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  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : les créateurs invités à s’inscrire auprès de la SODAV pour jouir de leurs œuvres

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : les créateurs invités à s’inscrire auprès de la SODAV pour jouir de leurs œuvres

    Saint-Louis, 21 mai (APS) – Samba Ndiaye, chef de la délégation régionale de Kaolack de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), a invité dimanche les artistes à s’inscrire auprès de cette institution en vue de tirer entièrement profit de leurs œuvres.

     »A chaque fois que j’effectue un déplacement dans les régions, j’invite les artistes à s’inscrire à la SODAV, car avant de pouvoir bénéficier de quoi que ce soit, vous devez vous inscrire au niveau de la SODAV pour avoir accès à la base de données internationale », a-t-il dit à l’APS.

    Il a accordé cet entretien à l’APS en marge d’un panel sur la gestion collective des arts visuels, organisé à l’occasion des itinéraires artistiques de Saint-Louis.

    Samba Ndiaye, qui dirige le comité arts visuels à la SODAV, explique que l’enregistrement auprès de cette structure est un ‘’passage obligé’’ pour tour créateur voulant jouir de ses droits.

     »Sur n’importe quel lieu de la planète, si vos droits sont perçus, ils seront reversés à la SODAV, pour que vous puissiez en bénéficier. Mais si on utilise vos œuvres ailleurs et qu’on n’arrive pas à vous rattacher à une société de gestion collective, cela pose toujours problème », a-t-il indiqué.

    Dans un pareil cas de figure,  »les gens ont tendance à garder l’argent pendant une période et dire que l’auteur est inconnu, prendre l’argent et l’utiliser à autre fin et vous le perdez », a-t-il expliqué.

    AMD/ASG

  • SENEGAL- TOURISTIQUE- ÉDUCATION / Lancement officiel du réseau des universitaires du tourisme du Sénégal

    SENEGAL- TOURISTIQUE- ÉDUCATION / Lancement officiel du réseau des universitaires du tourisme du Sénégal

    Dakar, 20 mai, (APS)-Le Réseau des universitaires du tourisme du Sénégal (RESUSTS) a été lancé samedi à Dakar en présence du ministre  du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang, a constaté l’APS.

    « Nous ne pouvons pas définir des politiques publiques sans s’y associer les universitaires. Je me félicite pour votre engagement pour accompagner ce secteur », a notamment déclaré Mame Mbaye Niang lors de la cérémonie de lancement officiel dudit réseau.

    la rencontre s’est tenue en présence de représentants du ministère du Transport aérien,  des universitaires, des étudiants en  tourisme venus  de l’Université Iba Der Thiam de  Thiès et de l’Université Cheikh Ibrahima Niasse du Sine Saloum, ainsi que des représentants du secteur privé .

    Le ministre du Tourisme a magnifié cette initiative qui permettra de « mettre à  profit le savoir-faire  des universités au service du secteur touristique sénégalais ».

    ‘’J’ai  décidé avec l’accord du président  de la  République d’associer le réseau à la gouvernance. Votre réseau sera représenté au ministère par un poste de conseiller technique’’ a promis Mame Mbaye Niang.

    Pour sa part, Aissatou  Diongue,  présidente  du réseau des universitaires du tourisme du Sénégal  a salué le lancement de « cet  outil qui vise  à  renforcer le secteur touristique sénégalais ».

    ‘’Le RESUSTS s’inscrit dans l’amorce d’une dynamique de gestion plus connectée au secteur touristique et à l’institutionnel, au secteur privé et au monde  scientifique et universitaire’’, a-t-elle déclaré.

    « Le secteur privé touristique pourrait mieux contribuer aux performances de l’économie sénégalaise en renforçant son redressement dans la voie de sa relance pos-covid-19 », a-t-elle estimé.

    Dans son travail, le RESUSTS compte « appuyer la tutelle en réalisant  des diagnostics et des études prospectives en élaborant des orientations stratégiques ».

    La strcuture est une initiative portée par des enseignants et des enseignantes, chercheurs pluridisciplinaires et des professionnels du tourisme sénégalais’’, lit-on dans un document de présentation dudit réseau.

    L’aide à la prise de décision, l’appui aux collectivités territoriales dans leur quête d’identité touristique, le renforcement de l’insertion professionnelle des étudiants formés dans les métiers du tourisme, sont entre autres objectifs présentés par les initiateurs.

    ABD/MTN

  • SENEGAL-CULTURE  / Matam abrite un salon du livre pour « booster le goût de la lecture » chez les jeunes apprenants, à partir du 24 mai

    SENEGAL-CULTURE / Matam abrite un salon du livre pour « booster le goût de la lecture » chez les jeunes apprenants, à partir du 24 mai

    Matam, 20 mai (APS) – La ville de Matam (nord) va accueillir du 24 au 27 mai la première édition du Salon international du livre (SLIMA) dont l’objectif est de « booster le goût de la lecture chez les élèves et étudiants de la région », indique un communiqué transmis à l’APS.

    ‘’Nous voulons, à travers ce salon booster le goût de la lecture chez les élèves et étudiants de la région de Matam, mais surtout briser le cou aux clichés entourant le monde des écrivains. Les jeunes locaux en échangeant avec les écrivains, se rendront compte que c’est possible de devenir écrivain, si on en a les prédispositions et la volonté’’, ont souligné les initiateurs de ce rendez-vous littéraire.

    « L’objectif est de doubler dans les cinq prochaines années le nombre d’écrivains ressortissants de la région de Matam », a expliqué le professeur de français au lycée de Ogo, dans le département de Matam, Abdourahmane Diène cité dans le texte.

    Une série d’activités composées d’un panel, d’une table ronde, des conférences, d’une cérémonie de remise des prix, des prestations d’élèves, des découvertes et d’une veillée culturelle seront au menu de cette première édition du SILIMA.

    Le communiqué précise que les activités se tiendront au Centre culturel de Matam et au lycée de Ogo, à 18 kilomètres de la capitale régionale.

    AT/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Amadou Tidiane Guiro énumère les conditions de la sécurité alimentaire 

    SENEGAL-AGRICULTURE / Amadou Tidiane Guiro énumère les conditions de la sécurité alimentaire 

    Dakar, 22 mai (APS) – L’Etat du Sénégal doit bien financer la recherche agricole, équiper convenablement les producteurs et accroître les fonds destinés à l’agriculture pour atteindre son objectif de sécurité alimentaire, a proposé, samedi, à Dakar, le professeur Amadou Tidiane Guiro.

    ‘’Les autorités doivent redoubler leurs efforts pour y arriver’’, a soutenu M. Guiro lors d’une conférence sur la sécurité alimentaire au Sénégal.

    ‘’Malgré les efforts fournis, les résultats n’ont pas suivi’’, a constaté le scientifique, spécialiste de la biologie animale et ancien recteur de l’université du Sine-Saloum (centre) Cheikh-Ibrahima-Niass.

    Pour atteindre son objectif en matière de sécurité alimentaire, le Sénégal doit avoir une ‘’véritable politique’’ dans ce domaine, a-t-il souligné.

    De même faut-il produire en grande quantité les produits alimentaires les plus consommés dans le pays, les céréales notamment, a suggéré Amadou Tidiane Guiro, professeur honoraire du Laboratoire de recherche en nutrition et alimentation humaine, un établissement placé sous l’autorité administrative du département de biologie animale de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    La pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne, avec les obstacles aux importations de produits et d’intrants agricoles qu’elles ont engendrés, démontrent qu’‘’on peut avoir beaucoup de ressources sans pouvoir acheter ce que l’on veut’’, a souligné l’ancien directeur de l’Institut de technologie alimentaire.

    ‘’Une nécessité absolue’’

    Dès lors, il devient nécessaire de produire suffisamment pour ne plus dépendre des autres pays, a laissé entendre M. Guiro, demandant aux autorités sénégalaises de consacrer au moins 10 % du budget national à l’agriculture, comme le recommande l’Union africaine aux pays du continent.

    Les pouvoirs publics doivent en même temps ‘’augmenter de façon considérable’’ les moyens de production mis à la disposition des agriculteurs, selon le scientifique.

    C’est ‘’une nécessité absolue’’ pour le Sénégal de satisfaire lui-même ses propres besoins alimentaires, en ce qui concerne les céréales notamment – le riz, le mil et le fonio -, dont ‘’il faut augmenter la production’’, a poursuivi l’ancien recteur.

    Il invite les dirigeants du pays à faire de l’innovation une priorité. Il ne peut pas y avoir de sécurité alimentaire ‘’si les moyens des institutions de recherche, dont l’Institut sénégalais de recherches agricoles, l’Institut de technologie alimentaire et les universités, ne sont pas renforcés de façon très significative’’, a prévenu Amadou Tidiane Guiro. ‘’Le développement de l’agriculture doit s’accompagner d’innovations.’’

    Il n’est pas possible non plus d’augmenter la production agricole sans des semences et des intrants agricoles de qualité, a-t-il rappelé.

    M. Guiro juge ‘’incompréhensible que les résultats ne suivent pas’’ encore les efforts que le Sénégal a déjà fournis pour augmenter sa production agricole.

    CS/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / Le Zimbabwe, invité d’honneur du festival ‘’A la rencontre des peuples d’Afrique et de la Diaspora’’

    SENEGAL-CULTURE / Le Zimbabwe, invité d’honneur du festival ‘’A la rencontre des peuples d’Afrique et de la Diaspora’’

    Dakar, 20 mai (APS) – Le Zimbabwe est l’invité d’honneur du premier festival ‘’A la rencontre des peuples d’Afrique et de la Diaspora’’,  lancé samedi, à Dakar, à l’occasion de la journée mondiale de la diversité culturelle.

    La journée mondiale de la diversité culturelle est célébrée par l’UNESCO, chaque 21 mai.

    A Dakar, elle a été mise à profit pour procéder au lancement du premier festival ‘’A la rencontre des peuples d’Afrique et de la Diaspora’’.

    ‘’Cette activité panafricaine, qui se tiendra tous les deux ans, a pour objectif de renforcer le rapprochement de la connaissance mutuelle entre peuples d’Afrique et de la diaspora. Pour sa première édition, le Zimbabwe sera le pays invité d’honneur’’, a déclaré l’administratrice de la place du Souvenir, Ngakane Gning Diouf.

    Selon elle, cette cérémonie est l’occasion d’’’amorcer’’ au mois de juin prochain le festival ‘’A la rencontre des peuples de l’Afrique et de la Diaspora’’.

    Ce festival a pour but de faciliter la convergence de la jeunesse autour des préoccupations, partager et valoriser les mémoires africaines et de la diaspora.

    ‘’Il permettra également de promouvoir la réflexion sur le panafricanisme ainsi que les cultures et les créateurs des pays d’Afrique et de la diaspora’’, a ajouté l’administratrice de la place du Souvenir.

    Elle a rappelé que la diversité culturelle est une force qui unit, permettant de comprendre et d’apprécier la richesse perceptible, ainsi que les différentes façons de penser et de vivre.

    ‘’Cet événement dont le Zimbabwe est pressenti comme pays invité d’honneur entre aussi dans le cadre de la promotion de la diversité culturelle’’, a, quant à lui, indiqué le directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lô.

    Selon lui, il sera un moment fort de communion des populations d’Afrique et de la diaspora, mais aussi une occasion de promotion des expressions culturelles et artistiques africains dans toutes leurs spécificités.

    Si l’on conserve la diversité culturelle comme ‘’la nécessaire reconnaissance de l’existence des cultures différentes, mais d’égale dignité, l’on pourra aisément comprendre l’impératif de la sauvegarder et de la promouvoir’’, a-t-il estimé.

     

    ‘’Il devrait s’agir alors de mener des actions susceptibles de consacrer et de donner sens aux conventions de 2001 et de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles’’, a-t-il fait valoir.

    Cette journée donne l’occasion de marquer et d’approfondir la compréhension des valeurs de la diversité culturelle et favoriser la progression des objectifs de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

    Pour lui, l’objectif est de parvenir à une promotion démocratique de toutes les expressions culturelles, d’instaurer un équilibre des biens et services culturels, d’améliorer la mobilité des communautés artistiques et d’intégrer la culture dans le développement durable.

    ‘’Quand je suis venu au Sénégal, la première chose que j’ai réalisée est que les Sénégalais ont toujours préservé leur culture. Ce peuple fait partie des très rares [peuples] en Afrique qui ont vraiment préservé leur culture’’, s’est pour sa part félicité l’ambassadeur du Zimbabwe au Sénégal, James Maridadi.

    AMN/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : la SONAGED à pied d’oeuvre avec 324 agents pour rendre la ville propre

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : la SONAGED à pied d’oeuvre avec 324 agents pour rendre la ville propre

    Tambacounda, 20 mai (APS) -La Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) déploie tous les jours 324 agents de nettoiement répartis dans la ville de Tambacounda (est) en vue d’atteindre un  »bon niveau de propreté » dans le périmètre communal de la ville, a appris l’APS de ses représentants locaux.

    « Tous les 500 mètres le long des grandes artères de la ville, nous avons mis un agent de la SONAGED pour s’occuper du nettoiement  et du maintien de la propreté des rues. Un total de 324 agents sont déployés tous les jours à cet effet », a renseigné Mouhamadou Lamine Sow, chargé du personnel au bureau de la délégation de la SONAGED au niveau local.

    « Nous avons mis en place un dispositif composé de trois systèmes de nettoiement pour atteindre un bon niveau de propreté dans la ville. Il s’agit de la collecte, du balayage et de la mécanisation’’, a expliqué M. Sow.

    « La collecte est assurée par les camions qui entrent dans les quartiers pour récupérer les ordures dans les ménages pour les acheminer à la décharge’’, a-t-il expliqué.

    le responsable local de la SONAGED a fait valoir l’existence de groupes de balayage et des équipes d’interventions « mobilisées dans les quartiers, le long du rail et dans la vallée morte du Mamacounda ».

    Il a aussi fait part de la mise à disposition d’une dernière équipe positionnée dans les rues principales de la commune. « Cette dernière est chargée du balayage et du ramassage des sachets plastiques jetés sur les routes »a-t-il relevé.

    Le chargé du personnel de la SONAGED à Tambacounda a informé qu’une pelle mécanique et un camion sont déployés dans les points de décharges spontanés pour récupérer les déchets solides.

    « La SONAGED compte actuellement 384 agents de terrain pour toute la région, mais le département de Tambacounda compte à lui seul 324 agents qui investissent tous les jours le périmètre communal pour le rendre propre », a poursuivi M. Sow.

    ‘’Chaque agent dispose d’un équipement de protection constitué de combinaisons, de gants, de masques, de chaussures adaptées et du matériels de travail individuel et collectif’’, a fait remarquer Mouhamadou Lamine Sow.

    Pour atteindre les objectifs de propreté fixés, le bureau local de la SONAGED mise sur une  »bonne répartition de trois équipes qui se relayent tous les jours entre 8h et 22h ».

    Mouhamadou Lamine Sow a relevé les difficultés d’intervenir dans les marchés pendant la journée, du fait de sa fréquentation. « La nuit est beaucoup plus propice pour ce genre de travail ».

    Pour anticiper sur la saison pluvieuse, Mouhamadou Lamine Sow a informé de la tenue du 6 au 14 mai d’opérations de curage au niveau du canal de Mamacounda par la municipalité en collaboration avec la SONAGED ».

    BT/MTN