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  • SENEGAL-POLITIQUE / Idrissa Seck:  »Je suis le chef de l’opposition »

    SENEGAL-POLITIQUE / Idrissa Seck:  »Je suis le chef de l’opposition »

    Thiès, 22 avr (APS) – Idrissa Seck, président du parti Rewmi, a revendiqué, samedi, son statut de chef de l’opposition, après avoir décidé de quitter la mouvance présidentielle, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).

    ‘’Tant que les Sénégalais n’ont pas voté le 25 février 2024, je suis le chef de l’opposition’’, a notamment dit le président Idrissa Seck, lors d’une déclaration qu’il faisait au cybercampus de Thiès.

     »Pourquoi reconnaît-on à Macky Sall, en raison des 65% de suffrages obtenus, qu’il est le président de la République du Sénégal jusqu’au 25 février 2024 ?’’, a-t-il questionné, laissant entendre que ce sont ses mêmes suffrages à la présidentielle de 2019 où il est arrivé deuxième, qui lui confèrent le statut de leader de l’opposition.

    Ousmane Sonko, le responsable de PASTEF-Les Patriotes, est désigné, de fait, chef de l’opposition depuis les retrouvailles entre M. Seck et le président de la République en 2020.

    Idrissa Seck a rappelé, qu’il avait, à l’époque, décidé en tant que chef de l’opposition, d’accepter, face à une situation donnée, à savoir la pandémie de Covid-19, la main tendue du président Macky Sall  ‘’pour sauver le pays’’.

    Dans d’autres pays où des chefs de l’opposition ont profité de la crise sanitaire, pour faire tomber les régimes en place, le  résultat a été la prise du pouvoir des militaires, a-t-il fait valoir.

    Il a indiqué avoir fait ce choix, plutôt que le privilège qui lui confère le statut de chef l’opposition, qui donne droit à un budget de 4  milliards de FCFA.

    Idrissa Seck a, dans cette déclaration, confirmé sa candidature à la présidentielle de 2024 et annoncé le dépôt, lundi, d’une lettre de démission de son poste de président  du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    L’ancien Premier ministre a déclaré vouloir laisser le soin aux deux responsables de son parti, membres du gouvernement, d’y rester ou d’en démissionner.

    ADI/OID

  • SENEGAL-CULTES-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Les travaux de la grande mosquée livrés bientôt (Maire)

    SENEGAL-CULTES-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Les travaux de la grande mosquée livrés bientôt (Maire)

    Saint-Louis, 22 avr (APS) – Le maire maire Mansour Faye a annoncé, samedi, que les travaux de réfection de la grande mosquée de Saint-Louis, qui ont certes tiré en longueur, vont bientôt prendre fin.

     »Des points de convergence entre le bureau des architectes de la présidence et l’entreprise ont été trouvés et bientôt les travaux qui sont en phase finale seront livrés », a dit M. Faye réagissant à une interpellation de la presse sur les travaux de la Grande Mosquée de Saint-Louis à la fin de la prière de l’Aïd el fitr.

     »Ces travaux ont été lancés par le président Macky Sall et le budget prévisionnel de 700 millions est largement dépassé », a dit le maire estimant  »à près d’un milliard la somme investie dans ce bâtiment majestueux ».

    Il a rappelé que les travaux démarrés en 2016 ont été pris en charge dans le cadre du programme de modernisation des cités religieuses.

    Mansour Faye a, par ailleurs, a déclaré qu’avec les ressources attendues de l’exploitation du gaz au plus tard en début d’année prochaine, l’objectif des autorités est de faire de Saint-Louis  »une bille rayonnante ».

    AMD/OID

  • SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / Thiès: l’imam Ndiour appelle a l’entraide pour une société paisible

    SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / Thiès: l’imam Ndiour appelle a l’entraide pour une société paisible

    Thiès, 22 avr (APS) – L’imam de la mosquée de Moussanté Tafsir Babacar Ndiour de Thiès a insisté samedi dans son sermon de l’Aïd el fitr, sur l’importance de l’entraide, pour une société paisible.

    L’imam Ndiour qui dirigeait la prière de Korité, marquant la fin de ramadan, a insisté sur l’importance de l’entraide dans l’islam, qui exhorte les plus riches à aider les pauvres, sans ostentation, et dans le respect de leur dignité.

    Il a appelé à ne pas se servir des pauvres comme des ‘’panneaux publicitaires’’, à travers des dons devant les caméras, pour se faire un nom ou avoir du ‘’buzz’’, sur leur dos. Aux personnes démunies, il a conseillé de ne pas se déshonorer devant les plus riches.

    ‘’Entraidez-vous dans le bien et la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la haine’’’, dit-il citant un verset coranique. ‘’Echangez des cadeaux et vous vous aimerez’’, dit un hadith du prophète Mohamed (PSL).

    L’imam a invité les musulmans à mettre leurs biens dans les waqf, des biens immobiliers ou autres dédiés exclusivement aux pauvres, même après leur mort.

    Au-delà des besoins fondamentaux que sont la nourriture, les vêtements, tout le reste est superflu, a-t-il dit, faisant remarquer beaucoup ont construit des immeubles qu’ils ont laissés sur terre et qui sont utilisés à d’autres fins. ‘’Nous sommes venus sur terre avec rien et nous y retournerons avec rien, donc que possédons-nous ?’’, s’est-il interrogé.

    La thésaurisation de biens au moment où des gens ne parviennent pas à satisfaire les besoins élémentaires est décriée par l’islam, a fait valoir le religieux pour qui, l’entraide est un moyen de ‘’généraliser le bien-être social’’. Il a insisté sur le fait que la diversité en toutes sortes ne doit pas être une source de rupture, mais plus un facteur de complémentarité au sein d’une société.

    Fustigeant toutefois l’esprit d’assistanat qui animent certains membres de la société, qui ‘’pensent qu’ils doivent toujours être  aidés’’, il a encouragé les musulmans à se dire qu’ils doivent se hisser vers le haut pour être parmi ceux qui soutiennent les autres.  ‘’C’est de cette manière que la société ira vers le progrès’’, a-t-il dit.

    Le religieux a  convoqué la solidarité, socle de la société sénégalaise traditionnelle, qui partait du principe selon lequel l’homme est faible quand il est seul, et que c’est en communauté qu’il devient fort. A Thiès, des pratiques telles que le ‘’bol du visiteur’’, le ‘’bol du vieux’’ étaient inscrites dans cette optique de solidarité.

    La famille gardait souvent un plat réservé au visiteur imprévu et les différents ménages du quartier, en signe de respect, envoyaient des plats aux personnes âgées, qui les redistribuaient à des nécessiteux ou à des voyageurs, raconte-t-il. Il y avait même une chambre réservée à l’étranger en détresse, une pratique abandonnée en raison des transformations qu’a subies la société.

    L’imam a mis en garde contre la corruption, l’escroquerie, les détournements de deniers publics, le mensonge devenu un fléau, à travers la flatterie encouragée dans les médias.  Les jeux de hasard sous leurs diverses formes, qui sont interdits par l’islam ont été aussi décriés.

    Tafsir Babacar Ndiour a, par ailleurs, invité les autorités à ‘’sécuriser’’ les espaces verts dans prévus dans le nouveau lotissement 450 hectares aménagés pour abriter 26.000 parcelles près de Thiès, afin qu’ils ne connaissent pas le même sort que dans d’autres quartiers.

    Le religieux n’a pas manqué de se prononcer sur la situation politique du pays, qu’il reproche aux seuls acteurs politiques. ‘’Veulent-ils essayer l’absence de paix ?’’, s’est-il demandé, avant d’avertir qu’une telle situation n’arrange personne.

    L’imam qui avait parmi son auditoire des personnalités politiques, dont le président du conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck, le ministre des Sports Yankhoba Diattara, le DG de l’AIBD Abdoulaye Dièye,  venus prier dans sa mosquée, a évoqué les images de personnes fuyant avec famille et bagages,  des morts, les femmes violées, les gens dépouillés de leurs biens. Dans les pays en conflit, même ceux qui ont déclenché les hostilités, ne peuvent même plus se déplacer, a-t-il dit.

    Il a rappelé aux journalistes leur rôle d’information, de formation et d’éducation, à l’image des premiers générations de journalistes ‘’très responsables’’ qu’a connues le pays, les invitant à ne pas céder aux tentations du scoop à tout prix.

    ‘’Quand tout le monde est journalistes, les dérives s’installent et sont sources de tension et de conflit’’, a-t-il toutefois noté, appelant les autorités à mettre un terme à cette situation.  L’imam Ndiour a enfin  prié pour la paix dans le pays.

    Idrissa Seck a, au terme de la prière, dit adhérer au sermon de l’imam, invoquant l’adage wolof selon lequel, ‘’quand on perd la paix, on dépensera tous ses biens pour la retrouver sans être sûr de la retrouver’’.  Selon lui, ses retrouvailles avec le chef de l’Etat Macky Sall s’inscrivaient dans cette optique.

    ADI/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : La SONAGED mobilise 100 agents (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : La SONAGED mobilise 100 agents (responsable)

    Saint-Louis, 22 avr (APS) – La Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) a mobilisé à Saint-Louis 100 agents de la propreté dans le cadre d’un dispositif de collecte et d’évacuation des déchets, a t-on appris de Astou Gueye Thiobane, déléguée départementale de la SONAGED.

    S’exprimant devant la presse, elle a indiqué que  »cette année, un travail d’anticipation a été fait avec l’instauration des nuits du ramadan durant lesquelles » leurs équipes  »veillaient à enlever les déchets ».

     »Cette initiative nous a permis d’atteindre à mi-chemin nos objectifs qui sont de débarrasser Saint-Louis de tous les déchets », a t-elle expliqué, soulignant que  »les marchés ainsi que les grandes artères de la ville sont ciblées par cette opération qui va continuer jusque tard dans la nuit ».

    Elle a salué la collaboration du service nettoiement de la commune qui mis à leur disposition du matériel et du personnel dans le cadre d’une convention avec la Sonaged.

    Les associations de commerçants ont également participé à l’activité grâce au matériel mis à leur disposition par la SONAGED, a dit la Déléguée départementale.

    AMD/OID

  • SENEGAL-KORITE-MESSAGE / Macky Sall rappelle les valeurs qui  »rendent possible la vie en société »

    SENEGAL-KORITE-MESSAGE / Macky Sall rappelle les valeurs qui  »rendent possible la vie en société »

    Dakar, 22 avr (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, samedi, après la prière de l’Aïd el fitr, les valeurs qui rendent possible la vie en société, en citant la paix, la tolérance, le respect mutuel et l’entraide.

    Après avoir effectué la prière Korité à la grande mosquée de Dakar sous la direction de l’imam El Hadji Alioune Badara Samb, Macky Sall, a rendu grâce à Dieu qui ‘’nous a permis encore une fois d’accomplir le jeûne qu’Il nous prescrit comme un des piliers fondamentaux de l’Islam’’.

    Selon lui, ‘’le ramadan qui vient de s’achever a été un moment de vivification de notre foi dans la quête de la grâce divine mais également un moment de rappel à l’humilité, à la solidarité et au partage avec ceux qui vivent dans le besoin’’.

    Il a ajouté que ‘’c’est dire que la quête de l’élévation spirituelle à laquelle nous nous sommes évertués va de pair avec la rencontre du prochain par la culture de valeurs de paix de tolérance telles que nous l’a rappelé l’imam Ratib, El Hadj Alioune Badara Samb dans son sermon’’.

    Macky Sall a souligné que ‘’ces valeurs sont aussi celles de respect mutuel et d’entraide qui rendent possible la vie en société’’.

    ‘’Parce qu’au-delà du culte rendu à Allah, l’Islam est aussi une religion d’humanité, de paix, de solidarité et de justice sociale. Mais aussi une religion de concertations sur nos affaires communes’’, a-t-il ajouté.

    Le chef de l’Etat a soutenu que c’est la raison pour laquelle, ‘’profitant de cette journée’’, il renouvelait son ‘’appel à toutes les forces vives de la Nation’’.

    ‘’Un appel au dialogue et à la concertation dans le respect de l’Etat de droit’’, a précisé Macky Sall qui avait à ses côté le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur.

    Le président de la République a déclaré qu’il avait également ‘’une pensée pour nos frères de la Oumah qui vivent des moments difficiles, de la Palestine au Soudan et ailleurs dans le monde’’.

    ‘’Nous prions pour le retour de la paix dans ces contrées’’, a-t-il lancé.

    Le chef de l’Etat a salué les guides religieux avant de leur témoigner sa ‘’gratitude’’. Il a, en retour, sollicité ‘’leurs prières pour un Sénégal de paix, un hivernage pluvieux et surtout pour une bonne campagne agricole’’.

    Concernant le volet agricole, Macky Sall a rappelé sa décision de ‘’mettre à disposition une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards Fcfa pour accompagner nos producteurs en cette année’’.

    CS/OID

     

  • SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / Kaolack : l’imam ratib invite les hommes politiques à avoir un esprit de dépassement

    SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / Kaolack : l’imam ratib invite les hommes politiques à avoir un esprit de dépassement

    Kaolack, 222 avr (APS) – L’imam ratib de la grande mosquée de Kaolack (centre), Serigne Babacar Sy Kâne, a invité samedi les hommes politiques à un esprit de dépassement, indiquant que seul Dieu sait celui qui sera à la tête du pays demain.

     »Si chaque citoyen y va avec son cœur et non avec son sens de responsabilité, ça ne mènera nulle part. Dieu seul sait qui sera élu demain, après-demain ou dans dix ans à la tête du pays et l’a déjà préparé en conséquence. Il faut donc avoir un esprit de dépassement, ça fait partie de la civilisation’’, a-t-il notamment lancé dans son sermon de la prière de l’Aïd el fitr.

    Il a relevé que  »le Sénégal a toujours était un pays de paix, d’hospitalité, de piété, avec de grands érudits qui l’ont protégé en prières et connaissances mystiques’’.

    L’imam ratib de la grande mosquée de Kaolack a également souligné l’importance de la culture et de l’industrie pour le développement d’un pays.

     »Un pays sans culture ni industrie ne peut pas se développer. Il nous faut nous y focaliser, en faisant en sorte que notre véritable culture soit bien entretenue, avec un ministre de la Culture qui connaît les enjeux et dont la politique culturelle est basée sur la concertation et le dialogue. Je suis convaincu que seule la politique industrielle peut faire développer un pays’’, a fait valoir l’imam ratib de Kaolack.

    Il a, par ailleurs, appelé la jeunesse à une introspection ‘’en vue d’un changement de comportement, en évitant tout esprit de rancœur, et de bien observer les situations auxquelles elle fait face, avec des dirigeants capables de les orienter vers le droit chemin, pour éviter d’éventuelles mésaventures regrettables’’.

    Dans ce contexte de crispation, il a demandé aux porteurs de voix de s’exprimer, ‘’avec courage, en parlant comme le faisait Serigne Abdoul Aziz Dabakh, en convoquant le gouvernement, les syndicalistes et l’opposition, leur dire de changer de fusil d’épaule et de prôner la paix et la stabilité’’.

    Invitant les fidèles à respecter les préceptes de l’islam contenus dans le Coran et les recommandations du prophète Mouhamed (PSL), il les a exhortés à ‘’plus d’amour », ‘’plus de sens de responsabilité, de solidarité et de générosité’’.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / L’imam de la Grande mosquée de Dakar insiste sur l’éducation des enfants

    SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / L’imam de la Grande mosquée de Dakar insiste sur l’éducation des enfants

    Dakar, 22 avr (APS) – L’imam ratib de la grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a particulièrement insisté, samedi, dans son sermon de la prière de la fête de l’Aïd el fitr, sur l’éducation des enfants, a constaté l’APS.

     »Les parents doivent éduquer leurs enfants. Car, devant Dieu, ils rendront compte de ce qu’ils ont fait de leur éducation’’, a t-il déclaré en wolof devant le chef de l’Etat qui a pris part à la prière marquant la fin du ramadan. Macky Sall avait à ses côtés le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le gouverneur de la région de Dakar, entre autres autorités.

    Pour l’imam Samb, les parents doivent éduquer leurs enfants qui  »seront les responsables de demain’’.

    L’islam enseigne que  »si l’enfant a 7 ans, il doit s’accompagner avec son père pour aller prier. (…) à 10 ans, s’il ne prie pas, son père a le droit de le corriger, une manière de l’habituer à la prière’’, a rappelé l’imam.

    Selon lui,  »le père n’a pas le droit de renoncer’’ à l’éducation de son enfant sous le prétexte qu’il ne peut rien contre lui. Les parents doivent être ‘’intransigeants’’ dans l’éducation de leurs enfants.

    L’imam ratib a dénoncé les parents qui font preuve de  »négligence » en laissant leurs enfants aller dans des manifestations.

    ‘’Actuellement, on dirait que les enfants n’ont ni père ni mère. Les parents les laissent sortir dans la rue pour faire n’importe quoi. Personne ne peut comprendre ce qu’ils font dans la rue’’, a déploré Samb.

     »L’enfant doit suivre ses parents et prendre soin d’eux. Il leur doit du respect. Il n’élève jamais la voix devant ses parents’’, a-t-il dit.

    CS/OID