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  • SENEGAL-CULTURE / Les itinéraires artistiques de Saint-Louis rendent hommage à des pionniers

    SENEGAL-CULTURE / Les itinéraires artistiques de Saint-Louis rendent hommage à des pionniers

    Saint-Louis, 17 mai (APS) – Les Itinéraires artistiques de Saint-Louis (nord) ont décidé de rendre hommage à trois doyens du sous-secteur, qui se sont distingués par la qualité de leur parcours, a déclaré son initiateur Abdou Karim Fall.

     »Pour cette neuvième édition, nous avons décidé de rendre hommage à d’illustres pionniers de l’art, comme Baye Mouké Traoré, Djibril André Diop et Adama Sylla », a-t-il dit récemment à des journalistes, en marge du vernissage d’une exposition dénommée « Les Itinéraires artistiques de Saint-Louis ».

    Cette manifestation a débuté le 6 mai dernier dans la capitale nord du Sénégal où elle se poursuivra jusqu’au 10 juin prochain.

    Abdou Karim Fall a rappelé que Baye Mouké Traoré, grand prix du chef de l’Etat pour les arts en 1996, a été son maître et a guidé ses premiers pas dans l’art. Djibril André Diop, en ce qui le concerne, est connu pour être « le maître du fer ». De même, il se dit séduit par la qualité de la carrière artistique d’Adama Sylla, qui a duré de plus de 60 ans.

    Selon Fall, ces trois artistes  »ont aussi la particularité d’être des Saint-Louisiens qui contribuent au rayonnement » de la « vieille ville », « par leur œuvre et qui méritent d’être cités en exemple pour la jeune génération ».

    Le commissaire de l’exposition, Omar Diack, directeur de Typics Art Gallery, s’est lui appesanti sur la qualité et la pertinence des œuvres sélectionnées.

    Selon lui, les œuvres sont de plus en plus respectueuses et les artistes font beaucoup attention au choix des tableaux et des toiles. Il souligne que seule une des œuvres présentées n’avait pas de châssis et a été éliminée d’office.

    Il se félicite de la présence accrue de photographes utilisant des drones et d’autres innovations aux méthodes travail plus traditionnels. Des choix obéissant simplement aux normes qualitatives, dit-il, avant de saluer le talent des artistes sénégalais.

    La directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS, Ex-IFAN de Saint-Louis), Fatima Fall Niang, dont la structure accueille la manifestation depuis ses débuts, a réaffirmé son attachement aux arts plastiques et aux Itinéraires artistiques initiés par Karim Fall, qu’elle présente comme  »un artiste de renom ».

    Des workshow et des panels ainsi qu’un hommage à Alfosseyni Seydi, artiste sédhiois décédé et qui avait émis le souhait de participer à cette édition, sont prévus durant cette exposition qui a accueilli beaucoup de monde pour son démarrage.

    Trente-trois artistes sénégalais et de la Mauritanie prennent part à cette édition, qui portera sur la peinture, la photographie, la sculpture, la mosaïque, le design et l’art numérique.

    AMD/ASG/BK/OID

     

  • SENEGAL-RECHERCHE / Global Africa va fêter sa première année d’existence, du 22 au 24 mai

    SENEGAL-RECHERCHE / Global Africa va fêter sa première année d’existence, du 22 au 24 mai

    Dakar, 17 mai (APS) – Le programme Global Africa annonce qu’il va fêter du 22 au 24 mai, à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, sa première année d’existence.

    « Cet anniversaire (…) permettra de faire le bilan » des « différentes activités » déroulées « avec les comités du programme et d’établir la feuille de route des années à venir », souligne-t-il dans un communiqué de presse reçu ce mercredi à l’APS.

    La célébration de cet anniversaire sera aussi mise à profit pour lancer « une nouvelle initiative, « Les Rencontres de Global Africa », rendez-vous réguliers de conférences », signale-t-il dans un communiqué transmis à l’APS. Le programme prévoit ainsi la tenue, le 24 mai, de deux conférences ouvertes au public au CEA-MITIC à l’Université Gaston Berger et diffusées sur internet.

    La première sera donnée par François Roubaud, économiste à l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement, sur l’évaluation des politiques publiques de développement.

    La seconde sera introduite par Faisal Garba, sociologue à l’Université de Cape-Town (Afrique du Sud), sur les migrations africaines. « Ces conférences seront des moments d’échanges importants avec la communauté universitaire », souligne le communiqué.

    Global Africa est présenté comme « une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions visant au renforcement de la recherche africaine ». Celle-ci « rend compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde ».

    « Plurilingue (français, anglais, arabe et swahili) et diffusée en libre accès, elle est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles », indique le communiqué.

    L’ambition de Global Africa est d’ »être ouverte, au-delà des sciences sociales, à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires ». « Parallèlement à cette publication, souligne le communiqué, des actions de formation sont programmées pour renforcer l’écosystème de la production et de la diffusion de la recherche africaine en sciences humaines et sociales (…) ».

    Durant sa première année d’existence, Global Africa a lancé le programme avec le colloque international “African Research Matters”. Organisé à Saint-Louis en mars 2022, celui-ci a rassemblé près de 400 participants.

    Durant cette première année, la revue a aussi publié les deux premiers numéros de « A friques, mondes et savoirs de demain » (mars 2022) et “L’Afrique et le monde à l’heure virale » (décembre 2022).

    Global Africa s’est également doté d’un site internet (www.globalafricasciences.org) où la revue « peut être consultée en libre accès’’ notamment. S’y ajoute « l’organisation de la première École Jeunes Chercheur-e-s » à Niamey (Niger), en février 2023, sur le thème « Décoloniser les futurs administratifs africains » dont une partie des productions sera publiée dans le cinquième numéro de la revue, ainsi que « la production de formations certifiantes et de cours en ligne ».

    Porté par le Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs/Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, le Center for Global Studies de l’UIR (université internationale de Rabat, Maroc), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL), Global Africa  »associe une dizaine de structures partenaires ».

    Il s’agit de l’Université de La Manouba en Tunisie, de l’Université virtuelle du Sénégal, du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), de l’African Studies Association of Africa (ASAA), du Réseau des journalistes scientifiques d’Afrique francophone sur le continent africain.

    Il y a aussi le laboratoire Les Afriques dans le Monde, l’Institut des Mondes africains (IMAF), l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et « The Conversation » en France.

    ASG/BK

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Vingt communes enrôlées par le projet de développement économique de la Casamance

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Vingt communes enrôlées par le projet de développement économique de la Casamance

    Kolda, 17 mai (APS) – Le projet de développement économique de la Casamance (PDEC) a enrôlé vingt communes de la région de Kolda (Sud), a appris l’APS à l’issue d’un atelier d’examen et de validation du rapport du consultant sur l’étude pour l’enrôlement des communes de ladite région.

    Cet atelier, organisé par le PDEC, s’est tenu mardi dans la capitale du Fouladou, avec la participation des différents acteurs déconcentrés et sous la houlette du gouverneur de région Saër Ndao.

    ‘’Le projet a commis un consultant pour faire le travail d’identification avec des critères, et après ce travail, un atelier est organisé sous forme de plénière. Et l’occasion est donnée au consultant de présenter son rapport. Et la présentation est suivie par des échanges pour d’éventuelles clarifications. Après, il y a eu l’adoption du rapport et la sélection des vingt communes dans la région de Kolda, validée par le comité régional de suivi’’, a expliqué le coordonnateur du projet, Youssouf Badji.

    Dix communes ont été retenues dans le département de Médina Yéro Foula, six dans le département de Vélingara et quatre dans celui de Kolda.

    Le projet se fixe, entre autres objectifs, de ‘’construire des systèmes de gouvernance locale inclusifs qui fournissent des services et infrastructures locaux résilients au climat dans des communes cibles de la région naturelle de Casamance’’.

    Le Projet de développement économique de la Casamance, placé sous la tutelle technique du ministère des Collectivités territoriales, du Développement  et de l’Aménagement du territoire, compte intervenir dans 60 des 115 collectivités  que compte la Casamance.

    MG/ASG

  • SENEGAL-UEMOA-INSTITUTIONS / UEMOA : Amadou Mame Diop se réjouit des avancées dans la consolidation de l’intégration

    SENEGAL-UEMOA-INSTITUTIONS / UEMOA : Amadou Mame Diop se réjouit des avancées dans la consolidation de l’intégration

    Dakar, 17 mai (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, s’est réjoui des avancées enregistrées dans la consolidation de l’intégration au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), indique un communiqué reçu à l’APS.

    M. Diop, qui a dirigé le Comité interparlementaire de l’UEMOA « pendant plusieurs années », recevait le président de la commission de cette institution, Abdoulaye Diop.

    Il a « surtout assuré » ce dernier de « l’appui de l’Assemblée nationale du Sénégal et de l’implication efficace des députés dans la réalisation des chantiers de l’UEMOA ».

    Le président de la Commission de l’UEMOA a « exprimé ses vives félicitations au président Amadou Mame DIOP pour son élection à la tête de l’Assemblée nationale et son leadership ».

    Entre autres sujets, il a évoqué avec lui « la place des parlementaires dans le processus d’intégration, la mise en œuvre des réformes notamment la libre circulation des biens et des personnes, la paix et la sécurité dans la sous-région ».

    ASG/BK

  • SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    Tambacounda, 17 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Tambacounda, Omar Mamadou Baldé, a déclaré que son énergie et celle du Comité régional de développement (CRD) sont orientées à trouver  »les solutions les plus consensuelles, les plus responsables » pour la libération des emprises du chemin de fer et la reprise du trafic.

    ‘‘L’histoire du rail, c’est l’histoire de la région de Tambacounda, mais aussi nous pouvons dire que l’histoire du Sénégal oriental, c’est l’histoire du rail depuis bien avant les indépendances’’, a rappelé M. Baldé lors d’un CRD consacré à la relance du chemin de fer Dakar-Tambacounda.

    Il a dit que  »toutes les synergies, tous les efforts vont être concentrés sur la réussite de la  relance du chemin de fer Dakar/Tambacounda », relevant que des contraintes existent depuis l’arrêt du trafic  »il y a presque 20 ans ».

    ‘’Depuis cette arrêt, nous avons constaté que les emprises ont été occupées, ce n’est pas le lieu de nous focaliser sur les responsabilités passées’’, a précisé Omar M. Baldé, avant d’ajouter que son énergie et celle du CRD son orienté à trouver les solutions pour la libération des emprises. ‘’Car explique-t-il, cela est une condition sine qua non pour le démarrage des travaux’’.

     »Aujourd’hui, que les pouvoirs publics décident de la réhabilitation de la ligne de chemin de fer Dakar/Tambacounda et de la réhabilitation de la gare de Tambacounda, ne peut que constituer un motif de satisfaction, mais également un motif d’espoir pour les populations et pour les acteurs. C’est pour cette raison, que nous avons tenu à demander à la direction générale  des chemins de fer de se déplacer pour venir à la rencontre des acteurs, pour ensemble faire le point de la situation et à la suite de cela voir ensemble quels sont les défis’’, a-t-il poursuivi.

    Ces défis, selon lui, ne paraissent pas insurmontables d’autant plus que d’autres, beaucoup plus importants ont été relevés. Le gouverneur a ensuite souligné que ‘’des projets de cette envergure et ayant une importance capitale pour la relance économique de la région, devraient  conduire chacun d’entre nous, à bien déterminer leurs priorités’’. ‘’Il n’y a qu’une seule priorité, notamment la libération des emprises dans le respect du droit de ceux qui les occupent’’, a insisté M. Baldé.

    Prenant la parole, le directeur général de Chemins de fer Sénégal (CFS), Malick Ndoye a affirmé que ‘’pour la région de Tambacounda le démarrage des travaux est imminent, moyennant quelques contraintes à lever’’.

    ‘’L’exploitation de la voix ferré nécessite d’avoir 15 m de part et d’autres de la voix, pour des raisons sécuritaire, au-delà de ça, au niveau des passages à niveau, il y un espace   de sécurité pour permettre aux conducteurs d’avoir une bonne visibilité, qui s’étend sur 25 mètres de part et d’autre de la voie et les populations ont empiété sur cet espace de sécurité’’, a indiqué M. Ndoye.

    Il a dit qu’à Tambacounda, les travaux vont durer six mois, ajoutant que  »les premiers trains siffleront au plus tard 1er janvier 2024 dans la région’’. M. Ndoye a avancé le montant 17,8 milliard francs, pour la réhabilitation de 418 Km de voies ferrées entre Sébikhotane et Tambacounda, dans la première phase de ce projet avec des gares à réhabilitées.

    BT/ADC