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  • SENEGAL-SOCIAL / Thiès : les cheminots retraités réclament 10 millards FCFA de pensions

    SENEGAL-SOCIAL / Thiès : les cheminots retraités réclament 10 millards FCFA de pensions

    Thiès, 1-er mai (APS) – Les travailleurs des chemins de fer ex-temporaires ont réclamé lundi à Thiès (ouest) lors d’une activité marquant la fête du travail, la régularisation de leurs pensions de retraite par le versement à l’Institution de prévoyance retraite (IPRES) d’arriérés d’un montant global de 10 milliards de FCFA. 

    Lors d’un sit-in devant la Bourse du travail de Thiès, des membres du bureau de l’entente des retraités ont sollicité la diligence du Chef de l’Etat, suite à la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et les travailleurs des chemins de fer.

     »Après 30 à 40 ans de service, au moment où nous devions nous reposer, nous voilà dans la rue en train de réclamer notre dû », a dit Bou Diallo.

    Depuis six ans, nous courons derrière cette régularisation, mais nous n’y parvenons et pourtant c’était un protocole d’accord dûment signé entre l’Etat du Sénégal et les travailleurs de la régie des chemins de fer », a-t-il dit.

    Il a interpellé le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) Mody Guiro, pour qu’il se saisisse du dossier des cheminots retraités.

    Selon lui, l’enveloppe globale des arriérés de retraite dus aux quelque 1.300 cheminots retraités est évaluée à 10 milliards de FCFA.

    Les travailleurs demandent que leurs pensions soient régularisées, pour qu’ils puissent percevoir leur  »pension normale », amputée d’une partie, en raison d’un versement incomplet des sommes dues par l’Etat à l’IPRES.

     »Nous sommes fatigués ! », ont-il lancé en choeur, tenant des pancartes.

    Ils ont évoqué les difficultés qu’ils traversent en tant que pères de famille du fait de cette situation.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Gandiaye : un homme de 22 ans se jette mortellement dans un puits (famille)

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Gandiaye : un homme de 22 ans se jette mortellement dans un puits (famille)

     

    Gandiaye (Kaolack), 1er mai (APS) – Un jeune âgé de 22 ans a perdu la vie dimanche en se jetant dans un puits au quartier Ngoulagne dans la commune de Gandiaye (Kaolack, centre), a appris l’APS de sa famille.

    Le drame s’est produit aux environs de 17 heures dans un puits foré dans l’enceinte de la concession familiale.

    Le jeune Papa Babacar Diouf, qui vivait chez ses parents à Gandiaye, souffrait de crise d’épilepsie, selon ses proches.

    Les éléments de la brigade polyvalente de la gendarmerie territoriale de Gandiaye se sont rendus sur les lieux pour extraire le corps et procéder aux constats d’usage avant d’ouvrir une enquête pour déterminer les véritables causes de cette chute mortelle.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    Dakar, 1er mai (APS) -Le Parti pour l’indépendance et du travail (PIT, mouvance présidentielle) a invité dimanche, à  Dakar, ses alliés de la coalition  Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à travailler sur une candidature unique basée sur un ‘’programme viable, bien négocié et bien défini’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicaines, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition BBY. Notre parti invite à une concertation large et inclusive pour la désignation d’un candidat unique de BBY sur la base d’un programme bien défini et bien négocié’’, a déclaré dimanche son porte-parole Abdourahmane Ndiaye.

    M. Ndiaye procédait à la présentation du rapport de résolution du PIT sur le contexte politique national et international en marge de la restitution des travaux du congrès de cette formation de la gauche sénégalaise.

    Ledit rapport de résolution a été largement adopté par le congrès du parti.

    A l’issu de ce congrès Samba Sy a été reconduit comme secrétaire général du PIT.

    Interpellé sur une éventuelle candidature du président de la République Macky Sall, le porte-parole du PIT considère que ‘’cette question n’est pas à l’ordre du jour dans la mesure où le principal concerné n’a pas pris de décision sur le sujet’’.

    Il a ensuite abordé l’évolution de cette formation au sein de la coalition présidentielle où le PIT occupe depuis 2012 le portefeuille du ministère du Travail.

    ‘’le PIT a magnifié les acquis pour les travailleurs ainsi que les nombreux résultats réalisés par ce département ministériel’’, a fait valoir Abdourahmane Ndiaye.

    Evoquant le climat politique au niveau national, le Parti de l’indépendance et du Travail a invité les pouvoirs publics à ‘’garantir les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester’’

    La formation de gauche n’a pas aussi manqué d’appeler les autres forces vives de la Nation, ‘’notamment l’opposition au respect de l’autorité, des institutions, aux lois et règlements du pays’’.

    ABD/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Tambacounda :   Aly Fall souligne le fort dynamisme de la CMU

    SENEGAL-SANTE / Tambacounda : Aly Fall souligne le fort dynamisme de la CMU

    Tambacounda, 30 avr (APS) – Aly Fall, conseiller technique en charge des médias et des relations publiques  à l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANCMU), a souligné le fort dynamisme de la couverture maladie universelle (CMU) dans la région de Tambacounda.

    S’exprimant lors d’un atelier de partage organisé samedi, dans la capitale orientale, il a précisé que les taux de couverture et de pénétration  s’élèvent respectivement à plus de 40,09% et 93,03%.

    ‘’La CMU est une réalité dans ce pays. Elle est partout au Sénégal, et il est toujours bon de mettre au fait les agents des médias, [qui sont] au contact de l’information sur la CMU’’, a-t-il dit lors de cet atelier destiné aux correspondants de Tambacounda.

    Il a qualifié de ‘’reluisants’’ les résultats enregistrés en la matière dans cette région, reconnaissant tout de même qu’il y a des choses à améliorer. Quoi qu’il en soit, ces résultats ‘’participent activement au taux national, qui est de 53% (…)’’, a-t-il relevé. Il a rappelé que la contribution des mutuelles de santé  à ce taux national est de 23 %.

    Aly Fall considère qu’’’il est nécessaire’’ que les journalistes ‘’sachent les progrès réalisés’’ par le programme de couverture maladie universelle.

    Il a cependant reconnu les lenteurs notées dans  le cadre de la mise en oeuvre de la CMU. Ces lenteurs sont liées à  des facteurs d’ordre social, a-t-il expliqué. ‘’Au Sénégal, rappelle-t-il, l’assurance-maladie est encore un régime volontaire. Si, demain, on passe à un régime obligatoire, on peut booster les chiffres’’, a-t-il estimé.

    Pour le moment, déclare-t-il, l’Agence de la couverture maladie universelle essaie d’avancer, en mettant en place des réformes, comme la création de ‘’mutuelles départementales fortes et professionnalisées’’.

    ‘’On en a installé 19 à l’échelle nationale et on va progresser vers les autres départements. L’idée, c’est d’aller vers 46 mutuelles départementales fortes et professionnelles, dans lesquelles on peut avoir un maximum de populations pour aider les Sénégalais à avoir accès à des soins de santé de qualité et à moindre coût’’, a-t-il fait savoir.

    Interpellé sur la question de la dette envers les structures de santé, M. Fall a précisé qu’elle se chiffre à un peu plus de 10 milliards’’ de francs CFA. Il a informé que ‘’le chef de l’Etat a instruit son gouvernement d’accorder une rallonge de 10 milliard [francs CFA] à l’ANCMU afin de pouvoir éponger cette dette’’.

    BT/ASG

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kahone : trois morts enregistrés dans un accident de la circulation

    SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kahone : trois morts enregistrés dans un accident de la circulation

    Kahone (Kaolack), 30 avr (APS) – Trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans un accident de la circulation survenu dimanche à hauteur du foirail de Kahone, dans la région de Kaolack (centre), a appris l’APS de sources sécuritaires.

     

    L’accident a été provoqué par l’éclatement d’un des pneus d’un  bus de transport en commun, en provenance de Diaobé, dans la région de Kolda (sud), ont indiqué les mêmes sources.

    Le véhicule s’est alors renversé sur la route, provoquant ce drame.

    Les corps des victimes ont été déposés à la morgue du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack où ont été également admis les blessés.

     

    ADE/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Un lot de matériel informatique et pédagogique à l’école Keur Balla de Bonoba

    SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Un lot de matériel informatique et pédagogique à l’école Keur Balla de Bonoba

    Bonoba (Rufisque), 29 avr (APS) – L’association « Enfants et Avenir », dirigée par une ressortissante sénégalaise établie en France, a fait don samedi d’un lot de matériel informatique et pédagogique à l’école élémentaire Keur Balla de Bonoba, une commune située à une dizaine de kilomètres du Lac Rose, dans le département de Rufisque.

    Le don est composé d’une dizaine d’ordinateurs avec des unités centrales et des claviers, de 3 photocopieuses et d’une cinquantaine de caisses contenant des livres pour le programme élémentaire et secondaire.

    Ce matériel « vient à point nommé, car le monde de l’éducation évolue et avec lui aussi les outils pédagogiques et les moyens d’évaluation [ordinateurs, photocopieuses, imprimantes entre autres].  Ce que nos bienfaiteurs ont compris en orientant leurs actions dans ce sens », a souligné le directeur de l’école bénéficiaire, Moussa Seck.

    Sans matériel informatique et didactique, il n’est pas possible de mener à bien les enseignements-apprentissages et la recherche action, a-t-il ajouté en présence des élèves de l’école et de leurs parents venus assister à la cérémonie devant les classes de l’établissement.

    Le directeur de l’école élémentaire Keur Balla de Bonoba a profité de cette occasion pour demander à d’autres bonnes volontés, partenaires de l’école, de les appuyer pour que l’établissement puisse bénéficier d’un accès Internet à haut débit, afin d’optimiser la salle informatique qui va être équipée avec le matériel reçu.

    Il y a aussi que les toilettes de l’école « sont vétustes, suintent de partout avec portes et fenêtres détériorées. Les populations environnantes y font leurs besoins et cela pose un problème de sécurité », a relevé Moussa Seck.

    Son plaidoyer a été relayé par la donatrice Yama Ayissou qui a invité d’autres donateurs à l’accompagner pour doter l’école d’un mur de clôture, de classes supplémentaires, d’un système d’adduction d’eau mais également de toilettes fonctionnelles.

    « L’objectif dans cette école est d’avoir une bibliothèque et une salle informatique connectée à Internet afin de permettre aux professeurs, aux élèves mais également aux étudiants du village de faire des recherches », a-t-elle indiqué.

    « Bonoba est un village très enclavé et il n’y a aucune infrastructure, pas d’activités économiques, pas de lycée, juste l’école qui fait face au CEM au milieu du village sans mur de clôture », a-t-elle relevé, pour justifier le choix de son association de faire ce don de « près de 5 millions de francs CFA » à cet établissement.

    « Une école sans eau, sans toilettes avec les animaux en divagation au milieu des élèves, ce n’est pas normal », a-t-elle dit, avant d’appeler les sociétés établies dans le département de Rufisque à apporter de leur côté un soutien à l’école de Bonoba, dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), en vue de contribuer à l’éducation des enfants en suscitant un environnement scolaire propice aux performances.

    Des chefs de villages, imams, ainsi que des autorités locales ont pris part à la cérémonie de remise de ce don, en présence de la présidente de l’association « Enfants et Avenir », accompagnée de quelques-uns de ses membres de diverses nationalités.

    Cette association a été créée en 1996 pour le soutien scolaire des enfants du quartier de résidence  de Yama Ayissou en France où elle servait comme professeur d’économie.

    L’association « Enfants et Avenir » a orienté, au fil des ans, son action vers l’international et le Sénégal en particulier, pays de naissance de Mme Ayissou.

    Elle collecte ainsi du matériel informatique et didactique en France au profit d’écoles qui en ont le plus besoin. L’association a déjà fait des dons similaires à des établissements d’autres localités sénégalaises comme Kelle.

    ADL/BK

     

     

     

     

  • SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Retour définitif de 9 tirailleurs : une  »injustice réparée », selon Macky Sall

    SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / Retour définitif de 9 tirailleurs : une  »injustice réparée », selon Macky Sall

    Dakar, 28 avril (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est félicité vendredi du retour définitif dans leurs familles respectives de neuf Tirailleurs sénégalais et de la possibilité qui leur est offerte de continuer à percevoir l’intégralité de leur pension de retraite sans être contraints de séjourner au moins six mois par an en France, considérant que  c’est la réparation d’une injustice longtemps infligée aux anciens combattants.

     »Après avoir servi dans l’armée française durant la guerre en Indochine et en Algérie, les neuf Tirailleurs, aujourd’hui âgés entre 85 et 96 ans, étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois dans l’année pour bénéficier de leur pension de retraite dans son intégralité », a rappelé Macky Sall en recevant ces derniers au palais de la République.

    Les ministres en charge respectivement des Affaires étrangères et des Forces armées, Aissata Tall Sall et Sidiki Kaba, ont pris part à la rencontre.

    La cérémonie de réception a eu lieu en présence également des familles de ces anciens combattants, de la hiérarchie militaire et de l’ambassadeur de France au Sénégal, Phillipe Lalliot.

    Le terme  »Tirailleurs sénégalais » fait référence à ce régiment instauré par le gouverneur Louis Faidherbe en 1852 pour incorporer des soldats issus des territoires des anciennes colonies françaises d’Afrique dans l’armée de la métropole.

    Ces neufs anciens combattants issus de la dernière génération du régiment de Tirailleurs dissout en 1960, sont Yoro Diaw, Oumar Diémé, Maciré Sy, Mor Diop, Gorgui Mbodji, Younboussa Sonko, Daouda Faye Badji, Ousmane Sagna et Ndongo Dieng.

    Ils ont tous été élevés au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion. Colonel de la gendarmerie, Gorgui Dieng, qui a plafonné les distinctions nationales, a été lui élevé dans la dignité de grand-croix de l’Ordre national du Lion.

     »Au nom de la nation, j’ai tenu à vous élever au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion pour vous célébrer et récompenser votre sacrifice pour le Sénégal et la France », a dit le chef de l’Etat.

    Selon Macky Sall,  »ces anciens combattant, bien qu’honorés par la France, méritent tous les honneurs chez eux avec la dignité ».

    Le président de la République a insisté sur la réparation d’une  »série d’injustices », en rappelant notamment  »les pensions inégales » en fonction des nationalités et de la couleur de la peau et  »l’impossibilité » pour les Tirailleurs sénégalais de  »commander des troupes non indigènes ».

    Macky Sall qui a rendu hommage aux neuf anciens combattants a parlé d’un  »devoir de mémoire » en faisant allusion aux morts durant les guerres en Algérie et en Indochine et le massacre de Tirailleurs au camp de Thiaroye, à Dakar.

    Le chef de l’Etat a rappelé les contributions des Tirailleurs sénégalais dans les grandes guerres pour la libération de la France, en citant des propos du général de Gaule, qui relevait que  »l’Afrique fut le refuge de notre honneur et de notre indépendance ».

     »Nous sommes fiers de vous, chers anciens », a dit le président de la République en leur souhaitant ses meilleurs vœux de santé et de bien-être.

    Les anciens combattants rappellent à la France sa dette due à l’Afrique

    La démarche lente avec sa canne qui le sert d’appui, la poitrine bien garnie de décorations, Yoro Diaw garde encore la mémoire vive quand il s’agit de rappeler à l’assistance ses années passées en Indochine (1951-1955) et en Algérie (1958-1960) pour combattre dans les rangs de l’armée française.

    Né en 1928 à Dagana (nord du Sénégal), Yoro Diaw, dont la famille a longtemps servi dans l’administration coloniale, a rappelé qu’il avait été incorporé en 1950.

     »Le diom (honneur) a toujours été dans nos veines, partout où nous nous trouvons », a dit l’ancien combattant, reversé dans l’armée sénégalaise naissante en 1960 après sa démission de l’armée française la même année.

    De 1960 à 1969, il a été formateur à Dakar-Bango avant son détachement à l’Ecole des sous-officiers de Kaolack, s’est-il souvenu.

    Evoquant son dernier entretien avec le président français Emmanuel macron, le 14 avril dernier, Yoro Diaw a insisté sur la dette que la France doit à ses anciennes colonies qui ont participé aux guerres de libération.

    Il a toutefois reconnu que le Sénégal doit à la France ses premières écoles de formation d’infirmiers et d’enseignants.

    SMD/ASG/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL-PERSPECTIVES / Le gouvernement veut ‘’maintenir la dynamique de performance’’ du sport sénégalais (PM)

    SENEGAL-FOOTBALL-PERSPECTIVES / Le gouvernement veut ‘’maintenir la dynamique de performance’’ du sport sénégalais (PM)

    Dakar, 28 avr (APS)- Le Premier ministre, Amadou Ba, a réaffirmé, vendredi à Dakar, l’ambition de l’Etat du Sénégal de ‘’maintenir la dynamique de performance’’ du sport sénégalais, à travers la professionnalisation et l’organisation de grands événements.

    ‘’Le Gouvernement entend maintenir la dynamique de performance du sport sénégalais en l’amplifiant. Mieux, nous allons favoriser les emplois sportifs à travers la professionnalisation et l’organisation de grands événements’’, a déclaré M. Bâ, en charge du portefeuille des Sports depuis le départ du gouvernement de Yankhoba Diatara du parti Rewmi.

    Le Premier ministre s’exprimait lors d’une rencontre avec les dirigeants des clubs de Guédiawaye FC et de l’AS Pikine, en perspective du match devant opposer les deux équipes, à l’occasion de la 19e journée de la Ligue 1, samedi à 18 heures.

    La rencontre a vu la présence d’Augustin Senghor, Djibril Wade et Abdoulaye Saydou Sow, respectivement, présidents de la Fédération sénégalaise de football (FSF), de la Ligue sénégalaise de football professionnel, et de la Ligue de football amateur.

    Amadou Ba a promis la consolidation de la modernisation des infrastructures sportives ainsi que la diversification et l’amélioration de l’offre sportive.

    AN/ASG

     

     

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    Dakar, 28 avr (APS) – Les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rentrer définitivement au Sénégal, ont été accueillis avec les honneurs, ce vendredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

    L’Etat et des membres de leurs familles se sont mobilisés pour leur réserver une chaleureuse hospitalité à leur arrivée à Diass pour leur retour au bercail après de longues années passées en France.

    Deux ministres, Sidiki Kaba des Forces armées et Aissata Tall Sall des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, sont venus à leur rencontre, en compagnie de hautes autorités militaires.

    Après avoir foulé le sol de la patrie, certains n’ont pu contenir leur joie. « Très heureux de retrouver ma famille, mes frères, mes enfants. C’est une fierté pour moi », a lancé Omar Diémé, originaire du village de Badiana, dans la commune de Djiniaki, dans le département de Bignona.

    Après avoir dit à la presse sa joie de regagner la patrie, l’ancien tirailleur est allé rejoindre le salon d’honneur du pavillon présidentiel.

    Le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, et celle des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, avaient fini de s’y installer en compagnie de leurs frères d’armes.

    Agé de 91 ans, mais encore sur ses jambes, Diémé s’est réjoui de la fin des incessants allers-retours qu’il a été contraint d’effectuer entre la France et le Sénégal durant plus de 30 ans. « C’était fatigant », a-t-il lancé, le visage illuminé d’un sourire pour exprimer sa joie. « Maintenant que tout est rentré dans l’ordre… », soupire-t-il.

    Pour célébrer son retour, son frère cadet, Sidy Diémé a fait le déplacement jusqu’à l’aéroport de Diass. Il confie que son frère est désormais devenu le doyen de leur village.

    « C’est une joie immense [de] célébrer leur retour définitif au Sénégal. S’ils veulent retourner en France, ce sera de leur propre gré », déclare-t-il, demandant un accompagnement de l’Etat pour le suivi médical de ces anciens tirailleurs.

    « C’était un peu difficile. Ils encouraient des sanctions en cas d’absence. Ils ont été naturalisés en 2017 par le président Hollande. Il a fait les campagnes d’Indochine et d’Algérie », a déclaré Samba Ousmane S. Diao, fils aîné de Yoro Diao.

    Le doyen des anciens tirailleurs sénégalais, âgé de 95 ans, était retourné en France en 2005 pour ne pas perdre sa pension de retraite. Heureusement pour lui, il avait eu la Légion d’honneur française.

    « Il avait sa carte de combattant pour bénéficier des avantages [se soigner, avoir l’allocation de vieillesse] mais, malheureusement, la France voulait que les anciens tirailleurs restent en France pour six mois et six mois au Sénégal », a expliqué son fils.

    Ndongo Dieng, Ousmane Sagna et leurs camarades sont très émus de retrouver leurs familles et continuer de percevoir leur pension d’allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois.

    L’avion d’Air Sénégal à bord duquel ont voyagé les neuf tirailleurs, a atterri à l’AIBD peu après 16 heures. A leur sortie de l’avion, ils ont été accueillis par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Les deux ministres les ont accueillis en compagnie des hautes autorités militaires. Des membres de leurs familles ont aussi tenu à faire le déplacement.

    Ils ont par la suite été conduits au salon d’honneur du pavillon présidentiel à bord d’un bus. Trois parmi eux se déplaçaient à bord de fauteuils roulants, tandis que les autres marchaient difficilement à l’aide d’une canne.

    FD/ASG/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le BOS présente la nouvelle stratégie de substitution du blé par les céréales locales

    SENEGAL-ECONOMIE / Le BOS présente la nouvelle stratégie de substitution du blé par les céréales locales

    Dakar, 28 avr (APS) – Le Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE) a présenté, vendredi, à Dakar, les travaux d’un mini-lab sur la stratégie import-substitution du blé par les céréales locales, dont le but est de contribuer à la réduction des importations de cette céréale.

    ‘’Le mini-lab a permis d’identifier les leviers sur lesquels la stratégie devra se baser pour réussir la production de farine à base de céréales locales, mais aussi les stratégies et plans de production des céréales locales ciblés au niveau national’’, a déclaré El Oussseyni Kane, le directeur général du BOS.

    Il intervenait à la clôture des travaux du mini-lab sur la stratégie import-substitution du blé par les céréales au Sénégal, qui se sont tenus du 14 au 24 mars 2023, dans les locaux du Bureau opérationnel de suivi du PSE.

    ‘’Grâce à cet atelier intensif, les acteurs ont pu aussi proposer un plan de communication pour la promotion de la consommation des céréales locales [et] définir un modèle de gouvernance de la stratégie import-substitution du blé’’, s’est-il réjoui.

    Selon M. Kane, le mini-lab a permis également d’évaluer les besoins en investissements pour la mise en œuvre de la stratégie et d’identifier les mesures d’accompagnement majeures à entreprendre pour sa réussite.

    Le rapport contenant les résultats affirme que l’élaboration a été menée au cours d’un atelier intensif de quinze jours. A cette rencontre ont pris part 82 personnes venues de plusieurs secteurs d’activité (commerce, finance, secteur privé, etc.). Il y avait surtout des meuniers, des boulangers et des agriculteurs.

    Pour élaborer cette stratégie, le Sénégal travaille avec la Banque africaine de développement, dans le cadre d’un projet d’appui à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements.

    Le rapport précise que le Sénégal s’est fixé comme objectif de produire 39.443 tonnes de mil et 36.813 tonnes de maïs, soit 10 % de substitution par les céréales locales, et 45.000 tonnes de blé local, soit 7 % de substitution par le blé local, d’ici à 2025.

    Le document souligne qu’il est attendu, d’ici à 2030, une production de 112.767 tonnes de mil et de 105.249 tonnes de maïs, soit 25 % de substitution par les céréales locales.

    La production de blé devrait atteindre 180.000 tonnes, soit un taux de substitution de 25 % par le blé local.

    L’Etat du Sénégal ambitionne d’atteindre d’ici à 2035 une production de 253.852 tonnes de mil et de 236.928 tonnes de maïs, soit un de substitution de 50 % par les céréales locales.

    Concernant le blé local, le rapport table sur 455.632 tonnes, soit un taux de substitution de 50 % par le blé local, explique le rapport.

    Pour la réalisation de ce projet, 5.000 personnes seront formées aux techniques de vente, d’ici à 2025, et 5.000 agents initiés aux techniques d’incorporation. Cent formateurs seront accrédités.

    Pour le volet communication, 100 gérants seront formés aux techniques de plaidoyer, pour la vulgarisation du pain composé, et 100 gérants à celles de management, d’ici à 2025.

    Venu prendre part à cette cérémonie de restitution, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a salué l’élaboration de cette stratégie qui, selon lui, ‘’est la suite logique de toutes les politiques développées dans le cadre du Plan Sénégal émergent en accord avec l’objectif d’autosuffisance alimentaire de l’Etat du Sénégal’’.

    ‘’L’un des projets phares du PSE, c’est la mise en place des corridors céréaliers. Il faut donc permettre à notre pays de produire davantage de céréales et en importer moins’’, a-t-il-dit.

    ABD/ASG/ESF