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  • SENEGLA-EMPLOI / Salon de la jeunesse, de l’emplois et de la mobilité : une « opportunité d’emplois et de formation pour les jeunes »

    SENEGLA-EMPLOI / Salon de la jeunesse, de l’emplois et de la mobilité : une « opportunité d’emplois et de formation pour les jeunes »

    Dakar, 22 mai (APS) – Le Salon de la jeunesse, de l’emploi et de la mobilité, ouvert lundi à Dakar, constitue une « opportunité » de « pouvoir répondre concrètement aux problèmes liés à l’emploi et à la formation des jeunes », a affirmé le ministre en charge de ce département ministériel, Pape Malick Ndour.

    « Ce salon nous permet d’avoir une discussion avec la jeunesse du Sénégal sur des thématiques qui nous interpellent en tant que pouvoirs publics et qui les intéressent en tant que jeunes. Il s’agit des questions liées à l’emploi, à l’employabilité, à l’entreprenariat », a déclaré le ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi.

    Pape Malick Ndour s’exprimait à l’ouverture de la deuxième édition du Salon de la jeunesse, de l’emploi et de la mobilité, en présence du Premier ministre Amadou Ba et du directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANPEJ), Tamsir Faye.

    Il considère ce salon comme une « opportunité » pour son ministère de « pouvoir répondre concrètement » à l’ »aspiration » des jeunes « en termes d’emploi et de formation ».

    Selon Pape Malick Ndour, avec cette manifestation qui se déroule jusqu’à mercredi, au Grand Théâtre Doudou Coumba Ndiaye Rose, « les jeunes ont la possibilité de pouvoir entrer en contact avec les entreprises prospectées au préalable ».

    Il souligne que ces entreprises « proposent des offres ponctuelles d’emploi au nombre presque de 500 ». Pour les formations, dit-il, le ministère de la Jeunesse a « démultiplié ses partenaires qui ont mis sur la table plus de 1500 formations qui seront gracieusement mises à la disposition des jeunes ».

    « Lors de ce salon, il sera aussi question de la migration circulaire pour montrer aux jeunes qui veulent se déplacer qu’il y a des voies légales et bien encadrées », a-t-il-lancé à l’endroit des jeunes qui étaient nombreux à prendre part à cet évènement.

    ABD/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE / Une étude garantit la conformité des médicaments antipaludiques au Sénégal avec la norme internationale

    SENEGAL-SANTE / Une étude garantit la conformité des médicaments antipaludiques au Sénégal avec la norme internationale

    Dakar, 22 mai (APS) – Les médicaments antipaludiques commercialisés au Sénégal sont en parfaite conformité avec ceux qui sont recommandés par le système pharmaceutique international, selon une étude de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) publiée lundi à Dakar.

    « Nous avons noté une conformité à 100 % de près de 400 échantillons prélevés dans 204 sites au Sénégal avec tous les tests de contrôle de qualité que nous avons effectués au sein de la direction du contrôle des médicaments de l’ARP », a déclaré le professeur Serigne Omar Sarr.

    M. Sarr, chef du service chargé du contrôle physicochimique à la direction du contrôle de la qualité des médicaments de l’ARP, a donné cette assurance lors d’une réunion d’information sur les résultats d’un contrôle de qualité des antipaludiques utilisés au Sénégal.

    « Les antipaludiques utilisés dans le circuit légal de distribution des médicaments au Sénégal sont de bonne qualité », a-t-il assuré.

    Les résultats partagés en présence des professionnels de la pharmacie découlent d’un contrôle mené pendant un an dans les régions de Dakar (ouest), Diourbel, Kaolack (centre), Kolda, Kédougou et Ziguinchor (sud).

    Les partenaires techniques et financiers du Sénégal veulent aider à la surveillance des autres médicaments, selon le professeur Serigne Omar Sarr, également chef du service de chimie analytique de la faculté de médecine et de pharmacie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    « On a démarré par les antipaludiques, mais les partenaires se positionnent déjà pour nous accompagner dans la surveillance de la qualité de tous les médicaments utilisés au Sénégal », a-t-il dit.

    « Nous nous acheminons vers la surveillance de la qualité des antihypertenseurs, des antidiabétiques, des anticancéreux et des vaccins », a annoncé M. Sarr.

    Le directeur du contrôle de la qualité à l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, Djibril Fall, estime que les résultats de l’étude sont rassurants. « On peut être rassuré par la qualité des médicaments qui sont consommés au Sénégal », a dit M. Fall, estimant que la surveillance menée par les pouvoirs publics est à l’origine de cette assurance.

    « Nous avons fait un très bon contrôle, avec un très bon échantillonnage sur les antipaludiques », a-t-il ajouté en assurant que d’autres types de médicaments seront contrôlés.

    FD/ESF/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / La justice et l’état de droit au centre d’une session spéciale de formation

    SENEGAL-JUSTICE / La justice et l’état de droit au centre d’une session spéciale de formation

    Dakar, 22 mai (APS) – Une session spéciale de formation sur la justice et l’Etat de droit s’est ouverte, lundi, à Dakar, dans le but d’offrir aux magistrats de la Cour suprême et aux avocats un moment de réflexion sur les valeurs de la démocratie pouvant leur donner le moyen de mobiliser l’ensemble des sources juridiques, a constaté l’APS.

    Cette rencontre de quatre jours, organisée par les fondations Friedrich Naumann et René Cassin, de concert avec la Cour suprême du Sénégal, l’Institut international des droits de l’homme de Strasbourg et l’ambassade de France au Sénégal, a enregistré la participation d’une vingtaine de magistrats des cours et tribunaux, d’avocats et d’autres acteurs œuvrant dans le secteur de la justice.

    « Les sous-thèmes qui seront abordés au cours de ces sessions de formation mettent en exergue le rôle et la place du juge dans la construction et la consolidation de l’Etat de droit », a déclaré Abdoul Hamid Ndiaye, le directeur de cabinet du garde des Sceaux, ministre de la Justice, lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition de cette formation.

    Il a rappelé que trois principales caractéristiques permettent d’identifier l’Etat de droit, dont le respect de la hiérarchie des normes et les principes de l’égalité des sujets de droit.

    En dépit des trajectoires historiques spécifiques à chaque Etat et des contingences géographiques, déclare-t-il, les exigences de la mondialisation obligent désormais les juges à se hisser davantage au cœur des préoccupations de la société.

    « Il est de plus en plus demandé aux juges et aux institutions judiciaires de jouer un rôle déterminant dans la refondation des contrats sociaux entre les citoyens », fait-il remarquer.

    Pour sa part, le directeur de la fondation Friedrich Naumann pour la liberté, Jo Holden, estime que la tenue de cette édition est synonyme d’institutionnalisation et de consolidation de ce projet.

    « Nous pouvons être fiers de contribuer au renforcement de capacités des membres de la famille judiciaire au Sénégal. Avec la mise en œuvre de cette belle initiative, nous consolidons aussi les acquis des différents projets ensemble », s’est félicité Jo Holden.

    « On aurait pu croire qu’après deux ans passés autour de ce sujet, qu’il n’y avait plus rien à dire, mais l’on se rend compte en réalité que de nombreuses démocraties qu’on croyait solides se trouvent actuellement remises en cause », a quant à lui signalé le directeur de la fondation René Cassin, Sébastien Touzé.

    AMN/ASG/MD/BK

  • SENEGAL-SPORT-PLAIDOYER / Un inspecteur d’académie appelle à faire du sport scolaire un vivier de jeunes talents

    SENEGAL-SPORT-PLAIDOYER / Un inspecteur d’académie appelle à faire du sport scolaire un vivier de jeunes talents

    Tambacounda, 22 mai (APS) – L’inspecteur d’académie de Tambacounda (est), Babacar Diack a invité les acteurs du sport sénégalais à faire du sport scolaire un vivier, une pépinière de détection et de recrutement de jeunes talents pour étoffer les effectifs des équipes locales ou nationales du Sénégal.

    « Tout le monde sait que le sport scolaire a toujours été un vivier des autres équipes, c’est-à-dire que c’est une pépinière où les grandes équipes peuvent venir recruter les jeunes talents pour commencer à les encadrer. Cela serait une bonne chose pour les équipes locales, mais également pour nos équipes nationales », a-t-il dit.

    Il s’exprimait ce week-end en marge de la finale de l’édition 2023 de la phase régionale des championnats populaires de football communément appelés  »navétanes », organisés sous l’égide de l’Union des associations sportives scolaires et universitaires (UASSU) de Tambacounda.

    Babacar Diack a rappelé que la formation des petites catégories se fait au niveau des écoles, avant le stade des grandes catégories. « Je crois que la relance est bien faite, nous pensons que d’ici quelques années, à Tambacounda, nous aurons beaucoup de représentants dans les différentes équipes nationales », a-t-il souligné.

    Le vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Seydou Sané, par ailleurs parrain de la finale, a assuré qu’il portera la parole des sportifs de Tambacounda pour la réhabilitation du stade régional, à l’image des autres stades qui vont être réhabilités.

    Le gouvernement du Sénégal a lancé un programme de réhabilitation dont vont bénéficier les stades Léopold Senghor de Dakar, Aline Sitoé de Ziguinchor, Elimanel Fall de Diourbel et Lamine Guèye de Kaolack.

    BT/SK/BK/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : L’ONAS a remis à neuf ses ouvrages électromécaniques (technicien)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : L’ONAS a remis à neuf ses ouvrages électromécaniques (technicien)

    Saint-Louis, 22 mai (APS) – L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) a remis à neuf ses ouvrages électromécaniques en perspective de l’hivernage, a-t-on appris de Abou Samba Sy, chef de division technique de l’exploitation du service régional de Saint-Louis.

     »Nous avons remis à neuf nos ouvrages électromécaniques lors du passage de nos équipes de la maintenance il y a une semaine pour les entretenir et nous avons eu même à remplacer quelques équipements qui étaient en panne ou qui n’étaient pas sur place », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Il a cité notamment les interventions des équipes techniques à Pikine 700, Pikine Bas Sénégal, Diawling, Diaminar, quartier Nord et Goxu Mbathie où de nouvelles pompes ont été installées pour préparer l’hivernage.

    Les opérations pré-hivernage qui aident à éviter d’éventuelles inondations sont marquées par le curage des canaux, a-t-il souligné, signalant qu’à Pikine, 12 km de réseau sont concernés cette année.

     »Les équipes de curage sont sur place et sont en train de curer les canaux », a dit M. Sy selon qui  »l’importance de cette opération est qu’elle permet de nettoyer les canaux remplis de sable et des ordures ».

    Il a déploré l’attitude des populations qui ont tendance à mettre du sable et des ordures dans les canaux d’évacuation d’eau. Ce qui est contraire aux normes techniques et contribue à obstruer les canaux préparés à recevoir que des eaux usées ou de pluie.

    Il a invité les habitants à utiliser les bacs à ordure mis en place par la mairie pour se débarrasser de leurs ordures.

    Les équipes de l’ONAS  »ont l’habitude de sortir plein de sable et des ordures », a expliqué le technicien, ajoutant:  »Si nous n’évacuons pas le sable, nous n’aurons pas un bon circuit pour évacuer les eaux pluviales ».

     »Les populations ne font pas la distinction et mettent les ordures sur les canaux d’évacuation d’eau et nous leur demandons de nous aider à mieux entretenir ces ouvrages », a-t-il lancé.

     »Nous sommes une entreprise publique et nous avons beaucoup de tâches à faire dans l’ensemble du pays et nous ne pouvons pas mettre derrière chaque citoyen un agent », a indiqué M. Sy invitant encore une fois les populations à éviter de jeter des ordures dans les ouvrages d’évacuation des eaux.

    Il a signalé que  »si la pompe reçoit des ordures, elle est bloquée et tombe en panne » et dans cette situation, l’ONAS est obligée  »de faire des opérations d’entretien qui retardent » ses activités.

    Pour les quartiers dépourvus de réseau, le problème se situe dans le défaut de restructuration comme dans certaines parties de Pikine car  »les ruelles sont très étroites et ne permettent » pas aux camions de l’ONAS  »d’y accéder », a déclaré M. Sy, estimant qu’il faut impérativement, pour les doter de réseau, penser à les restructurer.

    AMD/OID/ASB

  • SENEGAL- INNOVATION- TRANSPORT / La Poste lance « Go Poste », une plateforme de réservation de taxis

    SENEGAL- INNOVATION- TRANSPORT / La Poste lance « Go Poste », une plateforme de réservation de taxis

    Dakar, 22 mais (APS) – La société nationale La Poste a signé une convention avec la startup Smite smart et un groupement de taxis afin de mettre en place une application de réservation de taxis au Sénégal.

    L’application ‘’ Go Poste’’ a été conçue par Smite smart, une startup française.

    ‘’Nous avons procédé à  la signature d’une  convention tripartite entre La Poste, une entreprise française qui s’appelle Smite smart et le  regroupement des chauffeurs de taxis de l’ AIBD et des beaux maraîchers dans le souci  de mettre en place une application  du nom  de Go Poste  afin de faciliter la réservation des taxis’’, a déclaré Mouhamadou Diaïté, directeur général de La Poste.

    Il intervenait, vendredi, lors de la signature de la convention tripartite en marge de la semaine du numérique.

    ‘’Cette application permettra aux usagers de pouvoir se faire réserver  un taxi  et de pouvoir utiliser les  services du taxi même  à partir de son aéroport d’embarquement’’ a-t-il expliqué, ajoutant par exemple,   »si vous embarquez de Paris, il vous suffit d’aller sur l’application pour réserver un taxi qui vous attendra à l’heure de votre débarquement à Dakar’’.

    Le directeur de La Poste a estimé que ‘’Go poste’’ est une application moderne qui  »va impacter  positivement la vie quotidienne des  Sénégalais ».

    La Poste  va collaborer avec d’autres secteurs d’activités, a-t-il annoncé. ‘’Je pense à l’ordre des médecins,  à  l’ordre des avocats,  à  la chambre des notaires,  aux coiffeurs et aux restaurateurs qui sont déjà  sur l’application’’ a-t-il indiqué.

    ABD/OID/ASB

  • SENEGAL-EUDCATION-ECONOMIE  / Tenues scolaires : les artisans de Matam réclament le financement de la deuxième tranche du programme

    SENEGAL-EUDCATION-ECONOMIE / Tenues scolaires : les artisans de Matam réclament le financement de la deuxième tranche du programme

    Ourossogui, 22 mai (APS) – Les artisans tailleurs de la région de Matam ont réclamé, dimanche, le financement de la deuxième tranche du programme de confection de tenues scolaires, après l’exécution des commandes d’une première tranche de 96 000 blouses.

    ‘’Nous demandons au chef de l’Etat de nous aider à avoir le financement destiné aux tailleurs de la région de Matam dans le cadre du programme de confection de tenues scolaires, dont la première tranche a été déjà exécutée par les tailleurs de la région’’, a dit le président de l’Association des artisans tailleurs de la région de Matam, Yaya Sylla.

    Intervenant lors d’une conférence de presse à Ourossogui, M. Sylla a soutenu qu’un important lot de tissu est stocké dans les ateliers de tailleurs faute de financement, ce qui constitue un manque à gagner pour l’Etat et les tailleurs.

    Selon lui, certains ont plus de 100 rouleaux, d’autres un peu moins dans leurs ateliers et n’attendent que les financements de la deuxième tranche pour ‘’exécuter les commandes de tenues destinées aux élèves de la région’’.

    ‘’Dans ce programme, les tailleurs de la région ont déjà confectionné 96 000 tenues. Ils doivent en coudre autant pour la deuxième et la troisième tranche’’, a expliqué Yaya Sylla entouré de ses collègues.

    L’Etat du Sénégal a mis en place un programme de confection de tenues scolaires pour un montant de 30 milliards de francs CFA sur trois ans, soit 10 milliards de francs CFA par an.

    AT/OID