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  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Budget de 100 milliards pour l’agriculture : l’Etat invité à privilégier les exploitations familiales

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Budget de 100 milliards pour l’agriculture : l’Etat invité à privilégier les exploitations familiales

    Kaolack, 28 avr (APS) – Le porte-parole du Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Sidy Bâ, a invité vendredi les pouvoirs publics à « privilégier » les exploitations familiales dans l’affectation des 100 milliards de francs CFA alloués à la campagne agricole 2023-2024.

     Jeudi, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a précisé que 40% de ces fonds seront destinés à l’achat d’engrais, le restant devant être réparti entre les semences, le conseil agricole et la protection des végétaux.

    Il a fait cette précision au terme d’un conseil interministériel consacré à la prochaine campagne agricole.

    « Avec ce fonds, je pense que l’Etat devait privilégier les exploitations familiales que nous sommes, en nous accompagnant et en nous impliquant davantage dans les commissions de distribution et de vente des intrants, surtout en nous responsabilisant », a plaidé Sidy Bâ dans un entretien exclusif avec l’APS.

     Les plateformes agricoles comme le CNCR doivent « veiller au grain » afin que le financement soit mis entre « de bonnes mains », a exhorté M. Bâ, qui est également le président du Cadre de concertation des producteurs de l’arachide (CCPA).

     

    « Nous avons, en tant que petits producteurs, attiré l’attention sur la gestion équitable de ces fonds, mais on nous a fait comprendre que certains Sénégalais qui ont les moyens ont les mêmes droits que nous par rapport à cette subvention-là », a-t-il fait remarquer. 

    « Si les gens ne font pas attention, ça va être comme par le passé, avec certains fournisseurs d’intrants qui peuvent rendre la situation difficile » et « certaines personnes véreuses qui n’honorent pas leurs contrats et les engagements qu’ils prennent vis-à-vis de l’Etat ». 

    ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Arrivée à l’AIBD des 9 tirailleurs sénégalais qui ont décidé de quitter la France

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Arrivée à l’AIBD des 9 tirailleurs sénégalais qui ont décidé de quitter la France

    Diass (Mbour), 28 avr (APS) – Les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rentrer définitivement au Sénégal, sont arrivés à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) en provenance de la France, où ils vivaient.

    L’avion d’Air Sénégal à bord duquel ils ont effectué le voyage, a atterri à l’AIBD peu après 16 heures. A leur sortie de l’avion, ils ont été accueillis par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Les deux ministres les ont accueillis en compagnie des hautes autorités militaires. Des membres de leurs familles ont aussi tenu à faire le déplacement.

    Ils ont par la suite été conduits au salon d’honneur du pavillon présidentiel à bord d’un bus. Trois parmi eux se déplaçaient à bord de fauteuils roulants, tandis que les autres marchaient difficilement à l’aide d’une canne.

    « Les neuf Tirailleurs, âgés entre 85 et 96 ans, avaient ‘’servi dans l’armée française notamment durant les guerres d’Indochine et d’Algérie. Ils ‘’étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois par an pour bénéficier d’une pension de retraite’’.

    FG/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    Dakar, 28 avr (APS) – Le taux d’accès à l’eau en milieu rural a atteint 96, 9% en 2022 contre 95,5% en 2021, a révélé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

    Il en a fait la révélation lors d’une réunion consacrée à la revue annuelle conjointe 2022 de son ministère. Il a indiqué que ‘’cette amélioration a été obtenue grâce aux réalisations dans ce secteur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), et des forages réalisés par l’Office des forages ruraux (OFOR)’’, a-t-il expliqué.

    En milieu urbain, les performances ont été satisfaisantes avec un taux d’accès à l’eau de 98,7%, a-t-il relevé, notant toutefois qu’il y a eu  »un léger repli » par rapport à 2021, année où il était de 98, 8%, soit 0,01% d’écart.

    Dans le secteur de l’assainissement, observe-t-il, des progrès ont été aussi réalisés avec un resserrement de l’écart entre les milieux urbain et rural. ‘’Il en est de même sur la gestion des ressources en eau avec des programmes en vue dans le Ferlo ou encore à Kaffrine. Concernant la gestion des inondations, nous sommes en train de faire l’évaluation finale du Programme décennal de gestion des inondations 2012-2022’’, a-t-il indiqué.

    Il a déclaré que le ministère de l’Eau ‘’est en train également de finaliser la formulation d’un nouveau programme décennal (…)’’. En dépit des progrès enregistrés, il reste encore des défis à relever par rapport à l’accès, surtout avec l’augmentation de la population sénégalaise, a-t-il fait remarquer.

    Pour faire face à ces défis, signale-t-il, l’Etat est en train de réaliser des investissements pour faire face à l’accroissement démographique. ‘’L’Etat est en train de travailler sur des solutions durables basées sur la nature afin d’éviter des situations de stress hydrique à l’horizon 2050’’, a-t-il annoncé.

    Le ministre délégué en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a pris part à cette rencontre ainsi que plusieurs partenaires au développement.

     NAN/AB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole : le porte-parole du CNCR satisfait du coup de pouce de l’Etat

    SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole : le porte-parole du CNCR satisfait du coup de pouce de l’Etat

    Kaolack, 28 avr (APS) – Le président du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, s’est réjoui vendredi de la ‘’forte subvention’’ que l’Etat sénégalais a consentie sur les fertilisants, ainsi que de la mise à disposition de 50 mille tonnes de phosphate aux producteurs.

     ‘’Nous sommes satisfaits parce que, cette année, les fertilisants ont été fortement subventionnés, que ce soient les fertilisants chimiques ou ceux organiques. Et la très bonne nouvelle, c’est qu’on va mettre à la disposition des producteurs que nous sommes 50 mille tonnes de phosphates, pour nous aider à mieux refertiliser les terres’’, s’est-il réjoui dans un entretien exclusif avec l’APS.

     Porte-parole du CNCR, Sidy Bâ estime qu’il faut organiser des séances de sensibilisation auprès des acteurs agricoles, notamment des paysans, pour ‘’tirer les leçons du passé par rapport à l’utilisation de ces phosphates-là’’.

    ‘’Il faut que les paysans soient bien sensibilisés et bien capacités pour que, une fois les phosphates mis entre leurs mains, qu’ils puissent les utiliser à bon escient, pour éviter de faire comme par le passé, au temps du régime socialiste, où on a subventionné plusieurs milliers de tonnes de phosphate qu’on a laissées derrière les concessions et qui n’ont pas servi à grand-chose’’, a-t-il suggéré.

    Il estime que ces expériences-là doivent servir à quelque chose pour aborder la prochaine saison hivernale en toute sérénité. Il assure que les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) pour la prochaine saison des pluies sont ‘’rassurantes’’.

     ‘’Selon l’ANACIM, les premières pluies vont s’installer à partir du 15 juin et l’hivernage va se prolonger jusqu’à mi-octobre. Ce sont des nouvelles qui nous rassurent, même si nous avons quelques inquiétudes par rapport aux pauses pluviométriques annoncées pour les mois d’août et septembre 2023’’, a-t-il dit confié.

    Ces mois-là sont des ‘’périodes cruciales’’ pour les cultures, justifiant ainsi la nécessité d’aller vers la maîtrise de l’eau, ‘’condition sine qua none’’ de la réussite d’’’une agriculture performante’’ au Sénégal et pouvant nourrir les Sénégalais.

     ‘’Il faut forcément que nous allions vers une maîtrise complète de l’eau pour que les paysans puissent cultiver toute l’année et pas seulement pendant l’hivernage’’, a-t-il indiqué.

     ADE/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Matam : vers le choix d’un cabinet de communication pour sensibiliser sur la réforme de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Matam : vers le choix d’un cabinet de communication pour sensibiliser sur la réforme de l’eau

    Ourossogui, 28 avr (APS) – Un cabinet de communication sera sélectionné en vue d’informer et sensibiliser les populations du département de Matam (nord-est), sur les avantages de la réforme du secteur public de l’eau, pilotée par la Sénégalaise des eaux rurales (SDER), a indiqué le préfet dudit département, Souleymane Ndiaye.

    « On ne peut pas avoir une adhésion totale à 100% à cette réforme du service public de l’eau. Ce sera la mission dont va se charger le cabinet qui sera uniquement recruté pour aller sur le terrain afin d’informer, éduquer et communiquer sur cette réforme et essayer de convaincre les populations’’, a-t-il dit.

    Le préfet de Matam intervenait jeudi au terme d’un conseil département de développement (CRD) sur l’intégration de la réforme du service public de l’eau, tenu au centre de formation professionnelle de Ourossogui.

    Le directeur de la SDER, Mor Diop, et celui de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamad Ndiaye, les conducteurs de forages et les membres de la Fédération des usagers des forages de la région de Matam (ASUFORM) ont pris part à cette rencontre.

    Le cabinet qui sera choisi, va tenter de convaincre les membres des ASUFORM qui n’ont toujours pas adhéré à la réforme du service public de l’eau, entrée en vigueur dans la commune de Ourossogui depuis le début du mois de mars, a expliqué le préfet de Matam.

    ‘’Une réforme ne peut pas être appliquée sans qu’il n’y ait des difficultés. C’est pour cette raison que nous nous sommes rencontrés entre acteurs territoriaux pour sensibiliser les populations et les usagers de forages sur les avantages de la réforme. Avec la SDER, nous aurons au moins une prestation de qualité’’, a souligné M. Ndiaye.

    Il a signalé que le personnel trouvé sur place va être sauvegardé pour accompagner la SDER dans l’application de la réforme.

    Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamad Ndiaye, a souligné l’importance de la communication dans l’application de la réforme. Il a ajouté que le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a préconisé de communiquer pour convaincre les usagers de forages et les populations.

    AT/ASB/ASG

  • SOCIETE-MEDIAS-CJRS / Gala national de la presse : un Prix étudiant sera décerné

    SOCIETE-MEDIAS-CJRS / Gala national de la presse : un Prix étudiant sera décerné

    Dakar, 28 avr (APS) – La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) va décerner le Prix étudiant lors de la 11é édition du gala annuel de la presse qui se tiendra le samedi 20 mai 2023 à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, a-t-on appris des organisateurs.

    « Comme innovation majeure du Concours 2023, il y a le Prix étudiant, qui vise à récompenser les meilleures productions et publications faites par les étudiants dans le cadre de leurs activités pédagogiques’’, précise la CJRS dans un communiqué reçu à l’APS,

    La Convention souligne à travers la même source (…) la nécessité « de renforcer les cadres de stimulation et d’encouragement des confrères qui, malgré les difficultés, s’efforcent à réaliser des productions de qualité ».

    Pour l’édition 2023, la Convention des jeunes reporters compte décerner 21 prix aux meilleurs reporters du Sénégal, à raison de trois lauréats pour chaque catégorie.

    Les parrains de cette 11 édition du Gala national de la presse sont Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) pour le Prix télévision ; Ousmane Diallo (ancien du quotidien Le Soleil) pour la Photo.

    Dans ce lot de parrains figure feu Ndatté DIOP (RFM) pour la radio et feu Salif Diallo (APS) pour la presse écrite. La Sonatel a été choisie comme parrain du Prix presse en ligne et le directeur général du COUD, parrain du Prix étudiant.

    Cette 11e édition du Gala national de la presse prévue le samedi 20 mai 2023 à l’hôtel King Fahd Palace,  sera animée par le jeune artiste, Waly Ballago Seck et son orchestre.

    AN/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Guinguinéo : à Ndiago, un enfant de six ans tombe d’une charrette et meurt sur le coup

    SENEGAL-SOCIETE / Guinguinéo : à Ndiago, un enfant de six ans tombe d’une charrette et meurt sur le coup

    Keur Mbaye Lèye (Guinguinéo), 28 avr – Un enfant âgé de six ans, qui est tombé d’une charrette, à Keur Mbaye Lèye, un village de la commune de Ndiago, dans le département de Guinguinéo (Kaolack, centre), est décédé sur le coup, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le drame est survenu mercredi lorsque le conducteur de la charrette a perdu le contrôle de l’animal suite à la coupure des rênes, précise la même source qui ajoute que la victime qui était à bord du véhicule hippomobile a, dans sa chute, cogné violemment la carrosse de la charrette.

    Informés de cet accident, des éléments de la brigade territoriale de gendarmerie de Guinguinéo se sont rendus sur les lieux de l’accident pour les constats d’usage et ont ouvert une enquête pour déterminer les causes du drame.

    Des sapeurs-pompiers de la brigade d’incendie et de secours de Guinguinéo ont déposé le corps sans vie de la victime à la morgue du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (CHREIN).

    ADE/ADC

  • SENEGAL-LIVRE-LANGUES / Un quart des livres édités en langues nationales en 2021 (directeur du livre)

    SENEGAL-LIVRE-LANGUES / Un quart des livres édités en langues nationales en 2021 (directeur du livre)

    Thiès, 27 avr (APS) – Seul un quart des 365 titres accompagnés par la direction du livre ont été édités en langues nationales, en 2021, a indiqué jeudi à Thiès, le directeur du livre, Ibrahima Lô.

    ‘’Les statistiques d’il y a deux ans avaient montré que sur les 365 titres que la Direction du livre avait accompagnés, à peu près le quart a été édité en langues nationales, que ce soit en wolof, en pulaar, ou en sereer’’, a dit M. Lô.

    Il était interpellé sur la question par des journalistes en marge de la cérémonie officielle de lancement de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, qui s’était tenue à l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès. L’édition 2023 de la célébration du livre le 23 avril de chaque année, instituée par l’UNESCO, a porté sur le thème des langues autochtones.

    ‘’Quand on l’évalue sur l’échelle de la production éditoriale nationale, on peut dire que ce n’est pas suffisant’’, a-t-il commenté, estimant qu’il y a des efforts à faire aussi bien de la part des autorités que de celle des auteurs en langues nationales.

    Pour lui, ces statistiques sont le fruit de ‘’responsabilités partagées’’. La plupart des auteurs en langues nationales ‘’ignorent le dispositif’’ proposé par le fonds d’aide à l’édition, qui est de 750 millions de FCFA par an.

    Des ‘’efforts de sensibilisation et de communication’’ pourraient aider à améliorer ces statistiques, estime-t-il, relevant l’importance que les pouvoirs publics accordent à l’édition en langues locales, en soutenant les associations qui s’activent dans ce domaine.

    ‘’Il est indispensable d’accorder l’intérêt qui leur revient de droit aux langues nationales’’, qui sont ‘’une partie de nous-mêmes, de notre patrimoine et de notre identité’’, a dit Ibrahima Lô.

    Pour lui, aucun développement n’est envisageable ‘’en ignorant deux tiers de locuteurs qui ne travaillent pas en langue française’’, la langue officielle. ‘’Les pays qui émergent aujourd’hui, enseignent, forment et éduquent dans leur langue’’, a-t-il dit.

    ADI/ASG