FGuirassy
Auteur/autrice : admin
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SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Prévention des inondations : le gouverneur de Dakar préconise des « mesures exceptionnelles »
Dakar, 23 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, préconise des « mesures exceptionnelles » pour atténuer les effets des inondations et permettre aux populations de la capitale sénégalaise de vivre un hivernage avec le moins possible de désagréments.
L’épicentre des inondations dans la région de Dakar « s’est progressivement déplacé vers les départements de Rufisque et de Keur Massar », a-t-il fait observer mardi au cours d’un conseil interministériel consacré à la prévention et à la gestion des inondations en 2023.
« Dans le département de Rufisque, j’ai des inquiétudes par rapport à l’exutoire naturel des eaux pluviales, en l’occurrence le lac Rose », a dit Al Hassan Sall, lors de cette rencontre présidée par le Premier ministre, Amadou Ba, en présence de services publics et entreprises privées intervenant dans la gestion des inondations à Dakar et dans les régions.
« L’option actuelle semble être de ne plus évacuer les eaux pluviales vers ce réceptacle naturel [que constitue le lac Rose], en mettant en place une autre alternative », a indiqué le gouverneur de Dakar, selon lequel plusieurs quartiers et localités situés autour du lac Rose et de l’arrondissement de Sangalkam avaient connu de fortes inondations durant le dernier hivernage.
Ce conseil interministériel visait aussi à trouver des solutions afin que les populations vivant dans des zones sensibles des départements de Dakar, Keur Massar et Rufisque, les plus exposés aux inondations, subissent le moins possible de désagréments liés à l’hivernage et aux inondations.
Des bassins de rétention nécessaires, mais également des canalisations
Pour éviter aux populations de revivre les mêmes problèmes lors du prochain hivernage, il a préconisé « la réalisation d’un autre exutoire accompagné d’un dispositif de pompage », en remplacement de l’exécutoire naturel qu’est le lac Rose. « Il faut nécessairement cette alternative pour éviter de continuer d’évacuer le surplus d’eaux pluviales ou de ruissellement vers le lac Rose », a souligné le gouverneur de Dakar.
Pour ce faire, des travaux de réalisation de bassins de rétention sont en cours au niveau de la base marine française, en rapport avec des partenaires, a signalé Al Hassan Sall.
Dans la zone de Kounoune, dans le département de Rufisque, il faut la réalisation de bassins de rétention d’eaux pluviales, mais également des canalisations pour évacuer les eaux vers une zone non problématique, a ajouté le gouverneur de Dakar.
Il a relevé que dans le département de Keur Massar, des difficultés liées aux inondations subsistent dans certains quartiers comme Jaxaay ou Aladji Pahé, en dépit des travaux d’assainissement réalisés l’année dernière.
Aussi a-t-il appelé les entreprises en charge de la réalisation d’ouvrages d’assainissement dans ces zones sensibles de Keur Massar, « à finaliser les bassins de rétention en cours, mais également à prévoir la mise en place d’un dispositif exceptionnel de pompage ».
« Ce n’est qu’à ce prix qu’on pourrait venir à bout des inondations dans ces quartiers sensibles du département de Keur Massar », a assuré le gouverneur. Dans le cas contraire, « on aura, cette année, les mêmes difficultés que l’année dernière, durant l’hivernage 2023 ».
Il faut des solutions pérennes à la récurrence des inondations
Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de prendre « des mesures exceptionnelles » dans le cadre du dispositif de lutte contre les inondations dans les quartiers inondables des départements de Rufisque, Keur Massar ou encore Pikine.
« Il nous faut trouver des solutions aux inondations récurrentes de certaines zones de la région de Dakar », a assené le gouverneur, avant de noter que dans le département de Dakar, il y a trois grands secteurs confrontés à des problèmes d’inondation à chaque hivernage. Il a cité le bassin de la zone de captage et des quartiers environnants, parmi lesquels la cité Bellevue.
Le gouverneur de Dakar a félicité l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) qui, a-t-il souligné, a démarré les travaux de réhabilitation du bassin de la zone de captage pour éviter aux populations de revivre les mêmes difficultés que celles de l’année dernière. D’autres « point sensibles » de Dakar sont concernés par ces travaux, selon Al Hassan Sall.
Il recommande par ailleurs aux services concernés qu’ils revoient les dimensions des ouvrages d’assainissement à Ouakam, notamment à la cité Avion.
Le gouverneur a par ailleurs fait savoir qu’un travail de recensement des zones occupées dans la région de Dakar, par les eaux pluviales durant l’hivernage 2022, est en cours de finalisation.
« Ce travail est terminé dans les deux grands départements les plus confrontés aux inondations dans la région de Dakar, à savoir Keur Massar et Rufisque », a-t-il assuré, annonçant la finalisation prochaine du rapport régional sur les points occupés par les eaux pluviales durant l’hivernage 2022.
AB/BK/ASG
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SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Secteur postal et régulation : une nécessaire collaboration avec les administrations douanières
Dakar, 23 mai (APS) – Le défi de la régulation et les perspectives du secteur postal exigent son ‘’étroite collaboration’’ avec les administrations douanières, a signalé, mardi, à Dakar, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, Abdou Karim Sall.
‘’Aujourd’hui, le défi de la régulation et les perspectives du secteur postal nous commandent une ouverture de plus en plus poussée vers des institutions de régulation de la finance, des transports, du commerce et des communications électroniques, ainsi qu’une étroite collaboration avec les administrations douanières’’, a-t-il dit.
M. Sall intervenait à l’ouverture de la conférence annuelle des régulateurs postaux africains, sur le thème : ‘’La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable’’.
A cette rencontre rythmée par des activités étalées sur une semaine prennent part les représentants de 35 pays d’Afrique.
Abdou Karim Sall rappelle que la mise en œuvre de la co-régulation nécessite une certaine coordination entre régulateurs, pour définir d’abord les droits et obligations des acteurs économiques concernés, ensuite les règles minimales applicables dans le domaine concerné, et garantir le libre jeu de la concurrence.
Selon M. Sall, les prérogatives de gestion et d’encadrement ne sont plus l’exclusivité d’une autorité de régulation. Elles sont partagées entre deux, voire trois organes ayant des attributions et des modes de fonctionnement différents.
‘’Vous convenez avec moi que le secteur postal traverse de nos jours des difficultés inhérentes à l’évolution du monde et des mutations qui s’opèrent, dont les besoins changeants des consommateurs’’, a-t-il rappelé.
Loin de la déliquescence, a dit Abdou Karim Sall, la solidité des entreprises postales et leur utilité pour la collectivité constituent un gage irremplaçable de leur pérennité et de leur rayonnement.
‘’Concernant les autorités de régulation, il est apparu durant ces dernières années, à la faveur de la numérisation de la vie économique notamment des secteurs d’activité [que] nous avons la mission d’encadrer, une complexification des problématiques de régulation’’, a-t-il relevé.
S’agissant du secteur postal, a poursuivi le directeur général de l’ARTP, les produits innovants, les chaînes logistiques, l’activité de transport, le commerce électronique et les services financiers sont autant de domaines d’activité transformés du numérique.
AMN/ASG/ESF
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SENEGAL-COMMERCE / Différend à l’Union des chambres de commerce : Thiès se range du côté de la ‘’légalité’’ et du ‘’droit’’ (SG)
Thiès, 23 mai (APS) – La chambre de commerce de Thiès, par la voix de sa secrétaire générale, dit se ranger du côté de la légalité dans l’affaire du bureau parallèle qui secoue l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal, depuis vendredi.
‘’La chambre de commerce de Thiès est dans la légalité et le droit’’, a dit Oumou Thiam Sangaré, secrétaire générale de l’institution consulaire, l’ors d’un point de presse conjoint, lundi, dans les locaux de ladite chambre.
Des responsables de l’institution consulaire, dont notamment le président Modou Diop et le vice-président Moustapha Diop ont profité de cette rencontre avec la presse pour clarifier la position de la chambre de commerce de Thiès dans ce contentieux.
Vendredi dernier, une rencontre tenue à Dakar par le bureau de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, s’est terminée en queue de poisson, quand une partie a souhaité procéder au renouvellement du bureau, contre la volonté de l’autre frange.
Face à l’opposition de l’autre moitié des 14 présidents de chambres de commerce du Sénégal, à cet ordre du jour qui, à ses yeux, n’était pas conforme aux textes, l’autre s’est retirée, pour élire un bureau parallèle, a rapporté la secrétaire générale.
Elle a précisé que ce bureau était ‘’minoritaire’’, dès lors que les textes stipulent qu’en cas de vote, la voix du président en exercice était ‘’prépondérante, en cas d’égalité’’. Le président en exercice Serigne Mboup était resté dans la salle, a-t-elle laissé entendre.
‘’Nous nous situons dans le camp de la légalité parce que l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal est régie par le décret 2002 de mai 2002, qui stipule en ses articles 11 jusqu’à 13, que le renouvellement des instances de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal ne peut se faire que quatre mois après le renouvellement des instances des 14 chambres de commerce au niveau régional’’, a dit Mme Sangaré.
Les chambres de commerce n’ont pas été renouvelées, le poste de président de l’Union n’est pas vacant, puisqu’il est occupé par Serigne Mboup, qui n’est ni mort, ni sénile, ni radié et qui jouit de ses droits civiques, a-t-elle poursuivi.
Le vice-président de la chambre de commerce de Thiès, Moustapha Diop qui représentait le président de la chambre de commerce, a profité de l’occasion pour battre en brèche l’accusation selon laquelle il aurait falsifié la signature du président de la Chambre de commerce de Thiès, qu’il représentait à cette rencontre.
Il a dit avoir appelé le président de la Chambre de commerce de Thiès, qui était venu lui-même signer la feuille de présence, quand la question du vote a été agitée.
Des responsables de chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal ont élu samedi Abdoulaye Sow, comme président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), une décision contestée par Serigne Mboup.
« Blocage » de l’UNCCIAS
Au sortir d’une assemblée générale extraordinaire, M. Sow a fait part d’un ‘’blocage’’ de la structure, dont serait selon lui responsable Serigne Mboup. M. Mboup a ‘’systématiquement refusé l’ordre du jour préalablement fixé d’accord partie lors de la réunion du 4 mai dernier’’, a-t-il argué.
Devant une telle situation, ‘’la majorité a décidé de se retirer dans un hôtel de la place pour procéder au renouvellement du bureau’’, a ajouté M. Sow.
Dans un communiqué, le bureau dirigé par Serigne Mboup a rejeté le ‘’projet d’ordre du jour portant sur le renouvellement’’ de l’exécutif de l’UNCCIAS. Le texte fait valoir la ‘’non-vacance d’aucun poste du bureau’’ sortant.
‘’Constatant la non-vacance d’aucun poste du bureau et en se référant aux articles 4 et 5 du décret 2002.516 du 16 mai 2002 portant règles d’organisation et de fonctionnement de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal, nous rejetons le projet d’ordre du jour portant renouvellement du bureau de I’UNCCIAS’’, peut-on lire dans le même document.
Serigne Mboup et six autres membres du bureau, signataires du texte, disent ‘’exhorter la tutelle à finaliser les textes devant résulter de l’application de la loi 2017-15 du 6 février 2017 portant création de la Chambre nationale de commerce, d’industrie et de services du Sénégal (CCI-SN) et des chambres régionales de commerce, d’industrie et de services (CCIR)’’.
Pour le camp de Serigne Mboup, la finalisation de ces dispositions juridiques par la tutelle permettra d’’’organiser dans les meilleurs délais la mise en place des nouvelles assemblées consulaires’’.
ADI/ASB/ASG
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SENEGAL-CULTURE / Matam : des jeunes comédiens formés en jeu d’acteur et mise en scène au théâtre
Matam, 23 mai (APS) – Vingt-cinq artistes comédiens de la région de Matam (nord) ont bénéficié d’un renforcement de capacités en jeu d’acteur et en mise en scène au théâtre, a appris l’APS du directeur du Centre culturel régional de Matam, Abdourahmane Diallo, mardi.
‘’En collaboration avec l’association ARCOTS [artistes comédiens du théâtre sénégalais] regroupant tous les artistes comédiens du théâtre sénégalais de Thiès et celle de Matam, le Centre culturel organise un atelier de cinq jours dont l’objectif est de renforcer les capacités de 25 jeunes comédiens en jeu d’acteur et mise en scène au théâtre’’, a-t-il dit.
S’exprimant au cours d’un entretien avec l’APS, M. Diallo a soutenu que la formation entre dans le cadre d’un projet dénommé ‘’Le Pont’’ et porté par l’association ARCOTS de Thiès avec des participants venant d’une dizaine de localités de la région.
Selon lui, le formateur, Ass Malick Diop vient de Dakar et est membre de la compagnie de théâtre Brrr Production. Il est aussi metteur en scène et artiste-comédien, a-t-il ajouté.
ARCOTS, une association regroupant tous les acteurs comédiens du théâtre sénégalais, est présente dans toutes les régions du Sénégal. L’association est dirigée par l’artiste-comédien, Pape Faye.
AT/ASB/ASG
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SENEGAL-AFRIQUE-TIC / Moussa Bocar Thiam invite à adapter l’activité postale au contexte numérique
Dakar, 23 mai (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a insisté, mardi, sur la mise en œuvre de réformes structurées pour adapter l’activité postale au nouveau contexte numérique.
« (…) Il s’agit donc, aujourd’hui, de mettre en œuvre des réformes structurées pour s’adapter au nouveau contexte (numérique) et pour réinventer, voire discuter l’activité postale », a-t-il dit.
M. Thiam présidait la conférence annuelle des régulateurs postaux africains, axée sur le thème « La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable ».
Cette rencontre enregistre la participation de 35 pays d’Afrique, pour une série d’activités étalées sur une semaine.
« L’introduction du numérique a favorisé une diversification des produits, des services et des innovations dans l’offre qui relègue certains services postaux et certains produits à l’obsolescence, mais ce bouleversement technologique ouvre plutôt des nouvelles perspectives », a-t-il notamment ajouté.
Selon Moussa Bocar Thiam, chaque jour, de nouvelles technologies apparaissent avec des nouveaux concurrents investissant le marché de la poste et armés de nouveaux modèles commerciaux pouvant mettre en péril le cœur des métiers de cette dernière.
Avec la croissance des activités liées au commerce électronique, la pression sur le prix s’accentue dans la logistique, en parallèle, le volume de lettres diminue et les services au guichet sont de moins en moins sollicités, a-t-il laissé entendre.
AMN/OID/BK
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SENEGAL-ASSEMBLEE / Les députés en séance plénière pour des questions d’actualité, jeudi
Dakar, 23 mai (APS) – Les députés sénégalais se réuniront en séance plénière ce jeudi, à partir de à 16 heures, annonce la direction de la communication de l’Assemblée nationale, dans un communiqué parvenu à l’APS.
‘’L’ordre du jour porte sur des questions d’actualité au gouvernement’’, précise le texte. Le communiqué ne donne toutefois aucun détail sur ces questions d’actualité posées au gouvernement.
ASG/OID
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SENEGAL-USA-ECONOMIE-SANTE-DEPECHES / Près de 19 milliards pour l’amélioration de la prise en charge sanitaire
Dakar, 23 mai (APS) – Le gouvernement du Sénégal, a signé, mardi à Dakar, une lettre d’exécution avec l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) destinée au financement de la troisième phase du projet « Ndamir » pour un montant de trente-et-un millions de dollars US, soit environ 18,8 milliards de francs CFA.
Le Projet Ndamir vise à réduire le nombre de décès évitables de mères et d’enfants et appuyer la mise en œuvre du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en vue d’améliorer la prise en charge des risques sanitaires grâce à des régimes d’assurance maladie communautaire. Pour sa troisième phase, il couvre la période 2023-2026 de la nouvelle stratégie du bureau de santé de l’USAID.
‘’Cet important concours financier du gouvernement américain traduit la confiance et l’amitié entre nos deux pays et témoigne du dynamisme de la coopération sénégalo-américaine. La lettre d’exécution que nous venons de signer porte sur un montant de trente-et-un millions (31 000 000) de dollars US, soit environ 18,8 milliards F CFA, destinés au financement du ‘’Projet NDAMIR 3’’, a déclaré Moustapha Ba, le ministre des Finances et du Budget, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor et de l’administratrice adjointe de l’USAID, Paloma Adams-Allen, ainsi que des représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
‘’En acceptant de financer cet ambitieux projet, vous comptez, une nouvelle fois, soutenir les efforts du gouvernement du Sénégal pour le développement du secteur de la santé. Sans doute vous avez compris la place primordiale qu’occupe la santé dans le PSE, nouveau référentiel des politiques publiques de l’Etat du Sénégal’’, a ajouté le ministre.
Moustapha Ba s’est félicité du succès du ‘’Projet Ndamir2’’ qui, ‘’ayant fédéré le PNLP et le projet d’amélioration de la santé de la mère, de l’enfant et du système d’information sanitaire (PASMESSIS) », a permis de renforcer les capacités des régions de Kaffrine, Kaolack et Ziguinchor dans la mise en œuvre des interventions à haut impact pour la réduction de la mortalité maternelle, infanto-juvénile et néonatale.
A travers ce ’’projet Ndamir2 », »l’USAID a accompagné également le gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre de la couverture maladie universelle (CMU) à travers les mutuelles de santé », s’est-il-réjoui.
Il a magnifié aussi »la volonté et l’engagement du gouvernement américain à recourir au mécanisme de financement direct appelé ‘’gouvernement à gouvernement’’ dans le cadre de l’exécution du programme de coopération entre les deux pays qui permet d’aligner l’assistance américaine aux priorités nationales, à la réduction des coûts de transactions, à l’accroissement de la redevabilité, à la responsabilisation des acteurs locaux et à la pérennisation des résultats ».
Le ministre sénégalais des Finances et Budget a plaidé par ailleurs pour un renforcement et un élargissement de ce pertinent mécanisme gouvernemental à d’autres secteurs. Il a manifesté l’engagement du gouvernement à mettre à la disposition des ministères bénéficiaires des programmes des ressources financières suffisantes pour la prise en charge d’activités dans le cadre des projets exécutés suivant le mécanisme de financement direct.
L’administratrice adjointe de l’USAID, Paloma Adams-Allen, s’est félicitée pour sa part de la signature de nouveau projet qui réaffirme l’engagement l’USAID à travailler directement avec le gouvernement du Sénégal et d’autres partenaires locaux pour concevoir, financer et mettre en œuvre des interventions de développement.
Elle a annoncé que pour cette année, ‘’l’USAID prévoit de programmer plus de 45 milliards de francs FCA, soit 75 millions de dollars pour des activités liées à la santé au Sénégal’’.
‘’L’USAID a fourni plus de 14 milliards de francs FCA soit 24 millions de dollars pour soutenir la réponse au Covid-19’’, a-t-elle rappelé.
ABD/OID/ASB