Auteur/autrice : admin

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès: le nouveau recteur de l’Université Iba Der Thiam installé dans ses fonctions

    SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès: le nouveau recteur de l’Université Iba Der Thiam installé dans ses fonctions

    Thiès, 15 mai (APS) – Le nouveau recteur de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, Mamadou Babacar Ndiaye, a été installé dans ses fonctions, lundi, au cours d’une cérémonie présidée par le directeur de l’enseignement supérieur, Amadou Sow.

    La cérémonie s’est déroulée dans le hall de la bibliothèque centrale de l’Université. Elle a enregistré la présence de proches parents du nouveau recteur, ainsi que de ses collaborateurs issus de tous les segments de l’université : personnels enseignants et de recherche (PER), personnel administratif et de service (PATS) et étudiants.

    Le directeur de l’enseignement supérieur, Amadou Sow, a invité le nouveau recteur à conduire l’UIDT ‘’vers de nouveaux horizons, en renforçant son engagement envers l’excellence académique et le développement d’un environnement stimulant pour relever les défis de notre société’’.

    Mamadou Babacar Ndiaye qui devient le sixième recteur de l’UIDT, en remplacement de Ramatoulaye Diagne Mbengue, est présenté par la communauté universitaire comme un ‘’homme du sérail’’, pour avoir occupé toutes les fonctions administratives et syndicales de ladite institution.

    Les différents orateurs, représentant toutes les catégories de la communauté universitaire à la cérémonie d’installation, se sont montrés rassurés de voir le professeur Ndiaye prendre les rênes de l’institution qu’il ‘’porte dans son cœur’’ et dont il ‘’maîtrise tous les problèmes’’.

    ‘’J’ai eu à occuper toutes les fonctions administratives à l’université, j’ai siégé dans tous les organes de gouvernance de l’université depuis plus d’une dizaine d’années’’, a dit celui qui était directeur de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’UIDT jusqu’à sa récente nomination à la tête de l’institution universitaire.

    Il a annoncé de larges concertations dans les prochains jours, pour stabiliser avec la communauté universitaire son projet de ‘’gouvernance participative pour une université de métier au service du développement du Sénégal’’.

    Le nouveau responsable de l’UIDT n’a pas souhaité en dire plus, face à la presse, sur le document dont il préfère réserver la primeur à ses collaborateurs lors des concertations à venir.

    Il a salué les efforts de l’Etat qui a doté l’université pour la première fois d’infrastructures propres, tout en précisant que des années se sont écoulées entre l’expression du besoin d’une université à Thiès et la réalisation desdites infrastructures. Si bien que les effectifs actuels ont dépassé la capacité des bâtiments construits.

    ‘’Nous avons réceptionné une partie des infrastructures, mais nous en demanderons encore parce que nous voulons faire de cette université une université de référence’’, a-t-il dit.

    Ses ex-camarades syndicalistes se sont dit ‘’obligés de l’accompagner’’ dans l’accomplissement de sa mission qu’ils considèrent aussi comme la leur. Pour le coordonnateur du SAES, Mamadou Tandia Diaw, le professeur Ndiaye doit sa nomination moins à sa posture syndicale qu’au fait qu’il ‘’porte l’université dans son cœur’’, lui qui a été, selon un autre syndicaliste, ‘’à la tête du combat’’ pour l’achèvement des chantiers de l’UIDT.

    Créée en 2005, l’université de Thiès, longtemps confrontée à un manque d’infrastructures, louait l’essentiel des installations qu’elle occupait jusqu’à l’ouverture de ses locaux inaugurés le 10 février dernier par le chef de l’Etat Macky Sall.

    L’achèvement des chantiers de cette institution a été pendant ces dernières années la principale doléance de toutes les composantes de l’université Iba Der Thiam.

    Le professeur Mamadou Babacar Ndiaye a occupé aussi plusieurs postes au sein du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) depuis qu’il a intégré l’université de Thiès en tant qu’assistant en 2010. Il est un acteur de la réforme de la gouvernance de l’enseignement supérieur, pour avoir pris part à l’élaboration des principaux textes législatifs et réglementaires.

    Membre de plusieurs sociétés savantes, parmi lesquelles la Société française de métallurgie et de matériaux (SF2M), la Société de physique du Sénégal (SPS), Mamadou Babacar Ndiaye est l’auteur de plus d’une trentaine de publications.

    Il a vu passer les cinq recteurs de l’université de Thiès, Pape Ibra Samb, Cheikh Sadibou Boye, Baïdalaye Kane, Matar Mour Ndiaye Seck et Ramatoulaye Diagne Mbengue.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Le Festival des arts urbains démarre, à partir du 27 mai

    SENEGAL-CULTURE / Le Festival des arts urbains démarre, à partir du 27 mai

    Dakar, 15 mai (APS) – Le Festival des arts urbains de Dakar (FAU) se tiendra à partir du 27 mai prochain, dans divers lieux au Sénégal, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.

    D’une durée de dix jours, cette manifestation participe à la vulgarisation de la culture et du sport auprès des enfants et de la jeunesse sénégalaise, précise un communiqué reçu à l’APS. Il souligne que plus de 5 000 enfants sont ciblés lors des ateliers d’initiation sportifs à Dakar et Thiès.

    Le FAU rassemble des athlètes et artistes de renommée internationale, tous au service de la jeunesse et des enfants pour mettre en avant le sport et la culture comme levier d’éducation et d’épanouissement personnel et professionnel.

    Ces derniers participent aux transferts de compétences, aux initiations en se mettant à la disposition de la jeunesse et des enfants, durant 10 jours, pour favoriser la découverte de disciplines urbaines à travers des ateliers gratuits et ouverts à tous, expliquent les organisateurs.

    AMN/ASB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : 23 projets identifiés dans le domaine de la sécurité nutritionnelle (régional SE CNSA)

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : 23 projets identifiés dans le domaine de la sécurité nutritionnelle (régional SE CNSA)

    Saint-Louis, 15 mai (APS) – La région de Saint-Louis compte 23 projets en sécurité alimentaire et nutritionnelle, a affirmé Babacar Mbaye Baldé, chef du service régional du Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (SE/SNCA).

    Il intervenait ce lundi à l’occasion de l’atelier de partage des résultats de la cartographie des projets et programmes en sécurité alimentaire et nutritionnelle de la région de Saint-Louis.

    Plusieurs structures comme Enda Pronat, le service régional de l’agriculture et l’Institut sénégalais de recherche agricole, ont pris part à cet atelier dont l’objectif est d’harmoniser les intervention dans ce domaine vital pour le pays, a expliqué M. Baldé.

    Il a noté la difficulté pour le  service régional du Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (SE /SNCA) à obtenir les renseignements auprès de certaines structures évoluant dans ce secteur qui rechignent à fournir les informations nécessaires.

    Pourtant cet exercice permet aux autorités qui ont mis en place le SE/CNSA d’avoir la bonne information et d’intervenir en cas de situation de catastrophe, a-t-il expliqué.

     »Cet exercice devrait être un travail très simple car nous sommes tous complémentaires et visons le même but à savoir le bien-être de la population », a-t-il rappelé.

    M. Baldé a également déploré la léthargie du comité régional pour la sécurité alimentaire mis en place depuis 2015 et qui jusqu’ici n’a pas été convoqué.

    AMD/OID/ASB

  • SENEGAL-CHINE-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop salue l’exemplarité de la coopération sino-sénégalaise

    SENEGAL-CHINE-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop salue l’exemplarité de la coopération sino-sénégalaise

    Dakar, 15 mai (APS) – Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, a magnifié, lundi, à Dakar, lors d’une séance de travail avec son homologue de la République populaire de Chine, Zhao Lei, l’exemplarité du partenariat entre les deux pays porté, selon lui, par une forte impulsion politique et diplomatique.

    ‘’Nous y voyons l’illustration parfaite de l’exemplarité du partenariat entre nos deux pays, la Chine étant devenue le premier partenaire économique du Sénégal, partenariat fécond porté par une forte impulsion politique et diplomatique. C’est dans cette dynamique de vivification, d’approfondissement et de renforcement que s’inscrit cette importante visite », a-t-il-déclaré.

    M. Diop intervenait à l’ouverture d’une séance de travail avec le président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de la République de Chine, Zhao Lei, en visite de 72 h au Sénégal.

    Selon lui, ‘’cette visite est une nouvelle manifestation de l’attachement fidèle aux liens étroits, divers, solides et profonds qui existent entre les peuples chinois et sénégalais ».

    Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal a réitéré à son hôte ses vifs remerciements ‘’pour cette marque authentique d’amitié forte, d’estime profonde et de solidarité agissante ». Il  l’a félicité également pour sa brillante élection à la tête du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de la République de Chine.

    Amadou Mame Diop a salué ‘’la réussite des travaux du 20ème congrès du parti communiste chinois qui a posé des jalons importants en faveur du progrès et de la prospérité du peuple chinois ainsi que pour un monde plus juste, plus pacifique et plus solidaire’’.

    Le président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, Zhao Lei, a magnifié l’accueil chaleureux en son honneur et manifesté sa disponibilité à œuvrer pour le développement des relations bilatérales et le renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Chine.

    ‘’Notre mission est d’élever le niveau de la coopération entre nos deux institutions législatives et de faire avancer sans cesse nos relations bilatérales », a-t-il-affirmé.

    Zhao Lei, né en 1957, est un homme d’Etat originaire de la province du Qinghai (Nord-ouest de la Chine), réputé très proche du président Xi Jinping. Il est un haut responsable du parti communiste chinois qu’il a intégré en 1975, lit-on- dans un document remis aux médias.

    La même source retrace la biographie du président du comité permanent de l’assemblée populaire nationale et revient sur les principales missions de l’institution parlementaire qu’il dirige depuis le 10 mars 2023.

    ‘’L’Assemblée populaire nationale (APN) de Chine a été créé en 1954. C’est l’organe législatif de la République populaire de Chine.  Elle est composée de 2952 députés élus au niveau de 34 circonscriptions locales dont la mission est d’approuver la nomination du président de la République, du vice-président, du président du comité permanent de l’Assemblée populaire nationale’’, renseigne-t-on dans le document.

    ‘’L’Assemblée populaire nationale de Chine a le pouvoir d’amender la constitution, d’en contrôler son application et dispose de l’initiative des lois et nomme les responsables des organes administratifs de l’Etat, des organismes judiciaires, de contrôles, des organismes militaires et a le pouvoir de les destituer », ajoute la même source, relevant que l’APN est élue pour une législature de 5 ans et se réunit une fois par an sur convocation de son comité permanent.

    Zhao Lei est la troisième personnalité de l’Etat Chinois après le président Xi Jinping et le vice président Han Zheng.

    ABD/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Vers la mise en place d’un système de suivi de la politique climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Vers la mise en place d’un système de suivi de la politique climatique

    Dakar, 15 mai (APS) – Le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique de mise en place d’un système de suivi de sa politique climatique, a déclaré, lundi, le Directeur de l’environnement et des établissements classés (DEEC), Baba Dramé.

    Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier, de deux jours, sur le système de surveillance de notification et de vérification (MRV) des émissions de gaz à effet de serre pour les secteurs de l’assainissement, des déchets solides, du l’agriculture et de l’énergie.

    Cette rencontre organisée par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) entre dans le cadre des prescriptions de l’Accord de Paris sur le climat notamment à son article 13. Elle est marquée par la présence de plusieurs représentants de secteurs concernés et de spécialistes dont El hadji Mbaye Diagne, représentant du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC).

    Baba Dramé a indiqué que l’Etat déroule cette politique climatique en initiant une approche basée sur l’institutionnalisation du processus des inventaires et la formation des experts sur l’utilisation des lignes directrices de 2006 du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat dont le point focal national est assuré par la Météo.

    Selon lui, l’objectif est de bâtir un système fondé sur des institutions fortes, des procédures et une expertise technique renforcée pour assurer la collecte et la gestion des données mais également l’estimation des émissions de gaz à effet de serre pour mieux documenter les politiques d’atténuation.

    A cet effet, il a rappelé que des études-diagnostic sur les modalités de mise en place de système MRV pour les secteurs de l’énergie et du transport ont été élaborées et que les réflexions sur leurs pleines opérationnalisations sont en cours.

    Baba Dramé a ajouté que pour les secteurs de l’assainissement et des déchets solides, le financement est déjà sécurisé et les études bientôt lancées.

    ‘’Aujourd’hui force est de constater que les avancées notées sont prometteuses mais il reste encore du chemin à faire pour une couverture complète des besoins du Sénégal dans le cadre du MRV de la CDN (Contribution déterminée au niveau national) ’’, a-t-il souligné.

    La représentante-résidente de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), Assana Magagi Alio,a pour sa part décliné le profil des émissions de gaz à effet de serre par secteur au Sénégal.

    Selon elle, 49% de ces émissions proviennent du secteur agricole, 40% de l’enrgie,7% des déchets et 4% des procédés industriels.

    ‘’Ainsi, le Sénégal se fixe un objectif réaliste de réduire ses émissions respectivement sous l’option inconditionnelle et conditionnelle de 5% et de 21% à l’horizon 2030’’, a-t-elle indiqué.

    AN/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Le garde des Sceaux préconise des réformes pour faciliter l’exécution des décisions de justice

    SENEGAL-JUSTICE / Le garde des Sceaux préconise des réformes pour faciliter l’exécution des décisions de justice

    Dakar, 15 mai (APS) – Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a invité,  lundi, les acteurs de la Justice à faire des ‘’propositions de réformes’’ pour faciliter l’exécution des décisions de justice.

      »Vous devriez arriver à des préconisations, des propositions de réforme pour faire en sorte que les difficultés liées » à la mise en œuvre des décisions de justice,  »puissent être résolues’’, a -t-il dit.

    M. Fall présidait un atelier technique sur le thème  »L’exécution des décisions de justice : condition d’un procès juste et équitable’’.

    Pour le garde des Sceaux, le droit à l’exécution des décisions de justice est une prérogative qui ‘’émarge à la catégorie des droits fondamentaux de l’homme’’.

    Il a assuré que son département mettra tout en œuvre pour que les décisions rendues par ‘’les juridictions sénégalaises soient exécutées dans les délais requis’’.

    ‘’Le procès équitable et l’exécution des décisions de justice concourent de façon incontestable à la crédibilisation de l’Etat de droit et à la consolidation de la confiance des citoyens en leur Justice’’, a insisté Ismaïla Madior Fall.

    Il a relevé que le droit à l’exécution des décisions de justice est au cœur ‘’des paramètres d’appréciation d’un Etat dit de droit’’.

    Le ministre a fait savoir que l’inexécution des décisions de justice peut être ‘’une porte ouverte à l’utilisation de voies parallèles non orthodoxes de règlements des différends’’.

    Il a estimé que ‘’si les justiciables ne peuvent pas faire exécuter les décisions de justice, notamment définitives rendues en leur faveur, la question de la pertinence du recours au juge va se poser’’.

    Le médiateur de la République, Demba Kandji a, de son côté, souligné que cette rencontre constitue un ‘’ prétexte pour trouver des pistes de solutions sur cette question difficile à mettre en œuvre par les acteurs de justice, eux-mêmes’’.

    Selon lui, il est ‘’essentiel’’ que ‘’cette préoccupation majeure du citoyen visant au respect et au renforcement de l’Etat de droit soit prise en compte par les différents acteurs’’.

    CS/OID

  • SENEGAL-COMMERCE / Kaolack : la chambre consulaire adopte un budget d’une hausse de près de 100 millions de francs CFA

    SENEGAL-COMMERCE / Kaolack : la chambre consulaire adopte un budget d’une hausse de près de 100 millions de francs CFA

    Kaolack, 15 mai (APS) – Les membres de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK) ont adopté dimanche un budget de 957 millions 645 mille 813 francs CFA pour cette année, avec une hausse de près de 100 millions sur le budget de 2022.

    Le projet de budget a été voté à la suite de l’examen et de l’approbation du compte définitif de la CCIAK pour l’année 2022.

    Pour l’exercice 2022, la chambre de commerce régionale de Kaolack avait adopté un budget de 857 millions 734 mille 13 francs CFA.

    L’homme d’affaires Serigne Mboup dirige la CCIAK depuis 2010.

    ‘’Il a hissé l’institution parmi les meilleures chambres consulaires africaines’’, a dit son deuxième vice-président, Djibril Diop.

    De moins de 100 millions de francs CFA en 2010, le budget de la CCIAK est maintenant de plus de 957 millions de francs CFA, ‘’grâce notamment à la redynamisation du port de Kaolack et à l’organisation de la Foire internationale de Kaolack, qui est devenue une manifestation de référence dans la sous-région’’, a ajouté M. Diop.

    La chambre accorde la priorité aux investissements faits avec ses propres fonds et à l’élargissement de ses partenariats avec le secteur public et le secteur privé national et international, selon son deuxième vice-président.

    Les représentants des ministères des Finances et du Budget, du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises ont salué le ‘’dynamisme’’ de la CCIAK.

    La ‘’sincérité budgétaire’’ doit être de mise, car ‘’il est bon d’avoir des ambitions mais c’est encore mieux qu’elles soient réalistes et conformes à la disponibilité des ressources’’, a toutefois signalé Jean-Paul Madior Diouf, le représentant du ministère du Commerce.

    ADE/ESF/ADL/ASG

  • SENEGAL-PLANIFICATION / Cinquième recensement général de la population et de l’habitat : Oulimata Sarr donne le coup d’envoi

    SENEGAL-PLANIFICATION / Cinquième recensement général de la population et de l’habitat : Oulimata Sarr donne le coup d’envoi

    Dakar, 15 mai (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a procédé au lancement officiel du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), qui se poursuivra jusqu’au 14 juin prochain, a constaté l’APS, lundi, à Dakar.

    Des représentants de l’administration territoriale, des techniciens de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et des agents chargés du recensement ont pris part à la cérémonie.

    ‘’Le recensement est la source d’information la plus fiable sur l’état de la population’’, a précisé Mme Sarr.

    Le RGPH-5 devrait permettre aux services de son ministère, par exemple, de ‘’recalculer’’ le produit intérieur brut du pays, dont 2014 est jusqu’à maintenant la dernière année de référence, a-t-elle dit.

    La ministre l’Economie, du Plan et de la Coopération a insisté sur l’importance d’avoir des ‘’données fiables’’ pour ‘’éclairer’’ les politiques publiques.

    Elle a invité aussi les populations à faciliter le travail des agents chargés du recensement.

    Oulimata Sarr espère que l’usage des technologies de l’information et de la communication va aider à garantir la ‘’fiabilité’’ et la ‘’transparence’’ des données.

    Ce recensement permettra de collecter des informations sur ‘’les caractéristiques démographiques, socioéconomiques et culturelles des populations, sur l’habitat et les conditions de vie des ménages aussi’’, a souligné le directeur général adjoint de l’ANSD, Abdou Diouf.

    Le recensement aide à ‘’prévoir les équipements collectifs nécessaires au développement du pays’’, dont les écoles, les hôpitaux et les ouvrages d’assainissement, selon M. Diouf.

    ‘’La connaissance des données de la population est l’un des éléments fondamentaux permettant de définir les politiques publiques nationales’’, a-t-il rappelé.

    SMD/ESF/ASG