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  • SENEGAL-BELGIQUE-FOOTBALL / L’AS Pikine, l’USM et NGB invités d’un tournoi initié par NSFC Iyane de Matam

    SENEGAL-BELGIQUE-FOOTBALL / L’AS Pikine, l’USM et NGB invités d’un tournoi initié par NSFC Iyane de Matam

    Matam, 13 mai (APS) – L’Académie Noyau sportif football club Iyane organise, à Dakar les 17 et 18 mai un tournoi de football que vont disputer en plus de NSFCI, l’AS Pikine, NGB et l’Union sportive de Matam, annonce un communiqué du centre de formation.

    Les matchs vont se jouer au stade Alassane Djigo de Pikine, selon la source. Les deux clubs de la région de Matam, l’USM et NSFCI vont disputer la première demi-finale le mercredi 17 mai à 8 heures. Après ce match, le club local l’AS Pikine va jouer sur son terrain contre Niarry Tally Grand Dakar Biscuiterie (NGB) à 10 heures.

    La finale et le match de la troisième place se joueront le lendemain jeudi, sur le même stade, a partir de 10 heures.

    Ce tournoi se tiendra en présence d’invités venus de la France et de la Belgique, dont l’ancien international sénégalais Kader Mangane actuellement coordonnateur sportif au Racing club de Strasbourg Alsace (RCSA).

    Le directeur sportif du SK Bereven et ancien entraîneur de Kas Eupen et de RFC Seraing Jordi Condom sera de la partie de même que Rachid El Hasnaoui Directeur du Scouting à SK Bereven et ancien analyste vidéo et performance au RFC Seraing en Belgique.

    Selon les organisateurs, Mangane, Condom et El Hasnaoui vont profiter de ce tournoi pour détecter des jeunes talents.

    NSFCI est un centre de formation basé à Taïba, dans la département de Matam. Il a été fondé par un ancien international sénégalais, Ibrahima Iyane Thiam.

    AT/ADC

  • SENEGAL-LOYER-REGULATION / Baisse du loyer : une commission régionale installée à Thiès

    SENEGAL-LOYER-REGULATION / Baisse du loyer : une commission régionale installée à Thiès

    Thiès, 13 mai (APS) – Makhtar Lam, secrétaire général du ministère du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes entreprises a installé vendredi la commission régionale de régulation des loyers (COREREL), un démembrement de la Commission nationale de régulation des loyers (CONAREL), a constaté l’APS.

    La commission régionale placée sous la houlette du gouverneur de Thiès, sera hébergée, dans un premier temps, à la gouvernance de ladite circonscription, avec comme rapporteur le chef du service régional du commerce.

    Cette commission vise à ‘’alléger le juge des loyers du tribunal’’, qui était le récipiendaire des différends liés au loyer, et à ‘’essayer de concilier les difficultés qui peuvent naître entre bailleurs et locataires’’, a expliqué M. Lam, au terme de la rencontre, qui s’est tenue à la gouvernance.

    La commission devra recevoir maintenant les plaintes entre bailleurs et locataires, tentera une conciliation entre les deux parties, et en cas d’échec, envoyer les dossiers en règlement judiciaire.

    Des études ont montré que Dakar, Thiès et Mbour constituent l’ ‘’épicentre de la lutte contre les spéculations en matière de loyer’’, a dit M. Lam, pour justifier l’installation de la commission de Thiès juste après celle de Dakar.

    Rien que dans la matinée du vendredi, la commission avait reçu 300 appels sur son numéro vert, même si ces derniers portaient plus sur des demandes de renseignements que des réclamations, qui n’en constituaient que le tiers, a-t-il fait valoir.

    Un personnel d’appui est en train d’être recruté pour être mis à la disposition de la commission régionale qui sera fonctionnelle  ‘’sous très peu’’, a assuré le secrétaire général du ministère en charge du commerce.

    L’absence d’une structure dédiée à la prise en charge de la régulation du loyer, était la faiblesse de la loi sur la baisse du loyer de 2014, qu’est venue combler celle de février 2023, a-t-il laissé entendre.

    Parmi les spécificités de cette règlementation, il y a l’ouverture d’un numéro vert permettant de saisir la commission, qui peut convoquer les parties en litige.

    La  commission insistera sur la formalisation des contrats, ou la production de toute autre preuve matérielle, selon le gouverneur  Alioune Badara Mbengue, qui précise aussi qu’il s’agit d’une ‘’commission de conciliation, pour ne pas dire de réconciliation’’.

    Pour plus de proximité par rapport à la base, il a été décidé de créer une commission dans chacun des trois départements de la région de Thiès, à savoir Tivaouane, Mbour et Thiès.

    Aux termes de la loi, il y a 15% de baisse sur les loyers allant jusqu’à 300.000 FCFA. De 300.001 FCFA à 500.000, la réduction est de 10%. Sur les loyers supérieurs à ou égaux à 500.000 FCFA, la baisse est de 5%. Au-delà de ces mesures, le texte règlemente aussi l’accès au logement, d’où des dispositions sur la caution et les commissions d’agence.

    ADI/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Le programme Nékkal en sensibilisation pour la déclaration des faits d’état civil

    SENEGAL-SOCIETE / Le programme Nékkal en sensibilisation pour la déclaration des faits d’état civil

    Goudiry, 13 mai (APS) – Dans certaines collectivités territoriales et dans certaines régions le taux d’enregistrement des naissances, mariages  et décès est encore faible, a révélé le coordonnateur du programme ‘’Nékkal’’, Ibrahima Etia, à Kothiary (Goudiry) dans le cadre d’une caravane de sensibilisation pour la déclaration des faits d’états civils.

    Le programme ‘’Nékkal’’ est financé par l’Union Européenne à hauteur de 18 milliards de francs pour une durée de 42 mois, et est lancé le 7 mai 2021. Son objectif est d’améliorer le système d’enregistrement des faits d’Etat civil et production régulière des statistiques vitales, avec la numérisation des registres d’état civil.

    ‘’Cette caravane c’est pour sensibiliser les populations afin qu’elles puissent faire la déclaration systématique des naissances, des mariages et des décès’’, a dit M. Etia.

    Il a rappelé que le programme Nékkal est un nouveau programme du gouvernement du Sénégal, qui travaille à la modernisation de l’état civil du Sénégal, ‘’nous sommes en train de construire de nouveaux centres d’états civils, d’en réhabiliter  ceux qui sont en états de délabrement’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Le programme a lancé il y a quelques jours un vaste programme de formation des différents acteurs, les officiers, les agents les archivistes de l’état civil’’, a dit Ibrahima Etia, ajoutant :  »Prochainement, nous allons lancer la formation des lancer la formation des auxiliaires, les chefs de villages et chefs de quartiers, tous les 15000 chefs de villages et chefs de quartiers du Sénégal  vont être formé afin qu’ils puissent maitriser leurs rôles dans l’enregistrement des faits d’état civil’’.

    Selon lui, ces derniers ont des difficultés à utiliser les cahiers de village mis à leur disposition pour l’enregistrement des naissances, décès ou mariages qui sont arrivés dans leurs différentes localités, cela n’a pas empêché la mise à la dispositions des communes des motos à l’instar de la commune de Kothiary pour faire le tour des villages à la fin de chaque mois pour récupérer les cahiers de village. ‘’Mais ça ne suffit pas poursuit-il, il faut qu’on renforce les capacités de ces auxiliaires de villages et de quartiers’’.

    Le chargé de communication a souligné qu’un autre chantier est engagé il y a quelques mois, la digitalisation de l’état civil, la première étape a été la numérisation des registres d’états civils, ‘’sur un objectif de 15 millions d’actes, plus 6 millions d’actes d’états civils ont déjà été numérisés, la deuxième étape, ce sera l’indexation des données et la troisième étape l’interconnexion des. Tout en sachant que tous les centres d’états civils seront dotés de matériels informatique’’, a-t-il lancé.

    Il a conclu que ‘’l’idée c’est de pouvoir permettre à tous sénégalais, quel que soit son lieu de travail ou de résidence de pouvoir obtenir un acte d’état civil sans avoir à se déplacer’’.

    BT/ADC

  • Saint-Louis : une animation culturelle et des compétitions par équipe pour le démarrage du drapeau du chef de l’Etat

    Saint-Louis : une animation culturelle et des compétitions par équipe pour le démarrage du drapeau du chef de l’Etat

    Saint-Louis, 13 mai (APS) – Le coup d’envoi du tournoi de lutte traditionnelle doté du drapeau du chef de l’Etat a été donné vendredi au stade Mawade Wade sous la présidence du gouverneur Alioune Badara Sambe, a constaté l’Agence de presse sénégalaise.

    Des animations culturelles avec la prestation du fanal de Saint-Louis et des cantatrices sérères ont marqué cette cérémonie riche en couleurs, en présence du maire Mansour Faye, du président du Comité national de gestion de la lutte, Bira Sène et d’autres sportifs.

    Le président du comité régional de gestion, Makhou Mbengue, s’est dit satisfait du démarrage de la compétition avec la catégorie par équipe, relevant qu’avec l’appui du maire et du président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop, le drapeau du chef de l’Etat démarre  »avec un budget bouclé ».

    Il s’attend à une réussite de l’évènement qui sera marqué samedi par l’entrée des lutteurs en individuels avant l’entrée en jeu de la petite catégorie dont l’introduction constitue l’innovation de cette année. En toile de fond, le CNG prépare les Jeux olympiques de la jeunesse prévue au Sénégal en 2026.

    AMD/ADC

  • SÉNÉGAL-SOCIETE  / Djidatou Khalifa Pakao : le khalife Khadre Seydi Sall appelle la classe politique et la société civile de dialoguer pour la stabilité du pays

    SÉNÉGAL-SOCIETE / Djidatou Khalifa Pakao : le khalife Khadre Seydi Sall appelle la classe politique et la société civile de dialoguer pour la stabilité du pays

    Sédhiou, 13 mai (APS) – Le khalife général Djidatou Khalifa Pakao, Abdoul Khadre Seydi Sall, a invité vendredi la classe politique et la société civile à dialoguer  »pour l’intérêt du Sénégal », dans un appel lancé à l’occasion de la 29ème édition de la Ziara annuelle de cette localité située dans la commune de Diendé région de Sédhiou (sud).

     »Le Sénégal est un et indivisible alors s’il en est ainsi, la seule solution aujourd’hui qui prévaut , c’est de Dialoguer sincèrement pour l’intérêt du pays », a-t-il déclaré lors de la cérémonie officielle du Gamou annuel de la cité religieuse.

     »Tout citoyen doit œuvrer et agir pour un climat social apaisé dans l’intérêt exclusif de la communauté » a-t-il expliqué, invitant la jeunesse à  »la retenue » et au  »respect des institutions du pays » pour le salut de la nation.  »Un jeune doit participer à la construction de son pays et non à sa destruction », a-t-il dit.

     »Société civile, parti au pouvoir, opposition tous doivent s’assoir autour de la table pour discuter les affaires de la cité », a insisté le khalife avant de formuler des prières  »pour la paix et la stabilité du pays » et un bon hivernage de l’année 2023.

    Seydou Sané, président du Casa-sport, par ailleurs président du conseil d’administration de l’organisation mondiale pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), et Sana Sané, directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales de Ziguinchor (CROUS) ont pris part à cette activité religieuse.

     »Je suis dans ma dixième année de participation en terme d’appui et d’accompagnement pour la réussite de cet événement religieux de grande envergure nationale et internationale », a relevé Seydou Sané.

    Pour le directeur du CROUS, Sana Sané,  »la paix n’a pas de prix ».  »Le Sénégal a besoin des prières des guides religieux pour la stabilité du pays », a-t-il dit, ajoutant :  »J’invite la jeunesse sénégalaise sans distinction de travailler main dans la main auprès du chef de l’Etat pour ensemble bâtir un lendemain meilleur » .

    Cette rencontre religieuse a vue la présence des fidèles en prévenance des pays frères tels que la Gambie , la Guinée Bissau et la Guinée Conakry.

    OB/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Imams et leaders d’opinion invités à contribuer à la sensibilisation sur l’importance de l’état-civil pour le citoyen

    SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Imams et leaders d’opinion invités à contribuer à la sensibilisation sur l’importance de l’état-civil pour le citoyen

    Kaolack, 13 mai (APS) – Le chargé de communication du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état-civil, ma citoyenneté), Ibrahima Etia, a invité les chefs religieux et autres leaders d’opinion à davantage sensibiliser les populations sur l’importance de la déclaration à l’état-civil.

    ‘’Nous lançons un appel aux différents chefs religieux, aux imams et autres leaders d’opinion à s’impliquer davantage à la sensibilisation sur l’importance de l’état-civil pour un citoyen. Parce que s’ils parlent, les populations pourront effectivement les écouter’’, a-t-il notamment indiqué.

    Il soutient que l’imam, tout comme les autres leaders d’opinion, est un auxiliaire de fait de l’état-civil, parce qu’étant, avec les chefs religieux, de manière générale, en contact permanent avec les populations, dirigeant les prières, au moins, cinq fois dans la journée et dirige les cérémonies de baptêmes, les mariages et autres funérailles.

    Ibrahima Etia,  s’exprimait vendredi à Kaolack (centre) à l’arrivée, dans cette ville, de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état-civil initiée par le ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, à travers sa direction générale de l’état-civil.

    Cette activité qui entre dans le cadre du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état-civil, ma citoyenneté), a permis également aux membres de cette mission de rencontrer des chefs religieux dont le khalife général de la Faydatou Tidjania, à Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    Ce dernier est longuement revenu sur l’importance d’être enregistré sur l’état-civil, appelant les populations sénégalaises, particulièrement celles du monde rural, à faire la déclaration systématique à l’état-civil.

    ‘’A travers cette caravane, nous avons voulu sensibiliser les populations sénégalaises, échanger avec elles sur l’importance de l’état-civil et les procédures de déclaration des naissances, des mariages et des décès. Parce qu’au Sénégal, le taux d’enregistrement à l’état-civil est encore faible dans certaines parties du pays’’, a souligné Ibrahima Etia.

    Selon lui, c’est le cas dans l’ancienne région du Sine-Saloum (Fatick, Kaolack et Kaffrine), sur la capitale du Ndoucoumane (Kaffrine), le taux était encore faible, notamment dans cette commune rurale de cette contrée, même si dans le chef-lieu de région, il y a eu de l’amélioration.

    ‘’C’est la même situation dans la région de Kaolack, d’où l’idée de venir sensibiliser les populations pour qu’elles puissent faire la déclaration systématique à l’état-civil pour les naissances, les mariages et les décès’’, a-t-il fait valoir.

    Après Médina Baye, la caravane s’est rendue dans le quartier Abattoirs Ndangane pour poursuivre la sensibilisation, en collaboration avec la municipalité de Kaolack sous la houlette de Ndèye Lobé Lam, adjointe au maire et responsable de l’état-civil de la commune, capitale du Saloum.

    ADE/ADC

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Une foule nombreuse au rassemblement du F24 contre une troisième candidature de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Une foule nombreuse au rassemblement du F24 contre une troisième candidature de Macky Sall

    Dakar, 12 mai (APS) – Des milliers de personnes ont pris part vendredi au rassemblement tenu par le Mouvement des forces vives de la nation-F24 pour protester contre une éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat à l’élection présidentielle de février 2024 et réclamer la libération des détenus politiques.

    La manifestation autorisée par le préfet de Dakar s’est déroulée à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque), de 15 h à 19 h, devant une foule nombreuse, selon des images diffusées par des télévisions et des plateformes de réseaux sociaux.

    Constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, le F24 a été lancé le 16 avril dernier à Dakar pour notamment s’opposer à une candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024.

    Plusieurs leaders de l’opposition, dont Khalifa Sall, Abdourahmane Diouf, Déthié Fall, Abdoul Mbaye, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Papa Djibril Fall et Guy Marius Sagna ont pris part au rassemblement. Le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, n’y a pas participé.

    ‘’Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme’’

    Les leaders politiques, en prenant à tour de rôle la parole, ont notamment relevé ‘’le ‘non- droit’ à une troisième candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024’’. Ils ont rejeté aussi son appel à un dialogue politique, dont l’objectif, selon eux, est d’empêcher les principaux leaders de l’opposition d’entrer en lice au prochain scrutin présidentiel.

    El Hadji Malick Gackou, le leader du Grand Parti, a par exemple parlé d’un ‘’dialogue-deal’’ en faisant allusion à l’appel au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat à la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.

    ‘’Je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’Etat de droit et des institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale’’, avait-il déclaré dans le traditionnel discours à la nation.

    Le chef de l’Etat avait réitéré son ouverture au dialogue avec tous les segments de la nation, le 22 avril dernier, à l’occasion de la fête marquant la fin du ramadan, le mois du jeûne musulman.

    ‘’Profitant de cette journée, je renouvelle mon appel à toutes les forces vives de la nation. Un appel au dialogue et à la concertation, dans le respect de l’Etat de droit’’, avait-il déclaré.

    Profitant du rassemblement organisé par le F24, Alioune Ndao, un ancien procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, a appelé à la ‘’libération des détenus et [à] l’organisation d’une élection libre, démocratique et transparente’’.

    De nombreuses arrestations ont eu lieu lors des manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud). L’opposition considère les personnes arrêtées comme des prisonniers politiques, ce que conteste vigoureusement Macky Sall.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la radio privée RFM, le 22 avril.

    Face aux composantes du F24 réunies à la place de la Nation, le leader de l’Alliance démocratique PÉNCÓO, Moussa Tine, a plaidé pour une ‘’unité de l’opposition’’, dont une bonne partie des leaders est réunie par la coalition Yewwi Askan Wi.

    ‘’Nous nous battons pour le même objectif’’

    ‘’Nous pouvons avoir des divergences internes dans nos approches mais nous nous battons pour le même objectif, contre la candidature du président Macky Sall’’, a-t-il déclaré devant une foule déchaînée, qui scandait les noms de certains leaders avec force et enthousiasme au moment de leur prise de parole, là où d’autres étaient chahutés.

    Le rassemblement s’est tenu quelques jours après que l’opposant Ousmane Sonko a été condamné à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques. Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Ousmane Sonko pourrait être convoqué de nouveau par la police judicaire ou un tribunal pour les faits de viol dont l’accuse Adji Sarr, une jeune dame.

    Il est placé sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dans le cadre de l’instruction de cette affaire. Il nie les accusations de la plaignante.

    Le F24 réunit ‘’112 entités’’, selon ses dirigeants. Il s’agit de partis politiques et de coalitions de partis, ainsi que d’organisations de la société civile, dont la RADDHO et la LSDH, deux des principales associations de défense des droits de l’homme au Sénégal.

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Ousmane Sonko, Abdourahmane Diouf, le professeur Mary Teuw Niane, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et l’ancien ministre Cheikh Bamba Dièye font partie de ses leaders.

    Le coordonnateur du Mouvement des forces vives de la nation-F24, Mamadou Mbodj, est un professeur de philosophe à la retraite. Docteur en sciences de l’éducation, M. Mbodj a dirigé le M23, un mouvement de partis politiques, de syndicats et d’organisations de la société civile à la pointe de la contestation de la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012.

    SMD/ASG/ESF

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    Thiès, 12 mai (APS) – Des voix se sont élevées, vendredi, pour prendre la défense de l’usine de recyclage de plomb implantée à Ndiakhate, un village situé non loin de Pout, dont une partie de la population s’insurge contre les dangers de la pollution liée aux activités de cet établissement.

    Créée depuis trois ans par des ressortissants indiens, sous le nom de Société Ganesha Sénégal, l’usine avait dû suspendre ses activités, suite à la protestation d’une partie de la population qui se plaignait de ses effets néfastes sur l’agriculture et le bétail.

    L’entreprise a été autorisée à redémarrer, sous la nouvelle dénomination de EMP/GSS, du nom de son repreneur sénégalais El Hadji Modou Pène.

    Sohon Lal, superviseur de la production, de nationalité indienne, a indiqué à l’APS que depuis les huit mois qu’elle a repris du service, l’unité qui tourne 24 heures sur 24, recycle huit tonnes de plomb par jour à partir de la refonte de batteries de voiture, entre autres articles usités, grâce à ses 15 travailleurs permanents et à une soixantaine de journaliers.

    Les blocs de plomb ainsi obtenus sont exportés vers la Chine, Dubaï ou l’Inde.

    Un collectif a récemment demandé la délocalisation de l’usine, déplorant les conséquences, selon eux, de ses rejets sur les populations, les terres et les animaux. Les déchets de l’usine contaminent même le lac Tanma, soutiennent-ils.

    Serigne Mbacké Sylla, un habitant de Touba Pout, a insisté lors d’une rencontre avec la presse sur l’importance de cette usine relativement à la réduction du chômage des jeunes dans la localité. Il a relevé que partout ailleurs dans la région, des entreprises, dont la supposée dangerosité a été décriée à leurs débuts, continuent d’opérer sans conséquences.

     »Après la fermeture de l’usine de fabrication de batterie Sigelec de Pout, qui a fait perdre beaucoup d’emplois à Pout, Ndiakhate et environs, Dieu nous a gratifié d’une autre usine à laquelle des gens s’opposent », a-t-il dit, avant d’ajouter :  »Nous refusons cette démarche ».

    Le responsable du personnel, Djibril Ciss, dénonce des  »influences venues d’ailleurs » et sans fondement, qui jettent le discrédit sur ce type d’usines qui sont des remparts contre l’émigration irrégulière.

    Selon Serigne Abdou Lahad Yade, consultant dans un cabinet indépendant dont la société s’était attaché les services, les particules de plomb prélevés dans l’air ambiant et sur le sol, à l’extérieur de l’usine, sont  »très largement en deçà de la limite admise ».

    Les prélèvements effectués dans l’environnement immédiat des installations, dans le village de Ndiakhate et dans les champs, ont été soumis au laboratoire de l’institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    Ces prélèvements ont porté sur des points géolocalisés, avec possibilité de réaliser une contre-expertise par un autre cabinet, a-t-il souligné, comme gage de transparence.

    Au moment où le four fonctionne, il n’y a presque pas de fumée au niveau de la cheminée, a-t-il fait constater, relevant que ce résultat a été atteint grâce à l’installation de filtres électrostatiques qui retiennent « à peu près 99% » des particules de plomb.

    Selon l’étude, l’air ambiant contient, par contre, une forte teneur en poussière d’argile en suspension, a-t-il admis, précisant que cela peut se comprendre en raison de la proximité d’une cimenterie.

     »Dire que l’usine (de recyclage de plomb) pollue l’environnement est inexact », a-t-il conclu, citant l’étude en question.

    À l’intérieur, toutefois, l’air ambiant atteint parfois des  »niveaux anormaux », a noté l’environnementaliste, relevant que le rapport recommande que le personnel soit doté de moyens de protection adaptés à l’activité, comme des masques à gaz, des lunettes et autres équipements de protection individuelle.

    L’unité continuera à faire l’objet d’un suivi, pour vérifier le respect des recommandations, a annoncé le consultant dont le cabinet est agréé, selon lui, par l’Etat.

    ADI/MD/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Cinquante-neuf entrepreneurs de la région de Matam formés à la gestion des PME  

    SENEGAL-ECONOMIE / Cinquante-neuf entrepreneurs de la région de Matam formés à la gestion des PME  

    Ourossogui, 12 mai (APS) – Cinquante-neuf gérants de petites et moyennes entreprises (PME) de la région de Matam (nord-est) ont été formés dans divers modules, dont l’éducation financière, le budget, l’épargne et la gestion de la dette, dans le but d’être en mesure de mieux développer leurs entreprises.

    ‘’Le but de cette session est de former des chefs d’entreprise dans des modules comme l’éducation financière, le budget, l’épargne et la gestion de la dette, afin de leur permettre de mieux développer leurs entreprises avec des outils bien adaptés’’, a expliqué Abdoulaye Diop.

    Il a dispensé la formation d’une durée de cinq jours, qui a pris fin vendredi à Ourossogui.

    M. Diop a rappelé que les PME de la région de Matam ont souvent des difficultés à se développer, ‘’car elles n’ont pas les outils nécessaires pour cela’’. C’est en réponse à cette situation, dit-il, que le CAPER, le centre d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat rurale, a développé ce programme de formation.

    Des entrepreneurs des départements de Kanel et de Ranérou, situés dans la même région, ont bénéficié de la formation.

    Dans le département de Matam, 24 personnes ont été formées, contre 16 pour Kanel et 19 pour Ranérou.

    Abdoulaye Diop précise que les bénéficiaires s’activent dans la transformation des produits locaux, le commerce, l’agriculture et l’aviculture.

    Il a annoncé un programme d’accompagnement et de coaching de quatre mois, qui sera déroulé par le CAPER pour suivre et évaluer le travail des personnes formées.

    ‘’Au sortir de cette formation, je vais être en mesure de bien gérer mes activités agricoles. Avant, je travaillais sans établir un budget, ce qui engendrait souvent des difficultés’’, a dit Hamady Ousmane Konté, un agriculteur venu du village de Dondou.

    AT/ASG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Vers la tenue régulière d’un forum africain de l’éducation

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Vers la tenue régulière d’un forum africain de l’éducation

    Dakar, 12 mai (APS) – Les ministres africains en charge du secteur de l’éducation ont convenu de la tenue régulière d’un forum africain consacré à ce secteur, une rencontre appelée à offrir « une occasion unique de trouver des solutions concrètes pour améliorer l’éducation en Afrique et favoriser un avenir meilleur pour tous les citoyens africains ».

    Selon un communiqué des services de communication du ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, cette décision a été prise lors du Forum mondial de l’Éducation tenu à Londres, au Royaume-Uni, du 7 au 10 mai, sur le thème « Nouveaux départ : nourrir la culture de l’apprentissage, renforcer la résilience, promouvoir la durabilité pour une éducation plus forte, plus audacieuse et meilleure ».

    Le Kenya s’est proposé d’abriter en 2024 la première édition de ce forum africain de l’éducation, selon le communiqué.

    Ce forum va offrir « une occasion unique de trouver des solutions concrètes pour améliorer l’éducation en Afrique et favoriser un avenir meilleur pour tous les citoyens africains », indique le communiqué.

    Il ajoute que les ministres africains en charge du secteur de l’éducation ont fait valoir que les questions relatives à l’éducation en Afrique « doivent être discutées et résolues par les Africains eux-mêmes, plutôt que par des acteurs externes ».

    Ils ont également souligné « la nécessité de prendre en compte la diversité linguistique et de définir un agenda nourri de problèmes particuliers de l’éducation, d’examiner les mécanismes existants, de mettre en place des mécanismes d’examen par les pairs, de définir des objectifs à court terme ».

    Les ministres ont de même insisté sur l’importance de l’organisation et de la coordination des efforts pour résoudre les problèmes de l’éducation en Afrique, renseigne la même source.

    Aussi ce forum est-il destiné à se tenir chaque année, « pour relever les défis auxquels l’éducation en Afrique est confrontée ».

    Le Forum mondial de l’éducation organisé à Londres avait pour objectif de « discuter des défis communs de l’éducation en Afrique, tels que le financement, la gouvernance et les méthodes d’enseignement, ainsi que de partager les meilleures pratiques en matière de gestion de l’éducation ».

    « Nous devons prendre en compte les changements mondiaux et les besoins futurs des élèves en matière d’éducation », a dit à ce sujet le ministre de l’Education nationale du Sénégal, Cheikh Omar Anne, dont les propos sont rapportés par le communiqué. Il a participé à cette rencontre en même temps que 117 autres ministres en charge de l’éducation.

    Le Forum mondial de Londres était « un pas important vers une plus grande autonomie de l’Afrique dans la gestion de son système éducatif et dans l’amélioration de l’avenir de ses citoyens », renseigne la même source.

    ADL/BK/ASG