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  • SENEGAL-TRANSPORT / Tambacounda : 80 pour cent des accidents de la circulation impliquent les motos taxis (DG ANASER)

    SENEGAL-TRANSPORT / Tambacounda : 80 pour cent des accidents de la circulation impliquent les motos taxis (DG ANASER)

    Tambacounda, 11 mai (APS) – Quatre vingts pour cent des accidents de circulation enregistrés dans la région de Tambacounda (est) impliquent les motos taxis, a soutenu, jeudi, le directeur de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Cheikh Oumar Gaye.

    « Les statistiques fournies par les sapeurs-pompiers, la police et la gendarmerie, nous révèlent que 80% des accidents, que nous constatons dans la région de Tambacounda, concernent les conducteurs de motos taxis communément appelés +Jakarta+ », a souligné le directeur général de l’ANASER, qui séjourne dans la capitale orientale du Sénégal, dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation sur la sécurité routière.

    « Nous avons fait depuis le 23 mai dernier 12 régions dont Tambacounda aujourd’hui, pour sensibiliser les acteurs au niveau étatique et au niveau de la région’’, a renseigné Cheikh Oumar Gaye.

    Il a ajouté que cette campagne s’inscrit également dans le cadre des préparatifs de l’élaboration du plan local de lutte contre l’insécurité routière, piloté par le commandement territorial.

    Plusieurs acteurs réunissant les transporteurs, les syndicats, l’administration, les forces de défense et de sécurité et les écoles sont impliqués dans cette campagne de sensibilisation, selon M. Gaye.

    Il a souligné la disponibilité des infrastructures routières à Tambacounda, avec un réseau routier qui fait « partie des meilleurs du pays ».

    « Au niveau urbain, nous avons des axes routiers de qualité, bien dégagés et disposant de signalisations modernes », a-t-il relevé, avant d’ajouter : « Ce qui reste, c’est l’habillage du réseau routier en termes de panneaux de signalisation, de la signalisation horizontale et d’élargissement à certains endroits de la route nationale numéro 1 ».

    Il a fait état de difficultés liées à des sources de dangers qui sont nombreuses à Tambacounda.  « Nous avons constaté un déficit de formation de tous les acteurs, particulièrement des conducteurs de Jakarta, le non-port de casque de sécurité pour ces derniers », a déploré M. Gaye.

    De même a-t-il pointé les « stationnements anarchiques » sur la route nationale numéro 1, aux abords des concessions, des sites de commerce, ce qui constitue « un danger pour les automobilistes et pour les usagers’’.

    Cheikh Omar Gaye est par ailleurs revenu sur l’utilisation de tricycles et autres véhicules de transport de marchandises pour convoyer des personnes en interurbain.  »Ce qui est totalement interdit et illégal. Les dispositions du code de la route n’autorisent pas ‘’usage de tricycles aux fins de transport de personne », a-t-il rappelé.

    BT/MTN/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Podor : 8.000 moutons convoyés vers les grands centres de consommation

    SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Podor : 8.000 moutons convoyés vers les grands centres de consommation

    Podor, 11 mai (APS) – Le département de Podor (nord) a déjà convoyé 8.000 moutons vers les grands centres de vente et de consommation, notamment Séwékhaye (Thiès) et Dakar, en prélude à la Tabaski qui, cette année, sera célébrée en fin juin prochain, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’A plus d’un mois de l’événement, 8.000 sujets ont été convoyés vers Séwékhaye, Dakar et d’autres centres de grande consommation, en attendant la mise en place des financements du Fonds d’appui à la stabulation (FONSTAB) déjà accordés à plusieurs opérateurs’’, a signalé le chef du service départemental de l’élevage de Podor, Yoro Diaw, dans un entretien avec l’APS.

    Ce départemental septentrional est une ‘’zone pourvoyeuse’’ de moutons pour le reste du pays et compte contribuer à l’atteinte de l’objectif national pour la Tabaski, fixé cette année à 810.000 têtes.

    ‘’Nous avons d’ailleurs reçu la lettre circulaire du ministre de l’Elevage nous demandant de faire le point’’, a rappelé M. Diaw.

    Par le biais de La Banque agricole, le FONSTAB a accordé des financements à 67 dossiers, dont les propriétaires ont ‘’totalement remboursé’’ les crédits octroyés l’année dernière, selon le chef du service départemental de l’élevage. Ce chiffre représente 93 % des dossiers qui avaient été financés lors de la Tabaski précédente et confirme le rang de Podor dans le peloton de tête en matière de remboursement des crédits du FONSTAB, a signalé Yoro Diaw.

    Il s’est réjoui du dynamisme de certains centres d’élevage, ceux de Namarel, de Mafré, de Boké Dialloubé et de Pétel Diéguess notamment.

    Les éleveurs de ces villages ont l’habitude de ‘’rembourser intégralement’’ leurs dettes, selon M. Diaw.

    Pour cette année, trois sessions de comité de crédit se sont tenues sous la présidence du préfet du département, des sessions à l’issue desquelles des financements d’un montant global de plus 750 millions de francs CFA ont été octroyés pour un total de 350 dossiers, a-t-on appris de Yoro Diaw.

    AHD/ASG/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION-NUTRITION / Saint-Louis : lancement du programme de fortification du riz destiné aux cantines scolaires

    SENEGAL-EDUCATION-NUTRITION / Saint-Louis : lancement du programme de fortification du riz destiné aux cantines scolaires

    Saint-Louis, 11 mai (APS) – Le projet de fortification du riz pour améliorer le statut nutritionnel des enfants scolarisés au Sénégal a été lancé ce jeudi, à Saint-Louis, par le Programme alimentaire mondial (PAM), a constaté l’APS.

    La directrice et représentante permanente du PAM à Dakar, Fatiha Terki, a déclaré, dans un discours diffusé en visioconférence, que  »la fortification des aliments reste l’une des stratégies les plus efficaces permettant de lutter contre les carences en micronutriments ».

    Rappelant les politiques de fortification du sel, de la farine et de l’huile en vogue au Sénégal, elle souligne que  »le riz constitue l’une des options envisagées par le Sénégal comme nouveau véhicule de fortification alimentaire puisqu’elle est la denrée la plus consommée ».

    Ce programme est le fruit d’une longue gestation démarrée en 2019 avec l’implication du PAM, de Nutrition Internationale et du Comité sénégalais pour la fortification des aliments en micronutriments (COSAFAM).

    La Société des filières alimentaires de Ndioung Mberes a été choisie pour la production du riz enrichi qui sera introduit dans les cantines scolaires de Matam, et plus tard, de Sédhiou et Kolda.

    Aminata Ndoye, secrétaire exécutive du Conseil national de développement de la nutrition, a, dans son intervention, insisté sur les carences en micronutriments qui continuent de persister au Sénégal, notamment celles en iode, vitamine A et fer.

    Selon elle, ce phénomène constitue un problème de santé publique malgré les efforts déployés pour l’éradiquer.

    L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Modou Mamoune Diop, a souligné ‘’la pertinence de ce projet qui entre globalement dans la volonté d’améliorer la santé des populations par la consommation d’aliments sains’’.

    AMD/MD/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / ZLECAF : les pays africains invités à « développer des stratégies complémentaires »

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / ZLECAF : les pays africains invités à « développer des stratégies complémentaires »

    Dakar, 11 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Abdoulaye Baldé, a souligné, à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), la nécessité pour les pays africains de ‘’développer des stratégies complémentaires’’ dans l’optique de ‘’tirer un maximum de bénéfices des nouveaux paradigmes induits par la mise en place de la ZLECAF’’, la Zone de libre-échange continentale africaine.

    Baldé prenait part mardi à un panel qui a permis de ‘’débattre de la ZLECAF et des changements de paradigme qu’elle occasionne sur la question de la promotion de l’investissement en Afrique’’, précise le communiqué. Il a participé à ce panel au centre des expositions d’Abu Dhabi, où il s’était rendu dans le cadre du Road Show organisé par APIX SA, à l’occasion d’une rencontre annuelle sur l’investissement organisée par l’Emirat de Dubaï.

    Outre M. Baldé, le ministre d’Etat du Nigéria en charge de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, Mariam Yalwaji Katagum, Pedro Antonio, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Anthony Kamole, directeur général de l’Agence de la RDC pour la promotion de l’investissement ont pris part à la rencontre.

    Elle a été mise à profit pour évoquer la stratégie du Sénégal en matière de développement des zones économiques spéciales (ZES) et d’infrastructures de corridors.

    Le communiqué signale qu’Abdoulaye Baldé a aussi ‘’visité plusieurs stands d’exposition de pays africains et de l’Asie’’.

    Le directeur général de l’APIX a profité de la rencontre pour promouvoir le Forum international ‘’Invest in Sénégal’’ prévu du 6 au 8 juillet au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

    Il participe depuis lundi à ce forum consacré à l’investissement, au Centre des expositions de Abu Dhabi (Emirats arabes unis), dans le cadre du Road Show organisé par APIX SA.

    AN/MD/ASG

  • SENGAL-ECONOMIE / Le FMI et le Sénégal s’accordent sur un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA

    SENGAL-ECONOMIE / Le FMI et le Sénégal s’accordent sur un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA pour les trois prochaines années, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    ‘’Le Sénégal vient de conclure avec le Fonds monétaire international un nouveau programme sur trois ans (juin 2023-juin 2026), d’un montant de 1150 milliards FCA’’,a-t-il indiqué, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel.

    La signature de cet accord intervient après le séjour à Dakar d’une mission du Fmi du 27 avril au 11 mai 2023. L’objectif de cette mission était de négocier un nouveau programme économique et financier avec le Sénégal.

    Selon Edward Gemayel, ce programme est constitué de deux composantes dont un qui renvoie au programme traditionnel que le FMI a eu dans le passé avec le Sénégal pour un montant de 1, 5 milliard de dollars, soit près de 900 milliards de francs CFA sur trois ans.

    ‘’Il y a une autre composante sur un programme contre le changement climatique pour un montant de 300 millions dollars, soit près de 180 milliards de FCA sur les 3 ans aussi’’, a-t-il-ajouté.

    Edward Gemayel explique que ce nouveau programme va porter sur quatre axes majeurs. Pour le premier axe, il s’agit du renforcement de la résilience des finances publiques, compte tenu du fait que la dette du Sénégal a augmenté ces dernières années jusqu’à 76% du produit intérieur brut (PIB) en fin 2022, du fait des chocs exogènes notamment la Covid-19, la guerre en Ukraine et la flambée des prix sur les marchés internationaux.

    Le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba précise que le taux d’endettement du Sénégal, y compris celui des structures parapubliques, reste soutenable pour le pays. Il a précisé que le taux d’endettement de l’administration centrale sénégalaise est 68,2% et que le montant de la dette du pays va baisser progressivement à partir de 2024.

    Le deuxième axe de ce programme consiste à améliorer la gouvernance et la lutte contre la corruption avec la finalisation des mesures qui vont permettre au Sénégal de sortir de la surveillance renforcée du GAFI (Groupe d’action financière) ou liste grise.

    Ce deuxième axe prévoit par ailleurs, un renforcement des prérogatives de l’Office national de lutter contre la fraude et la corruption (OFNAC) de façon à ce qu’il puisse avoir plus de pouvoirs d’investigation et de suivi des dossiers qu’il transmet au procureur de la République. Le deuxième axe veut aussi renforcer la déclaration de patrimoine et l’élargissement de son champ d’intervention.

    Ce deuxième axe prévoit en outre, la mise en place d’un code de déontologie pour tous ce qui travaillent dans la gestion des affaires publiques.

    Le troisième axe tourne autour de la résilience socio-économique à travers la poursuite des réformes afin d’améliorer le système de protection sociale et de promouvoir surtout le développement du secteur privé pour créer plus d’emplois et solidifier le système financier.

    Le dernier axe vise à renforcer la résilience économique mais aussi à faire face au changement climatique en rapport avec la facilité de résilience et de durabilité. Ce dernier axe va surtout soutenir les actions du gouvernement du Sénégal dans son objectif d’atténuation et adaptations au changement climatique.

    ABD/ASG

  • CULTURE-MUSIQUE / Coumba Gawlo de retour sur scène, samedi

    CULTURE-MUSIQUE / Coumba Gawlo de retour sur scène, samedi

    Dakar, 11 mai (APS) – La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo, va marquer son retour sur scène par un concert prévu samedi, à l’esplanade du musée des Civilisations noires de Dakar, à partir de 21 heures, a appris l’APS de son chargé de communication.

    Dans un communiqué, il promet que lors de ce concert de la « Diva à la voix d’or », absente de la scène musicale pour raison de santé durant trois ans, il y aura du  »spectacle et bien d’autres surprises ».

    Le communiqué évoque ‘’un événement exceptionnel de retrouvailles et de communion avec le public et ses fans à qui la Diva à la Voix d’Or vient de gratifier d’un nouveau clip avec Khasseniya, un des douze morceaux de son album Terrou Waar, classé sur ITunes dans le Top 10 des meilleurs albums peu après sa sortie’’.

    Des artistes confirmés et de jeunes talents sont conviés à ce concert, souligne le texte.

     

    AN/MD

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Souvrainteté alimentaire : l’Etat mise sur 5.000 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années

    SENEGAL-AGRICULTURE / Souvrainteté alimentaire : l’Etat mise sur 5.000 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années

    Dakar, 11 mai (APS) – Les besoins financiers du Sénégal pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire sont estimés à près de 5.000 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années, a déclaré, jeudi, à Dakar, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    « Nous avons estimé qu’il fallait un financement d’environ 5.000 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années », a-t-il dit lors d’une rencontre portant sur le thème : « Construire nos souverainetés ».

    M. Ndiaye a annoncé que le Sénégal bénéficie déjà d’un financement de la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant « de 1 milliard d’euros, soit près de 653 milliards de francs CFA ».

    « Les objectifs chiffrés justifient l’ampleur des défis à relever qui consiste à multiplier par deux la production actuelle d’ici à cinq ans », l’atteinte des objectifs dépendant de « l’ampleur des investissements », a-t-il estimé.

    Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a révélé que le Sénégal a importé l’équivalent de 1,3 million de tonnes de riz durant ces cinq dernières années.

    « Les emblavures, la mécanisation, la transformation et la logistique pour la commercialisation sont autant de défis à relever pour arriver au développement de toutes les spéculations », a avancé Aly Ngouille Ndiaye.

    Il affirme que le ministère « continue à sélectionner des projets pour aller à la rencontre de bailleurs potentiels pour la mobilisation des fonds nécessaires à l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire ».

    Selon lui, c’est dans le cadre de ce processus visant l’atteinte de la souveraineté alimentaire que « le président de la République a décidé de subventionner la campagne agricole à hauteur de 100 milliards de francs CFA ».

    Ce financement prend en compte la mise à disposition des fertilisants et des semences. Il prend aussi en compte l’introduction de nouvelles variétés, la distribution de matériels agricoles pour « un programme de quatre-vingt-cinq milliards de francs CFA », selon Aly Ngouille Ndiaye.

    De son côté, le directeur de l’Université africaine des sciences et technologies (EMIA), Aliou Sall, l’initiateur de cette conférence, a affirmé que son institut « veut apporter sa contribution aux questions aussi problématiques et stratégiques que celles liées à la souveraineté alimentaire ».

    CS/SK/MTN/BK

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 177 000 bénéficiaires de la CMU recensés à Sédhiou

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : 177 000 bénéficiaires de la CMU recensés à Sédhiou

    Sédhiou, 11 mai (APS) – Cent soixante-dix-sept mille personnes ont été enrôlées dans la région de Sédhiou (sud), dans le cadre du programme de couverture maladie universelle (CMU), a révélé Dr Serigne Bacary Thiam, chef de l’antenne régionale de la CMU dans la capitale du Pakao.

    ‘’A Sédhiou, dans le cadre de la couverture maladie universelle, 177.000 bénéficiaires sont enrôlés dans les mutuelles de santé, soit un taux de pénétration de 68,72% et un taux de couverture de 28, 68%’’, a-t-il dit en présidant ce mercredi un atelier régional de partage d’information sur la CMU avec les correspondants régionaux.

    Il a signalé que le programme cherche aujourd’hui à ‘’faire adhérer massivement le secteur informel, les populations rurales, les élèves, les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap’’.

    Aly Fall, conseiller technique en charge des médias et des relations publiques à l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), relève notamment qu’en dépit de son importance, ce programme ne fait pas encore l’objet d’une forte appropriation par les populations.

    Il a dégagé ‘’quelques stratégies à mettre en œuvre pour le compte de l’année 2023’’, comme ‘’la communication de proximité’’, le ‘’renforcement des capacités des personnels des mutuelles de santé, la mise en œuvre du plan sésame’’.

    En dépit d’un taux d’adhésion qui reste faible, les mutuelles de santé de Sédhiou n’ont contracté aucune dette au cours l’année 2022, indique-t-on.

    OB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Fièvre de Crimée-Congo : un nouveau cas détecté à Linguère

    SENEGAL-SANTE / Fièvre de Crimée-Congo : un nouveau cas détecté à Linguère

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a enregistré un deuxième cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), a indiqué jeudi le chef de la division surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Boly Diop.

    ‘’C’est un homme. Le cas est confirmé à Linguère et je peux vous dire qu’il est déjà guéri’’, a-t-il déclaré au sujet de la personne infectée, après avoir été joint au téléphone par l’APS.

    L’homme en question est un berger ‘’qui était venu se consulter dans une structure de santé de la localité’’, a indiqué une source sanitaire contactée depuis Linguère.

    Le cas enregistré dans ce département de la région de Louga (nord) est le deuxième après un premier cas détecté le 21 avril. La personne infectée, un boucher, est décédée au centre hospitalier national universitaire Dalal Jam de Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise, où elle avait été admise pour des soins.

    A la suite de la découverte de ce premier cas, le ministère de la Santé et de l’Action sociale avait activé le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), un dispositif visant à ‘’assurer le suivi et la coordination de la réponse de notre pays’’.

    ‘’Ce qui place le Sénégal en situation d’épidémie, c’est que ces dernières années, de façon régulière, des cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo sont notifiés au niveau du pays, et sont suivis. Et c’est dans ce cadre que le Centre des opérations d’urgence sanitaire a été activé depuis le 28 avril (…)’’, avait déclaré le Dr Boly Diop, après la confirmation du premier cas.

    La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques, avait rappelé le ministère de la Santé, après l’apparition du premier cas fin avril. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. La transmission à l’homme se fait par ‘’contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés’’.

    Elle peut se faire également par ‘’contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée’’. La transmission est aussi possible par ‘’morsure de tiques infectées’’.

    Après l’apparition du premier cas, les autorités sanitaires avaient recommandé l’adoption de plusieurs mesures allant du ‘’lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon, du traitement des endroits ayant des tiques et le recours aux services vétérinaires pour le traitement des animaux porteurs de tiques’’.

    Elles avaient aussi rappelé que le taux de létalité de la maladie pouvait aller de 10 à 40%.

    Selon la fiche technique du ministère de la Santé, ‘’le réservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos) et les animaux domestiques et les bovins (moutons, chèvres)’’.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-ASSANISSEMENT / Saint-Louis : Issakha Diop annonce la reprise du programme des dix villes

    SENEGAL-ASSANISSEMENT / Saint-Louis : Issakha Diop annonce la reprise du programme des dix villes

    Saint-Louis, 11 mai (APS) – Le programme d’assainissement dit des dix villes sera bientôt relancé, a annoncé jeudi, à Saint-Louis, le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la prévention et de la gestion des inondations, Issakha Diop.

    « Le programme des dix villes va bientôt reprendre. Il a connu des problèmes, mais ils ont été surmontés », a-t-il déclaré, après avoir été interpellé sur ce programme d’assainissement, qui cible dix villes : Louga-Saint-Louis-Matam-Tivaouane-Kaolack-Tambacounda-Touba-Rufisque-Pikine et Dakar.

    À Saint-Louis, l’une des dix villes qui en sont bénéficiaires, l’objectif consistera à régler les problèmes d’assainissement de certains quartiers, a expliqué M. Diop, qui était ce jeudi dans la Vieille Ville dans le cadre d’une tournée nationale pré-hivernale dite « Wadial navet ».

    Il a annoncé que l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) va effectuer une tournée, pour « expliquer et donner les détails de ce programme qu’elle met en œuvre ».

    Il s’est félicité de voir que, dans le quartier de Pikine, des techniciens sont en train de curer les canaux en prévision de l’hivernage prochain, annoncé comme précoce et pluvieux par les services météorologiques.

    Issakha Diop invite les populations à s’impliquer dans la lutte contre les inondations en évitant d’encombrer les canaux par des objets pouvant les obstruer.


    Baye Khaly, un responsable de l’association Cadre de vie de Pikine, a exprimé son inquiétude face au retard noté dans le programme d’assainissement de ce populeux quartier qui risque de vivre des difficultés avec l’hivernage prochain.

    AMD/ASG/BK