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  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE/ / Macky Sall évoque le rôle crucial de l’économie sociale et solidaire dans la lutte contre la pauvreté

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE/ / Macky Sall évoque le rôle crucial de l’économie sociale et solidaire dans la lutte contre la pauvreté

    Dakar, 4 mai (APS)- Le président de la République, Macky Sall, a rappelé, jeudi, à Dakar, le « rôle crucial » de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans la lutte contre la pauvreté.

    « En tant qu’ancien maire, je peux témoigner du rôle crucial de l’économie sociale et solidaire comme instrument essentiel de lutte contre la pauvreté », a-t-il dit à l’ouverture officielle de la 6ième édition du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire.

    Cette rencontre portée par la ville de Dakar est axée sur le thème : « La transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires ».

    Des élus locaux venus du monde entier, des représentants du système des Nations unies, des experts et des représentants d’agences de développement ainsi que des acteurs engagés dans l’ESS prennent part à cette rencontre pour « proposer des actions concrètes pour demain », a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture officielle.

    L’économie sociale et solidaire est « un principe de solidarité qui se pratique de longue date au Sénégal », a rappelé le président de la République qui donne en exemple des  »tontines » financières.

    Se disant convaincu de son efficacité,  Macky Sall a plaidé pour son application à des échelles plus importantes au niveau international, pour la co-construction d’une « économie solidaire et durable », en appoint à l’économie conventionnelle qui « révèle de plus en plus sa vulnérabilité » face aux différentes crises.

    Il a cité les instruments d’appui et de financement (DER/FJ, 3FPT, entre autres) mis en place par l’Etat du Sénégal pour booster la microfinance et enrôler plus de jeunes et de femmes très souvent en marge des circuits de la finance classique.

    Il s’est également félicité des thématiques inscrites à l’agenda des panels du forum et qui devront, selon lui, jeter les jalons d’un monde « plus juste et plus solidaire ».

    Le président de la République a aussi appelé à un  »dialogue constructif » entre l’Etat et les collectivités territoriales, « au grand bénéfice des populations ».

    Le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias, s’est félicité de l’accompagnement de l’Etat en portant la candidature de l’équipe municipale de la capitale.

    Devant ses collègues maires, il a parlé d’une « responsabilité pour la ville de Dakar de porter la voix de l’Afrique », en abritant pour la première fois ce forum sur le continent.

    Le maire de la ville de Dakar a notamment invité les jeunes et les femmes, principales cibles de l’économie sociale et solidaire, à davantage « saisir les opportunités qu’offre le marché du numérique et l’agrobusiness ».

    Il a également appelé Etat, collectivités territoriales et acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) à « unir les efforts pour amplifier les impacts » de ce secteur.

    Barthélémy Dias a aussi indiqué que l’économie sociale et solidaire « offre un meilleur accès aux financements et aux crédits pour le secteur informel », lequel souffre parfois des « conditions restrictives » des banques classiques, malgré son poids économique.

    Il a appelé au renforcement de la microfinance et des nano-crédits en donnant l’exemple d’un pays comme le Bengladesh pour une « transformation structurelle des économies informelles vers des économies durables et viables ».

    SMD/ASB/BK

     

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : un diplomate recommande au Sénégal de s’inspirer de l’expérience de la Norvège

    SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : un diplomate recommande au Sénégal de s’inspirer de l’expérience de la Norvège

    Dakar, 4 mai (APS) – L’ambassadeur du Congo au Sénégal, Luc-Jean Aka-Evy, conseille les pouvoirs publics sénégalais de s’inspirer de l’expérience norvégienne de gestion des ressources pétrolières en considérant que cette richesse appartient au peuple.

    ‘’Pourquoi vous ne feriez pas comme les Norvégiens ? La première puissance pétrolière du monde, c’est la Norvège. Il n’y a pas de secousses (problèmes) là-bas’’, a dit M.  Aka-Evy lors d’une visite effectuée récemment à l’APS.

    ‘’La Norvège exploite et commercialise le pétrole pour le bien des Norvégiens […] Il n’y a donc pas de raison pour les Sénégalais de ne pas faire autant que les Norvégiens. Au lieu de regarder vers nous, il faut regarder vers la Norvège’’, a-t-il répondu à une question relative à l’exploitation des hydrocarbures (pétrole et gaz) découverts récemment au Sénégal.

    Luc-Jean Aka-Evy estime que la Norvège fait partie de ‘’ces pays qui ont su exploiter leur pétrole en disant que [ça appartient au] peuple’’.

    ‘’Il n’y a donc pas de raison que le Sénégal ne pense pas comme ça’’, a-t-il insisté.

    L’ambassadeur du  Congo pense que le Sénégal a assez appris de l’expérience des autres pays africains producteurs de pétrole pour ne pas tomber dans ‘’les mêmes travers’’ qu’ils pouvaient ‘’éviter’’.

    Le Congo et le Sénégal peuvent entretenir une coopération dans le domaine pétrolier, selon M. Aka-Evy.

    Il y a des ‘’possibilités de coopération […] Le président Macky Sall est allé récemment au Congo, où il a pris langue avec un certain nombre d’autorités qui sont dans le domaine de l’exploitation pétrolière’’, a-t-il dit.

    Le Congo est l’un des plus importants pays producteurs de pétrole en Afrique.

    FD/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-EDITION / Diouma Diouf, une spécialiste de la finance, met un guide à la disposition des entrepreneurs

    SENEGAL-ECONOMIE-EDITION / Diouma Diouf, une spécialiste de la finance, met un guide à la disposition des entrepreneurs

    Dakar, 4 mai (APS) – Diouma Diouf, une spécialiste de la finance et de la comptabilité, a présenté à des opérateurs économiques son livre intitulé « 7 conseils financiers pour réussir dans l’entrepreneuriat », mercredi, à Dakar.

    Le livre de 117 pages, publié par L’Harmattan Sénégal, a été présenté lors d’une formation dispensée à une vingtaine d’entrepreneurs à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.

    Comme l’indique son titre, l’ouvrage donne sept conseils financiers, « qui vont permettre à nos entrepreneurs n’étant pas des financiers aguerris d’avoir la maîtrise de leur argent et de s’en sortir », a expliqué Mme Diouf, responsable comptable et financière au Crédit mutuel du Sénégal.

    Elle a une expérience d’une dizaine d’années dans la finance, qu’elle veut partager à l’aide de ce livre, dans un contexte où, à ses yeux, la faillite des entreprises est très courante.

    « C’est une nécessité, pour moi, d’accompagner les entrepreneurs », a dit Diouma Diouf, soulignant que de nombreux entrepreneurs confondent leur patrimoine personnel avec le patrimoine de leur entreprise.

    Elle recommande aux entrepreneurs, entre autres conseils, d’avoir une planification financière et des indicateurs de performances.

    La maîtrise de la trésorerie est également fondamentale, selon Mme Diouf.

    AN/ESF/BK

  • SENEGAL-HORTICULTURE / Un acteur insiste sur la valorisation des produits horticoles

    SENEGAL-HORTICULTURE / Un acteur insiste sur la valorisation des produits horticoles

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 4 mai (APS) – Le président de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture du Sénégal (CFAHS), Cheikh Ngane, préconise valorisation de cette filière de manière à la rendre profitable à ses membres.

    S’entretenant dans un entretien avec l’envoyée spéciale de l’APS, mercredi, en marge de l’ouverture officielle du Salon international des fruits et légumes de Rimini (Italie), il a laissé entendre que la participation sénégalaise à cette rencontre dénommée Macfrut peut aider à valoriser la filière horticole.

    « Notre participation [à ce salon] devient une tradition, car depuis quelques années, le Sénégal est présent à cette rencontre internationale […] » sur les fruits et légumes et les espèces florales, a indiqué M. Ngane, selon qui le Sénégal a réalisé une meilleure participation cette année, notamment en termes de contenu.

    « C’est un salon dédié à l’agroalimentaire. Nous, nous sommes le segment des exportations mais aussi de la transformation et  de la valorisation des produits. C’est plus un salon pour l’industrie que pour les produits frais », a-t-il fait remarquer au sujet du Macfrut.

    Il a fait observer qu’ »une manifestation de ce genre est une porte d’entrée pour le marché extérieur », « même si ce n’est pas un marché pour produits frais, c’est une possibilité pour les acheteurs qui souhaitent avoir des produits frais ».

    « C’est cela l’intérêt de cette rencontre, car la souveraineté alimentaire devient une priorité pour le gouvernement sénégalais et le secteur privé. Cela passe également par la valorisation des produits pour faire davantage de la plus-value permettant aux populations, au-delà de la souveraineté alimentaire, de pouvoir bien se nourrir et régler les contraintes », a-t-il poursuivi.

    Si lors de certaines années, les participants n’exposaient que le haricot vert, aujourd’hui, « plus d’une dizaine de produits sont présentés sur les stands par les participants sénégalais ».

    « Il y a une diversité des participants qui exposent des produits saisonniers made in Sénégal », a vanté Cheikh Ngane.

    Il s’est félicité de ce que le Sénégal est désormais « présent au moins pendant dix mois sur douze » sur le marché des exportations.

    « Naturellement, [pour] les marchés des fruits et légumes, c’est l’Europe qui est le principal marché qui prend l’essentiel des produits que nous exportons. C’est cela qui justifie notre présence à ce salon international », a-t-il poursuivi.

    Il signale qu’il y a une collaboration entre les services étatiques et les opérateurs privés, chacun ayant selon lui un rôle à jouer dans la promotion des produits horticoles sénégalais.

    « Personne ne peut travailler toute seule. Le public accompagne, finance, forme, mais c’est le secteur privé qui fait le business », a rappelé Cheikh Ngane, avant de saluer l’accompagnement des pouvoirs publics, du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et de l’Agence d’encadrement et de développement des petites et moyennes entreprises (ADEPME).

    Le Sénégal prend part au salon de Rimini avec près d’une trentaine de participants, entreprises, exposants et visiteurs professionnels. La manifestation commerciale prend fin vendredi après-midi.

    SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIAL / Moussa Bocar Thiam : ‘’Il n’y a aucun plan de licenciement à La Poste’’

    SENEGAL-SOCIAL / Moussa Bocar Thiam : ‘’Il n’y a aucun plan de licenciement à La Poste’’

    Ourossogui, 4 mai (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, assure qu’il n’est envisagé ni plan de licenciement ni plan social à la Société nationale La Poste.

    Cette société nationale a seulement proposé à ses employés qui le désirent de négocier avec elle un départ volontaire.

    ‘’Je vais être une fois encore clair sur la situation de la société nationale La Poste, pour dire qu’il n’y a aucun plan de licenciement au sein de cette entreprise. Il n’y a non plus de plan social à La Poste’’, a-t-il soutenu.

    Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique s’entretenait avec des journalistes, mercredi soir, à Ourossogui, au terme d’une cérémonie officielle marquant l’arrivée de la caravane ‘’Sénégal Connect’’ dans cette ville située dans la région de Matam (nord).

    Selon Moussa Bocar Thiam, la société nationale La Poste a seulement demandé à ses agents qui le désirent de négocier avec elle un  départ volontaire.

    Les employés qui souhaitent être redéployés dans d’autres structures publiques ont la possibilité d’en discuter avec la direction générale de La Poste, selon M. Thiam. Sur ce point, ‘’il n’y a aucune ambiguïté, aucune polémique possible non plus au sein de l’entreprise’’, a-t-il assuré.

    AT/BK/ESF

  • MONDE-SOCIETE / L’instauration d’un nouveau leadership, condition d’une paix durable, selon Boni Yayi

    MONDE-SOCIETE / L’instauration d’un nouveau leadership, condition d’une paix durable, selon Boni Yayi

    Dakar, 4 mai (APS) – L’instauration d’une paix durable passe par un nouveau leadership de l’Afrique, la résolution de ses dysfonctionnements internes et de la mal gouvernance créatrice de foyers de tension, soutient l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi.

    « Pour une paix durable, il faut forcément un nouveau leadership de l’Afrique qui doit surmonter ses dysfonctionnements internes, sa mal gouvernance politique, économique et s’unir autour de l’essentiel », a-t-il indiqué, mercredi, à Séoul, en Corée du Sud, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de la paix 2023, organisé par la Fédération pour la paix universelle (FPU).

    Cette rencontre, prévue du 2 au 6 mai, en terre coréenne, se déroule par visioconférence, sur le thème : « Vers une culture mondiale de la paix ».

    Boni Yayi, ancien président de la Conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine, se dit convaincu que l’Afrique peut devenir une puissance économique mondiale, mais doit d’abord trouver des solutions à certains de ses problèmes.

    Le paradoxe est que l’Afrique qui semble être le maillon faible de la chaîne, est « un continent extrêmement riche de métaux rares indispensables à certaines technologies de pointe, de ses ressources minières, de son histoire, mais qui, malheureusement, est historiquement appauvrie par une organisation mondiale de travail qui continue de la piller ».

    Les dirigeants de la FPU vont lancer une nouvelle initiative appelée « Table ronde internationale des anciens » lors de ce sommet

    Cette initiative vise à tirer parti de la sagesse et de l’expérience des anciens pour instaurer la paix et la stabilité dans la société et la nation.

    « L’avenir du monde en matière de paix se joue et se jouera en Afrique qui est l’espoir de l’humanité », a affirmé Thomas Yayi Boni. Pour lui, « trouver des solutions viables aux difficultés qui assaillent le monde de toutes parts sera une avancée formidable vers la paix ».

    La première vice-présidente du Conseil national de la transition de la Guinée, Maimouna Yacouba a, pour sa part, appelé à « reconnaître et garantir que nous constituons une même humanité qui nous commande de nous unir autour de combats pour la dignité humaine ».

    « C’est en semant la graine de la paix qu’on peut conjurer le spectre de la violence, de la destruction et de la peur », a estimé Mme Yacouba.

    De nombreuses personnalités politiques, chefs religieux, chefs d’entreprises et universitaires ont partagé leurs idées, dans différentes sessions, sur les perspectives à explorer pour l’instauration et la consolidation d’une paix durable.

    Les sessions régionales du Sommet de la paix 2023 se poursuivront sur la construction de la paix en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

    Au cours de ce Sommet, un panel sera réservé aux jeunes et étudiants. Les lauréats du prix Sunhak pour la paix s’exprimeront lors d’un déjeuner spécial en leur honneur et les membres du Think Tank 2022 échangeront sur les voies et moyens pour l’instauration de la paix dans la péninsule coréenne, en Asie de l’est et dans le bassin indo-pacifique, renseigne la même source.

    Il est inclus dans le programme la célébration du 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, qui va présider une cérémonie d’inauguration du bâtiment dit de « Culture de la paix », une immense salle d’exposition multimédia destinée à être « une patrie pour le monde et une ville du cœur pour tous les peuples », comme le souhaitait le regretté cofondateur de la FPU, le révérend Dr Sun Myung Moon.

    PON/ASG/BK

  • SENEGAL-MEDIAS / Matar Sylla rappelle l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques

    SENEGAL-MEDIAS / Matar Sylla rappelle l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques

    Dakar, 4 mai (APS) – Le directeur général de Label TV, Matar Sylla, a rappelé, mercredi à Dakar, l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques, ainsi que les défis auxquels doivent faire face les acteurs de la presse sénégalaise.

    ‘’C’est notre rôle d’être un secteur transversal qui appuie toutes les autres politiques publiques. Aucune politique publique ne peut réussir sans l’apport des médias. C’est clair, net et précis. Quand on vous invite à une manifestation et que vous n’y êtes pas, la manifestation ne commence pas’’, a-t-il dit.

    Il prenait part à un panel organisé par la Coordination des associations de presse (CAP), à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. La rencontre s’est déroulée autour du thème : « Les restrictions à la liberté d’expression : quel équilibre entre sécurité nationale et droit à l’information ».

    Il s’est appesanti sur l’environnement et le modèle économique des entreprises de presse à travers le monde.

    ‘’Ce n’est pas également un secteur dont on se sert comme ça. C’est un secteur qui est économique. Dans beaucoup de pays dans le monde […] émergent, les médias sont de véritables entreprises économiques viables qui font de l’argent, qui gagnent de l’argent’’, fait-il valoir.

    Le panéliste a rappelé que la Constitution du Sénégal garantit la liberté de la presse à travers son adhésion à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

    Le véritable défi, précise-t-il, c’est de mettre en place une structure de régulation capable de mettre de ‘’l’ordre dans la profession’’. ‘’Le respect des libertés fondamentales n’est possible qu’avec des médias forts, viables qui puissent produire de la qualité’’, a insisté Matar Sylla.

    Il invite à une révision du dispositif de régulation des médias au Sénégal et à faire des projections pour les années à venir.

    ‘’L’autorité de régulation doit être repensée, reformatée, ouverte à d’autres perspectives en tenant compte et en faisant des projections sur les 20 prochaines années. C’est possible parce qu’il y a des chercheurs’’ qui savent ce qui va se passer, a affirmé le spécialiste des médias.

    Il pense que le Sénégal doit se tourner vers des perspectives nouvelles avec de grands ensembles, afin d’éviter que des groupes de médias étrangers n’occupent l’espace.

    L’ancien directeur général de la Radiodiffusion sénégalaise (RTS) estime que le Sénégal doit ‘’avoir la capacité de faire les choses autrement’’ et ‘’sortir de la logique de sanctionner, sanctionner, punir, etc.’’

    Pour ce faire, le chef de l’Etat doit accélérer le processus et convoquer les assises des médias afin de trouver des ‘’solutions’’ à beaucoup de questions qui se posent dans le secteur de la presse.

    Cela permettra d’avoir ‘’des médias libres, responsables, transparents, dynamiques et qui contribuent à élever un peu la plus-value dans ce pays (…)’’.  Selon lui, ‘’si, aujourd’hui, le pétrole et le gaz sont le carburant de l’émergence, les médias en seront le catalyseur’’.

    A la fin de ce panel, la CAP a publié une déclaration dans la laquelle elle réclame la libération de journalistes dans les liens de la détention ou sous contrôle judiciaire..

    FD/ASG

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Moussa Bocar Thiam souligne les avantages de l’Intelligence artificielle

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Moussa Bocar Thiam souligne les avantages de l’Intelligence artificielle

    Ourossogui, 4 mai (APS) – L’intelligence artificielle peut se voir dans plusieurs domaines et peut notamment servir dans le traitement des documents administratifs, a souligné le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    « La mise en œuvre de l’intelligence artificielle peut se voir dans plusieurs domaines. Dans le secteur de l’administration publique, nous pouvons détecter automatiquement des documents administratifs. L’IA peut aussi aider à la classification rapide des documents administratifs. Elle permet également un contrôle fiscal intelligent », a-t-il dit.

    Le ministre de la Communication s’exprimait lors de l’arrivée officielle de la caravane « Sénégal Connect » à Ourossogui (nord), qui sillonne le pays depuis quelques jours.

    Dans le domaine de l’agriculture, l’intelligence artificielle « peut permettre aux spécialistes de prédire la disponibilité de l’eau et des intrants [mais peut également servir dans] la planification de la production en fonction des débouchés ou encore la détection de différentes maladies affectant la production », a-t-il dit.

    Concernant les secteurs de la défense et de la sécurité, par exemple, l’IA permet de protéger les interventions des véhicules d’urgence, la réduction du nombre d’appels d’urgence et des infractions.

    « L’intelligence artificielle peut jouer un rôle de filtrage de vidéos dans le domaine de la cybersécurité, notamment la détection ou la suppression de scènes à caractère nuisibles pour les enfants. Elle permet également d’assurer la surveillance de nos frontières et de nos côtes et d’analyser les comportements suspects et d’attaques informatiques », a détaillé le ministre de la Communication.

    L’IA peut toutefois remplacer l’homme dans plusieurs tâches, a fait remarquer le ministre, insistant sur son encadrement qui doit être basé sur l’éthique et la déontologie.

    Selon Moussa Bocar Thiam, c’est pour cette raison que le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a engagé une stratégie nationale pour la règlementation de l’intelligence artificielle, qui, à l’en croire, « est un défi majeur, car étant un processus irréversible ».

    AT/ASG/BK

     

  • SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24, constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, a dénoncé, mercredi, à Dakar, ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’.

    ‘’Aujourd’hui, un de vos confrères était devant le juge et une information judiciaire a été ouverte à son encontre’’, a déclaré Mamadou Mbdoj, son coordonnateur.

    Il donnait une conférence de presse, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse.

    Babacar Touré, directeur d’un site d’information, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi, pour des faits de diffamation, de mise en danger de la vie d’autrui et de diffusion de fausses nouvelles.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a fustigé aussi l’arrestation de Thioro Mandela, une animatrice de la chaîne privée Walf TV, placée en détention pour des faits d’association de malfaiteurs, de collecte illicite de données à caractère personnel et de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.

    Mamadou Mbodj et ses camarades ont dénoncé également l’arrestation survenue depuis deux mois du journaliste Pape Ndiaye, également employé par Walf TV. Ndiaye est poursuivi en justice pour diffusion de fausses nouvelles.

    De la 73e place en 2022, le Sénégal a reculé de 31 places cette année pour se rapprocher des pays considérés par Reporters sans frontières comme les ennemis de la liberté de la presse.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 déclare par ailleurs qu’il ‘’n’est pas concerné’’ par le dialogue politique auquel le président de la République, Macky Sall, a convié les leaders de l’opposition.

    Il invite ‘’tous les Sénégalais à participer massivement et de façon pacifique au rassemblement’’ qu’organisent ses leaders le 12 mai prochain.

    Lors de cette manifestation, ils vont appeler les autorités gouvernementales à organiser une ‘’élection présidentielle inclusive et transparente’’ en 2024.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a été lancé le 16 avril à Dakar pour s’opposer à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024 et obtenir la libération des ‘’détenus politiques’’

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), Abdourahmane Diouf, le professeur Mary Teuw Niane, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et l’ancien ministre Cheikh Bamba Dièye font partie de ses leaders.

    ABD/ESF

  • SENEGAL-MECANIQUE / Macky Sall souhaite une relocalisation des activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile

    SENEGAL-MECANIQUE / Macky Sall souhaite une relocalisation des activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile

    Dakar, 3 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a préconisé, mercredi en conseil des ministres, de ‘’diligenter l’élaboration d’une cartographie nationale des zones occupées par les mécaniciens et professionnels de l’automobile, afin de faciliter, dans toutes les capitales régionales, la relocalisation des activités liées à ce sous-secteur’’.

    Présidant la réunion hebdomadaire du gouvernement, il a demandé aux ministres en charge de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales de prendre des dispositions dans ce sens.

    Au cours de la rencontre, le chef de l’Etat est également revenu sur l’inauguration, ce mardi, de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA). A cet égard, il a ‘’félicité le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, DR Pape Amadou NDIAYE, l’AGETIP, l’entreprise GETRAN et l’ensemble des professionnels de la mécanique générale, pour la réalisation de cette infrastructure majeure’’. Le communiqué souligne que cette infrastructure ‘’participe de son ambition de modernisation et de transformation de l’Artisanat national’’.

    Il signale qu’il a ‘’ainsi demandé au Gouvernement d’engager, dans le consensus de toutes les parties prenantes, la relocalisation progressive des activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile au niveau de cette plateforme moderne, qui doit s’ériger en véritable centre national de développement des professions de l’Automobile’’.

    ‘’Dans cet élan, poursuit le communiqué, le Chef de l’Etat, a demandé au Premier ministre de mobiliser l’ensemble des dispositifs d’encadrement, de formation (3FPT), de financement (DER/FJ, FONGIP, PROMISE) et de promotion de l’emploi (convention Etat/employeurs), afin d’accompagner la transformation du sous-secteur de la mécanique automobile, dans lequel les artisans doivent bénéficier d’un renforcement de capacités avec le recours aux nouvelles technologies.’’

    ASG/AB