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  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    Kaolack, 10 mai (APS) – Le secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, appelle à une plus grande maîtrise de l’eau et à la diversification des spéculations agricoles, pour prévenir la variabilité pluviométrique.

     »Il faut travailler sur cette question cruciale de la maîtrise de l’eau et mettre en avant des spéculations qui pèsent en cas de stress hydrique. On nous a dit qu’il va pleuvoir au mois de mai, on attend et on croise les doigts. Nous nous préparons en conséquence pour mettre les graines que nous avons entre nos mains », a déclaré M. Bâ, par ailleurs porte-parole du Cadre de concertations et de coopération des ruraux (CNCR).

    Il intervenait au cours de l’assemblée générale du Cadre de concertation des producteurs d’arachide, ouverte mercredi à Kaolack (centre). Cette rencontre, qui coïncide avec le 22e anniversaire de cette organisation, porte sur le thème : « La contribution des organisations professionnelles agricoles face aux changements climatiques ».

     »L’année dernière, nous avons connu un hivernage qui nous a donné beaucoup de frissons, parce qu’il avait énormément plu et de manière précoce, mais nous n’avons rien récolté. Ce sont des paramètres dont il faut tenir compte », a dit Sidy Bâ, se disant optimiste pour le prochain hivernage.

    « On a la chance d’avoir avec nous un technicien du CNCR, Yéro Idrissa Thioye, qui a longtemps travaillé sur ces questions et qui, devant les paysans, nous a présenté le rôle et la place des organisations professionnelles agricoles que nous sommes pour accompagner l’Etat du Sénégal à relever le défi de la souveraineté alimentaire », a noté M. Bâ.

    Selon lui, le Cadre de concertation des producteurs d’arachide est engagé dans la diversification des spéculations agricoles à travers la promotion d’autres cultures vivrières, de céréales sèches, pour que les producteurs sénégalais puissent nourrir leurs compatriotes des villes et des campagnes.

    « Le budget national du Sénégal est de six mille milliards de francs CFA. Si aujourd’hui on prend dix pour cent de ce budget-là, pour le mettre à la disposition de soixante-dix pour cent de la population [que sont les agriculteurs], ce n’est que justice », a-t-il fait valoir.

    « On a mis cent milliards de francs CFA cette année, mais on aurait souhaité qu’on mette, au moins, six cent milliards de francs CFA pour accompagner les producteurs dans la maîtrise de l’eau, les aménagements et la diversification de manière générale. À partir de ce moment, on ne va plus produire trois mois et dormir neuf mois, nous allons produire douze mois sur douze », a soutenu Sidy Bâ.

    Le Sénégal ayant « la chance d’être un pays plat, ensoleillé, avec des ressources en eau assez importantes », mobiliser les gens et les organiser permettrait, dit-il, de maintenir les jeunes en milieu rural pour travailler la terre, en mettant dix pour cent du budget national à la disposition du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    « Nous pensons que les mesures idoines qui vont être prises par les producteurs agricoles que nous sommes, nous allons les prendre, mais l’Etat doit prendre les mesures idoines pour l’installation des commissions de distribution des intrants de qualité », a insisté Bâ.

    ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-RECENSEMENT-SANTE / Le 5-ème recensement de la population collectera pour la première fois des données sur le diabète et l’hypertension  (DG ANSD)

    SENEGAL-RECENSEMENT-SANTE / Le 5-ème recensement de la population collectera pour la première fois des données sur le diabète et l’hypertension  (DG ANSD)

    Thiès, 10 mai (APS) – Le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), prévu du 15 mai au  14 juin, collectera, pour la première fois, des données  liées à des maladies non transmissibles, comme le diabète et l’hypertension artérielle, a annoncé, mercredi à Thiès, Aboubacar Sédikh Bèye, directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

    ‘’Nous (de l’ANSD) avons introduit, pour la première fois, une variable qui va collecter des données sur les maladies endémiques non-transmissibles que nous connaissons maintenant (comme) le diabète, l’hypertension, etc.’’, a dit, notamment, le directeur général de l’ANSD.

    Aboubacar Sédikh Bèye était venu prendre part à une ‘’leçon de vie’’ sur le recensement général de la population et de l’habitat, à l’Ecole élémentaire Route de Mbour, dans la commune de Thiès Ouest, à quelques jours de cette opération de décompte qui sera conduite par l’ANSD du 15 mai au 14 juin, sur l’ensemble du territoire national.

    ‘’Pour la première fois, le Sénégal aura une cartographie de ces maladies’’, a dit M. Bèye, selon qui les données sur ces affections non transmissibles permettront d’identifier les problèmes et de trouver des solutions, avec les partenaires techniques et financiers.

    Il a saisi l’occasion pour inviter les élèves à sensibiliser les parents et le voisinage à l’importance du recensement et de réserver un bon accueil aux agents recenseurs, pour leur donner des informations exactes.

    Le Sénégal a organisé son premier recensement général de la population en 1976 et le dernier en date a eu lieu en 2013.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Recensement général de la population : le DG de l’ANSD dans une école de Thiès pour inviter les élèves à être des relais

    SENEGAL-EDUCATION / Recensement général de la population : le DG de l’ANSD dans une école de Thiès pour inviter les élèves à être des relais

    Thiès, 10 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD),  Ababacar Sadikh Bèye, a pris part mercredi dans une école de la ville de Thiès à une leçon de vie sur le recensement général de la population et de l’habitat, prévu du 15 mai au 14 juin.

    L’ANSD a choisi pour ce cinquième recensement général de la population depuis 1976, de faire des élèves, des relais pour sensibiliser les parents en vue d’une bonne réussite de cette opération.

    Ababacar Sadikh Bèye avait à ses côtés, entre autres, le conseiller technique du ministère de l’Education nationale Ibou Ndiathie, le gouverneur de Thiès Alioune Badara Mbengue qui avait présidé la rencontre.

    Les autorités académiques, dont l’inspecteur d’académie Mamadou Diouf ainsi que d’autres acteurs de l’éducation avaient aussi participé à ce moment de sensibilisation dans l’enceinte de l’Ecole Route de Mbour.

    Un enseignant a délivré un cours grandeur nature à des élèves sur le recensement général en présence des autorités et d’autres camarades.

    Pour souligner l’importance du recensement de la population, le directeur général de l’ANSD a évoqué l’exemple de la scolarisation des jeunes filles par rapport à laquelle le recensement de 1976 avait décelé un gap comparé à celle des garçons.

    Les résultats qui avaient montré que les filles étaient alors scolarisées à 39,6%, avaient attiré l’attention des autorités qui avaient par la suite, élaboré un programme de scolarisation des filles.

    Cette politique avait permis de passer à 40,9% en 1988, puis 47,6% en 2002, pour arriver à un taux de scolarisation de 51,6% en 2013, a-t-il dit.

    Les données obtenus du RGPH-5  » vont servir à la planification économique et sociale à identifier les problèmes que nous rencontrons et â trouver avec les différents acteurs des solutions », a-t-il dit.

    Il a promis aux élèves de revenir la prochaine année scolaire pour une restitution des résultats du recensement.

    Les élèves se sont engagés à sensibiliser leurs parents et leur voisinage, pour qu’ils réservent un bon accueil aux agents recenseurs, et leur donnent des informations exactes.

    Le gouverneur de Thiès a salué le choix de Thiès pour abriter cette initiative qu’il a tour à tour qualifiée d’  »école des parents » et de  »belle leçon inaugurale ».

     »C’est une première au Sénégal », a-t-il dit.

     »On ne peut pas mettre en place une bonne politique de planification sans connaître la cible », a-t-il commenté, tout en rassurant les populations que les informations qui seront recueillies auprès d’elles, notamment les données personnelles, seront tenues secrètes.

     »Vous êtes nos partenaires, puisqu’on vous  choisit comme des ambassadeurs auprès de vos parents », a poursuivi Alioune Badara Mbengue, suggérant au DG de l’ANSD, l’organisation d’un concours de dictée ou de dissertation pour primer les meilleurs au moment de la restitution. Une proposition que ce dernier a approuvée.

     

    ADI/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA, jeudi

    SENEGAL-EDUCATION / Lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA, jeudi

    Dakar, 10 mai (APS) – Le Musée des civilisations noires abrite,  jeudi, le lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA’’, à l’initiative de l’Université africaine des sciences et technologies EMIA basée à Dakar, indique un communiqué reçu à l’APS.

    Cette conférence prévue à partir de 10 heures sera animée par le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, précise la source.

    ‘’La souveraineté agricole et alimentaire : défis de la productivité, enjeux de l’industrie agroalimentaire et changements dans les habitudes alimentaires’’, est le thème de la rencontre. Les  travaux seront modérés par Pape Abdoulaye Seck, expert en politiques agroalimentaires, renseigne le communiqué.

    ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / La bonne pratique de la gestion migratoire au menu d’une formation régionale ouverte à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / La bonne pratique de la gestion migratoire au menu d’une formation régionale ouverte à Dakar

    Dakar, 10 mai (APS) – Une formation régionale dédiée à l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur les éléments essentiels de gestion des migrations, s’est ouverte, mercredi, dans la capitale sénégalaise dans le but de permettre aux acteurs de faire un plaidoyer pour la meilleure pratique d’une bonne gestion de la migration, a constaté l’APS.

    ‘’Notre espoir est qu’en présentant un ensemble des thématiques, on fait une forme de plaidoyer pour la meilleure pratique d’une bonne gestion de la migration’’, a-t-il déclaré le chargé du programme régional Afrique pour la migration, Maxime Sicard.

    Il s’adressait à des journalistes à l’ouverture d’un atelier régional de formation de trois jours sur les éléments essentiels de gestion des migrations (EMM2.0), organisée par l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM).

    M. Sicard a souligné que cette activité prenait la forme d’une nouvelle formation articulée autour de particularités très large pouvant toucher à toutes les thématiques liées à la migration.

    Elle permet de viser les membres du gouvernement de très haut niveau, des techniciens ayant la capacité d’influencer la politique dans leur leur pays.

    ‘’Cette rencontre pourra aider à révéler des besoins techniques et stratégiques, en assistance technique et en renforcement des capacités ou en développement des stratégies nationales, bilatérales, régionales, entre autres’’, a-t-il expliqué.

    Il a noté tous ces échelons là étaient des domaines pour lesquels l’OIM peut assister les gouvernements, s’ils en font la demande.

    ‘’L’objectif de l’atelier est de créer une plate-forme afin que nous puissions échanger ensemble sur des défis partagés et identifier rapidement des solutions parmi les différents domaines’’, a quant à elle, soutenu, la directrice régionale du programme régionale d’Afrique pour la migration, Christina Méjo.

    Pour elle, les modules et les activités respectives mettront en évidence l’interaction entre les différents domaines thématiques des migrations et les secteurs politiques, tout en développant une compréhension holistique.

    ‘’Offrir une approche holistique est essentiel pour avoir une réponse intégrée et sur mesure, aux défis multidimensionnels auxquels la région est confrontée, ces derniers pouvant être mieux complétés par la variabilité climatique, démographique, etc.’’, a-t-elle ajouté.

    AMN/DOB/AKS