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  • SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    Saint-Louis, 9 mai (APS) – Le chef de la division veille et stratégie à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Saliou Diop, a plaidé mardi à Saint-Louis (nord) pour la mise en place d’une convention avec l’université, compte tenu du rôle primordial de l’institution universitaire dans la lutte contre la corruption.

     »L’université, grâce à ses acteurs, notamment son personnel d’enseignement et de recherche (PER) et les membres du PATS (personnel administratif, technique et de service), a un rôle primordial à jouer dans la lutte contre la corruption », a notamment déclaré M. Diop, à l’ouverture des journées de sensibilisation initiées par l’OFNAC à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Selon lui, le plan stratégique du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) qui vise notamment la promotion de l’éthique et de la déontologie, invite les universitaires à lutter contre la corruption.

    « Temple du savoir et de production des hauts cadres de l’Etat, l’université, au regard de sa position stratégique, doit sensibiliser, former son personnel et les étudiants au civisme, à la citoyenneté, à la transparence, à l’éthique, au leadership ainsi qu’au développement durable », a-t-il expliqué.

    L’université « doit aussi travailler à la conception de sa charte d’éthique et de son code de déontologie pour assainir son environnement et prévenir ses acteurs de tout risque de fraude et de corruption », a-t-il relevé.

    Il souhaite que l’OFNAC et l’UGB nouent un partenariat pour que la lutte contre la corruption soit constituée en module d’enseignement.

    Amsata Ndiaye, conseiller spécial du recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, a fait observer que la corruption est « présente partout » dans la société, ce qui fait que les tentations peuvent être également décelées dans les universités.

    Il a plaidé pour « une lutte hardie » contre la corruption qui selon lui « gangrène nos sociétés », ajoutant que dans ce cadre, un partenariat avec l’OFNAC permettrait de mieux maitriser les contours de ce phénomène.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-ALIMENTATION-STATISTIQUES / Matam : 175 milliards FCFA mobilisés en 2022 contre l’insécurité alimentaire (officel)

    SENEGAL-ALIMENTATION-STATISTIQUES / Matam : 175 milliards FCFA mobilisés en 2022 contre l’insécurité alimentaire (officel)

    Matam, 9 mai (APS) – Une enveloppe financière de 175 milliards de francs CFA avait été mobilisée en 2022 pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans la région de Matam (nord), où une vingtaine de projets et programmes sont intervenus dans le sous sous secteur de la sécurité alimentaire, a rappelé mardi l’adjointe au gouverneur de cette région en charge du développement, Aichétou Diallo Bodian.

    « Vingt projets et programmes ont répondu au travail de recueil de données sur la sécurité alimentaire, pour un volume de financement en 2022 de 175 milliards de francs CFA. Cette enveloppe a servi à soutenir la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région de Matam », a dit Mme Bodian.

    L’autorité administrative intervenait lors d’un atelier de partage et de validation de la cartographie sur l’intervention des projets et programmes dans le domaine de la sécurité alimentaire dans cette région nord du pays.

    Au cours de cette rencontre, les acteurs ont proposé un certain nombre de recommandations en vue d’améliorer l’outil d’aide à la décision, qui consiste à disposer d’une cartographie en intégrant de façon large les projets et programmes [qui] ont été omis dans le cadre de cette étude ».

    Citant les autres recommandations, l’adjointe au gouverneur en charge du développement a préconisé une « meilleure prise en compte de certaines localités qui ont été oubliées (…) et assurer un meilleur maillage territorial des interventions pour une prise en compte beaucoup plus effective ».

    De son côté, le chef du bureau régional du Secrétariat exécutif à la sécurité alimentaire, Bocar Koundoul, a précisé que l’objectif de cette cartographie est de permettre ‘’la  photographie du moment pour savoir l’intervenant, le lieu, les bénéficiaires, à quelle période et quels moyens ».

    M. Koundoul a ajouté que ce mécanisme, au-delà d’avoir des données circonstanciées sur les domaines et volumes d’intervention,  »permet de donner à l’autorité les outils qu’il faut pour d’abord harmoniser les interventions et ensuite définir les politiques d’intervention dans le domaine de la sécurité alimentaire ».

    Ce travail de réactualisation permet de donner de la visibilité aux structures  qui viennent appuyer la lutte contre l’insécurité alimentaire, a expliqué Bocar Koundoul.

     »La région de Matam a connu des années compliquées en termes de production, d’accès et de disponibilité. Cet exercice permet au moins de renseigner sur la situation du moment. On sait que s’il y a une insécurité alimentaire, derrière, il faut des actions concrètes en vue d’inverser la tendance », a préconisé le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire.

    AT/MTN/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Plusieurs progrès’’, des contraintes aussi dans la phase 2 du PSE 

    SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Plusieurs progrès’’, des contraintes aussi dans la phase 2 du PSE 

    Dakar, 9 mai (APS) – Le Sénégal a fait ‘’plusieurs progrès’’ sur les plans économique et social, malgré les contraintes auxquelles doivent faire face les collectivités territoriales et le secteur privé, note le rapport diagnostic et de formulation de la stratégie de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE).

    Le rapport a été présenté à l’administration, aux élus locaux, au secteur privé, à la société civile, aux universités, aux centres de recherche et aux partenaires techniques et financiers en vue de sa validation.

    Des commissions ayant contribué aux recherches en vue de l’élaboration du rapport ont pris part à la rencontre.

    L’objectif général de l’atelier est de valider le rapport diagnostic et de définir, de façon consensuelle, les ‘’choix stratégiques’’ permettant de lever les contraintes relatives au capital humain, à la protection sociale et au développement durable, afin d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence.

    Près de 350 personnes prennent part à cette rencontre de quatre jours.

    ‘’Nous allons procéder à la validation de la phase diagnostic de la deuxième phase du PSE, qui s’est déroulée entre 2019 et 2023 mais aussi des dix dernières années. Donc, c’est l’occasion de parcourir l’état de mise en œuvre pour mesurer les progrès réalisés mais également les difficultés de la mise en œuvre’’, a expliqué Mouhamadou Bamba Diop, le directeur général de la planification et des politiques économiques du Sénégal.

    Il intervenait à l’atelier au nom de la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    ‘’Durant les dix dernières années, le Sénégal a renoué avec des taux de croissance économique supérieurs à 5 %, voire 6 %, en moyenne. On a pratiquement doublé la croissance économique’’, a souligné M. Diop.

    C’est ‘’inédit’’, a-t-il dit en rappelant que le taux de croissance économique tournait autour de 3 % avant 2014.

    Selon les résultats du rapport diagnostic, le produit intérieur brut réel a atteint une croissance moyenne annuelle de 5,8 % sur la période 2014-2023, à la faveur des projets, programmes et réformes mis en œuvre dans l’agriculture, les infrastructures et l’énergie, avec une évolution du revenu par tête de 17,3 % entre 2014 et 2023.

    Sur le plan social, les résultats du diagnostic de la phase 2 du PSE ‘’montrent de réels progrès, en lien avec les efforts continus de l’Etat pour le renforcement du capital humain et l’amélioration du bien-être des populations, notamment avec une progression de l’espérance de vie à 68 ans’’. ‘’Si un enfant est né aujourd’hui au Sénégal, il peut espérer vivre jusqu’à 68 ans’’, a déclaré le directeur général de la planification et des politiques économiques du Sénégal.

    Le rapport diagnostic fait cependant état de plusieurs contraintes liées notamment à la faiblesse des ressources dédiées aux collectivités territoriales. ‘’On a trouvé que c’est une difficulté parce que le développement d’abord local, au niveau territoires. Donc, on souhaite, dans les années à venir, faire des pas en avant conformément à l’acte 3 de la décentralisation en matière de territorialisation des politiques publiques en dotant ces collectivités de plus de moyens, pour qu’elles puissent participer convenablement au développement’’, a affirmé M. Diop.

    Une autre contrainte a été soulevée par le rapport : la faible implication du secteur privé dans la création de richesses et des emplois. ‘’Le secteur privé fait certes des efforts à travers l’investissement privé et les exportations. C’est indéniable mais c’est à améliorer’’, estime Mouhamadou Bamba Diop, soulignant que ‘’les pays les plus avancés ont une meilleure et pleine implication du secteur privé’’.

    ‘’On voudrait donc que les efforts faits par le secteur privé soient renforcés dans les prochaines années, pour qu’il puisse prendre le relais en matière de création de richesses et d’emplois’’, a-t-il-ajouté.

    ABD/ASG/ESF

  • SENEGAL-AGRICLTURE-FINANCEMENT / Riziculture : le PDCVR veut expérimenter une ligne de crédit finance islamique

    SENEGAL-AGRICLTURE-FINANCEMENT / Riziculture : le PDCVR veut expérimenter une ligne de crédit finance islamique

    Thiès, 9 mai (APS) – Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) va expérimenter une ligne de crédit islamique de plus d’un milliard de FCFA, pour financer la chaîne de valeur riz, grâce à l’appui de la Banque islamique de développement (BID), a indiqué, mardi, à Thiès, Waly Diouf, coordonnateur dudit projet.

    Divers acteurs de la chaîne de valeur riz se sont retrouvés dans la capitale du rail, pour un atelier de partage et de validation des documents relatifs au déploiement de cette ligne de financement islamique du PCVR. Cette rencontre se poursuivra jusqu’à vendredi. Les participants viennent de plusieurs régions du pays (sud, nord, ouest et centre).

    Les banques de la place ne disposant pas suffisamment de ressources pour financer tous les maillons de toute la chaîne de valeur riz avec la seule finance classique, le PDCVR a recouru à la finance islamique pour essayer d’atteindre l’objectif d’autosuffisance en riz, a expliqué M. Diouf, en marge de l’ouverture de cet atelier.

    Le projet veut expérimenter la finance islamique dans le secteur agricole, considéré comme « problématique », avec des besoins en termes de mécanisation, d’intrants, de maîtrise de l’eau, nécessitant d’importantes ressources, a-t-il expliqué.

    Cette ligne de financement islamique viendra « en complément de ce qui se fait », pour donner une seconde chance aux acteurs qui n’avaient plus accès à la finance classique pour des raisons conjoncturelles, a-t-il fait valoir.

    Pour un début, la ligne de crédit est arrêtée à 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard FCFA), et des pourparlers sont en cours pour la loger à la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    Le projet a recruté un consultant qui a mené une étude de diagnostic, faisant l’état de la riziculture et de son financement, pour proposer des mécanismes et outils par lesquels cette ligne de financement islamique peut être déployée.

    Selon le consultant Abdou Karim Diaw, il s’agissait à travers cette étude menée dans une bonne partie des régions du pays, de rencontrer les acteurs de la chaîne, du producteur au commerçant, en passant par le transformateur, pour recueillir leurs besoins de financement.

    À partir de ces expressions de besoin, il fallait leur proposer des mécanismes de financement conformes à la charia, et répondant à leurs besoins, grâce à un benchmarking pour identifier les meilleures pratiques en la matière.

    Dans la finance classique, il faut rembourser aussi bien le principal que l’intérêt, du prêt contracté, alors que dans la finance islamique, il est question d’un « partage de risques » et des bénéfices, entre le prêteur et le bénéficiaire du crédit.

    La banque accompagne du début à la fin son client. Pour ce qui est du matériel, elle ne remet pas directement de l’argent au bénéficiaire du crédit, évitant ainsi tout détournement d’objectif. Elle le lui remet en nature, moyennant un paiement échelonné avec une marge bénéficiaire.

    Ce « changement de paradigme » à opérer par rapport à la finance classique justifiait la tenue de cet atelier qui regroupe des acteurs de toute la chaîne de valeur.

    Si la ligne produit des résultats probants, la Banque islamique est prête à augmenter le crédit octroyé, a dit Waly Diouf, ajoutant que les autorités sont aussi prêtes, le cas échéant, à la renforcer et à l’élargir à d’autres secteurs.

    L’étude a montré que le Sénégal dispose d’un potentiel en termes de riziculture qui est exploité à « moins de 50% », avec notamment ses terres arables, ses ressources hydriques, humaines.

    Cependant, cette activité est confrontée à des « goulots d’étranglement » liés au financement, au renforcement des capacités des acteurs en techniques culturales, ou encore aux intrants et à la mécanisation.  La structure du sol dans certaines zones reste aussi une difficulté.

    ADI/BK/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Treize recommandations émises pour une bonne préparation de la Tabaski 2023

    SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Treize recommandations émises pour une bonne préparation de la Tabaski 2023

    Diamniadio, 9 mai (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a décliné mardi les treize recommandations devant être mises en œuvre par les ministères concernés en vue d’une bonne préparation de la Tabaski, la plus grande fête musulmane, prévue cette année vers la fin du mois de juin.

    L’une d’elle concerne les ministres des Forces Armées et de l’Intérieur, qui devront veiller à ‘’assurer la sécurité des personnes et des biens au niveau des points d’entrée aux frontières, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente’, a indiqué le chef du gouvernement.

    Il clôturait un conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski, lors duquel il a recueilli les préoccupations des acteurs, notamment des éleveurs venus en masse. Il a ajouté que les ministres des Forces armées et de l’Intérieur coordonneront leurs interventions pour  »faciliter la circulation des véhicules transportant des moutons vers les marchés’’. Cela devra passer notamment par ‘’la tolérance de la présence à bord de chaque camion ou wagon de trois bergers chargés de la surveillance des moutons », a déclaré Amadou Ba, par ailleurs, en charge de l’Elevage et des Productions animales.

    En vertu des recommandations formulées au terme de la rencontre, il est demandé aux ministres des Finances, de l’Intérieur et des Collectivités territoriales de veiller à l’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente.

    Il est recommandé aux ministres de l’Intérieur, des Collectivités territoriales, et de l’Elevage de prendre les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre de l’Eau, le ministre des Energies, le ministre de la Santé ainsi que les maires, pour l’aménagement de points de vente autorisés, le désencombrement des sites et leur nettoyage avant, pendant et après la fête de Tabaski, ainsi que la mise à disposition de tentes.

    Le PM a aussi souligné que le ministre des Affaires étrangères prendra ‘’toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la traversée des moutons au niveau de la République de Gambie pour l’approvisionnement des régions sud et d’encourager l’importation des moutons notamment à partir du Mali et de la Mauritanie’’.

    Pour le ministre des Finances, Amadou Ba insiste qu’il devra faciliter ‘’la mobilisation des ressources destinées à la préparation de la Tabaski et inscrites au budget du ministère de l’Elevage et des Productions animales ainsi que la libération des indemnités de déplacement sous forme de Caisse d’avance pour la prise en charge efficiente des agents qui seront en mission’’.

    Les ministres des Transports, du Commerce et de l’Elevage faciliteront ‘’une concertation entre les transporteurs et les opérateurs de moutons de Tabaski, (…) afin d’éviter la surenchère souvent observée dans ce domaine à l’approche de la fête’’.

    Le Premier ministre a donné des instructions au ministre de la Santé de mettre en place des postes de santé rapprochés au niveau du foirail et des points de vente de Dakar, ainsi que des équipes de préventionnistes au niveau des différents points de vente.

    Le ministre du Commerce, quant à lui, devra inciter les provendiers à faciliter aux opérateurs l’accès aux aliments usinés, par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés. De même devra-t-il veiller à l’application des prix fixés.

    Le ministre de l’Eau est invité à mettre à la disposition du ministère de l’Elevage 12 camions-citernes pour le ravitaillement en eau des points de vente, tandis que le ministre de la Communication, en relation avec le ministre de l’Elevage, mettra en œuvre une stratégie visant à favoriser une transparence des marchés.

     La Banque agricole du Sénégal, la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes et les mutuelles concernées diligenteront l’instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l’opération Tabaski.

    Les gouverneurs de région coordonneront la mise en œuvre des plans d’action régionaux définis lors des comités régionaux de développement (CRD), en particulier l’identification, l’aménagement avec les commodités requises et le nettoyage des sites de vente de moutons en rapport avec les maires et le renforcement de la sécurité au niveau de ces points de vente, a relevé le Premier ministre.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-METEO / Hivernage : un hivernage excédentaire prévu sur les façades ouest et nord (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Hivernage : un hivernage excédentaire prévu sur les façades ouest et nord (ANACIM)

    Dakar, 9 mai (APS) – La situation pluviométrique sera excédentaire sur les façades ouest et nord du Sénégal, à l’occasion du prochain hivernage, a indiqué Ousmane Ndiaye, le directeur de l’exploitation de la météorologie à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Cette année, on assistera à une situation pluviométrique excédentaire à [certains] endroits–dans la façade ouest, nord– et normale au sud-est. Cette situation est attendue également dans [d’autres] endroits dans la partie centre-sud du Sénégal », a-t-il dit.

    Ousmane Ndiaye s’entretenait avec des journalistes lors d’un atelier de restitution des prévisions saisonnières pour la saison des pluies 2023. Selon lui, cet exercice donne un peu les tendances qui seront affinées au fur et à mesure du cheminement de l’année. Il a ajouté qu’un bulletin de mise à jour sera émis pour un meilleur suivi de la situation.

    Il a rappelé que lors de l’hivernage précédent, les cumuls pluviométriques avaient été ‘’excédentaires dans certaines zones’’ du pays.

    Il a annoncé que les premières pluies de l’hivernage 2023 sont attendues  »dès ce mois de mai ».  L’ANACIM transmettra des informations aux agriculteurs afin de ‘’les aider à savoir la période probable d’une pause pluviométrique de 10 à 20 jours ».

    ‘’Cette information demeure très importante pour l’agriculture et on le fera dès l’installation des pluies », a-t-il précisé. Il a annoncé qu’une deuxième prévision est prévue après installation de l’hivernage pour déterminer la durée des pluies. Il s’agira, a-t-il expliqué, de permettre aux experts de l’agriculture de suggérer aux producteurs les types de semences ou variétés adaptées pour la saison.

    Le chef de la division hydrologie à la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau, Bakary Faty, a expliqué qu’au regard des résultats prévisionnels climatiques obtenus, on peut retenir également pour cette année, une montée des eaux du fleuve Sénégal.  »La même tendance sur la montée des eaux est arrivée aussi l’année dernière’’, a-t-il rappelé.

    Il a indiqué que les prévisions montrent une situation hydrologique normale à excédentaire dans le bassin du fleuve Sénégal, d’une part, et une situation excédentaire à normale pour celui de la Gambie, d’autre part.

    ‘’Il pourrait y avoir des débordements des cours d’eaux dans la même zone [fleuve Sénégal], car l’année hydrologique écoulée, nous avions assisté à un dépassement de la cote d’alerte à Matam pendant 40 jours’’, a-t-il rappelé.

    AMN/AB/ASG

  • SÉNÉGAL-INSITITUTIONS-AMBITIONS / Abdoulaye Daouda Diallo veut privilégier  »l’anticipation et la prospection » à la tête du CESE

    SÉNÉGAL-INSITITUTIONS-AMBITIONS / Abdoulaye Daouda Diallo veut privilégier  »l’anticipation et la prospection » à la tête du CESE

    Dakar, 9 mai (APS) – Le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, installé mardi dans ses fonctions, a promis de privilégier « l’anticipation et la prospection » à la tête de cette institution, en vue d’en faire un  »lieu de réceptacle et d’élaboration d’idées novatrices » aptes à éclairer l’action des décideurs publics.

    Abdoulaye Diallo, inspecteur des impôts et domaines et plusieurs fois ministre depuis 2012, occupait le poste de directeur de cabinet du président de la République avant d’être porté à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 24 avril dernier.

    Il remplace l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qui a démissionné de la présidence du Conseil économique, social et environnemental, en même temps que ses deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittaient le gouvernement.

    Le nouveau président du CESE a été installé, mardi, dans ses nouvelles fonctions par le deuxième vice-président du CESE, Mody Guiro, en présence du ministre en charge des relations avec les Institutions, Samba Sy.

     »Vous pouvez deviner l’honneur qui m’envahit en revenant dans cette auguste institution dont j’ai été le secrétaire général de 2004 à 2007 à une époque où elle s’appelait Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES) », a d’abord relevé Abdoulaye Daouda Diallo, lors de son installation officielle dans ses nouvelles fonctions.

    Il dit considérer le Conseil économique social et environnemental comme un lieu  »d’élaboration et de réceptacle d’idées novatrices ». Aussi invite-t-il ses conseils à faire preuve  »d’anticipation et de prospection pour permettre à l’institution de mieux jouer son rôle de veille et d’alerte », afin que cette institution puisse se hisser « à la hauteur des attentes des populations ».

     »Il nous faut sortir de la quotidienneté pour privilégier la prise d’initiatives et de propositions concrètes qui doivent être notre crédo », a suggéré Abdoulaye Daouda Diallo, appelant les conseillers à mettre à profit des  »partenariats avec des centres de recherches et des institutions sœurs dans le monde ».

    Selon Abdoulaye Daouda Diallo, le contexte économique, politique et environnemental actuel « appelle à cette prise de conscience ».

    Il a insisté sur les questions climatiques et la dégradation des sols, non sans évoquer la nécessité de réfléchir sur une  »adaptation du cadre juridique » face à l’émergence de nouveaux métiers.

    « La tâche est ardue et immense, mais largement à notre portée », a-t-il dit.

    Le président du Conseil économique, social et environnemental s’est toutefois félicité de la  »diversité » caractérisant le CESE dont les membres sont issus de milieux socioprofessionnels différents.

    Abdoulaye Daouda Diallo a aussi félicité son prédécesseur Idrissa Seck pour  »le travail abattu à la tête du CESE ».

    Venu représenter le gouvernement, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy a salué « les qualités personnelles et professionnelles » du nouveau président du CESE, présentant Abdoulaye Daouda Diallo comme un « modèle achevé du commis de l’Etat ».

    Il s’est dit convaincu que sa  »touche personnelle va apporter du relief » au Conseil économique, social et environnemental.

    SMD/BK/ASG

     

  • SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Tabaski 2023 : le gouvernement table sur 810 000 têtes de moutons

    SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Tabaski 2023 : le gouvernement table sur 810 000 têtes de moutons

    Diamniadio, 9 mai (APS) – Le gouvernement sénégalais table, pour la prochaine fête de Tabaski, sur un objectif de 810 000 têtes pour approvisionner le marché national en moutons, dont 260 000 pour la seule région de Dakar, a annoncé mardi Amadou Ba, Premier ministre à l’ouverture mardi d’un conseil interministériel sur la préparation de cette fête musulmane prévue en fin juin.

    A l’analyse ‘’des résultats probants enregistrés en termes d’approvisionnement du marché, le Chef de l’Etat a apprécié le travail remarquable accompli par l’ensemble des acteurs lors de l’édition 2022. D’où la reconduction de l’objectif’’, a souligné le Premier ministre également chargé de la gestion du secteur de l’Elevage et des Ressources animales,.

    ‘’Si chacun de nous, comme dans le passé, joue sa partition dans la mise en œuvre des activités prévues dans le plan d’actions, je ne doute pas un seul instant de l’atteinte de cet objectif d’approvisionnement et ainsi de la réussite totale de l’organisation au grand bonheur des fidèles’’, a déclaré Amadou Bâ à l’ouverture de la réunion.

    Celle-ci a vu la présence du ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Abdoulaye Saydou Sow, du ministre des Collectivités locales, Mamadou Tall et du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam. Des représentants d’éleveurs, de l’administration territoriale et divers acteurs du secteur étaient également présents à la rencontre, qui a eu lieu Diamniadio.

    Amadou Ba a rappelé que le chef de l’Etat avait demandé à ce que ‘’toutes les dispositions soient prises pour un approvisionnement correct du marché national en moutons de Tabaski’’. L’objectif est, selon lui, de satisfaire la demande des consommateurs en béliers accessibles et répondant aux critères prescrits par la religion musulmane.

    En 2022, sur un objectif de 810 000 têtes à l’échelle nationale, les services de l’élevage avaient recensé 901 768 sujets à la veille de la fête de Tabaski.

    Aussi, le Premier ministre s’est-il réjoui de ‘’la bonne organisation de l’édition précédente ainsi que du succès qui en a résulté’’, saluant l’ensemble des acteurs pour leur professionnalisme et leur engagement.

    Il a cité à cet égard l’administration territoriale, les maires, les services techniques étatiques, les institutions financières, les éleveurs, les opérateurs de Tabaski, les organisations professionnelles d’éleveurs, les organisations de transporteurs, les associations de consommateurs, les provendiers et la presse.

    A moins de deux mois de l’Aid El Kebir, il a rappelé ‘’quelques points essentiels pour assurer un bon approvisionnement du marché national’.

    Il s’agit notamment de la mobilisation de la production locale qui est relativement importante, la mise à disposition rapide des financements aux opérateurs,  de l’identification et de l’aménagement des sites de vente afin d’offrir aux opérateurs et consommateurs des conditions d’accueil optimales mais également  la facilitation du transport du bétail.

    En sa qualité de ministre de l’Elevage et des Ressources animales, depuis  le 18 avril 2023, Amadou Ba a signé la Lettre circulaire portant sur l’assouplissement du contrôle des camions et des véhicules transportant des moutons et l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski.

    A la suite du Premier ministre, la Direction de l’élevage a présenté les détails des mesures prises par le gouvernement pour faciliter l’approvisionnement du marché et les statistiques enregistrées  en 2022 ainsi qu’un résumé du plan d’actions pour la préparation de l’édition 2023.

    Les discussions ouvertes avec les éleveurs permettront au terme de la rencontre l’identification des problèmes éventuels rencontrés en 2022 et des propositions concrètes pour assurer un approvisionnement correct du marché en moutons de Tabaski afin de satisfaire les besoins des fidèles.

    ADL/ASG/AKS