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  • SENEGAL-TRANSPORTS-TENDANCE / A Tivaouane, les  »War gaïndé » en passe de supplanter les moyens de transport en commun traditionnels

    SENEGAL-TRANSPORTS-TENDANCE / A Tivaouane, les  »War gaïndé » en passe de supplanter les moyens de transport en commun traditionnels

    Tivaouane, 11 mai (APS) – Le silence observé à la gare routière de Tivaouane située juste à l’entrée de la cité religieuse, renseigne sur le  fonctionnement au ralenti de cette structure naguère  incontournable dans les flux sortants et entrants de voyageurs dans la ville de Seydi El hadji Malick Sy.

    Découragés par les longues attentes auxquelles ils sont soumis, les passagers commencent à déserter cette gare routière où, passées 17 heures, l’espoir de trouver un véhicule pour Dakar, ou même parfois Thiès, s’amoindrit. Les rares voitures qui font le plein ont pour destinations Mbour, Mboro et Thiès.

    Ce qui frappe le plus le visiteur à la gare routière de Tivaouane, c’est la vétusté des lieux. Une situation de désespoir que trahissent les propos des principaux acteurs de l’infrastructure. « Nous travaillons ici pour gagner notre pain quotidien. Il y a des jours où nous rentrons à la maison sans aucun billet de banque », confie Moussa Diop, un ‘’coxeur’’ (rabatteur), qui fréquente cette gare routière.

    Pour lui, la multiplication des ‘’garages sauvages’’ visibles particulièrement entre le célèbre carrefour et la route menant à l’esplanade des mosquées, est la cause des misères de la gare routière de Tivaouane.

    A toutes les heures, des  »War Gaïndé », ces voitures de transport irrégulier, sillonnent la ville à la recherche de clients. Aux abords du fameux  Carrefour, un coxeur   »war Gaïndé »,  nous interpelle discrètement en ces termes  »Où vas-tu ? À Dakar ? », une question que l’on entend souvent près de ces gares routières sauvages qui pullulent dans la cité religieuse.

    Les clients en arrivent même à perdre le réflexe de se rendre à la gare routière formelle.  »Je ne vais plus au garage chercher un véhicule quand je vais à Dakar. Un jour, je suis resté là-bas  de 16h à 20h et le véhicule de transport en commun en partance pour Dakar n’était pas plein’’, témoigne ce client qui ne veut plus entendre parler de la gare routière de Tivaouane.

    ‘’Quand j’ai découvert le site des « War Gaïndé », je viens au Carrefour, chaque fois que je me rends à Dakar », ajoute cet ancien habitué, aujourd’hui désabusé, de la gare routière de Tivaouane.

    Il est loin d’être le seul d’ailleurs à miser désormais sur les « War Gaïndé ». Fatoumata Zahra Fall, une entrepreneure accoutumée à la navette entre Tivaouane et Dakar, a pris la même résolution :  »Je ne vais plus à la gare routière, le matin si je rate les bus Dakar Dem Dikk, je viens ici me rattraper, car je préfère payer  3.500 ou 4.000 F, sans attendre de 15heures à minuit », affirme-t-elle.

    Le constat est que ces gares routières illégales survivent, malgré les fréquentes actions musclées des forces de l’ordre, l’instinct de survie, semblant prendre le dessus sur la peur du policier.

     » C’est dans l’illégalité la plus totale que nous opérons dans les taxis  War Gaïndé. Nous nous débrouillons ici pour gagner notre pain  », reconnaît Amadou Seck,  un coxeur officiant non loin du carrefour qui mène à Ngaye et Mboro.

    Serigne D. Fall, un agent de la voirie municipale déplore l’expansion de ces arrêts sauvages, qui sont à ses yeux, doublement désavantageux pour la commune.  »Les propriétaires des véhicules War Gaïndé, ne paient aucune taxe municipale mais participent grandement à écorner le visage de la cité au moment où l’actuel maire Demba Diop Sy se déploie avec ses équipes pour rendre plus attractive la ville de Tivaouane », argue-t-il.

    Le fait que les ‘’War Gaïndé » sont en passe de supplanter les transports en commun des gares routières traditionnelles, est dû, en grande partie, à la gestion de  la gare routière où les conditions de travail demeurent exécrables. Sur place, les toilettes sont presque inexistantes, tout comme les bancs où les passagers peuvent attendre tranquillement un véhicule.

    En attendant la matérialisation du projet de gare routière municipale moderne, qui augure de meilleures  conditions d’attente pour les voyageurs, les  »War Gaïndé » gardent la vedette qu’ils ont volée à la gare traditionnelle,  même si les bus Dakar Dem Dikk, constituent une troisième voie, pour voyager de Tivaouane à Dakar.

    MKB/ADI/ADC/ASB

  • SENEGLA-SPORT-FOOTBALL / Coupe du Monde U20 : Amadou Ba galvanise les Lionceaux  

    SENEGLA-SPORT-FOOTBALL / Coupe du Monde U20 : Amadou Ba galvanise les Lionceaux  

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Ba, a procédé mercredi  à la remise du drapeau national à l’équipe nationale de football U20 en vue de la prochaine coupe du monde de la catégorie, prévue du 20 mai  au 11 juin 2023 en Argentine, a constaté l’APS.

    ‘’Partez en Argentine déterminés et engagés ,mais restez humbles et respectueux de vos adversaires sans les sous-estimer. Chers Lionceaux, vous avez l’impérieux devoir d’élever plus haut l’étendard de notre pays’’, a-t-il-déclaré lors de  la cérémonie de remise.

    Le Premier ministre  a remis le drapeau national au capitaine de l’équipe, Samba Diallo, en présence  de ses coéquipiers, de l’entraineur de l’équipe nationale U20, Malick Daff, et  du ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, et de plusieurs autres cadres de la Fédération sénégalaise de football.

    ‘’C’est avec confiance et enthousiasme que j’ai l’honneur de vous remettre le drapeau national en guise d’encouragement et cela au nom du président de République, Macky Sall’’, a souligné Amadou Ba.

    ‘’Dans le cadre de  la trajectoire ascendante du football sénégalais vers le plus haut sommet, je suis convaincu que vous êtes inspirés par vos illustres ainés’’, a-t-il-souligné, en citant quelques joueurs  de l’équipe nationale A dont Sadio Mané et Kalidou Koulibaly.

    Pour Amadou Ba,  »le Sénégal a vaincu la peur de perdre depuis son sacre lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique au Cameroun ». Il estime que cette victoire doit être une source de motivation et d’inspiration pour les hommes de Malick Daff pour  hisser très haut le drapeau du Sénégal.

    Il assure également que l’Etat mettra tous les moyens financiers et techniques nécessaires, pour mettre l’équipe dans de bonnes conditions de performance.

    Présent lors de cette cérémonie de remise de drapeau , l’entraîneur Malick Daff s’est dit confiant malgré l’absence de son meilleur joueur lors de la dernière coupe d’Afrique des moins de 20 ans  Lamine Camara,  retenu par son club, le Fc Metz (club de ligue 2 en France).

    ‘’Je prépare une équipe, un groupe et non des individualités. Lamine Camara n’était pas avec nous quand on gagnait l’UFOA. Il est venu lors de la Can U20 et nous a apporté un plus. Mais cette fois-ci son club a décidé de le garder, je n’y peux rien. Je suis serein car j’ai confiance au groupe’’, a-t-il-dit.

    ABD/ASG/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : un lot de matériels didactiques et de mobiliers de bureau octroyés aux établissements scolaires de Tambacounda

    SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : un lot de matériels didactiques et de mobiliers de bureau octroyés aux établissements scolaires de Tambacounda

    Tambacounda, 10 mai (APS) – L’association Container Sans Frontière (CSF), en collaboration avec le conseil départemental de Tambacounda, a octroyé un lot de matériels didactiques et de mobiliers de bureau aux établissements scolaires du département, d’une valeur globale estimée à 20 millions de francs, a constaté l’APS.

    ‘’ Ce matériel va encore améliorer la qualité des apprentissages, faciliter le travail des élèves et des professeurs ainsi que celui de l’administration’’, a dit le représentant du président du conseil départemental, Noël Bacourine.

     »Dans ce monde de rude compétition, c’est Tambacounda qui gagne en excellence pour que nos élèves aient un savoir pointu, soient au sommet de la pyramide de l’excellence et de la réussite sociale mais surtout de l’émergence de notre pays dans une Afrique en construction’’, a-t-il dit, ajoutant que le président du conseil départemental a pris  »toutes les dispositions » pour assurer la sortie du conteneur au Port de Dakar et son acheminement au niveau du Lycée.

    Le fondateur et secrétaire de CSF, El Hadj Dramé, a pour sa part affirmé que ‘’cette association est créé pour le développement du secteur de l’éducation mais également aider et accompagner, la jeunesse sénégalaise’’.

    Revenant sur la devise de l’association, ‘’une école, un enfant, un avenir’’, il a précisé que l’objectif de leur association ‘’est d’accompagner les jeunes à s’investir soit au Sénégal ou en France’’.

    A l’en croire, ils ont besoin de l’appui des parents d’élèves, des autorités des collectivités territoriales, en conformité aux lois et règlements qui régissent l’enseignement dans notre pays pour la réussite de leur mission, avant  d’ajouter que les ambitions de CSF dépassent le Sénégal et visent l’Afrique.

    ‘’Cependant, pour les 5 ans à venir, nous allons nous concentrer sur la région de Tambacounda, afin d’équiper au maximum, les lycées, les collèges et les écoles élémentaires de la région en matériel informatique’’, a-t-il informé.

    Il a  rappelé que ‘’le monde a beaucoup avancé avec la technologie’’, raison pour laquelle, insiste-t-il, ‘’nous comptons équiper les écoles aussi bien matériels informatique qu’en mobiliers de bureau’’.

    BT/ADL/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT  / Le biologiste Pierre Campredon présente son livre blanc sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de l’Ouest

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Le biologiste Pierre Campredon présente son livre blanc sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de l’Ouest

    Dakar, 10 mai (APS) – Le biologiste Pierre Campredon a présenté mercredi à Dakar son livre blanc sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de l’Ouest, élaboré à la demande du Partenaire régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) dans le cadre du Projet de réduction de l’impact des infrastructures côtières (PRISE) financé par la Fondation MAVA pour la nature, a constaté l’APS.

    Il a été présenté devant une centaine de chercheurs africains et européens lors d’un symposium scientifique sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de L’Ouest ouvert à Dakar depuis lundi dernier.

    ‘’Le livre blanc est d’abord un état des lieux de la biodiversité dans les zones côtières et d’autres régions d’Afrique de l’Ouest’’, a souligné son auteur qui précise qu’il est également un outil de plaidoyer en faveur de la recherche pour la conservation, les gouvernants, les bailleurs, les journalistes, etc.

    Le biologiste Pierre Campredon a également souligné que des résultats encourageants sont notés durant ses recherches signalant de passage qu’un bon nombre d’espèces marines et côtières sont en bonne santé. Il a aussi souligné que des résultats inquiétants sont notés chez d’autres espèces d’où la nécessité d’efforts énormes à faire en matière de recherches, d’informations et de plaidoyers.

    ‘’Le livre dresse un inventaire de notre richesse patrimoniale, évoque les facteurs qui menacent les espèces et les écosystèmes, tout en proposant des mesures de conservation nécessaires à leur pérennité’’, a déclaré Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM. Selon lui, le livre blanc incite à unir nos forces et nos moyens pour en prendre soin collectivement et les transmettre en héritage aux générations futures.

    Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM en a profité de la cérémonie pour offrir, en premier lieu, le livre blanc à la directrice générale de la Fondation MAVA pour la nature, Lynda Mansson saluant ainsi ses efforts dans le domaine de la conservation de la biodiversité en Afrique de l’Ouest.

    ‘’C’est avant tout un outil de communication (…) qui est bien illustré avec un langage très simple et très engageant et qui appelle à l’action’’, a pour sa part indiqué Charlotte Karibuhoye, responsable des Alliances stratégiques et directrice programme Afrique de l’Ouest de la Fondation MAVA.

    Elle a ajouté que la version initiale de ce livre a été révisée, corrigée et complétée par une vingtaine de chercheurs et d’experts pour garantir sa qualité scientifique.

    La directrice Charlotte Karibuhoye, par ailleurs auteure de la préface de ce livre, appelle déjà à réfléchir à la mise à jour du livre blanc. Selon elle, la situation va changer du fait des menaces qui perdurent dans le milieu de la biodiversité.

    AN/ADC

     

     

  • SENEGAL-RELIGION / Popenguine : le gouvernement invité à ‘’prendre toutes les dispositions » pour assurer un bon pèlerinage marial

    SENEGAL-RELIGION / Popenguine : le gouvernement invité à ‘’prendre toutes les dispositions » pour assurer un bon pèlerinage marial

    Dakar, 10 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé mercredi au gouvernement de « prendre toutes les dispositions sécuritaires et logistiques requises », en vue d’assurer le bon déroulement de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine.

    Le gouvernement doit mener ce travail « en relation avec les organisateurs », dans l’optique de garantir « un bon déroulement des processions et célébrations (au niveau du nouveau sanctuaire moderne) prévues à l’occasion de cet évènement national qui mobilise des milliers de fidèles, les jeunes en particulier ».

    Le pèlerinage marial de Popenguine, qui ‘’rassemble les fidèles catholiques du Sénégal et de la sous-région sera célébré les 27, 28 et 29 mai (…) », selon un communiqué du comité d’organisation de l’évènement parvenu mercredi à l’APS. « Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? » est le thème autour duquel la manifestation religieuse va être articulée cette année.

    Pendant les trois jours, « la communauté catholique du Sénégal et celle de la sous-région convergeront une fois de plus vers le Sanctuaire Marial de Poponguine, pour méditer le mystère de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth au pied de Notre Dame de la Délivrance de Poponguine ».

    Pour cette 135e édition, c’est le diocèse de Tambacounda (est) qui « sera à l’honneur de la célébration de la messe solennelle du 29 mai présidée par Son Excellence Mgr Paul Abel Mamba, avec l’animation de la coordination des chorales du même diocèse ».

    ASG/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Microfinance et taux d’intérêt : Macky Sall souligne l' »urgence d’une évaluation »

    SENEGAL-ECONOMIE / Microfinance et taux d’intérêt : Macky Sall souligne l’ »urgence d’une évaluation »

    Dakar, 10 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a souligné mercredi ‘’l’urgence d’une évaluation des activités des structures de microfinance, les mutuelles d’épargne et de crédit en particulier, et des taux pratiqués par les Systèmes financiers décentralisés (SFD)’’.

    Le chef de l’Etat, qui présidait le conseil des ministres, a ‘’indiqué l’urgence d’une évaluation des activités des structures de microfinance, les mutuelles d’épargne et de crédit en particulier, et des taux pratiqués par les Systèmes financiers décentralisés (SFD) en liaison avec le déploiement de la stratégie nationale d’inclusion financière’’, rapporte le communiqué ayant sanctionné la rencontre.

    Dans son intervention, le président Sall a d’emblée relevé ‘’la dynamique d’émergence de l’économie sociale et solidaire à l’occasion de la tenue à Dakar de la 6e édition du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire sur le thème : « la transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires »’’.

    Il a ‘’salué la réussite de l’organisation de cette importante manifestation internationale qui a fait de Dakar, la capitale internationale de l’économie sociale et solidaire’’. A cet égard, il a ‘’félicité la Ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Madame Victorine Anquediche Ndèye, le Maire de la Ville de Dakar, Monsieur Barthélemy Toye DIAS, et l’ensemble des organisateurs et participants qui ont assuré le succès de cet évènement d’envergure’’.

    Il a ‘’réitéré son ambition de faire de l’économie sociale et solidaire un catalyseur de transformation économique et un facteur d’inclusion sociale et de solidarité nationale’’.

    Le communiqué explique que c’est dans le but de ‘’faire du sous-secteur, un instrument de promotion de l’entreprenariat, de l’emploi décent des jeunes, de l’autonomisation économique des femmes et du développement humain durable’’, qu’il a ‘’initié le « PSE Economie sociale et solidaire »’’.

    ‘’A cet égard, le Président de la République a rappelé la nécessité pour le Gouvernement d’accentuer la vulgarisation des opportunités offertes par la loi d’orientation n° 2021-28 du 15 juin 2021 relative à l’économie sociale et solidaire et ses textes d’application (…)’’, souligne le communiqué. Il suggère pour cela de tenir compte, d’une part, des ‘’programmes et dispositifs publics d’encadrement et de financement existants et, d’autre part, de nos modes et valeurs traditionnels de solidarité et d’entraide’’.

    Le communiqué souligne à ce propos qu’il a ‘’engagé le Premier Ministre à renforcer la cohérence et la complémentarité des actions publiques (et celles développées par les collectivités territoriales et la société civile) afin d’assurer un ciblage efficace des interventions et une optimisation des ressources et de l’exécution des projets sectoriels financés’’.

    Il a demandé des instructions au Premier ministre et au ministre de l’Economie sociale et solidaire afin qu’ils prennent ‘’toutes les mesures idoines pour l’installation prochaine du Conseil national de l’Economie sociale et solidaire, cadre de dialogue inclusif pour impulser le développement soutenu du sous – secteur’’.

    Il a ‘’informé le Conseil de sa décision, d’instaurer, chaque année, une quinzaine de l’Economie sociale et solidaire avec l’implication de toutes les parties prenantes’’.

    ASG

  • SENEGAL-FRANCE-AGRICULTURE-COOPERATION / Compact pour l’agriculture : les investisseurs français invités à aider à mobiliser le financement additionnel

    SENEGAL-FRANCE-AGRICULTURE-COOPERATION / Compact pour l’agriculture : les investisseurs français invités à aider à mobiliser le financement additionnel

    Dakar, 10 mai (APS) – Le gouvernement du Sénégal compte mobiliser des financements additionnels pour le compact national pour l’agriculture en vue d’assurer la souveraineté alimentaire du pays, a indiqué mercredi le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndao, invitant les investisseurs français à participer à la mobilisation de cette enveloppe estimée à 1592 milliards FCFA.

    En janvier dernier, a-t-il rappelé, le Sénégal a ‘’présenté’’ son compact pour l’agriculture lors du sommet africain des chefs d’Etat sur la souveraineté alimentaire, organisé à Diamniadio. Ce compact d’un coût de 1592 milliards de francs CFA a été ‘’financé en partie séance tenante par la BAD [Banque afrcaine de développement] pour un 1 milliard d’euros’’, a-t-il relevé.

     Présidant la cérémonie d’ouverture du forum d’affaires ‘’Agri-agro’’ axé autour de la souveraineté alimentaire, il a signalé que l’heure est à la mise en place des projets identifiés. ‘’Nous sommes en train de mettre en place les projets déjà identifiés dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage’’, a-t-il dit.

    Le forum a enregistré la participation de 40 entreprises françaises et des acteurs du secteur privé national, qui vont échanger et ‘’s’entretenir’’ avec le monde agricole, surtout sur ‘’la problématique du financement de l’agriculture’’.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) autour de la souveraineté alimentaire au Sénégal et des entreprises françaises.

    ‘’Maintenant le financement restant, nous sommes en train de le rechercher autour d’autres partenaires et c’est heureux que nous ayons reçu (…) un groupe d’entreprises françaises qui vont voir comment elles peuvent participer dans le financement pour combler le gap de ce grand compact’’, a-t-il indiqué.

    Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire considère que ‘’le compact [pour l’agriculture] est un défi vers la souveraineté alimentaire’’, un objectif fixé à l’horizon 2028.

    ‘’Nous voulons être autosuffisants ou souverains sur les produits de base, notamment le riz, le maïs, le lait, la viande et le poisson et c’est possible’’, a-t-il insisté, révélant qu’il s’agit de ‘’tout mettre en œuvre pour une transformation structurelle de l’économie sénégalaise en vue d’atteindre dans les meilleurs délais la souveraineté alimentaire’’.

    Depuis l’accession du président Macky Sall au pouvoir en 2012, a-t-il indiqué, ‘’la hausse considérable des investissements s’est traduite par une augmentation inédite des productions et un engagement fort du secteur privé (…)’’.

    FD/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 10 mai 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 10 mai 2023

    Dakar, 10 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 10 mai 2023 au Palais de la République, sous la
    présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a évoqué la dynamique d’émergence de l’économie sociale et solidaire à l’occasion de la tenue à Dakar de la 6e édition du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire sur le thème : « la transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires ».

    Le Président de la République a salué la réussite de l’organisation de cette importante manifestation internationale qui a fait de Dakar, la capitale internationale de l’économie sociale et solidaire.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a félicité la Ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Madame Victorine Anquediche Ndèye, le Maire de la Ville de Dakar, Monsieur Barthélemy Toye DIAS, et l’ensemble des organisateurs et participants qui ont assuré le succès de cet évènement d’envergure.

    Le Président de la République a réitéré son ambition de faire de l’économie sociale et solidaire un catalyseur de transformation économique et un facteur d’inclusion sociale et de solidarité nationale.

    Le Chef de l’Etat a ainsi initié le « PSE Economie sociale et solidaire » pour faire du sous-secteur, un instrument de promotion de l’entreprenariat, de l’emploi décent des jeunes, de l’autonomisation économique des femmes et du développement humain durable.

    A cet égard, le Président de la République a rappelé la nécessité pour le Gouvernement d’accentuer la vulgarisation des opportunités offertes par la loi d’orientation n° 2021-28 du 15 juin 2021 relative à l’économie sociale et solidaire et ses textes d’application, en tenant compte, d’une part, des programmes et dispositifs publics d’encadrement et de financement existants et, d’autre part, de nos modes et valeurs traditionnels de solidarité et d’entraide.

    Dans cet élan, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à renforcer la cohérence et la complémentarité des actions publiques (et celles développées par les collectivités territoriales et la société civile) afin d’assurer un ciblage efficace des interventions et une optimisation des ressources et de l’exécution des projets sectoriels financés.

    Dans le même esprit, le Président de la République a indiqué l’urgence d’une évaluation des activités des structures de microfinance, les mutuelles d’épargne et de crédit en particulier, et des taux pratiqués par les Systèmes financiers décentralisés (SFD) en liaison avec le déploiement de la stratégie nationale d’inclusion financière.

    Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie sociale et solidaire de prendre toutes les mesures idoines pour l’installation prochaine du Conseil national de l’Economie sociale et solidaire, cadre de dialogue inclusif pour impulser le développement soutenu du sous – secteur.

    Enfin, le Président de la République a informé le Conseil de sa décision, d’instaurer, chaque année, une quinzaine de l’Economie sociale et solidaire avec l’implication de toutes les parties prenantes.

    Revenant sur le soutien de l’Etat et du secteur privé au développement de la lutte, le Chef de l’Etat a informé de l’audience qu’il accordée ce 08 mai 2023 aux représentants de la grande famille des acteurs de la lutte, dirigée par le Président du Comité national de Gestion (CNG), pour rappeler au Gouvernement, le statut de Sport national populaire par excellence de la lutte et son rôle primordial
    dans la valorisation de notre culture et l’épanouissement des populations.

    A ce sujet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de finaliser, en liaison avec le CNG, le statut de l’Arène nationale et son mode de gestion devant assurer la maintenance durable de l’infrastructure sportive.

    En outre, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à accentuer l’assistance et l’accompagnement aux acteurs de la lutte via le développement du sponsoring des manifestations par des sociétés privées et certaines entreprises et structures publiques. Dans cet élan, le Président d la République a indiqué au Gouvernement, au Ministre chargé des finances notamment, l’urgence de la mise en place d’un Fonds de Promotion de la Lutte pour impulser le développement de la discipline.

    Dans la même dynamique, le Président de la République a demandé au Ministre chargé de l’Economie d’assurer la mise en place au niveau du FONGIP de lignes de garantie, d’un montant de 500 millions de FCFA pour favoriser, à l’initiative des promoteurs, l’organisation régulière des combats, dans une optique d’asseoir l’émergence d’une véritable économie autour de la Lutte.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé, au Ministre chargé de Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale de soutenir, la mise en place, avant fin juin 2023, d’une Mutuelle de Santé pour les acteurs de la lutte.

    Le Président de la République a demandé, également, aux Ministres en charge de l’Agriculture et de l’Urbanisme, d’accélérer la constitution de la coopérative d’habitat des acteurs de la lutte en vue de faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière des sociétaires.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a souligné l’importance qu’il accorde à l’appui aux écoles et écuries de lutte qui sont estimés au nombre de 152 actuellement et regroupant plus de 10. 000 jeunes, à travers les dispositifs adaptés de formation professionnelle avec le 3 FPT, d’apprentissage, de financement de projets et d’activités génératrices de revenus avec la DER/FJ.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et Ministre des Sports de veiller au suivi de l’application effective de ces décisions.

    Abordant le suivi-évaluation de la mise en œuvre du programme « XEYU NDAW NI », le Président de la République a félicité le Premier Ministre et le Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi pour les résultats appréciables réalisés par le Programme « XEYU NDAW NI » avec, à date, 80.233 emplois créés sur un objectif de base de 65.000 recrutements spéciaux, dont 14.000 formations dans le cadre de la convention Etat-employeurs, 141.000 bénéficiaires de financements injectés par la DER/FJ et 31.000 formations déroulées par le 3FPT.

    Dans cette perspective, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi de poursuivre dans les régions et départements, le processus de partage, d’évaluation et d’extension vers de nouvelles cibles du Programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes.

    S’agissant de la consolidation des efforts de modernisation de l’état civil, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle important joué par l’Etat civil dans le renforcement de la citoyenneté et l’efficacité des politiques publiques. Il s’est également félicité des avancées notables réalisées par le Gouvernement, avec le concours de ses partenaires, pour moderniser et améliorer la gestion de l’Etat civil au Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a salué la création de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC) et demande au Ministre des Collectivités territoriales de prendre toutes les mesures requises, en relation avec les communes, afin d’accélérer la mise en œuvre optimale de la Stratégie nationale de modernisation de l’état civil, en veillant à la digitalisation intégrale des procédures et documents, à la sensibilisation des populations, ainsi qu’à la formation permanente des élus et administrations concernés.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les
    sujets suivants :
     les préparatifs de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine : en demandant au Gouvernement de prendre toutes les dispositions sécuritaires et logistiques requises, en relation avec les organisateurs, en vue du bon déroulement des processions et célébrations (au niveau du nouveau sanctuaire moderne) prévues à l’occasion de cet évènement national qui mobilise des milliers de fidèles, les jeunes en particulier ;
     le développement et la régulation de la filière anacarde : en demandant au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Agriculture, du Commerce, des Transports terrestres, de l’Industrie de mettre en œuvre, en relation avec l’interprofession du cajou, et la DER/FJ, un dispositif de protection et d’accompagnement de la filière anacarde, dans la perspective de sa contribution à l’émergence de l’Agropole Sud, à la préservation des écosystèmes, au développement économique des zones de production et à la création d’emplois au niveau
    des localités polarisées.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :
     la journée d’échanges avec les jeunes sur le programme « XËYU NDAW ÑI » ;
     la réunion sur la situation de l’eau dans la région de Tambacounda et sur le système de tarification ;
     le conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski 2023 ;
     la rencontre avec une délégation de la Chambre des Représentants des Etats-Unis d’Amérique ;
     la réunion avec la mission du FMI ;
     la réunion sur le recrutement des travailleurs dans le cadre de la migration circulaire.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

     le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice a fait une communication sur les rapports périodiques du Sénégal sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ;
     le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
     le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait un point sur la préparation de la campagne agricole 2023-2024 et le suivi des exportations horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :
     le projet de décret portant organisation du Ministère du Tourisme et des Loisirs ;
     le projet de décret fixant les modalités de coopération des collectivités territoriales ;
     le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Projet Mobilier national.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
     Monsieur Abdoulaye DIOUF, aménagiste – planificateur, précédemment Directeur du Développement urbain durable et de la planification au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de l’Urbanisme et de l’Architecture, poste vacant.
     Monsieur Aliou Ousmane SALL, Géographe, précédemment Directeur de l’Etat civil, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).
     Monsieur Babacar DIAGNE, Ingénieur en génie civil, est nommé Président du Conseil de Surveillance de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS), poste vacant.

    Fait à Dakar, le 10 mai 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riz : baisse de 20% du taux d’importation en 2022 (DG BOS)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riz : baisse de 20% du taux d’importation en 2022 (DG BOS)

    Dakar, 10 mai (APS) – Le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, notamment celles du riz, a diminué de 20 pour cent depuis le lancement du Plan Sénégal émergent (PSE) en 2014, en passant de 80 à 60 pour cent en 2022, a indiqué, mercredi, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE, El Ousseyni Kane.

    ‘’Un autre aspect à prendre en compte, c’est le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, qui a diminué de 20% sur la phase de lancement du PSE. On avait un taux de dépendance de l’ordre de 80% au lancement du Plan Sénégal émergent, notamment sur le riz, nous sommes passés à 60% en 2022’’, a-t-il révélé.

    Le directeur général du bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE intervenait au panel inaugural du forum d’affaires Agri-agro autour de la souveraineté alimentaire, qui a enregistré la participation de 40 entreprises françaises et d’autres acteurs du secteur privé national.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de la France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France international (MEDEF) autour de la souveraineté alimentaire au Sénégal et des entreprises françaises.

    El Ousseyni Kane a rappelé l’importance de l’agriculture dans la vision d’émergence du Sénégal à l’horizon 2035.

    Selon M. Kane, ‘’la part du secteur primaire dans le PIB du Sénégal a augmenté de 2 points de croissance depuis 2014, passant de 13% à 15% entre 2014 et 2021, ce qui démontre la vitalité de ce secteur qui est de l’ordre de 150 milliards par an’’.

    Le directeur général du BOS/PSE rappelle que le Sénégal doit à la fois faire face aux défis de la production et de la diversification.

    ‘’Il est important pour le Sénégal non seulement d’augmenter les rendements mais aussi de diversifier ses productions notamment en insistant sur la production de blé, de sésame, mais aussi d’investir dans l’agriculture biologique’’ pour laquelle il pourrait être un terreau.

    El Ousseyni Kane estime que les pouvoirs publics sénégalais doivent relever le défi relatif à la conservation et à l’entreposage à travers le territoire national.
    ‘’Le Sénégal perd deux mois de consommation de pomme de terre uniquement du fait du défaut d’infrastructure de stockage. Il faut relever ce défi de la conservation mais aussi le défi de la qualité des produits’’, a insisté le directeur général.

    Il s’agira d’investir davantage dans la transformation des produits agricoles pour éviter l’exportation brute des produits.

    FD/ADL/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Les 267 logements du site de Diougob seront livrés « d’ici la fin de l’année », selon le DG de l’ADM

    SENEGAL-SOCIETE-RECASEMENT / Les 267 logements du site de Diougob seront livrés « d’ici la fin de l’année », selon le DG de l’ADM

    Saint-Louis, 10 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM), Cheikh Issa Sall, a assuré mercredi à Saint-Louis que les 267 logements sociaux en construction à Diougob seront livrés d’ici à la fin de l’année aux bénéficiaires, essentiellement des sinistrés de la Langue de Barbarie.

    « Les villas-témoin seront disponibles à la fin du mois de juin 2023 et seront montrées aux populations’’, a-t-il annoncé à des journalistes, lors d’une visite sur le site de construction de ces logements, ajoutant qu’à la fin de l’année, « nous aurons [sur ces lieux] une nouvelle ville, une cité très moderne, assainie, éclairée, aérée, avec toutes les commodités ».

    Les bénéficiaires de ces logements, victimes de l’avancée de la mer et des inondations de ces dernières années, sont estimées à environ 15000 habitants. Ils seront relogés dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP, en anglais).

    Dans ce cadre, il est prévu de construire sur le site de Diougob, 500 logements dont les 267 qui seront réceptionnés dans le cadre de ce projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 16 milliards de francs CFA pour la période 2018-2023, a précisé le directeur de l’Agence de développement municipal.

    Les logements seront réalisés avec en amont toute la viabilisation, a assuré M. Sall. Il a également donné des garanties relatives à « la présence effective » des services de l’eau et de l’électricité ainsi que d’un réseau de drainage des eaux pluviales, d’une station de pompage et de voiries.

    Les sinistrés qui seront relogés à Diougob disposeront aussi d’un poste de santé, d’un grand marché, d’un centre socio-éducatif, a-t-il dit, en signalant que sur le site en question, les 267 maisons sortent déjà de terre pour trois types d’habitat : RDC, R+1 et R+2.

    Le site de Diougob va accueillir « 15.000 personnes sinistrées, venues de la Langue de Barbarie, dont 3278 sinistrés recasés actuellement provisoirement dans des unités d’habitation mobiles, recouvertes de bâches ».

    « Des infrastructures sociales de grande envergure y seront érigées », a promis le DG de l’Agence de développement municipal, citant des infrastructures scolaires, des équipements sportifs et marchands. Il a par ailleurs évoqué un programme vert visant à améliorer l’environnement du site et son cadre de vie.

    Sur place, il dit avoir instruit les entrepreneurs pour l’accélération des travaux, notant que selon les prévisions des services météorologiques, l’hivernage sera cette année « précoce et pluvieux ».

    AMD/BK/ASG