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  • SENGAL-AGRICULTURE / Aly Ngouille Ndiaye à Tamba et Kolda pour visiter les dispositifs de la campagne agricole

    SENGAL-AGRICULTURE / Aly Ngouille Ndiaye à Tamba et Kolda pour visiter les dispositifs de la campagne agricole

    Dakar, 12 mai (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a entamé vendredi une tournée agricole dans plusieurs localités des régions de Tambacounda et Kolda, informe un communiqué de son ministère reçu vendredi à l’APS.

    À Kaffrine, Koupentoum et Bamba Thialène, dans ce même département de la région de Tambacounda,  il a  »visité » des stocks de semences d’arachide. Trente tonnes sont entreposées au quartier Grandville 1, avec l’opérateur semencier Amadou Mamadou Ly, 220 tonnes de la variété 7333 R2 au second point de collecte et 320 de la variété 7309 à l’étape de Bamba Thialène avec l’opérateur semencier, Babacar Dieng.

    Aly Ngouille Ndiaye, dont la visite prend fin lundi, a profité de son déplacement pour lancer des travaux d’aménagement hydro-agricoles à Dialocoto.

    Il a été ‘’chaleureusement accueilli par les populations qui remercient le gouvernement et le Président [de la République] pour les moyens dégagés pour une agriculture saine et durable’’.

    AN/ASG/MD

  • SENEGAL-SOCIETE-PRIERES / Médina Baye : le Coran lu 58 621 fois pour la paix et la stabilité

    SENEGAL-SOCIETE-PRIERES / Médina Baye : le Coran lu 58 621 fois pour la paix et la stabilité

     Kaolack, 12 mai (APS) – Le khalife général de Médina Baye, une cité religieuse de la commune de Kaolack (centre), Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, a procédé vendredi, peu après la prière de la mi-journée, à la clôture de l’édition 2023 des 72 heures de récital de Coran, organisée par cette famille maraboutique.

    Pendant trois jours, le Coran a été récité 58 621 fois par la famille de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, ses dignitaires « moukadams » et autres disciples, pour la paix, la stabilité, la grâce, la bénédiction et la cohésion sociale ainsi qu’un bon hivernage au Sénégal, en Afrique et dans le reste du monde.

     

    Ces journées de prières qui ont été clôturées après la traditionnelle prière du vendredi, ont été initiées par El Hadji Abdoulaye Niass, avant que son fils, El Hadji Ibrahima Niass dit Baye (1900-1975), fondateur de la Faydatou Tidjania, ne prenne le relais en 1952 pour la perpétuer, renseigne le khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    L’année dernière, le Coran a été lu à plus de 70 000 fois par les disciples de Baye Niass au Sénégal et à travers le monde, contre 50 000 fois en 2021, en vue de prier pour la paix au Sénégal et dans le monde.

    ADE/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les dirigeants africains invités à préparer les jeunes à devenir des champions

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les dirigeants africains invités à préparer les jeunes à devenir des champions

    Dakar, 12 mais (APS) – Le président du Conseil international des managers africains, Sidi Abdallah Sy, a souligné, vendredi, à Dakar, la nécessité pour le continent africain de préparer ses jeunes à devenir des champions dans les différents secteurs de l’économie.

    ‘’Nous dévons préparer les jeunes africains à devenir des champions dans tous les secteurs économiques. Au niveau du conseil international des managers africains (CIMA), c’est ce qu’on dit à cette génération’’, a déclaré M. Sy, président du Conseil international des managers africains.

    Sidi Abdallah Sy intervenait en marge de la 37ème édition du Forum économique du Conseil international des managers africains, organisé à Dakar. Plusieurs jeunes, notamment des étudiants venus des différentes universités du Sénégal, ont pris part à cette rencontre axée sur ‘’L’Afrique des solutions’’.

    ‘’Nous avons invité les jeunes car ils sont l’Afrique de demain. Ce sont eux qui feront ce continent. Nous voulons partager avec eux nos expériences et nos connaissances. Il faut leur apprendre le culte du travail, le culte de l’endurance, le culte du défi car rien n’est acquis, rien n’est constant’’, a-t-il-dit.

    Selon Sidi Abdallah Sy, les Etat africains devraient booster  et impliquer les jeunes entrepreneures ou les jeunes qui veulent entreprendre dans tout ce qu’ils font.

    Face aux chocs exogènes notamment la Covid-19, la guerre en ukrainienne et la flambée des prix au niveau des marchés internationaux, le président du CIMA estime que l’Afrique doit croire en elle,  »en travaillant africain, en parlant africain, en vendant africain, mais aussi en consommant africain ».

    ABD/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le CNOSS veut promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le CNOSS veut promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire

    Kolda, 12 mai (APS) – Le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) s’est notamment donné comme ‘’objectif majeur’’ de promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire, avec l’ambition de toucher, d’ici les prochains Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026, 11000 établissements scolaires du Sénégal.

    ‘’Nous voulons mettre à profit le report des JOJ en 2026 à Dakar, pour faire le tour des régions afin de susciter des activités sportives et aller vers la découverte de talents, mais surtout faire la promotion de l’éducation des valeurs olympiques. Les jeunes seront les responsables de demain et notre rôle c’est d’inculquer des valeurs, comme le respect, le civisme, etc. aux jeunes afin qu’ils puissent assurer la relève dans la paix et la solidarité’’, a déclaré le vice-président du CNOSS, Ibrahima Wade.

    En perspective de l’organisation des JOJ 2026 au Sénégal, des responsables en charge de la mise en œuvre de ce grand rendez-vous sportif mondial ont effectué jeudi, à Kolda, une tournée de sensibilisation et de mobilisation des jeunes pour la réussite de l’évènement.

     

    ‘’Nous avons été mercredi au lycée de Pata, dans le département de Médina Yoro Foula. Et ce jeudi, nous avons été au lycée de Bagadadji, dans le département de Kolda. Et partout la mobilisation a été la même, et l’engagement des élèves, des équipes techniques et pédagogiques nous réconfortent et nous motivent davantage’’, a souligné Ibrahima Wade.

    Il a précisé que le programme d’engagement et de mobilisation de la jeunesse du CNOSS ‘’cible particulièrement le système éducatif’’.   ‘’Et progressivement nous avons l’ambition de toucher les 900.000 élèves que compte le Sénégal [et] qui sont répartis dans 11000 établissements, pour promouvoir les valeurs olympiques’’, a-t-il poursuivi.

    MG/ASG

  • SENEGAL-MIGRATIONS / Les Etats invités à élaborer des politiques publiques prenant en compte les mobilités sociales dues au changement climatique (experte)

    SENEGAL-MIGRATIONS / Les Etats invités à élaborer des politiques publiques prenant en compte les mobilités sociales dues au changement climatique (experte)

    Dakar, 12 mai (APS) – La spécialiste en migration environnementale et changement climatique de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Hind Aïssaoui Bennani, est revenue, vendredi, sur l’importance de soutenir les gouvernements de la sous-région, à mieux comprendre les mobilités dues au changement climatique, en vue de développer des politiques publiques prenant en compte cette dimension de la migration.

    ‘’On parle maintenant de plus en plus des mobilités humaines dans le contexte du changement climatique, de la dégradation environnementale et des catastrophes, il y a besoin de soutenir les gouvernements de la région pour mieux comprendre, mieux intégrer en vue de développer des politiques publiques prenant en compte cette dimension et développer des solutions’’, a-t-elle déclaré.

    Mme Bennani, s’exprimait dans un entretien accordé à l’APS en marge d’un atelier de formation régionale sur les éléments essentiels de gestion des migrations (EMM 2.0) en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Selon elle, ‘’il ne faudrait pas seulement constater la catastrophe, mais plutôt travailler sur des politiques publiques, susceptibles de trouver des solutions pour les populations’’.

    ‘’L’objectif de ces politiques publiques est de créer des conditions permettant aux personnes et aux communautés d’avoir plus de pouvoir sur leur décision de migrer ou pas’’, a-t-elle précisé, soutenant  que le Sénégal, connait un phénomène lent comme l’élévation du niveau de la mer dont il est extrêmement vulnérable à l’érosion côtière.

    Le Sénégal, a-t-elle rappelé, a intégré à cet effet dans les discussions, du forum mondial sur l’eau organisé l’année dernière à Dakar, la question sur la migration’’.  Elle s’est félicitée de cette volonté du pays à intégrer la question sur la migration à celle de la mobilité.

    Pour Mme Bennani, il est important de prendre aussi en considération parmi les solutions, ‘’les questions liées à la dégradation des terres, un problème commun à toute la région Ouest Afrique et du Centre.

    Elle a insisté sur l’importance d’accompagner les villes du Sénégal à être plus fortes face aux enjeux climatiques, notamment les inondations, touchant en général toutes les couches de la population, mais en particulier les vulnérables.

    Selon une étude de la Banque mondiale, il y aura une  »forte migration interne » au Sénégal, du fait des phénomènes à évolution lente du climat, si rien n’est entreprise par l’Etat.

    ‘’D’ici 2050, le Sénégal pourrait compter jusqu’à un million de migrants climatiques internes. Ce chiffre va représenter 3,33 % de la population à l’extrémité supérieure du scénario pessimiste, où les émissions sont élevées et le développement inégal’’, souligne un rapport de la Banque mondiale transmis à l’APS.

    Ce dernier indique que le Sénégal pourrait compter jusqu’à 206. 000 émigrants climatiques sur la côte. ‘’Ces déplacements s’expliquent par les effets de l’élévation du niveau de la mer, aggravés par les ondes de tempête, qui entraîneront la perte de terres habitables’’, explique le document.

    Pour le Sénégal, ajoute le rapport, la tendance de la migration climatique est à la hausse dans les quatre scénarios modélisés, avec toutefois d’importantes variations d’un scénario à l’autre. ‘’Le nombre de migrants internes pourraient augmenter, se multipliant par 2,7 sur un scénario optimiste ou par 4,6 sur un scénario pessimiste entre 2025 et 2050’’, a-t-il encore indiqué.

    La trajectoire du scénario pessimiste indique une forte accélération de la hausse entre 2045 et 2050, avec des impacts climatiques s’intensifiant tout aussi fortement.

    AMN/AB/ADL

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La commercialisation des produits agricoles de contre-saison vers les marchés intérieurs, un défi majeur pour le pays (ministre)

    SENEGAL-AGRICULTURE / La commercialisation des produits agricoles de contre-saison vers les marchés intérieurs, un défi majeur pour le pays (ministre)

    Dakar, 12 mai (APS) – La promotion de la production, la transformation et la commercialisation des céréales, des fruits et légumes de contre-saison au profit des marchés intérieurs, sous régionaux, internationaux constitue ‘’un défi majeur pour le Sénégal’’, a soutenu le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    ‘’L’une des contraintes majeures des chaînes de valeur est l’absence des chaînes de distribution et d’industrie de transformation de ces produits agricoles de contre-saison au profit des marchés intérieurs ’’, a dit M. Ndiaye.

    Il s’exprimait jeudi au cours du lancement de la première conférence ‘’des Académiques d’EMIA’’ sur le thème : ‘’Construire nos souverainetés’’.

    Le ministre indique que pour faire face à cette situation, le gouvernement, a mis en place le projet ‘’de trois agropoles dans les zones nord, sud et centre’’.

    Il constitue, selon lui, ‘’un pôle moderne de développement agro-industriel facilitant la mise en réseau de l’ensemble des producteurs des chaînes de valeur à travers des partenariats verticaux et horizontaux visant à construire des synergies d’affaires’’.

    Pour le ministre, l’objectif est ‘’d’impulser’’ la transformation structurelle de l’économie du pays mais aussi ‘’de contribuer’’ au développement ‘’durable, inclusif’’, principalement dans les zones rurales.

    Il ambitionne également de créer un environnement ‘’plus propice à l’accroissement des investissements et la génération d’emplois décents dans les secteurs agroalimentaires et connexes’’. Ce projet veut aussi contribuer ‘’à réduire les déficits’’ de la balance commerciale par ‘’l’augmentation des exportations de la substitution des importations’’.

    Aly Ngouille Ndiaye a relevé que la sécurité alimentaire et nutritionnelle reste ‘’un enjeu majeur’’ des politiques pour le Sénégal. ‘’Un tel défi, a-t-il poursuivi, incombe à la fois au secteur agricole et aux autres secteurs secondaire et tertiaire de l’économie nationale’’. Le développement favorise les secteurs en  amont fournisseurs de services’’ mais aussi des acteurs du secteur des industries agroalimentaires du commerce intérieur et extérieur.

    Le ministre a rappelé que le Sénégal avait besoin de ‘’5.000 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années. Il a par ailleurs, bénéficié de la Banque africaine de développement (BAD) un peu près de ‘’653 milliards de francs CFA’’.

    CS/AB/ADL

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar autorise le rassemblement du Mouvement F24

    SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar autorise le rassemblement du Mouvement F24

    Dakar, 12 mai (APS) – Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a autorisé le rassemblement du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) contre une troisième candidature de Macky Sall prévu ce vendredi à 15 h à la place de la Nation, à Dakar.

    Dans un arrêté consulté par l’APS, l’autorité administrative précise que le rassemblement se tiendra entre 15 h et 19 h.

    Mor Talla Tine a prévenu que ‘’cet arrêté exclut tout débordement susceptible de perturber la circulation des personnes et des biens’’.

    Il ajoute que ‘’le commissaire central de Dakar a la charge de l’exécution’’ de l’arrêté, qui ‘’sera notifié aux déclarants’’ de la manifestation.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24, constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, a été lancé le 16 avril à Dakar pour s’opposer à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024.

    ABD/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Rapatriement des 18 Sénégalais victimes d’une embuscade dans le nord du Burkina Faso

    SENEGAL-SOCIETE / Rapatriement des 18 Sénégalais victimes d’une embuscade dans le nord du Burkina Faso

    Dakar, 12 mai (APS) – Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a procédé, jeudi, au rapatriement des 18 chauffeurs sénégalais, victimes récemment d’une embuscade de la part  »d’hommes armés non identifiés » dans le nord du Burkina Faso, a constaté l’APS.

    Un convoi de sept camion avec à bord 18 jeunes sénégalais a été victime d’une embuscade le vendredi 28 avril 2023 entre DORI (frontière du Niger) et Kaya (centre Nord) du Burkina Faso, a confié à l’APS un des chauffeurs.

    Ils ont été accueillis jeudi dans la soirée à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass  »conformément aux procédures habituelles mises en place dans pareilles situations », a informé la directrice de l’assistance et de la promotion des Sénégalais de l’extérieur, Marème Soda Ndoye Lo.

    Venue les accueillir, Mme Lo a remercié les autorités du Burkina pour  »leur coopération qui a facilité la bonne exécution de cette opération ». Elle a aussi assuré les 18 chauffeurs de  »l’assistance et de l’accompagnement de l’Etat » du Sénégal.

    Le président du GIE des commerçants et transporteurs sénégalais de la sous-région, Moussa Diop, s’est félicité de la diligence apportée par les deux gouvernements.

    Il a invité l’Etat à apporter un ‘’suivi psychologique’’ à ces 18 jeunes qui faisaient face à ‘’une mort certaine’’.

    Moussa Diop a aussi plaidé pour un ‘’soutien financier’’ aux propriétaires des 7 camions qui ‘’avaient contracté des prêts bancaires pour financer leurs activités’’.

    Selon lui, ‘’les pertes seraient estimées à plus de 600 millions de FCFA (camions et marchandises compris) ».

    Agé de 38 ans, Ibrahima Diagne, un des 18 chauffeurs a décrit  »une scène effroyable » devant des cadavres.

    Il dit avoir dissimulé son téléphone portable pour pouvoir voler des images et informer ses employeurs. Ibrahima Diagne rappelle qu’il exerce ce travail de convoyeur de marchandises depuis 17 ans.

    ‘’On ne pensait plus revivre’’, a t-il déclaré dans une voix tremblante. Déplorant des pertes matérielles très importantes, il se réjouit d’être sorti  »saint et sauf » de cette embuscade. Ibrahima Diagne a relevé que les hommes armés les ont libérés après une ‘’conversation téléphone’’, tout en ignorant l’interlocuteur à l’autre bout du fil.

    SMD/OID/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement :  le PDEC sélectionne 20 communes de la région de Sédhiou

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement : le PDEC sélectionne 20 communes de la région de Sédhiou

    Sédhiou, 12 mai (APS) – Vingt collectivités territoriales de la région de Sédhiou ont été sélectionnées par le Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA pour une durée de cinq ans (2022-2027), a annoncé son coordonnateur, Youssouf Badji.

     »Pour l’ensemble des 27 communes de la région, seules les 20 collectivités territoriales sont enrôlées, dans le Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) », a-t-il dit.

    M. Badji s’exprimait jeudi au cours d’un atelier régional de valorisation de l’étude sur l’enrôlement des communes bénéficiaires du financement du PDEC. Un atelier présidé par l’adjoint au gouverneur de Sédhiou chargé du développement, Oumar Galla Ndiaye.

     »Le PDEC intervient en plus de Sédhiou, dans les régions de Kolda et  de Ziguinchor. Il vise à renforcer la gouvernance locale résiliente et inclusive axée sur la communauté, à améliorer (…)  un meilleur accès aux marchés et aux services de base , mais aussi à une valorisation des opportunités socio-économiques des populations du Pakao », a expliqué son coordonnateur.

    L’adjoint au gouverneur de  Sédhiou chargé du développement, Oumar Galla Ndiaye, a indiqué que  ce projet dans sa composante II, va améliorer la connectivité rurale et l’accès aux activités économiques.  »Ce projet travaillera pour l’amélioration de l’accessibilité des communes rurales, les plus isolées, aux routes menant aux marchés locaux et aux zones de production agricole », a-t-il ajouté, exhortant les maires des communes enrôlées dans la région à  »s’approprier ce programme au bénéfice de la communauté ».

    Le gouverneur a également recommandé aux services techniques de travailler à ce que les communes  »non bénéficiaires » du PDEC soient prioriser dans le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).  »Ceci permettra selon lui,  d’équilibrer les interventions de développement économique et social ».

    El Hadj Mbaye, maire de Tankon, une des communes bénéficiaires du PDEC ,  a exprimé sa satisfaction de ce programme.  » Je suis satisfait de l’arrivée de ce programme hautement indicatif et voir même important pour une commune comme Tankon qui souffre de manque d’infrastructures sociales de base à tous les niveaux » a-t-il déclaré.

    M. Mbaye a invité les porteurs de projets à s’investir pour ce programme pour un enrôlement de toutes les 27 collectivités territoriales de la région dans l’objectif de réduire la pauvreté.

    Les autorités administratives, des élus locaux, et des chefs de services techniques de l’Etat ont pris part à cet atelier organisé à la Chambre des métiers de Sédhiou.

    OB/AB

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La coopération Sénégal-FMI et le rassemblement du F-24 en exergue dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La coopération Sénégal-FMI et le rassemblement du F-24 en exergue dans les quotidiens

    Dakar, 12 mai (APS) – La signature d’un nouveau programme triennal entre le Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) et le rassemblement ce vendredi à la place de la Nation des Forces vives du Sénégal (F24), regroupant des partis politiques et des organisations de la société civile, sont les sujets qui ont le plus retenu l’attention de la presse quotidienne.

    Le Sénégal a conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA pour les trois prochaines années, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    Ce programme est constitué de deux composantes dont un qui renvoie au programme traditionnel que le FMI a eu dans le passé avec le Sénégal pour un montant de 1, 5 milliard de dollars, soit près de 900 milliards de francs CFA sur trois ans, a expliqué le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel.
    Revenant sur ce nouveau partenariat économique conclu entre le Sénégal et le FMI, L’Info affiche en Une: ‘’1153 milliards de francs CFA, dans les caisses de l’Etat ».

    Le programme sera axé sur 4 piliers: le renforcement de la gestion des finances publiques; le renforcement de la gouvernance financière et l’amélioration du dispositif anti-blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme; la réalisation d’une économie plus résiliente et inclusive; le renforcement de la résilience aux changements climatiques, détaille la publication.

    Le journal Enquête évoque de son côté  »les bonnes affaires de l’Etat », en soulignant dans ses colonnes qu »’après deux semaines de négociations, le Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) ont trouvé un accord pour un nouveau programme économique et financier avec décaissement de trois ans, couvrant la période juin 2023-juin 2026″.

    Le journal renseigne que cet accord permettra « le renforcement de la gestion des finances publiques pour atteindre au moins un taux de pression fiscale de 20% à l’horizon 2025, d’augmenter de 18% à 20% les recettes internes estimées actuellement à 18% du PIB d’ici à 2025, de réduire graduellement les subventions afin de les éliminer d’ici à 2025’’.

    Le Soleil souligne de son côté un ‘’appui » et une  »confiance » renouvelés du FMI au Sénégal.  »Le programme fort de 1150 milliards de FCFA, bouclé sur trois années », informe le quotidien national qui selon le FMI,  »le Sénégal, c’est une économie résiliente, une dette soutenable ».

    La presse quotidienne s’intéresse également à l’appel lancé par la nouvelle plateforme des forces vives du Sénégal (F-24), à une grande mobilisation ce vendredi à partir de 15 heures, à la place de la Nation contre un troisième mandat du président de la République, Macky Sall.

    Sud Quotidien écrit « ce méga rassemblement du F-24 contre le troisième mandat, sur fond de crise à Yewwi », la principale coalition de l’opposition sénégalaise, est un  »test grandeur nature’’.

    « Jour de vérité pour la plateforme dite Forces vives de la nation (F-24) », écrit le journal, relevant que  »près d’un mois après son lancement le 16 avril dernier, ce nouveau cadre d’unité d’actions des forces vives de la nation qui regroupe plus de 112 partis politiques et organisations de la société civile engagés dans la lutte contre une 3ème candidature du président Macky Sall va effectuer , aujourd’hui, sa première démonstration de force à la place de la Nation à travers une grande mobilisation ».

    Le journal L’As parle aussi de « test grandeur nature du F-24 », contre un troisième mandat de Macky Sall initié par cette plateforme à neuf mois de l’organisation de l’élection présidentielle. Selon cette publication, le coordonnateur du F-24 et Cie veulent, à travers une série de manifestations, pousser Macky Sall à se décider et à communiquer sur le sujet ».

    ‘’Le F-24 à l’essai’’, titre de son côté Bès Bi Le Jour.  »Prévue ce vendredi pour marquer la première étape du combat contre le 3é mandat, la manifestation des Forces vives de la nation (F24) va aussi se révéler un tournant décisif pour la survie de la principale coalition de l’opposition. Du fait qu’au sein même de Yewwi askan wi, Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, sont en train de se livrer à un autre combat sans merci ». En plus, souligne le journal,  »il n’y a pas encore de réponse du préfet » de Dakar quant à l’organisation de cette manifestation.
    AB/ASB