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  • SENEGAL-USA-COOPERATION / Vingt-six nouveaux volontaires du Corps de la paix américain prêtent serment

    SENEGAL-USA-COOPERATION / Vingt-six nouveaux volontaires du Corps de la paix américain prêtent serment

    Dakar, 26 mai (APS) – Vingt-six nouveaux volontaires du Corps de la paix américain ont prêté serment, vendredi, en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs du Sénégal en matière de santé et de développement économique et communautaire.

    Cette prestation de serment coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire de l’arrivée au Sénégal des premiers volontaires du Corps de la paix américain. Les volontaires, qui viennent de prêter serment, serviront pendant deux ans dans neuf régions du pays.

    ‘’Les volontaires ont suivi une formation de 11 semaines pour apprendre le Peul ou le Wolof, ainsi que les compétences interculturelles et techniques dont ils ont besoin pour réussir dans leur mission au sein de leurs nouvelles communautés sénégalaises’’, a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Micheal Raynor.

    Au cours de ces deux prochaines années, a-t-il indiqué, ils serviront comme volontaires dans les secteurs de la santé et du développement économique communautaire, en travaillant aux côtés de leurs homologues sénégalais pour promouvoir le développement durable.

    ‘’Pour y parvenir, ils auront besoins du soutien inestimable de beaucoup d’entre vous ici présents. Bien sûr, rien ne serait sans celui des familles qui les hébergent, les communautés et le personnel du corps de la paix’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé comment le défunt président des Etats-Unis, John F. Kennedy, avait émis, il y a 62, « l’idée simple et lumineuse selon laquelle il était possible de parvenir à la compréhension, l’amitié et au bien-être dans le monde, par le simple fait de vivre et de travailler les uns avec les autres ».

     

    ‘’C’est un moment important qui nous pousse à faire un bilan partiel et non exhaustif sur l’impact du corps de la paix au Sénégal au cours de ces 60 dernières années. En effet, 4.300 Américains ont eu à servir durant cette période dans toutes les régions du pays’’, a, quant à elle, rappelé la directrice nationale par intérim du Corps de la paix américain, Joanna Olsen.

    Au cours de ces dernières années, a-t-elle souligné, les volontaires, en collaboration avec les communautés locales et les partenaires, ont planté sept cent mille arbres, formé plus de 14 mille agriculteurs, etc.

    ‘’Ils ont formé 4.300 personnes à l’éducation financière et mis en œuvre plus de 857 millions de francs CFA d’activités de subvention de partenariat du Corps de la paix pour les activités d’assistance’’, a-t-elle ajouté.

    Pour le secrétaire général adjoint du gouvernement, Alioune Badara Diop, cette double commémoration témoigne de l’attachement des Etats-Unis d’Amérique, de leur engagement et de leurs excellentes relations avec le Sénégal.

    ‘’Cela reste un signe fort de l’engagement des autorités américains à accompagner le Sénégal dans sa trajectoire vers le développement’’, s’est-il félicité.

    Selon lui, cette célébration reste une manifestation éclatante que le défi lancé dans les années 60 à des jeunes étudiants américains par le président John f. Kennedy, a été largement relevé par tout un peuple.

    ‘’Cela signifie aussi que ce défi continuera d’être relevé génération après génération, car plus d’un demi-siècle après, ce sont près de 200 mille volontaires et bénévoles américains qui ont rallié cet appel apportant leur concours aux plus démunis dans 139 pays (…) ’’, a-t-il relevé.

    AMN/MD/ASG

  • SENEGAL-BM-CLIMAT-PARTENARIAT / Changement climatique : Plus d’un milliard FCA pour faciliter l’accès à la finance et à la taxe carbone  

    SENEGAL-BM-CLIMAT-PARTENARIAT / Changement climatique : Plus d’un milliard FCA pour faciliter l’accès à la finance et à la taxe carbone  

    Dakar, 26 mai (APS) – Le Sénégal et la Banque mondiale viennent de signer un accord de partenariat pour la mise en place de marchés du carbone (PMI) pour une durée de deux ans, avec un financement de deux millions de dollars US, soit plus d’un milliard de francs CFA, afin de faciliter l’accès à la finance et à la taxe carbone.

    « Malgré les progrès réalisés dans le domaine du marché carbone, nous constatons qu’il reste encore des progrès à faire dans ce domaine pour assurer une prise en charge des besoins appropriés du Sénégal dans le domaine du marché carbone. C’est dans ce cadre que s’inscrit la collaboration entre le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale en vue de l’exécution du PMI pour une durée de deux ans avec un financement de deux millions de dollars US », a relevé Baba Dramé, directeur de l’environnement et établissements classés.

    Il s’exprimait lors d’un atelier de lancement du projet PMI, en présence de Maria Sarraf, directrice de l’environnement de l’Afrique de l’Ouest pour la Banque mondiale.

    « Ce projet permettra de faciliter un meilleur accès des parties prenantes à la finance, à la taxe carbone à travers notamment le renforcement des cadres de gouvernance dédiés et la mise en place des règles et procédures, le développement des outils techniques et l’élaboration des prix sur les modalités de mises en place de cet axe », a-t-il-souligné.

    M. Dramé a engagé les responsables de l’exécution du projet à « faire toutes les études de faisabilité pour informer les autorités qui en dernier ressort décideront ».

    Il a invité les acteurs politiques, de la société civile et du secteur privé à s’impliquer en proposant les meilleures options possibles afin de mener à bien ce processus.  Il a assuré que le ministère de l’Environnement veillera au suivi de la mise en œuvre effective de ce projet avec l’ensemble des parties prenantes et garantira l’atteinte des objectifs fixés.

    Prenant part à cet atelier d’ouverture, Maria Sarraf, directrice de l’environnement de l’Afrique de l’Ouest pour la Banque mondiale, a dit que « ce projet va permettre au Sénégal de préparer une feuille route pour la taxe carbone, un meilleur accès et participation aux marchés internationaux du carbone ».

    Elle a félicité le Sénégal « en tant que pionnier dans la sous-région pour maîtriser certains instruments financiers d’action climat et pour ses nombreux progrès en matière de politiques climatiques ».

    ABD/MD/BK

     

     

  • SENEGAL-SANTE / La DIEM se dote d’un laboratoire de stimulation et conformité en maintenance hospitalière

    SENEGAL-SANTE / La DIEM se dote d’un laboratoire de stimulation et conformité en maintenance hospitalière

    Dakar, 26 mai (APS) – La mise en place du nouveau laboratoire de stimulation et conformité (LSC) en maintenance hospitalière de la Direction des infrastructures, des équipements et de maintenance (DIEM) s’inscrit dans une stratégie visant à pérenniser les investissements consentis dans la réalisation d’infrastructures hospitalières, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’L’Etat du Sénégal a mis beaucoup de moyens dans la construction des infrastructures hospitalières depuis 2012. Donc, il fallait mettre en place des stratégies pour pérenniser ces investissements et la première stratégie, c’est de mettre en place un véritable dispositif de maintenance’’, a déclaré Amad Diouf, le directeur des infrastructures, des équipements et de la maintenance lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Il a précisé que ‘’c’est dans ce cadre’’ qu’il a ‘’été demandé’’ à son service de ‘’mettre en place un laboratoire de stimulation et de conformité (LSC) en maintenance hospitalière’’, un laboratoire ‘’unique dans la sous-région’’, selon lui.

    Ce laboratoire a pour objectif de promouvoir la qualité et la sécurité des équipements et des infrastructures hospitalières au Sénégal et de contribuer à la mise en œuvre du plan stratégique de la maintenance (PSM) du ministère de la Santé et l’Action sociale du Sénégal, a-t-il souligné.

    Le laboratoire de stimulation et conformité, installé au sein de la Direction des infrastructures, des équipements et de maintenance, va favoriser l’atteinte des objectifs et la réalisation des missions de la DIEM. 

    Il permettra de former des professionnels de la santé de haut niveau, d’assurer le développement de l’expertise, de consolider la collaboration interprofessionnelle et de contribuer à l’amélioration de la qualité (…) des soins.

    Le laboratoire va contribuer à développer des procédures opérationnelles et normalisées en équipement, en infrastructures en maintenance hospitalière.

    Il vise également contribuer à recycler les acteurs techniques aux technologies biomédicales utilisées dans les structures sanitaires du Sénégal et à former des formateurs pour l’évolution des compétences des agents de maintenance hospitalière.

    Le LSC fournira aussi des outils opérationnels et organisationnels de gestion et d’exploitation des dispositifs médicaux.

    ABD/ASG/MD

  • SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Saint-Louis : Diagna Ndiaye au lycée Ameth Fall pour vulgariser les JOJ 2026

    SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Saint-Louis : Diagna Ndiaye au lycée Ameth Fall pour vulgariser les JOJ 2026

    Saint-Louis, 26 mai (APS) – Le lycée des jeunes filles de Saint-Louis Ameth Fall a reçu, vendredi après-midi, une délégation dirigée par le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), Diagna Ndiaye, dans l’objectif de contribuer à vulgariser auprès des jeunes les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que le Sénégal va abriter en 2026, a constaté l’APS.

    À l’occasion de cette visite organisée en étroite collaboration avec les autorités académiques, M. Ndiaye a fait part de son souhait de voir des filles issues de sa ville natale de Saint-Louis figurer « parmi celles qui seront sélectionnées et qui vont remporter des médailles à l’issue de ces manifestations en vue ».

    M. Ndiaye, accompagné du coordonnateur du comité d’organisation des JOJ 2026, a remis des équipements à ces sportives en herbe, en vue de les accompagner et de leur inculquer « l’idéal olympique et l’esprit sportif ».

    « Organiser, c’est bien, mais le mieux c’est de remporter des médailles et pour cela, nous avons un programme pour amener nos sportifs un peu partout en France et aux Etats-Unis pour se parfaire », a-t-il dit.

    Dans cette perspective, les fédérations sportives ont également mis en place des programmes qui se recoupent avec ceux du Comité national olympique et sportif sénégalais.

    AMD/BK/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le MEDS ‘’satisfait’’ de la loi sur les PPP et le code des marchés publics

    SENEGAL-ECONOMIE / Le MEDS ‘’satisfait’’ de la loi sur les PPP et le code des marchés publics

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, s’est dit  »satisfait » des dernières modifications apportées à la loi relative aux partenariats public-privé (PPP) et au code des marchés publics en faveur du secteur privé sénégalais.

     »Nous sommes très satisfaits parce que le secteur privé fait partie des inspirateurs de ces modifications », a-t-il expliqué, vendredi, lors d’un entretien avec l’APS.

    Pour lui, les modifications de cette loi sont ‘’une satisfaction, même s’il y a toujours des choses à améliorer’’.

    Il a aussi salué la  »démarche inclusive » de l’Etat concernant les réformes sur les marchés et sur le code des investissements.  Avant l’avènement de l’actuel régime, rappelle-t-il, les  »lois étaient imposées ».

    Selon lui, le secteur privé figurait dans le comité de pilotage qui a travaillé sur ces modifications pendant près de deux ans.

    Il a ajouté que le secteur privé a lutté pendant près d’’’une dizaine d’années’’ pour arriver à ce résultat dont les fruits sont ‘’porteurs aujourd’hui’’.  »Cette loi est nécessaire », a-t-il martelé, jugeant que  »le partenariat public-privé est fondamental » pour les entreprises et pour l’Etat. Aussi le secteur privé devrait-il constituer  »le bras financier et économique » du secteur public, a-t-il estimé.

    Par ailleurs, le président du MDES a exposé les principales difficultés que rencontre le secteur privé. Concernant celles auxquelles est confronté le patronat sénégalais, il a relevé la question du  »financement », en faisant allusion à l’absence de banques d’investissement mais [aussi] de banques commerciales au Sénégal. Or,  »le secteur privé a toujours besoin d’accompagnement dans les investissements », fait-il remarquer.

    L’autre difficulté du secteur privé est relative à l’accès aux  »gros marchés publics » qui échappent au secteur privé à cause de garde-fous qui cantonnent les entreprises nationales à la sous-traitance.

    Le président du MDES signale que le secteur privé est en train de s’organiser pour surmonter ces  »difficultés ». Lorsqu’il y a un marché par exemple, explique-t-il,  »les gens du même secteur se mettent en consortium pour multiplier les chances ». C’est une démarche qui fonctionne, a-t-il relevé.

    Il souligne que les entreprises sénégalaises ont beaucoup travaillé avec le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) et d’autres grands projets de l’Etat ».

    CS/ASG

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, a fait part vendredi de l »’inquiétude » du secteur privé au sujet de la situation politique très tendue qui prévaut au Sénégal ces derniers mois, en perspective de l’élection présidentielle de 2024.

     »Aujourd’hui, le secteur privé est inquiet. Le patronat est inquiet. L’environnement des affaires est inquiet, parce que nous sommes pris en otage par les politiques et personne n’a une lisibilité objective de ce qui va arriver », a déploré Mbagnick Diop, invité vendredi de la rédaction de l’APS en prélude des Cauris d’or qu’organise le MEDS, le 10 juin prochain.

     »Lorsque nous sommes à l’étranger avec nos homologues, nous constatons que la situation politique inquiète les potentiels investisseurs », a-t-il poursuivi.

    Le président du MEDS a déploré ce qu’il qualifie de  »prise en otage » du pays par les hommes politiques, notant que  »le Sénégalais n’est aujourd’hui formaté que par la politique ».

     »Il n’y a pas que les politiques au Sénégal. Il y a aussi des scientifiques, des artistes et des capitaines d’industrie. Mais, on n’entend que les hommes politiques », a-t-il regretté. Selon Mbagnick Diop, le Sénégal est dans un  »tournant décisif » et  »nous ne devons pas laisser la parole aux seuls politiciens qui ne vont parler que de politique et d’invectives ».

     »Nous avons un pays très envié et nous devons maintenir le cap pour que le Sénégal reste un havre de paix », a-t-il exhorté, insistant sur la nécessité de  »dialoguer pour revenir à ce que le Sénégal a toujours connu en termes de respect et de solidarité ».

    L’opérateur économique a également invité les acteurs politiques à aller vers des  »compétitions saines », disant constater  »la montée d’une animosité entre les principaux acteurs politiques qui ne sont plus dans l’adversité ». Cette situation, a-t-il insisté,  »inquiète le potentiel investisseur qui a besoin d’un environnement des affaires propice et serein ».

                                                              »Changement dans le mauvais sens »

    Le président du MEDS a également déploré le ‘’désœuvrement d’une frange importante des jeunes (…) qui sont sur les réseaux sociaux, en proie à des manipulations ».

     »Il faut éviter de casser. Il faut assister les jeunes et leur donner des perspectives, les amener à prendre conscience de ce que nous avons. Nous sommes un pays envié dans le monde […] », a-t-il relevé.

     »Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de casser ce pays pour arriver au pouvoir. Nous devons tous prendre conscience de ce que nous vivons et mettre en avant le Sénégal. Le plus important, c’est le Sénégal », a-t-il ajouté.

     »La tendance aujourd’hui est de tout casser. Au Sénégal, on change de paradigme mais dans le mauvais sens. C’est à nous de porter le Sénégal et de faire tous notre job. Et c’est la somme de tout cela qui va faire développer le pays », a-t-il estimé.

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONMIE-PATRONAT / Le MEDS veut l’institutionnalisation d’une « rencontre périodique » entre le chef de l’Etat et le patronat

    SENEGAL-ECONMIE-PATRONAT / Le MEDS veut l’institutionnalisation d’une « rencontre périodique » entre le chef de l’Etat et le patronat

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, suggère  »l’institutionnalisation » d’une rencontre périodique tous les trois mois entre le président de la République et le secteur privé, en vue d’échanger avec des acteurs qui créent de la richesse et investissent au Sénégal.

     »Aujourd’hui, il y a une sorte de frustration du secteur privé quand on voit le président de la République recevoir certaines catégories sociales, comme les lutteurs et les artistes », a relevé le président du MDES, s’exprimant dans un entretien avec l’APS, dont il était l’invité de la rédaction.

    Selon Mbagnick Diop,  »le secteur privé qui constitue la colonne vertébrale de l’économie et qui crée de la richesse au Sénégal devrait être la priorité ». Aussi a-t-il suggéré l’institutionnalisation d’une rencontre, tous les trois mois, entre le président de la République et le patronat.

     »A titre privé, on le [le président de la République] voit. Çà, il n’y a aucun souci. Mais, je parle du patronat et du secteur privé », a-t-il précisé, en faisant allusion à cette audience du chef de l’Etat avec le patronat annoncée depuis le mois de février.

    Il considère que  »c’est important même pour le président de la République de rencontrer des acteurs qui sont sur le terrain et qui investissent au Sénégal ».

     »Nous ne quémandons rien, mais le secteur privé a juste besoin de sentir qu’il y a l’Etat à ses côtés », a souligné M. Diop, donnant l’exemple de pays, comme la France, la Chine et le Maroc, où le président est souvent accompagné lors de ses déplacements à l’étranger par une forte délégation de chefs d’entreprise.

     »Un pays se développe par son secteur privé », a soutenu le président du MEDS, insistant sur la nécessité de mettre en avant  »le patriotisme économique et la préférence nationale ».

    SMD/OID/ASG