitant les jeunes notamment au respect des institutions.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Gamadji Saré : le PRAPS permet à 1.500 enfants d’avoir un acte d’état civil

    SENEGAL-SOCIETE / Gamadji Saré : le PRAPS permet à 1.500 enfants d’avoir un acte d’état civil

    Podor, 27 mai (APS) – Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) a permis à 1.500 citoyens de la commune de Gamadji Saré, dans le département de Podor (nord), d’obtenir une pièce d’état civil, au terme d’une audience foraine présidée par le président du tribunal d’instance de Podor, à la mairie de Gamadji Saré.

    Cette audience foraine a eu lieu en présence du coordonnateur du PRAPS, Mamadou Ousseynou Sakho.

    L’objectif dudit projet, à travers la composante « Amélioration de l’inclusion sociale et économique » des femmes et des jeunes, est d’ »appuyer au moins 5.000 pasteurs ou agropasteurs » à obtenir une pièce d’état civil pendant la durée du projet prévue pour six ans.

    L’organisation de ces activités constitue une opportunité » pour permettre aux populations d’accéder à la formation ou au crédit, a justifié M. Sakho.

    C’est dans ce cadre que s’inscrit l’audience foraine de Gamadji Saré, marquée par une « forte implication du maire » de la localité et le soutien du président du Tribunal d’instance de Podor, du sous préfet de Gamadji Saré et des organisations d’éleveurs de la localité, a relevé Mamadou Ousseynou Sakho.

    Parmi les bénéficiaires figurent plusieurs élèves dont  » des candidats à des examens et concours », a-t-il souligné.

    Entre 2022 et 2023, le PRAPS a permis à plus de 5 mille personnes d’avoir des pièces d’état civil, s’est-il réjoui.  »C’était l’objectif à atteindre dans six ans », a rappelé M. Sakho.

    En 2022 à Koutiaba, dans le département de Tambacounda, 2.029 personnes avaient reçu leurs documents, dont certains à la Journée nationale de l’ élevage présidée par le chef de l’Etat. En 2023, à Ogo, dans la région de Matam,  »1.500 éleveurs ont connu cette joie », a-t-il dit.

    Le projet travaille avec la direction de l’état civil et les radios communautaires sur un programme de sensibilisation,  »pour que les agropasteurs aient le réflexe de déclarer leurs enfants dans les meilleurs délais », selon M. Sakho.

    « Nous projetons de faire bénéficier au moins 4 mille personnes d’activités génératrices de revenu. Le PRAPS vise à travers d’autres sous composantes,  »les chaînes de valeurs, les cultures fourragères, santé animale, etc., à toucher plus de 950.000 bénéficiaires », a précisé son coordonnateur national.

    AHD/AMD/ASG