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  • SENEGAL-UE-SOCIETE / La quinzaine de l’UE vise à mettre en avant le partenariat avec le Sénégal (diplomate)

    SENEGAL-UE-SOCIETE / La quinzaine de l’UE vise à mettre en avant le partenariat avec le Sénégal (diplomate)

    Dakar, 25 avr (APS) – La quinzaine de l’Union européenne (UE) a pour objectif de mettre en avant les priorités conjointes et le partenariat avec l’organisation communautaire européenne au Sénégal, a souligné, mardi, à Dakar, l’ambassadeur de l’UE dans le pays, Jean-Marc Pisani.

    ‘’Pour la quinzaine de l’Europe, notre objectif est de mettre en avant, durant deux semaines d’activités diverses, nos priorités conjointes et le partenariat entre l’UE et le Sénégal’’, a-t-il déclaré à la cérémonie officielle du lancement de ladite quinzaine.

    Il a rappelé que le thème axé sur ‘’UE et le Sénégal, un partenariat pour l’avenir’’, sera  décliné en trois sous thèmes : un avenir pour les jeunes, un avenir connecté et un avenir durable.

    Il a fait savoir que ces différentes thématiques seront mis en avant à travers une série d’activités organisées à Dakar et à l’intérieur du Sénégal.

    ‘’Depuis 4 ans, l’UE au Sénégal organise en mai, deux semaines d’activités et d’évènements, à Dakar, dans les régions, mais aussi en ligne, pour célébrer son attachement au projet européen, un projet de paix, d’intégration et de solidarité’’, a expliqué le diplomate non sans rappeler que l’édition 2023 de l’évènement coïncide avec le 73e anniversaire de la déclaration de Schuman,  » un texte emblématique marquant la naissance de ce qui est aujourd’hui devenu l’UE ».

    Il a insisté sur le fait que l’UE était déterminée à mettre pleinement en œuvre l’ensemble de ces engagements.

    Au Sénégal par exemple, a-t-il ajouté, la team Europe finance des projets d’infrastructures visant à favoriser la connectivité et la mobilité et à améliorer la vie quotidienne des citoyens sénégalais, a dit Jean-Marc Pisani.

    ‘’Je voudrais particulièrement vous féliciter en ce jour qui est le jour de l’Europe et vous dire tout le plaisir que j’ai à être ici au nom du gouvernement du Sénégal, pas seulement pour vous célébrer, mais également dire l’exemplarité de la coopération de l’UE au Sénégal’’, s’est pour sa part, félicitée, la ministre des Affaires étrangères  Aïssata Tall Sall.

    AMN/AKS

  • SENEGAL-ARMEE-GENRE/ / Le chef de l’Etat nomme pour la première fois de l’histoire une femme au grade de général

    SENEGAL-ARMEE-GENRE/ / Le chef de l’Etat nomme pour la première fois de l’histoire une femme au grade de général

    Dakar, 25 avr (APS) –  Le médecin-colonel (F) Fatou Fall, a été élevé au grade de médecin-général de brigade par le chef de l’Etat, Macky Sall a annoncé, mardi, le ministre des forces Armées Sidiki Kaba.

    « Le chef de l’état a nommé au grade de médecin général le médecin-colonel, Fatou Fall’’, a-t-il notamment déclaré en marge de la cérémonie d’installation du chef d’état major général des armées, Mbaye Cissé.

    Le ministre a salué une  »décision historique », soulignant que c’est la première fois depuis l’indépendance qu’une femme est nommée général.

    Le médecin-colonel professeur Fatou Fall est engagée en 1985.

    Elle est diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en 1992, indique sa note biographique dont l’APS a eu connaissance.

    Elle a obtenu le Certificat d’études spéciales en hépatologie et gastro-entérologie à l’Université d’Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2002.
    Fatou Fall est professeur en Hépatologie et Gastro-entérologie (Ecole du Val-de-Grâce à Paris) en 2012.
    Chef du service d’hépato-gastro- entérologie à l’hôpital Principal de Dakar (Sénégal). Elle est membre de la Société sénégalaise de gastroentérologie et d’hépatologie (SOSEGH), membre de la Société africaine d’hépatologie et de gastroentérologie et de la Société française de gastroentérologie.
    AN/OID/ASB

     

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : la communauté internationale invitée à prendre des mesures ‘’urgentes’’ pour soutenir les pays les plus vulnérables 

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : la communauté internationale invitée à prendre des mesures ‘’urgentes’’ pour soutenir les pays les plus vulnérables 

    Dakar, 24 avr (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a invité lundi la communauté internationale à ‘’prendre des mesures ambitieuses et urgentes’’ pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique.

    ‘’Dans ce contexte, la prise de mesures ambitieuses et urgentes s’impose à la communauté internationale pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier régional et stratégique du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour les pays les moins avancés (PMA) en Afrique francophone.

    Alioune Ndoye préconise un renforcement du soutien financier à l’adaptation des pays les plus vulnérables à la multiplication des vagues de chaleur, de sécheresse, des inondations et des menaces sur les végétaux et les animaux.

    ‘’Il n’est point besoin de rappeler que le soutien à l’adaptation doit être renforcé, avec un accent particulier sur les subventions additionnelles à l’aide publique au développement et des conditions d’accès simplifiées et adaptées à la capacité institutionnelle des pays concernés’’, a-t-il dit.

    M. Ndoye note que la plupart des PMA peinent à accéder aux financements et ne disposent pas des capacités institutionnelles nécessaires pour mettre en œuvre les politiques et programmes d’adaptation requis pour améliorer leur résilience climatique.

    ‘’C’est pourquoi il est plus que jamais important d’orienter nos politiques de développement vers une croissance résiliente aux changements climatiques, en intégrant notamment l’adaptation dans la planification des politiques de développement durable’’, a-t-il souligné.

    Alioune Ndoye s’est réjoui de ‘’l’augmentation du financement mobilisé dans le cadre du huitième cycle de reconstitution des ressources du FEM et de la stratégie d’adaptation qui a permis, entre autres, un doublement de l’allocation des pays au titre du fonds des PMA’’.

    Il a salué aussi les efforts considérables déployés depuis plusieurs années par le Fonds pour l’environnement mondial qui, à travers le fonds des PMA qu’il administre, permet à des pays comme le Sénégal de mettre en œuvre des projets structurants, dont les résultats ont beaucoup contribué à la résilience des populations et des écosystèmes.

    La spécialiste principale de l’environnement du FEM et gestionnaire des fonds pour les pays les moins avancés, Chizuru Aoki, a promis d’aider à faciliter l’accès aux financements pour les pays bénéficiaires.

    ABD/AB/ASG/ESF

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Alioune Ndoye prône des mesures répressives contre la capture des poissons juvéniles  

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Alioune Ndoye prône des mesures répressives contre la capture des poissons juvéniles  

    Dakar, 24 avr (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a souhaité, lundi, que des mesures répressives soient prises à l’encontre des acteurs de la pêche artisanale s’adonnant à des pratiques de pêche interdites, comme la capture des poissons juvéniles.

    ‘’La conscientisation de nos populations pêcheurs ne suffit pas, il faut la répression contre de telles pratiques de pêche interdites’’, a-t-il recommandé.

    M. Ndoye s’entretenait avec des journalistes en marge des travaux de la revue annuelle conjointe 2022 de son département.

    Il a réagi ainsi après avoir vu plusieurs pirogues de pêcheurs artisanaux en mer, depuis un hôtel situé sur la corniche est de Dakar. ‘’Ici, il n’y a pas de bateaux étrangers. Ce sont des pêcheurs artisanaux qui s’adonnent à une pêche interdite’’, a-t-il dénoncé.

    ‘’Ces pêcheurs, en capturant les espèces de poissons juvéniles dans des zones non autorisées comme la baie du Lagon ou celle de Hann, vont capturer tous les petits poissons. Ils mettent même en péril la pérennité des ressources halieutiques’’, a signalé Alioune Ndoye.

    ‘’Avec de telles pratiques, a-t-il prévenu, c’est toute la politique de protection de nos ressources halieutiques qui est à terre.’’

    M. Ndoye considère qu’il s’agit là d’‘’une agression faite par les premiers bénéficiaires des ressources halieutiques, que sont les pécheurs artisanaux’’.

    ‘’S’adonner à la pêche de ressources halieutiques juvéniles est interdite’’, a-t-il rappelé, estimant que le fait de pêcher le long du littoral côtier revient à prendre pour cible les plus petits poissons.

    AB/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le ministère de la Communication parle de ses priorités pour cette année

    SENEGAL-ECONOMIE / Le ministère de la Communication parle de ses priorités pour cette année

    Dakar, 24 avr (APS) – Relancer l’activité postale, mettre à jour la loi d’orientation sur la société de l’information et ‘’renforcer’’ le Fonds d’appui et de développement de la presse font partie des priorités du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a-t-on appris, lundi, à Dakar, de sa secrétaire générale, Fatou Bintou Ndiaye Sall.

    ‘’Pour le secteur postal, il est judicieux de relancer les activités de La Poste déclinées dans son plan stratégique d’expansion’’, a dit Mme Sall.

    Elle présidait un atelier consacré aux activités de ce département ministériel pour cette année.

    ‘’Il est urgent de faciliter […] l’actualisation de la loi d’orientation sur la société de l’information, les données personnelles, la cryptologie et la cybersécurité’’, a ajouté Mme Ndiaye en énumérant les priorités du ministère.

    La loi dont parle la secrétaire générale du ministère définit les objectifs et les grandes orientations de la société de l’information au Sénégal.

    Elle encadre, depuis 2008, la législation actuelle en matière de technologies de l’information et de la communication.

    Fatou Bintou Ndiaye Sall a évoqué aussi la nécessité de ‘’renforcer les moyens du Fonds d’appui et de développement de la presse’’, la subvention annuellement versée par l’Etat aux entreprises de presse publiques et privées.

    Elle ajoute que le ministère doit aussi ‘’renouveler l’infrastructure de la TNT’’, la télévision numérique terrestre, et ‘’renforcer [son] maillage’’ par la construction de complexes dédiés, dans les régions du pays.

    Ces complexes doivent, selon Mme Sall, abriter les services régionaux de l’Agence de presse sénégalaise et du quotidien Le Soleil.

    DOB/FD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ISRAEL-SANTE / L’hôpital d’enfant Albert Royer réceptionne un appareil de détection précoce de l’asthme, un don de Promed International et Mitrelli

    SENEGAL-ISRAEL-SANTE / L’hôpital d’enfant Albert Royer réceptionne un appareil de détection précoce de l’asthme, un don de Promed International et Mitrelli

    Dakar, 24 avr (APS) – Le centre hospitalier d’enfants Albert Royer (CHNEAR), a réceptionné, lundi, un don d’une machine permettant la détection précoce de l’asthme chez les jeunes enfants, d’un montant de plus de 23 millions de francs Cfa, a constaté l’APS.

    L’ appareil dénommé pléthysmographe est une donation Promed International et Mitrelli, des partenaires techniques et financiers de la structure hospitalière.

    ‘’En mettant à la disposition de l’hôpital d’enfants ce matériel d’une valeur de plus de 23 millions de Fcfa, vous venez une fois encore d’illustrer l’exemplarité des relations unissant l’établissement hospitalier avec les partenaires techniques et financiers désignés plus haut’’, a déclaré, le Directeur des établissements de santé, Ousmane Dia.

    Il a noté que ce don demeure un acte de haute portée dans la mesure où il contribue à relever le plateau technique existant, tout en assurant le fonctionnement optimal des services hospitaliers du pays.

    ‘’Je rappelle que selon une étude récente faite dans des lycées de Dakar, l’asthme et les pathologies respiratoires ont augmenté drastiquement jusqu’à atteindre un taux de 16%’’, a-t-il indiqué, tout en se félicitant de ce geste visant à renforcer le plateau technique du pays.

    Pour sa part, la Directrice générale du CHNEAR, Issa Tall Diop, a soutenu que ce pléthysmgraphe réceptionné sera d’une grande utilité pour les praticiens et les patients, pouvant notamment impacter positivement la qualité de l’offre de soins.

    ‘’Je reste convaincue que votre don du pléthysmographie nous a enlevé une épine du pied dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge qualité de nos patients’’, a-t-elle ajouté.

    Elle s’est par ailleurs, félicité du fait que cette collaboration demeure un exemple ‘’de pragmatisme relationnel contribuant à impacter positivement sur l’amélioration de la santé de la cible infanto-juvénile’’.

    ‘’L’asthme est l’une des maladies chroniques de l’enfance la plus fréquente et sa détection précoce est essentielle  pour ralentir l’évolution de la maladie sur les enfants’’, a quant à lui, soutenu, le Directeur général de Promed International, Franck Darman.

    Il a souligné que sans un équipement de pointe il est difficile de poser un diagnostic sur les jeunes enfants.

    ‘’Cela retarde le traitement et  accroît la morbidité à court ou long terme’’, a-t-il déploré, soulignant que le don de cet équipement permettra aux professionnels de santé de l’hôpital de détecter l’asthme chez les enfants dès leur plus jeune âge afin de contribuer à la réduction de ce taux de mortalité.

    ‘’Par la réception et la mise en opération de cet appareil, le centre Albert Royer consolide son rôle du pôle national des soins pour enfants’’, a de son côté soutenu, le Directeur pays du groupe Mitrelli au Sénégal, Efraïm Meslet.

    Pour lui, cette technologie de pointe mise à la disposition des experts contribuent à faire de l’hôpital une fierté pour le système de santé au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

    AMN/AKS

     

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    Ndramé Pathé Diop (Passy), 24 avr (APS) – L’acquisition d’une unité industrielle de transformation de la noix de cajou est le rêve des femmes de Ndramé Pathé Diop, un village de la commune de Passy, dans le département de Foundiougne (Fatick, ouest), pour valoriser la filière anacarde confrontée à « d’énormes difficultés ».

    ‘’Nous manquons de partenaires pour nous appuyer et nous encadrer. Nous n’avons pas d’unité de transformation industrielle, ce qui fait que nous travaillons de manière informelle », explique à l’APS Aïda Ndiaye, une transformatrice de noix de cajou. Elle sollicite un appui de l’Etat pour faciliter la transformation de cette graine, ‘’principale activité’’ des femmes de ce village situé à quelques encablures de la commune de Passy.

    En attendant l’acquisition de cette unité industrielle, elle invite les femmes transformatrices à s’organiser en groupements d’intérêt économique (GIE) ou en coopératives pour rompre avec le caractère artisanal de leur activité.

    Elle souligne que le village de Dramé Pathé Diop dispose d’un potentiel économique énorme à exploiter. Si la filière anacarde est valorisée, assure Aïda Ndiaye, elle peut devenir « un label de transformation de la noix de cajou par les femmes du village ». C’est une activité rentable, assure-t-elle, relevant toutefois que la filière anacarde a besoin d’être encadrée et accompagnée.

    Serigne Diop, un producteur d’anacarde, abonde dans le même sens, en rappelant que la commune de Passy regorge d’énormes potentialités non exploitées. Les producteurs du village éprouvent d’’’énormes difficultés’’ pour la transformation de la noix de cajou, une activité qui reste encore artisanale. Il sollicite un accompagnement et un encadrement de l’État.

    Se présentant comme un acteur de développement, il déplore l’enclavement du village du fait d’une route impraticable, surtout pendant l’hivernage. Cette situation freine selon lui le développement de la filière anacarde dans la zone.

    La transformation de la noix de cajou, un travail difficile

    Dès son entrée à Ndramé Pathé Diop, le visiteur est accueilli par l’odeur d’une fumée âcre de noix d’acajou s’échappant des maisons de ce village dirigé par le marabout El hadji Mamadou Dramé. Partout dans le village et même sur ses principales artères, des femmes s’affairent à la transformation de la noix de cajou.

    Agée d’une quarantaine, Aïda Ndiaye indique que c’est ‘’un travail difficile’’ qui se fait manuellement. Il faut rôtir la graine ou l’étuver et enlever l’huile toxique qui la recouvre, explique la responsable des femmes. Assise sous un manguier, les mains protégées par des gants noirs, elle tient un pilon destiné à casser  les noix de cajou.

    « Nous achetons ces noix de cajou à Passy et parfois à Sokone, dans les marchés hebdomadaires. Le kilo peut varier entre 600 et 1000 FCFA. Une fois au village, nous les partageons entre nous les femmes », indique-t- elle.

    La transformation de la noix de cajou est la principale activité des femmes du village, rappelle-t-elle. Mais si cette activité demeure rentable, le fait est que de la production à la commercialisation en passant par la collecte, les femmes rencontrent des difficultés.

    « Une fois transformé, le kilo de noix de cajou est vendu à 4.500 ou 5.000 FCFA. Nous avons une capacité de transformation estimée entre 40.000 et 45.000 FCFA par seau, qu’on écoule vers Dakar, Nioro du Rip et Kaolack « , renseigne Mme Ndiaye.

    Le revenu mensuel des transformatrices s’élève en moyenne à 100.000 FCFA et peut parfois même dépasser ce chiffre. Pour fructifier cet argent, les femmes transformatrices s’organisent en tontine pour s’entraider et épargner de l’argent.

    Les mois d’avril, de mai et de juin » sont la période de récolte des noix de cajou, révèle Kéba Ndao, un producteur trouvé dans sa ferme d’anacarde. Après leur cueillette, celles-ci sont vendues à 600 francs le kilogramme aux femmes du village de Ndramé Pathé, dit-il.

    Toutefois, faute de moyens leur permettant de clôturer leurs plantations, les producteurs sont confrontés à la divagation des animaux, en particuliers les vaches qui dévastent parfois les récoltes.

    Ils sollicitent des financements auprès de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) et l’appui de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) pour valoriser la filière anacarde. Leur objectif est d’en faire un label pour relancer le développement économique de leur village et même de la commune de Passy.

    CTS/SDI/ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE/ / Bambey : pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndongol

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURE/ / Bambey : pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndongol

    Bambey, 24 avr (APS) – L’adjoint du maire de la commune de Ngoye (Bambey, centre ouest), Assane Faye, a procédé dimanche, à la pose de la première pierre d’un poste de santé dans le village de Barry Ndondol, un projet financé grâce à une levée de fonds des populations, a constaté l’APS.

    « Nous sommes conscients que l’Etat ne peut pas tout faire, c’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de cotiser dans un premier temps pour ériger un poste de santé dans notre village », a expliqué Mamadou Ly, membre du comité de pilotage.

    Il a a soutenu que la construction d’un poste de santé était une urgence pour le village de Barry Ndondol, situé à une dizaine de kilomètres de la structure sanitaire la plus proche.

    A Barry Ndondol, a-t-il fait savoir, l’évacuation des malades est un véritable casse-tête  à cause de l’état de la route reliant cette localité à Bambey, quasi impraticable pendant l’hivernage.

    Fort de ce constat, « les populations se sont mobilisées pour lever des fonds afin de construire un poste de santé moderne pour assurer une meilleure prise en charge médicale des patients sans oublier les personnes du troisième âge », a-t-il relevé.

    Selon lui, l’érection de ce poste de santé va faciliter la prise en charge des femmes enceintes et des enfants notamment des élèves qui fréquentent le collège nouvellement créé dans le village.

    En plus de la contribution financière des populations du village, certaines autorités locales et des bonnes volontés ont apporté leur soutien pour la mobilisation du budget du poste de santé, a-t-il renseigné.

    L’adjoint du maire de Ngoye s’est réjoui de l’initiative des populations et assuré que la commune allait apporter sa contribution pour la construction de ce poste de santé.

     

    MS/ASB/AKS