Auteur/autrice : admin

  • A Saint-Louis, Amadou Ba réitère l’option du gouvernement de trouver une solution définitive aux problèmes d’assainissement

    A Saint-Louis, Amadou Ba réitère l’option du gouvernement de trouver une solution définitive aux problèmes d’assainissement

    Saint-Louis, 14 mai (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a réaffirmé, dimanche, à Saint-Louis, l’engagement du gouvernement à apporter une solution définitive aux problèmes d’assainissement à Pikine, le plus grand quartier populaire de cette ville du nord du Sénégal.

     »Je ne peux pas dire que les choses vont reprendre demain mais nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires pour une reprise d’un programme étatique d’érection d’infrastructures d’assainissement, dont l’arrêt est à l’origine des problèmes d’assainissement de Pikine », a dit M. Ba à Pikine où il a constaté de  »la capacité de résilience des populations soumises à vivre quotidiennement avec les eaux nauséabondes ».

     »Je suis venu pour une autre activité mais le président nous a instruits d’aller là où il y a des difficultés pour y apporter des solutions. Ce programme ‘dit des Dix villes sera reprise par l’entrepreneur, à défaut nous allons en choisir un autre », a assuré le Premier ministre.

    Il a rappelé que le programme doté d’un financement de 75 millions de francs avait démarré en 2018 avant d’être arrêté. Cela a engendré des difficultés liés au fait que des canaux d’évacuation ont été obstrués,  causant beaucoup de désagréments aux populations qui n’ont pas manqué de l’exprimer devant le Premier ministre.

    Félicitant les populations pour leur résilience, le Premier ministre leur a assuré que le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, n’avait jamais cessé de mener le plaidoyer en faveur de ses administrés de Pikine.

    A notre retour sur Dakar nous allons voir avec le chef de l’Etat comment résoudre définitivement ce problème d’assainissement. Nous ne pouvons pas encore donner un délai pour satisfaire cette doléance, car nous ne voulons pas verser dans la démagogie. Ce qui est sûr, est que nous prendrons ce problème à bras le corps et allons réagir dans quelques jours, a laissé entendre Amadou Ba.

    AMD/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Ourossogui : un acteur préconise une  »stratégie pointue » de lutte contre la rougeole

    SENEGAL-SANTE / Ourossogui : un acteur préconise une  »stratégie pointue » de lutte contre la rougeole

    Ourossogui, 14 mai (APS) – L’infirmier à la retraite, Mouhamadou Touré, a invité, dimanche les relais communautaires à adopter une stratégie pointue de lutte contre la propagation de la rougeole dans la commune de Ourossogui où quatre cas ont été dernièrement détectés.

    ‘’Il ne sert plus à rien de parler des symptômes, du traitement ou des complications de cette maladie. La solution est d’adopter une stratégie pointue qui consiste à prendre des enfants âgés entre 5 et 6 ans et les suivre du début jusqu’à la fin de leur vaccination’’, a-t-il dit.

    M. Touré, qui a été infirmier chef du poste de santé El Hadji Djiby Basse de Ourossogui s’exprimait au cours d’une activité de sensibilisation et de formation des relais communautaires contre les maladies virales comme la tuberculose et la rougeole,

    Cette rencontre a été initiée par l’Association pour le développement de Ourossogui (ADO), en partenariat avec la commune de Mantes la Jolie et le département des Yvelines, en France.

     »Cette stratégie reste la seule solution pour combattre cette maladie. Autrement, il peut y avoir une épidémie dans la commune qui pourrait se propager dans toute la région. Ourossogui est une ville carrefour avec des entrées et sorties très fréquentes, en plus de l’existence du Centre hospitalier régional qui accueille plusieurs personnes venant d’autres localités », expliqué l’ancien l’infirmier chef de poste.

    Il a demandé à chaque relais communautaire de s’approcher des parents des enfants afin de s’assurer que le calendrier de vaccination a été respecté.

    Evoquant la sensibilisation sur la tuberculose, son remplaçant, l’ICP Pape Malick Dieng a rappelé aux relais communautaires d’insister sur le traitement qui doit durer six mois.

    ‘’La contamination se fait souvent ici par le contact avec les malades venus se soigner au Centre hospitalier régional de Ourossogui’’, a rappelé M.Dieng.

    AT/AKS

  • SENEGAL- MUSIQUE / Au MCN, Coumba Gawlo est remontée sur scène émue après deux ans de retrait

    SENEGAL- MUSIQUE / Au MCN, Coumba Gawlo est remontée sur scène émue après deux ans de retrait

    Dakar,  14 mai (APS) – La chanteuse, Goumba Gawlo, surnommée la Diva à la voix d’or, est de nouveau montée sur scène dans la nuit de samedi à dimanche, au Musée des civilisations noires de Dakar, après un retrait de plus de deux ans pour des raisons médicales, a constaté l’APS.

    ‘’Je suis très contente et très reconnaissante en vers tous les sénégalais,  je suis contente pour votre solidarité,  contente pour votre compassion’’, a-t-elle d’emblée déclaré lors de sa première apparition sur la scène. Il était 2 heures.

    Vêtue d’une robe blanche, souriante, clame, la Diva à la voix d’or a sans doute réussi son pari de monter de nouveau sur scène, au regard des nombreux fans qui ont fait le déplacement. d’autant qu’elle a pu compter sur la présence d’autres artistes dont Baba Maal pour faire plaisir au public.

     »C’est très touchant ce que je que suis en train de voir, mes amis parents, mes fans, les sénégalais dans l’ensemble m’ont témoigné une grande affection’’  a-t-elle-lancé à l’endroit du public.

    L’artiste a compté sur son orchestre, des amis et parents très chers qui n’ont cessé de danser et de l’acclamer. Certains ne pouvaient pas retenir les larmes qui coulaient à flot le long des joues.

    ‘’Coumba nous a beaucoup manqué.  Coumba , c’est le Sénégal. Je suis venue de Bargny (dans la banlieue Dakaroise ) juste pour la soutenir et  l’accompagner car c’est une dame très résiliente’’, a témoigné Dior Ba  en claquant les doigts et en balançant sa tête.

     »C’est une femme de foi et de conviction et avec la foi , on peut tout vaincre,  c’est ce que nous enseigne Coumba Gawlo Seck » a de son côté déclaré Adjia Sarr.

     

     

    ABD/AKS

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les communautés invitées à s’engager pour la préservation des oiseaux migrateurs

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les communautés invitées à s’engager pour la préservation des oiseaux migrateurs

    Gorée, 14 mai (APS) – Le commandant Fatou Ndiaye, conservateur des Parcs nationaux, a invité les communautés à s’engager davantage pour la protection et préservation des oiseaux migrateurs et de leur habitat.

    ‘’Les communautés doivent s’engager davantage dans la préservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats’’, a dit Mme Ndiaye.

    Elle s’exprimait samedi à Gorée lors de la cérémonie marquant la célébration de l’édition 2023, de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs (JMOM).  Le thème de cette édition est : ‘’L’eau : maintenir la vie des oiseaux migrateurs’’.

    ‘’L’engagement des populations à continuer le combat, à soutenir les efforts de conservation est important. Il en va de la survie des oiseaux migrateurs voire de l’humanité, a-t-elle soutenu, expliquant qu’il fallait préserver la survie de ces oiseaux pour permettre aux générations futures d’en profiter.

    ‘’Au Sénégal, a-t-elle indiqué, la survie de ces oiseaux et de leurs habitats naturels (parcs et  réserves) est menacée par les activités humaines, la pollution, la salinisation ou encore l’accaparement de terres fertiles’’.

    ‘’C’est la raison pour laquelle la Journée est mise à profit pour sensibiliser et engager le grand public, particulièrement les jeunes dans des actions de préservation des oiseaux migrateurs’’, a encore dit Mme Ndiaye, par ailleurs responsable de la Division Formation et Communication de la DPN.

    Réagissant sur le thème de cette année, elle a soutenu qu’il  est révélateur et exprime ‘’toute une panoplie d’actions’’ à entreprendre par tous pour conserver les oiseaux migrateurs et leurs habitats.

    Accueillant l’organisation de cette journée de plaidoyer pour la préservation des oiseaux migrateurs, le maire de la commune de Gorée, Augustin Senghor, a assuré la Direction des Parcs nationaux, de son engagement à participer aux efforts de sensibilisation des populations.

    ‘’Nous partageons tous, la conviction qu’il est nécessaire et urgent de protéger, d’assurer la protection des oiseaux d’eau migrateurs’ ’, a-t-il dit non sans appeler les acteurs à s’engager pour la protection de ces oiseaux.

    ‘’Protégeons les oiseaux migrateurs, protégeons leurs voies de migrations, et lieux de transit comme Gorée, et surtout leurs habitats’’, a-t-il lancé.

    Il a assuré de la disponibilité de sa commune à appuyer la Direction des Parcs nationaux dans ses efforts de sensibilisation à la préservation des oiseaux migrateurs.

    ‘’Nous pourrons sensibiliser tous nos visiteurs pour en faire des relais, des ambassadeurs de la préservation des oiseaux migrateurs et d’autres espèces sur la terre’’, a-t-il suggéré.

    ‘’Gorée reçoit en moyenne 500.000 à 700.000 visiteurs par année. Nous pourrons les sensibiliser, si nous disposons de supports adéquats ’’, a dit M. Senghor par ailleurs président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    Selon lui, ‘’La solidarité et l’implication entière dans les actions, conditionnent l’efficacité des résultats, dans le domaine de la protection de l’environnement’’.

    Cette édition a été organisée par l’association Nature, Communautés et Développement, en partenariat avec la commune de Gorée, l’Aire marine protégée de Gorée (AMPG), et la Direction des parcs nationaux (DPN).

    Le choix de Gorée, un patrimoine culturel et historique,  pour abriter cette manifestation est lié au fait que l’île se trouve sur une des routes migratoires qu’empruntent saisonnièrement les oiseaux migrateurs, pour  répondre à leurs besoins de vie et de survie, lit-on sur un document de présentation de l’évènement remis aux journalistes..

    Le conservateur de l’Aire marine protégée de Gorée (AMPG), le commandant Bafodé Cissé, a pris part à cet événement ainsi que des environnementalistes.

    Selon un rapport technique de la DPN transmis à l’APS, le dénombrement international des oiseaux d’eau de l’année 2023 au Sénégal a répertorié  550. 100 individus à travers 157 zones humides du territoire national.

    Ces individus sont constitués de 143 espèces, réparties en 14 ordres de 38 familles issues de 22 groupes, ajoute la même source.

    AB/AKS

     

  • SENEGAL-LOISIRS-CULTURE / Thiès : l’organisation de la course d’ânes ‘’Mbamodrome’’ a connu une ‘’grande évolution’’

    SENEGAL-LOISIRS-CULTURE / Thiès : l’organisation de la course d’ânes ‘’Mbamodrome’’ a connu une ‘’grande évolution’’

    Thiès, 14 mai (APS) – L’artiste comédien Ibrahima Ngom, alias Sanokho, promoteur de la Course d’ânes de Thiès dénommée ‘’Mbamodrome’’, a salué samedi la ‘’grande évolution’’ notée dans l’organisation de ce rendez-vous annuel, lors de la 17-ème édition à l’Hippodrome Ndiaw Macodou Diop, avec 100 ânes sur la ligne de départ.

    Venus de villages situés dans les faubourgs de Thiès, comme Ngoumsane, Keur Thième Souaré, Keur Abdou Cissé, Silmang, ainsi que de Tassette, de Diobass, mais aussi du quartier Diakhao, et même de la région de Diourbel, les jockeys ont pris part avec enthousiasme à cette compétition très prisée surtout par les enfants.

    Les mairies de la ville et de la commune de Thiès Est étaient représentées à cette rencontre qui se tient habituellement le  3 avril de chaque année, soit à la veille du défilé civilo-militaire. Cette année, elle a été décalée en raison de sa coïncidence avec le ramadan.

    Ibrahima Ngom a indiqué à l’APS avoir constaté cette année une ‘’grande évolution’’, notamment dans la difficile tâche du classement suivant l’ordre d’arrivée des ânes en lice,  grâce à l’appui du jury des courses hippiques, un autre sport très populaire à Thiès. La compétition se déroule en cinq courses de 20 ânes chacune.

    Initié depuis 2004 à l’occasion de la première célébration décentralisée de la fête de l’indépendance dans la cité du rail, cet évènement qui se veut à la fois sportif et culturel, se perpétue près de 20 ans après, avec une popularité toujours grandissante.

    La particularité de cette compétition réside surtout dans l’hilarité générale que déclenche chaque course, avec les pirouettes de certains animaux faisant tomber leurs jockeys, ou de ceux-là qui font demi-tour avant d’avoir terminé leur trajet. Le tout dans un imbroglio total.

    L’idée est née lors d’une réunion préparatoire de cette fête nationale, qui s’était tenue à la gouvernance de Thiès, sous la houlette du gouverneur d’alors, qui avait  demandé à chaque artiste de proposer un spectacle à organiser dans un quartier.  ‘’J’avais décidé d’organiser une course d’ânes, dans le village environnant de Keur Simbara, pour faire vivre la fête aux enfants des localités’’, se souvient Sanokho, qui tire son surnom d’un défunt humoriste célèbre des années 1990.

    Après cette première édition, l’évènement s’est déplacé dans la ville, d’abord,  puis devant le musée de Thiès, pour ensuite se tenir à l’hippodrome  Ndiaw Macodou Diop, où elle se tient depuis plusieurs années.

    En l’absence de budget, les organisateurs comptent sur des sponsors et des bonnes volontés, pour récompenser les participants, qui  ont droit chacun à 2.000 francs de frais de transport.

    A l’arrivée, Seydou, un adolescent de Silmang, classé premier, a reçu un montant de 50.000 francs CFA, ainsi qu’un trophée et d’autres articles dont un téléphone.  Les autres jockeys sur le podium ont aussi été récompensés.

    Gaoussou Berthé, un animateur à la radio communautaire Best FM, sise au quartier Carrière, qui se présente comme un amateur de cette course, suggère qu’elle soit inscrite à l’agenda culturel de la ville,  avec l’appui de la municipalité. Il évoque la présence de personnes venues d’autres villes du pays et de touristes étrangers, pour voir le spectacle.

    Le promoteur du ‘’Mbamodrome’’ souhaite l’année prochaine une meilleure couverture sécuritaire et en secouristes, en raison de la foule que draine l’évènement.

    Le promoteur de l’évènement envisage de son côté de décentraliser l’activité par des courses secondaires dans d’autres localités du pays, tout en réservant les ‘’grands prix’’ à la ville de Thiès.

    ADI/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la CAP24 investit Alioune Sarr

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la CAP24 investit Alioune Sarr

    Dakar, 14 mai (APS) – L’ancien ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a été investi candidat à la présidentielle de 2024 par ses partisans de la Convergence pour une alternance progressiste (CAP24), a constaté l’APS.

    ‘’Avec humilité et une grande ouverture, je vous dis oui. J’accepte d’être votre candidat à l’élection présidentielle en 2024’’, a-t-il déclaré samedi dans un discours prononcé après qu’il a été désigné candidat par ses partisans.

    Alioune Sarr a pris récemment ses distances avec ses camarades de l’Alliance des forces de progrès (AFP, mouvance présidentielle). Vendredi, la formation politique dirigée par l’ancien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse a fait savoir dans un communiqué que le parti n’avait pas encore désigné un candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Dans son allocution d’investiture, M. Sarr a assuré avoir accepté de briguer la présidence en raison de son caractère décisif, alors que le pays se trouve dans un contexte de ‘’tension politique réelle, aggravée par une crise multiforme induite par les effets de la géopolitique mondiale, avec ses conséquences politique, économique, sécuritaire, sanitaire et alimentaire’’.

    Le Sénégal a besoin, ‘’tout en consolidant ses acquis, de mettre en place de nouveaux instruments et de nouvelles stratégies pour les juguler, en puisant les avantages des nombreux atouts que nous offrent nos terroirs’’, a-t-il préconisé.

    Alioune Sarr a ainsi émis l’idée de promouvoir des réformes essentielles adossées ‘’aux valeurs cardinales africaines et sénégalaises d’’honnêteté, de loyauté, de respect et de solidarité’’.

    Le candidat déclaré à la prochaine présidentielle s’est ainsi engagé à s’inspirer des conclusions des Assises nationales pour engager ‘’des réformes en profondeur, afin d’arriver à un équilibre des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire’’.

    Cela permettra, selon lui, de positionner notre pays dans le cercle restreint des démocraties majeures, où ‘’seuls deux mandats seront possibles pour le président de la République’’.

    Il s’agit d’une des principales mesures proposées par les participants à ces Assises dites nationales organisées en 2007 par les partis d’opposition qui avaient boycotté les élections législatives de cette année-là.

    ‘’Abondance’’

    S’appuyant toujours sur les recommandations de ces assises, le maire de Notto Diobass (ouest) promet de proposer que le cumul de la fonction de chef de l’Etat et du statut de chef de parti soit déclaré incompatible.

    ‘’Notre conviction est que l’Etat doit être au-dessus des organisations partisanes pour des raisons que nous connaissons tous’’, a-t-il fait valoir.

    Il a dans la foulée fait part de son engagement, s’il accédait à la magistrature suprême, à faire en sorte que le chef de l’Etat ne préside plus le Conseil supérieur de la magistrature, afin de ‘’renforcer l’indépendance de notre justice’’.

    L’ancien ministre du Tourisme a également assuré qu’il allait proposer la création d’une Cour constitutionnelle dont les membres seraient élus par leurs paires, en remplacement du Conseil constitutionnel.

    Il a par la suite fait noter qu’il allait initier une  »démarche concertée », dans le but d’‘’augmenter le nombre de députés sur la liste proportionnelle, lors des élections législatives’’.

    Il a fait la promesse de proposer une réforme de la ‘’fiscalité locale’’ pour aller vers ‘’une autonomie financière’’ des collectivités territoriales. M. Sarr estime que le Sénégal post-2024 devra être celui de l’‘’abondance’’, grâce à la mise en valeur d’‘’une agriculture résiliente et durable’’.

    L’après-2024 devrait permettre de ‘’consolider nos acquis’’, avec la création d’‘’une classe moyenne agricole, à travers la mise en place de nouveaux instruments comme l’assurance agricole et la promotion de jeunes entrepreneurs agricoles’’.

    Ingénieur en informatique de gestion, Alioune Sarr était membre influent de l’AFP, avait intégré le gouvernement en 2013 en tant que ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, avant de diriger à partir de 2019 le département du Tourisme et des Transports aériens, jusqu’en septembre 2022.

    CS/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : les travaux d’aménagement de 260 hectares officiellement lancés à Dialokoto

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : les travaux d’aménagement de 260 hectares officiellement lancés à Dialokoto

    Tambacounda, 13 mai (APS)  -Le ministre de l’Agriculture de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye a procédé samedi au lancement des travaux d’aménagement de 260 hectares de terre dans la vallée de Dialokoto pour développer la riziculture et les cultures de décrues dans la région de Tambaounda, a constaté l’APS.

    Cette action entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Tiers Sud Beydaaré », initié par l’Etat du Sénégal en collaboration avec l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD). Le projet lancé en 2017 a démarré ses actions concrètes sur le terrain à partir de 2019.

    ‘’Nous somme venus lancer les travaux d’aménagement de la vallée de Dialokoto, qui porte  sur 260 hectares. Il s’agit de permettre aux populations de pouvoir accéder à des terres aménagées et pratiquer de façon plus efficiente la riziculture et la culture d’autres spéculations, notamment le maïs pendant les périodes de décrue’’, a souligné Aly Ngouille Ndiaye.

    Il a assuré qu’un tel aménagement allait permettre d’améliorer la production de riz dans le cadre des actions entreprises par l’Etat pour garantir la souveraineté alimentaire. C’est ainsi qu’a-t-il souligné qu’il est envisagé d’aménager d’autres espaces aussi aussi bien dans les bas-fonds que dans la zone du delta.

    Le ministre de l’Agriculture a également dans le même temps évoqué les contraintes à surmonter afin de permettre aux populations de Dialokoto de disposer d’assez de terres  pour pratiquer convenablement l’agriculture.

    ‘’Nous avons lancé depuis l’année dernière, une série d’aménagements de vallées et de bas-fond dans le cadre du projet Tiers Sud Beydaaré’’, a pour sa part dit le directeur de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI), Alpha Bocar Baldé.

     

    Il a signalé qu’à la fin des travaux de réalisation des ouvrages, la riziculture pourra être pratiquée en saison hivernale et la culture de décrue sur les rives du fleuve Gouloubou, dans la région de Tambacounda.  »Ces aménagements vont permettre d’exploiter tous les potentiels de rendement de la zone.

    BT/AKS

     

  • SENEGAL-MAURITANIE-DIVERS  / Mauritanie : deux morts dans l’accident d’un bus convoyant des électeurs

    SENEGAL-MAURITANIE-DIVERS / Mauritanie : deux morts dans l’accident d’un bus convoyant des électeurs

    Matam, 13 mai (APS) – Deux citoyens mauritaniens, un homme et une femme, ont perdu la vie, samedi, dans un accident, alors qu’ils se rendaient dans la localité de Tokomadji, dans la région de Gorgol (sud), pour voter, a appris l’APS d’un élu de la municipalité de Tokomadji, en République islamique de Mauritanie.

    ‘’Le bus de 17 places qui transportait des électeurs devant se rendre à Tokomadji pour voter dans le cadre des élections législatives et territoriales s’est renversé a hauteur de Butelmit, dans la région du Trizemour et a fait deux morts sur le coup et plusieurs blessés, dont certains dans le coma’’, a déclaré Alassane Dia lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Les deux corps ont été acheminés à Nouakchott, la capitale de même que les blessés qui sont en train d’être soignés dans des structures de santé de la capitale mauritanienne.

    Il signale que l’accident est survenu vers 5 heures du matin à plus de 300 km de Tokomadji, une ville frontalière qui se trouve à près de 10 km de Matam.

    Les Mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour élire leurs députés, maires et conseillers régionaux

    AT/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-NUMERIQUE / Ibrahima Etia annonce un ‘’vaste chantier’’ de digitalisation de l’état civil

    SENEGAL-SOCIETE-NUMERIQUE / Ibrahima Etia annonce un ‘’vaste chantier’’ de digitalisation de l’état civil

    Kaolack, 13 mai (APS) – Le chargé de communication du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état civil, ma citoyenneté), Ibrahima Etia, a annoncé vendredi un ‘’vaste chantier’’ de digitalisation de l’état civil dont la première étape a été la numérisation des registres.

    ‘’Nous sommes en train de travailler sur un vaste programme de digitalisation de l’état civil au Sénégal. La première étape a consisté à numériser les registres d’état civil’’, a-t-il notamment déclaré, soulignant que ‘’plus de six millions d’actes d’état civil’’ ont été numérisés sur un objectif de quinze millions d’actes.

    Ibrahima Etia s’exprimait à Kaolack (centre) à l’arrivée, dans cette ville, de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état civil initiée par le ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, à travers sa direction générale de l’état civil.

    Cette activité qui entre dans le cadre du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état civil, ma citoyenneté), a été une occasion pour les équipes de la direction générale de l’état civil d’indiquer que cette nouvelle structure est en train de changer le visage du Sénégal, avec la construction de nouveaux centres d’état civil et des centres secondaires entièrement équipés, pour l’établissement de ce ‘’précieux’’ document.

    ‘’On a lancé récemment un vaste programme de formation des différents acteurs que sont les officiers d’état civil, les agents et autres archivistes et ce, depuis plus d’une semaine. Et ceux de Kaolack vont démarre à partir du 16 mai prochain (mardi)’’, a-t-il annoncé.

    Révélant que dans la commune de Kaolack tous les registres d’état civil ont été numérisés, le chargé de la communication de la direction qui s’en charge a expliqué la prochaine va consister à l’indexation des données et à l’interconnexion des différents centres d’état civil qui seront équipés en solution informatique.

     »L’idée, à terme, c’est de pouvoir faire en sorte que chaque sénégalais, quel que soit son lieu de résidence ou de travail, de pouvoir se faire délivrer un acte d’état civil sans avoir besoin de se déplacer d’une localité à une autre. C’est un vaste chantier de modernisation de l’état civil sur lequel on est en train de travailler suivant la vision du chef de l’Etat, le président Macky Sall, qui a placé l’état civil en priorité nationale’’, a dit Ibrahima Etia.

    ADE/ADC