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  • SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    Dakar, 25 avr (APS) – Les 15 000 à 20 000 ressortissants sénégalais vivant au Congo forment une communauté ‘’très dynamique’’, notamment à Brazzaville, du fait  des nombreuses activités qu’ils y mènent, a indiqué, mardi à Dakar, l’ambassadeur de la République du Congo au Sénégal, Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    ‘’Cette communauté sénégalaise s’est au fil des années installée, a pris possession d’un certain nombre de points cardinaux. La communauté à Brazzaville est très intégrée au point où parmi les premiers maires [de cette ville] avant les indépendances, il y a trois Sénégalais’’, a-t-il rappelé.

    Invité mardi de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise (APS), le diplomate congolais souligne que ‘’les Sénégalais étaient très actifs dans tous les domaines’’ même dans l’éducation.

    ‘’Au fil des années, la communauté sénégalaise s’est bien intégrée et a participé de façon patente à la naissance de la ville de Brazzaville sur le plan urbain. Que ce soit à Brazzaville et à Pointe noire, elle est très dynamique, très intégrée’’, a-t-il magnifié.

    Les Sénégalais ont même construit la grande mosquée de Brazzaville en 1912, d’où le surnom de quartier des Sénégalais donné à la zone où fut érigé ce lieu de culte, laquelle est du reste ‘’très dynamique’’ sur le plan commercial, selon Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    Selon l’ambassadeur congolais, ‘’ce dynamisme’’ des Sénégalais est à l’origine de beaucoup de familles sénégalo-congolaises. Il y a ‘’entre 15 et 20 mille Sénégalais et près de 10 mille Congolais sont au Sénégal’’, a-t-il rappelé, insistant sur la ‘’sénégalité’’ de ‘’l’un des plus grands quartiers’’ commerciaux de Brazzaville.

    Les ressortissants sénégalais font partie des premiers grands commerçants de Brazzaville, rappelle-t-il.

    Le premier marché au poisson de Brazzaville ‘’est organisé par un Sénégalais du nom de Yoro Thiam’’. ‘’C’est lui qui a organisé le premier (…) l’activité commerciale concernant le poisson’’, a rappelé M. Aka-Evy.

    FD/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-REFORME / Serigne Mbaye Thiam : ‘’La réforme de l’hydraulique rurale est irréversible’’

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-REFORME / Serigne Mbaye Thiam : ‘’La réforme de l’hydraulique rurale est irréversible’’

    Thiès, 25 avr (APS) – Le ministre de l’Hydraulique Serigne Mbaye Thiam a insisté mardi sur le caractère irréversible de la réforme de l’hydraulique rurale, qui, dans bon nombre de localités de la région de Thiès, bute sur une forte réticence des populations rurales qui s’opposent à la délégation de l’exploitation et de la gestion à des privés.

     ‘’Nous avons conclu que la réforme était irréversible et devait se poursuivre, mais la communication (…) devait être intensifiée et renforcée, pour que tous les acteurs puissent avoir la bonne information et être des soutiens à la réforme’’, a notamment dit M. Thiam, après avoir présidé un comité régional de développement (CRD) spécial sur l’hydraulique rurale, à la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Thiès.

     ‘’De façon générale, a-t-il noté, la réforme a été saluée comme une solution qui peut permettre d’améliorer l’alimentation en eau potable des populations’’, malgré quelques ‘’récriminations’’ d’associations d’usagers de forages ruraux (ASUFOR).

    Il a prévenu qu’il n’était plus possible de ‘’revenir en arrière par rapport à cette réforme, parce qu’on l’a engagée et des gens ont gagné le marché’’. Il estime que revenir sur cette réforme, avec le contentieux que cela entrainerait, coûterait plus cher que le montant à injecter pour la mener à son terme.

     Cette rencontre visait à évaluer l’état de mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale qui enregistre un faible taux d’adhésion dans la région de Thiès. Les participants – maires, députés, représentants de conducteurs de forage, d’associations d’usagers de forage (ASUFOR), des consommateurs – ont aussi diagnostiqué les problèmes et esquissé des pistes de solution.

     Lancée en 2014, la réforme de l’hydraulique rurale a confié la gestion, la maintenance et l’exploitation des forages ruraux à des privés, contrôlés par l’Office des forages ruraux (OFOR), entité de l’Etat, qui s’occupe surtout des infrastructures.

     Auparavant, ce sont des associations d’usagers de forage (ASUFOR), dont les membres étaient élus de manière démocratique, qui s’occupaient de la gestion des forages ruraux.

     Dans la région de Thiès, où Aquatech a été choisi comme délégataire de service public de gestion de l’eau, cette réforme n’a pas été acceptée dans la plupart des localités.  Sur 137 forages, 59 ont été effectivement délégués à Aquatech, mais 15 d’entre eux ont été encore repris en main par les populations, selon le directeur général d’Aquatech, Ansou Niabaly.

     Les protestataires déplorent souvent une augmentation du prix de l’eau constatée avec l’arrivée du privé, ainsi qu’une détérioration de la qualité de service, comparé à la situation précédente.

     Le ministre de l’Hydraulique a invité Aquatech à une ‘’opération coup de poing, pour que les populations sentent une amélioration’’ du service. Il a invité la Senelec à l’accompagner dans cette dynamique.  Senelec réclame aux nouveaux gestionnaires le règlement des factures d’électricité impayées laissées par les anciennes ASUFOR, ce que les délégataires ne peuvent supporter.

     Les coupures d’électricité qui s’ensuivent compliquent la situation et se répercutent sur l’image de la réforme, a-t-il dit, annonçant qu’il posera le problème au niveau du gouvernement.

     Si l’intégration des forages dans la réforme n’est pas bien faite, la réforme risque de tomber à l’eau dans la région, a averti le ministre qui a invité le délégataire à y aller ‘’progressivement’’ et à ne pas prendre d’un coup plus qu’il ne pourra gérer.

     Il a invité les populations qui sont réticentes à adhérer et à donner du temps à la réforme qui, comme tout changement, est difficile à ses débuts. Il a évoqué la situation dans d’autres régions du pays où les contestations enregistrées au démarrage, se sont estompées avec la stabilisation de la qualité de service.

     Serigne Mbaye Thiam a aussi dit compter sur les autorités administratives, qui pourraient être appelées si nécessaire à recourir à la ‘’force publique’’, invitant aussi les maires à sensibiliser les populations dans ce sens. Les factures impayées dues au délégataire de service sont évaluées à 650 millions de FCFA, a-t-il dit

     Lors de cette rencontre, il a loué les efforts du gouvernement en termes de maillage du territoire en infrastructures hydraulique.

     Le Sénégal a atteint 96% de taux d’accès à l’eau, contre 30% dans la sous-région, a-t-il relevé, ajoutant que le pays doit maintenant travailler à la ‘’sécurité de l’accès à l’eau’’, qui passe par une interconnexion des réseaux de certains forages pour qu’en cas de panne, l’un puisse relayer l’autre.

     Le gouvernement a dégagé une enveloppe de 22 milliards de FCFA pour financer un programme de branchements sociaux, a-t-il dit, relevant que c’était l’une des principales doléances lors de ce CRD.  La solarisation des forages ruraux, en cours, est ‘’très avancée’’ dans la région de Kaffrine, a-t-il dit.

     Selon lui, il est prévu une rencontre de partage de l’évaluation des résultats de la réforme.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Rufisque, ‘’un territoire d’opportunités’’, selon le Premier ministre

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Rufisque, ‘’un territoire d’opportunités’’, selon le Premier ministre

    Rufisque, 25 avr (APS) – Le département de Rufisque (ouest), qui occupe les deux tiers de la région de Dakar, concentre des opportunités pour les collectivités territoriales, les investisseurs et le secteur privé, a souligné mardi le Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’Le département regorge des opportunités’’, a dit M. Ba, rappelant que cette collectivité territoriale accueille des infrastructures nationales, dont le marché d’intérêt national, la cité du Savoir et le stade Abdoulaye-Wade.

    Le département de Rufisque concentre d’importantes activités économiques, car le pôle urbain de Diamniadio, destiné à désengorger Dakar, s’y trouve, a-t-il souligné en présidant, au centre de conférences Abdou-Diouf, la deuxième édition du Forum économique international de Rufisque.

    La création des pôles urbains de Diamniadio, du lac Rose et de Dagakholpa, tous situés dans ce département, sont d’importantes sources de création d’emplois, selon le chef du gouvernement.

    Rufisque bénéficiera du Programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent pour les cinq prochaines années, a assuré Amadou Ba.

    ‘’Nous nous réjouissons de partager un temps fort de la décentralisation, parce que, plus qu’un forum économique international, cet événement démontre l’évolution de la décentralisation comme acte de promotion des collectivités territoriales, dans leur rôle d’impulsion du développement économique’’, a-t-il souligné.

    La première édition du forum, qui a eu lieu en mars 2018, fut ‘’un moment de mise en lumière des opportunités’’ de ce département, a-t-il dit.

    Le Premier ministre a salué la constance et la réciprocité des échanges entre la région Île-de-France et la ville de Rufisque.

    L’acte 3 de la décentralisation – la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014 – fait de la coopération décentralisée un pilier du financement du développement territorial, selon M. Ba.

    ‘’Rufisque, territoire d’opportunités’’ est le thème de l’édition 2023 du Forum économique international.

    La première édition a permis de créer des liens de coopération que le département doit consolider, a dit Amadou Ba en présence d’élus locaux des 12 communes de cette entité administrative.

    Le forum organisé par le conseil départemental se poursuivra jusqu’à jeudi. Son but est de favoriser l’‘’éclosion des opportunités’’, par les institutions et les entreprises qui y prennent part.

    Le département de Rufisque couvre 67 % de la superficie de la région de Dakar.

    ADL/OID/ESF

  • SENEGAL-ARMEE / Le général Mbaye Cissé ambitionne d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi

    SENEGAL-ARMEE / Le général Mbaye Cissé ambitionne d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi

    Dakar, le 25 avr (APS) – Le général de corps d’armées, Mbaye Cissé, installé, mardi, dans ses fonctions de chef d’état-major général des armées, a fait part de son ambition d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi par son organisation et son sens de l’anticipation.

    ‘’Mon ambition est d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi par son organisation et son sens de l’anticipation, réactive par la flexibilité et son aptitude à circonscrire les menaces intérieures comme extérieures et surtout résiliente à toutes les formes d’adversité tendant à miner sa cohésion’’, a dit le général Mbaye Cissé.

    Il lisait son ordre du jour N°1 intitulé  »Agir avec nos valeurs au cœur’’ lors de sa prise de commandement sous la présidence du ministre des Forces armées.

    La cérémonie d’installation du nouveau Cemga s’est déroulée en présence de plusieurs officiers généraux et de colonels y compris des responsables et des chefs des services extérieurs et de personnalités civiles.

    Le général Mbaye Cissé entend également ‘’réaliser la volonté des plus hautes autorités d’imprimer une transformation qualitative » des Armées  »par la recherche et le culte de la performance, dans les domaines clés couvrant les opérations, la logistique, les ressources humaines, la condition militaire et surtout les valeurs qui fondent notre ethos de soldat ».

    Il a par ailleurs indiqué que pour le succès de leurs opérations, sur les théâtres intérieurs et extérieurs, les Armées se doivent ‘’d’assurer une préparation opérationnelle conforme à nos équipements, adaptée au durcissement exponentiel des engagements et surtout à la complexité des modes d’action hybride’’.

    Le général Cissé a cependant révélé que la logistique a besoin, pour produire davantage d’effets, d’une nouvelle culture fondée sur une gestion technique rationnelle, sous tendue par une démarche alliant à la fois expertise, pragmatisme, anticipation et esprit d’innovation.

    Il a engagé les Grands Commandements et Services à poursuivre leurs efforts pour ancrer dans le vécu opérationnel des unités, un concept de soutien décentralisé, conforme à l’esprit de la déconcentration en cours et à la nature des engagements modernes si exigeants en autonomie.

    Le général Mbaye Cissé entend également donner une impulsion vigoureuse aux ressources humaines,  »leviers essentiels (…) ».

    Il a également engagé tous les échelons de commandement à  »veiller scrupuleusement aux exigences de notre sacerdoce, tout en cultivant au quotidien, le culte du travail bien fait, l’équité, le mérite, le respect mutuel, l’enthousiasme et la saine camaraderie, valeurs qui fondent notre identité de soldat et à ce titre, doivent demeurer des points de vigilance pour chacun et pour tous ».

    Pour le ministre Sidiki Kaba, la nomination de Mbaye Cissé est  »le couronnement de la carrière » d’un  officier général émérite.

    AN/OID

     

  • SENEGAL-ARMEES-INSTALLATION / Le général Mbaye Cissé prend le commandement des armées

    SENEGAL-ARMEES-INSTALLATION / Le général Mbaye Cissé prend le commandement des armées

    Dakar, 25 avr (APS) – Le général de corps d’armées, Mbaye Cissé, a été installé, officiellement, ce mardi, dans ses fonctions de chef d’état-major général des Armées sénégalaises.

    La cérémonie de prise de commandement s’est déroulée au quartier Dial Diop sous la présidence du ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, en présence du haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, Moussa Fall, ainsi que de plusieurs officiers généraux et des colonels dont le commandant de la zone militaire N°1, le colonel Mbaye Gueye.

    Plusieurs responsables et des chefs des services extérieurs ainsi que plusieurs personnalités civiles et de militaires à la retraite ont pris part à la cérémonie d’installation.

    La cérémonie a été également marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs au Mémorial du Souvenir, suivi de la signature du livre d’or par le général Cissé. Il a été élevé au grade de commandeur de l’ordre national du Lion avant de recevoir le fanion du commandement.

    La présidence sénégalaise a annoncé, début avril, l’élévation du général de division Mbaye Cissé au rang de général de Corps d’armée et sa nomination au poste de chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) en remplacement du général Cheikh Wade.

    Le nouveau Chef d’Etat-major général des armées, le général de Corps d’armée Mbaye Cissé, âgé de 59 ans, est un officier supérieur rompu aux tâches du commandement.

    Ancien enfant de troupes au Prytanée militaire de Saint-Louis, le général Cissé, chef d’Etat-major particulier du président de la République jusqu’à sa nomination aux fonctions de CEMGA, a reçu ses galons d’officier à sa sortie de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, qu’il avait intégrée en 1988.

    Après une application pratique à l’Ecole d’application de l’artillerie de Draguignan, en France, il occupe successivement les postes d’officier observateur artillerie, d’officier de reconnaissance, et enfin d’officier de tir au sein de la batterie 105 HM2 Bravo et Alpha.

    A l’issue de son temps de commandement de chef de corps, le diplômé des Cours de capitaines à l’Ecole d’artillerie de Fort Sill (Okalhoma) intègre en 2009, l’Etat-major général des armées, en qualité de chef de la division Etudes générales jusqu’en 2012. Date à laquelle il rejoint la mission onusienne au Congo comme adjoint au chef de la cellule de la réforme du secteur de sécurité.

    De 2013 à 2015, il occupe les fonctions d’officier supérieur adjoint au commandant de la Zone militaire n°3 à Kaolack, sa ville natale, avant de rallier l’Etat-major de l’armée de Terre, comme Chef de la chaîne des ressources humaines.

    Breveté de l’enseignement militaire supérieur au Collège interarmées de défense (ex-Ecole de guerre Paris), il commande par la suite (2016-2019) la zone militaire n°2 à Saint-Louis, avant d’occuper le poste de chef de cabinet du Chef d’état-major général des Armées jusqu’en juin 2020. Il a été Directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) à partir de juillet 2020.

    Le Général Cissé, fils d’un gendarme, est diplômé de l’Ecole d’état-major et de commandement de l’Armée de Terre des Etats-Unis et breveté de l’Ecole supérieure de guerre de Paris (ex Collège interarmées de défense).

    Il a également suivi d’autres formations dans le domaine de la défense et de la réforme du secteur de sécurité en général.

    Il est titulaire d’un certificat de maîtrise en philosophie, d’un certificat d’études supérieures de psychologie et de sociologie, d’un Master 2 en relations internationales (option Droit public-Sécurité-Défense) obtenu à l’université Paris 2 Panthéon Assas, en France.

    L’ancien directeur de promotion, puis chef de la cellule tactique de l’ENOA est notamment l’auteur de l’ouvrage souvenir ‘’Jambaar 1960-2010’’, et ‘’Opération Fodé Kaba II’’ dans lequel il évoque les hauts faits militaires des armées sénégalaises en Gambie, en 1981.

    Lauréat de plusieurs distinctions, l’ancien directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité, a également à son actif plusieurs publications dans des revues militaires dans les domaines de la géopolitique, de la sécurité, de la défense et de l’histoire militaire.

    AN/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Le CREDAF en conclave à Dakar pour réfléchir sur des stratégies de promotion du civisme fiscal

    SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Le CREDAF en conclave à Dakar pour réfléchir sur des stratégies de promotion du civisme fiscal

    Dakar, 25 avr (APS)- Des  représentants des 30 pays membres du Cercle de réflexions d’échanges des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF) ont entamé, mardi, à Dakar, un séminaire de  réflexion sur des stratégies de promotion du civisme fiscal afin d’améliorer les recettes des différents Etats membres.  

    L’objectif de cette rencontre est de partager les expériences et expertises des 30 pays membres du CREDAF pour arriver à l’accomplissement volontaire des obligations fiscales des citoyens.

    ‘’Ce séminaire permettra de promouvoir les meilleures pratiques entre les pays mais aussi de comparer leurs pratiques fiscales  et prendre les meilleures d’entre elles afin d’améliorer leurs recettes fiscales’’ a déclaré la secrétaire générale de l’organisation, Catherine Lemesle lors de l’ouverture de la rencontre.

    Ce séminaire de deux jours est en perspective de la conférence annuelle du cercle de réflexions d’échanges des dirigeants administrations fiscales  prévue 13 au 16 en Guinée.

    Pour Abdoulaye Diagne, directeur général des impôts et domaines du Sénégal ‘’l’idée est de pouvoir faire la déclaration et le paiement spontané de l’impôt.  car estime-t-il, ‘’si on arrive à promouvoir le civisme fiscal, les Etats vont engager moins de dépenses pour recouvrer les recettes et la gestion des dépenses publiques n’en sera que plus optimisée’’.

    Abdoulaye Diagne estime aussi qu’il est nécessaire pour les Etats d’accentuer la communication à l’endroit des contribuables pour que les citoyens soient conscients de l’importance des impôts.

    ‘’Il faut que le citoyen soit conscientisé sur l’importance de l’impôt et la nécessité de devoir s’en acquitter sans y être forcé’’ a-t-il insisté.

    Le directeur général des imports et domaines s’est félicité des avancés notés au Sénégal notamment dans le secteur éducatif où des cours de civismes fiscales ont été initiés.  »Cette initiative permettra à l’enfant d’ intégrer dès le bas âge la fiscalité dans ses obligations vis à vis de l’Etat’’, a-t-il fait valoir.

    Le séminaire est aussi axé sur les sous-thèmes tels que le numérique au service du civisme fiscal, la transparence et redevabilité , l’éducation et la communication. Il est prévu également des ateliers sur la lutte contre la corruption, l’immatriculation des contribuables et le pré remplissage des déclarations fiscales.

    Le numérique au service du fiscal, renvoie davantage à la facilitation des procédures d’accomplissement des obligations fiscales notamment les immatriculations, la télédéclaration, le télépaiement la facturation électronique, le  pré remplissage des déclarations, enregistrements en ligne des cartes par l’utilisation des solutions numériques’’, renseigne  un document remis à la presse.

     »La transparence et la redevabilité sont sous-tendus par la problématique de la gouvernance qui couvre des questions aussi importantes que la lutte contre la corruption et la déontologie, la recherche de l’efficacité dans l’évaluation des politiques publiques », lit-on-dans le même texte.

    Le Cercle de réflexions d’échanges des dirigeants administrations fiscales (CREDAF) a été créé en 1982 à Yaoundé au Cameroun. Il regroupe à ce jours 30 pays, 24 africains dont le Sénégal, deux pays européens et deux pays d’Asie.

    ABD/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / UGB : le centenaire de Sembène Ousmane au menu d’un colloque

    SENEGAL-CULTURE / UGB : le centenaire de Sembène Ousmane au menu d’un colloque

    Saint-Louis, 25 avr (APS) – L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) abrite, du 18 au 20 mai, un colloque sur le centenaire du cinéaste Sembène Ousmane (1923-2007), à l’initiative de l’Unité de formation et de recherche Civilisation arts et culture (UFR CRAC), a appris l’APS mardi des organisateurs.

    Ousmane Sembène aurait eu cent ans le 1er janvier 2023, soulignent-ils dans un communiqué. Ecrivain, scénariste et réalisateur sénégalais, Sembène est devenu une figure majeure de l’Afrique contemporaine aussi bien pour son engagement multiforme que les problématiques sociales et politiques dont il s’est saisi, ajoute le texte.

     »Placés souvent et bien exagérément dans un contexte, les livres et films de Sembène Ousmane n’échappent plus aujourd’hui à une lecture à contre-fil qui dévoile de nouveaux paradigmes », lit-on dans le document.

    Le discours inaugural sera prononcé par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, renseigne la même source, ajoutant que des universitaires et hommes de culture intéressés par l’œuvre de cet illustre cinéaste prendront part au colloque qui tentera de répondre aux question :  »quelles pratiques littéraires ou cinématographiques la prolongent ou l’actualisent aujourd’hui? Quels espaces la sous-tendent ? Sont- ils réflexifs, contestataires, singuliers ou créatifs ? ».

    AMD/ASB/OID

  • AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-JUSTICE / Des acteurs judiciaires africains outillés sur le droit de l’environnement

    AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-JUSTICE / Des acteurs judiciaires africains outillés sur le droit de l’environnement

    Dakar, 25 avr (APS) – Une quarantaine d’acteurs judiciaires du Sénégal, de la Guinée et du Burkina Faso prennent part, ce mardi, à Dakar à un séminaire de formation sur le droit de l’environnement, a constaté l’APS.

    ‘’(…) jusqu’ à vendredi, les acteurs de la justice seront outillés pour une bonne compréhension de l’application du droit de l’environnement’’, a dit la formatrice Sokhna Dié Kâ Dia, directrice de Natural Justice Afrique de l’Ouest.

    Elle s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie d’ouverture de ce séminaire organisé par le Bureau régional Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer, en partenariat avec l’Ambassade de France au Sénégal.

    Mme Dia a indiqué que le séminaire va  »revenir largement sur les vingt-six grands principes qui gouvernent le droit de l’environnement ». Les participants seront formés sur les grandes conventions internationales particulièrement sur la biodiversité et celle du climat, a t-elle annoncé.

     

    ‘’Aujourd’hui, a t-elle relevé, nul n’est censé ignorer que l’Afrique est en train de se battre contre les pays grands pollueurs pour une justice climatique’’.

    Selon Mme Dia, il est prévu des travaux d’atelier sur les différents contentieux appliqués au secteur de l’environnement. Il s’agira de voir, à travers les règles classiques, la possibilité d’évoquer la réglementation environnementale, a t-elle expliqué.

    ‘’On mettra également l’accent sur les modes alternatifs de règlement des conflits en dehors des juridictions’’, a encore signalé Mme Dia.

    Le directeur du Bureau régional Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer, Ingo Badoreck, a expliqué que le choix d’acteurs judiciaires originaires de ces trois pays pour ce séminaire est lié à leurs ‘’nombreux défis de protection de l’environnement’’.

    ‘’Nous avons constaté que dans ces pays, il y a des défis particuliers en matière de protection de l’environnement, notamment en ce qui concerne le secteur minier et l’exploitation des ressources naturelles’’, a-t-il dit.

    ‘’Il y a de bons lois et des textes légaux mais l’application fait défaut. C’est pourquoi, nous avons initié, ce séminaire pour former, renforcer la connaissance des magistrats et avocats, de ces pays sur l’application du droit de l’Environnement’’, a-t-il encore souligné.

    M. Badoreck a exprimé son souhait de voir à l’avenir la mise en place d’un réseau de juristes spécialisés sur l’application du droit de l’environnement en Afrique de l’Ouest.

    Le droit à l’environnement est l’ensemble des règles juridiques applicables au secteur de l’Environnement.

    AB/OID