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  • SENEGAL-MEDIAS-PROFIL / Hamidou Pouye, un journaliste qui vit son handicap sans complexe

    SENEGAL-MEDIAS-PROFIL / Hamidou Pouye, un journaliste qui vit son handicap sans complexe

    Thiès, 17 avr (APS) – Le journaliste Hamidou Pouye, fondateur de la radio Sen Vision Médias, fait partie de ces personnes pour lesquelles le handicap n’est pas un obstacle à la réalisation de leurs ambitions. 

    Cet ancien élève de l’Institut national de l’éducation et de la formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès (ouest) souffre d’un handicap visuel depuis son enfance. Mais il a su se frayer un chemin dans le journalisme, un métier exigeant et difficile. Ce n’est pas étonnant si l’on sait que, pour lui, ‘’la vie est un défi, un exploit à réaliser, des obstacles à franchir, une histoire à écrire’’. Cette conviction, le journaliste l’a en permanence.

    Hamidou Pouye, dont le père était aussi un malvoyant, a réussi, grâce à son amour et à sa passion pour le journalisme, à mettre sur pied Sen Vision Médias, une web radio qui ‘’diffuse des informations dans le respect des règles d’éthique et de déontologie’’.

    Son amour pour les médias date des années d’enfance. Une immense passion pour le journalisme ne cesse de le brûler.

    ‘’J’ai toujours eu de l’amour et de la passion pour les médias. Quand j’étais en 4e et en 5e à l’INEFJA (1997-1998), j’avais installé dans ma chambre […] une radio qui émettait sur la 93.3 FM’’, révèle-t-il. ‘’Mes camarades de classe, avec lesquels j’habitais dans l’établissement, captaient la radio pour écouter les émissions qu’elle diffusait depuis ma chambre.’’

    Des difficultés d’avoir une formation de journaliste 

    Même si sa vie professionnelle a été jalonnée de difficultés, Hamidou Pouye n’a jamais renoncé. Il ne cède pas devant les obstacles de la vie. Sa détermination était forte de relever les défis et de surmonter les obstacles, à l’instar des personnes ne vivant avec aucun handicap.

    Hamidou Pouye est resté plusieurs années sans pouvoir accéder à la formation de ses rêves, faute d’un ‘’cadre adapté aux personnes en situation de handicap visuel’’ au Sénégal.

    ‘’Après que j’ai obtenu le bac en 2007, j’ai eu quelques difficultés pour accéder à la formation. C’est en 2012 que j’ai pu m’inscrire à l’Ecole supérieur de la presse, de l’information et des techniques de santé de Thiès’’, raconte-t-il. Cette école, où il a passé trois années de formation en journalisme et communication, ferme ses portes sans qu’il ne puisse soutenir son mémoire de fin d’études.

    Malgré tout, le jeune homme pense qu’il n’existe pas d’obstacle à la réalisation de ses ambitions. Conscient de son talent, qu’il considère comme un ‘’don divin’’, Hamidou Pouye se tourne vers les radios communautaires pour surmonter les obstacles à l’accès à la formation et vivre pleinement sa passion. ‘’J’ai travaillé à Rufisque pour la radio Bambilor FM et la radio Jokko FM. J’ai également été employé par une radio communautaire implantée à Pikine’’, rappelle M. Pouye.

    Les trois années de formation sur le tas ont été son fil d’Ariane dans la profession de journaliste, car de l’expérience acquise durant sa collaboration avec ces radios est née ‘’l’idée de créer une chaîne YouTube et un site Internet’’. En 2018, Hamidou Pouye crée la radio Sen Vision Médias. Et c’est la concrétisation de son rêve de devenir journaliste de radio.

    Sen Vision Médias est animée exclusivement par des personnes en situation de handicap visuel, selon son fondateur.

    Le journaliste crée aussi Afreeka Beat Radio, une web radio dédiée à la musique.

    Avec une forte détermination, le passionné de journalisme radio met sur pied Al Misbax Radio, qui diffuse via Internet des contenus sur l’islam au Sénégal. L’ambition du journaliste est de promouvoir en même temps des valeurs. Surtout dans la région de Thiès, où il s’est basé.

    Depuis les Parcelles Assainies de Thiès, son quartier de résidence, Hamidou Pouye anime ses stations radio, avec la collaboration de quelques amis tous en situation de handicap visuel.

    ‘’J’ai installé moi-même le studio. J’ai branché moi-même les câbles et tous les autres outils nécessaires à l’installation et à la configuration des radios’’, dit-il.

    Une radio émettant sur la bande FM en ligne de mire

    Soucieux de partager ses connaissances, Hamidou Pouye dispense des cours à l’INEFJA. ‘’J’ai une classe de CE1 de sept élèves […] Je partage ma vie quotidienne entre l’école et la radio.’’

    Agé de 42 ans, le natif de Rufisque (ouest), marié et père de trois enfants, rêve d’avoir une radio émettant sur la bande FM, pour, dit-il, promouvoir la vie des personnes vivant avec un handicap.

    ‘’Nous voulons avoir une radio émettant sur la bande FM. Beaucoup de mes frères vivant en situation de handicap pensent que leur vie doit rimer avec mendicité. La future radio sera un moyen de communication, un outil pour déconstruire cette réalité et montrer qu’il existe une autre voie’’, explique M. Pouye, martelant : ‘’Nous pouvons travailler comme tout le monde et gagner notre vie dignement.’’

    L’insertion sociale des personnes en situation de handicap étant pour lui un défi à relever, le journaliste veut fonder un média dédié à leur cause. Il rêve aussi de créer des emplois par ce moyen.

    ‘’Je rêve d’avoir une radio émettant sur la bande FM pour aider ceux d’entre nous qui ne gagnent pas la confiance des entrepreneurs’’, affirme le fondateur de Sen Vision Médias, qui déplore le ‘’retard’’ de l’application de la loi d’orientation sociale. Cette loi est censée améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec un handicap.

    ABD/ASG/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / 12 moulins à mil distribués aux communes du département de Koumpentoum

    SENEGAL-SOCIETE / 12 moulins à mil distribués aux communes du département de Koumpentoum

    Koumpentoum (Tambacounda), 17 avril (APS) –Le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA) a octroyé ce lundi un lot de 12 moulins à mil aux communes du département de Koumpentoum, a constaté l’APS.

     

     »C’est une cérémonie de remise d’équipements d’allégement des travaux des femmes, qui fait partie de la composante 2 du PUMA, englobant tous ce qu’il y a comme activités génératrices de revenus et action genre’’, a expliqué le chef du département infrastructures et désenclavement du PUMA, Mamadou Diédhiou.

     

    Il a ajouté que l’objectif est d’appuyer l’ensemble des groupements de femmes à  »avoir des équipements qui vont améliorer leurs conditions de travail, mais aussi augmenter les revenus des ménages’’.

     

     »Ces équipements sont d’une importance capitale pour nous, ce qui explique la mobilisation de toute l’équipe du PUMA’’, a fait savoir le chef d’équipe.

     

    M. Diédhiou a expliqué que des actions similaires ont été menées dans la région de Kolda notamment à Médina Yoro Foulah et à Vélingara.   »Aaujourd’hui, a t-il dit, nous sommes à Koumpentoum, qui est une zone importante, parce qu’on est là depuis 2017, particulièrement dans l’arrondissement de Bamba Thialéne où des actions ont été menées’’.

     

    Pour assurer la pérennité de ces équipements, des organes de gestion seront mis en place. Tous les acteurs qui interviendront dans le fonctionnement de ces équipements seront formés, précisément les meuniers, a t-il annoncé.

     

     »Là aussi, a t-il promis, on veillera à ce que cela soit fait, pour que la durée  de ces équipements soit respectée. Si c’est une durée d’amortissement  de 5 ou 6 ans, qu’elle puisse être atteinte. Parce qu’on a l’habitude de voir des équipements livrés dans des localités, mais un an après, quand on revient, on ne les reconnait même pas’’.

     

    Aussi, Mamadou Diédhiou a annoncé la construction d’un poste santé équipé et doté d’une ambulance dans le département et la construction  prochaine du lycée de Mereto encore en abris provisoire.

     

    ‘’Toutes les femmes des communes bénéficières sont satisfaites de la remise de ces moulins à mil, car nos difficultés sont réglées dans ce domaine’’, s’est pour sa part réjouie une des femmes des communes bénéficiaires, Amy Diéye Thiam.

     

    Elle a en outre remercié le chef de l’Etat pour les actions que son gouvernement mène à travers le PUMA pour améliorer le quotidien des femmes dans le département.

    BT/OID

     

  • SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la crise du couple passée à la loupe par une psychothérapeute

    SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la crise du couple passée à la loupe par une psychothérapeute

    Saint-Louis, 17 avr (APS) –  »Le couple en couleur », nouveau livre de la psychothérapeute Geneviève Platteau, évoque la crise qui frappe cette institution en Europe et en Afrique, ainsi que les caractéristiques des unions entre personnes de couleur différente en partant de son expérience personnelle.

    Mme Platteau a présenté son livre à l’Institut français de Saint-Louis devant un public intéressé et en présence du professeur Amadou Alpha Sy, philosophe et modérateur des débats ainsi que de Baye Ndaraw Diop, contributeur dans le livre où il expose une partie de son vécu après 30 ans au service de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO).

    L’auteure, une belge qui exerce sa profession à Mbour où elle est établie depuis une trentaine d’années, aborde l’histoire du couple en Europe d’abord en partant du 12e siècle, période marquée par une forte prégnance de l’Eglise qui régissait les unions.

    Elle passe ensuite en revue les différentes étapes qui ont abouti à l’époque contemporaine.  »Le couple aujourd’hui, on peut dire qu’il est fondé sur l’amour. Il y a un déplacement du sacré.  Tout ce qui prime, c’est l’amour entre deux personnes », remarque-t-elle.

    Elle indique qu’il y a  »une crise des couples en Europe », symbolisée par  »l’augmentation des séparations et la multiplication des divorces’’. ‘’Il y a que les unions sont de plus en plus brèves et successives. Ce qui donne une augmentation du nombre de célibataires », relève-t-elle.

    Par contre, en Afrique, le couple devient une affaire de famille et revêt un caractère religieux, fait observer Mme Platteau. Il donne l’exemple du Sénégal, où le mariage ‘’est une obligation sociale et une recommandation religieuse’’. ‘’Le mariage est l’accomplissement de la moitié de la vie », déclare-t-elle.

    Sous les tropiques également, le couple vit des moments difficiles, note Baye Ndaraw Diop dont la contribution est intitulée  »Les intermittents du mariage ». Fort de son expérience à l’AEMO, il rappelle les  »soucis permanents racontés par des femmes abandonnées par leur mari juste après avoir passé leur première nuit de noce pour certaines ».

    Il cite parmi cette catégorie, les charlatans, les hommes de tenue, les routiers, les consultants qui, du fait de leurs activités, délaissent souvent épouses et enfants pour ne plus donner signe de vie au grand désarroi de ces derniers.

    Dans ce livre, l’auteure principale évoque les conditions de succès pour les couples de couleur, qui doivent privilégier l’ouverture et la compréhension entre partenaires issus d’ethnies, de couleurs et de cultures différentes.

    Pour le philosophe Alpha Sy, modérateur de cette cérémonie et également préfacier du livre, l’auteure a la légitimité de parler de son sujet pour avoir séjourné en Europe ainsi qu’au Sénégal où elle reçoit des patients depuis une trentaine d’années.

    Saint-Louis, également terre d’accueil par excellence des étrangers, est pour lui un lieu bien indiqué pour abriter une telle cérémonie.

    AMD/ASG/OID

  • SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Yankhoba Diattara annonce la construction prochaine d’un complexe sportif

    SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Yankhoba Diattara annonce la construction prochaine d’un complexe sportif

    Saint-Louis, 17 avr (APS) – Le ministre des Sports Yankhoba Dittara a annoncé, lundi, la construction prochaine d’un complexe sportif comprenant un stade qui va remplacer celui de Me Babacar Seye et un Palais des sports à Saint-Louis pour un coût estimatif de 17 milliards.

     »Nous avons l’ambition d’accompagner le développement de la ville de Saint-Louis par la construction d’un complexe sportif comprenant un stade et un Palais des sports », a dit M. Diattara en visite à Khar Yalla sur le site de 290 ha devant abriter ce projet.

    A l’origine, a t-il expliqué, il était prévu un stade de 15 000, mais l’ambition aujourd’hui est d’en faire un stade de 30 000 pour permettre à Saint-Louis d’abriter une poule dans la perspective de l’organisation en 2027 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour laquelle le Sénégal sera candidat.

    Le ministre a indiqué le complexe devra être à même d’abriter une piste d’athlétisme, les sports de combat ainsi qu’une piscine olympique.

    Il s’agira aussi selon le ministre de doter l’infrastructure de toutes les commodités pour la mettre aux normes internationales et cela pourrait porter le coût à environ 30 milliards

     »Nous n’avons pas des problèmes de ressources, une avance a été faite à l’entreprise et les travaux vont démarrer des la fin de l’étude géotechnique », a t-il assuré.

    Le ministre qui s’est félicité de la construction prochaine de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis et de la proximité de l’aéroport a déclaré que toutes les infrastructures seront réunies pour faire de l’ancienne capitale du Sénégal une ville sportive et lui permettre de retrouver son lustre d’antan en matière de sports.

    Il a affirmé que ce projet n’est pas une fiction et sera réalisé dans les meilleurs délais.

    AMD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-FINANCES / Universités : Une rectrice relève la part importante des budgets de fonctionnement

    Dakar, 17 avr (APS) – La rectrice de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (IUDT), Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue, a déploré la part importante que représentent les dépenses de fonctionnement dans les budgets des universités en comparaison avec celles dédiées à la recherche et à l’innovation.

    ‘’D’année en année, le pourcentage du budget consacré aux salaires, aux sommes dues, aux différentes primes, aux voyages d’études et aux per-diem y afférents devient plus important, tandis que le pourcentage consacré à la pédagogie, à la recherche et à l’innovation diminue voire disparait’’, relevé Pr Mbengue dans un rapport d’activités (2017-2023).

    En ce qui concerne la Recherche et l’Innovation, Ramatoulaye Diagne Mbengue, en fin de mandat, signale dans le document de treize pages,  que le rectorat a consenti d’importants efforts pour que l’UIDT puisse participer à l’atteinte des objectifs de la Directive présidentielle n°8 (DP8) pour ‘’donner un nouvel élan à la
    recherche et à l’innovation’’.

    Dans cette optique, en dépit des contraintes, le Fonds d’appui à la Recherche et à l’Innovation (FARI) a été revalorisé chaque année pour financer la recherche et la promotion des carrières des personnels d’enseignement et de recherche (PER), souligne la rectrice, qui ne brigue pas un second mandat à la tête de l’Université Iba Der Thiam.

    ‘’Des actions sont également initiées par les chercheurs pour mobiliser des financements conséquents en faveur de la recherche et de l’innovation’’, relève le rapport.

    Le document rappelle qu’il y a trois ans, un prix de l’innovation a été instauré par le rectorat pour créer une émulation chez les étudiants et promouvoir leur créativité.

    Un des objectifs majeurs était de donner à la recherche, à l’innovation et à la coopération, la place qu’elles méritent dans la gouvernance universitaire, selon la rectrice Ramatoulaye Diagne Mbengue.

    Ainsi, le conseil d’administration a validé la proposition du Rectorat d’ériger la division de la recherche et de l’innovation ainsi que la division de la coopération, en
    une direction à part entière, pour une augmentation des ressources financières.

    ADL/OID/ASG

  • SENEGAL-SPORT / A Matam, plusieurs obstacles freinent le développement du basket, selon le Directeur technique régional

    SENEGAL-SPORT / A Matam, plusieurs obstacles freinent le développement du basket, selon le Directeur technique régional

    Matam, 17 avr (APS) – Le Directeur technique régional de Basket de Matam, Ibrahima Hamidou Thiam, a listé, lundi, les principales difficultés auxquelles sont confrontées les clubs de Basket et qui freinent le développement de cette discipline sportive.

    ‘’Les clubs qui sont au niveau de la région sont confrontés à plusieurs difficultés. Les équipes sont encadrées par des professeurs d’Education physique sportive (EPS), de français, de philosophie ou d’autres personnes exerçant dans la région, qui sont passionnés et ayant pratiqué le basket’’, a-t-il dit.

    Dans un entretien avec l’APS, Ibrahima Hamidou Thiam, plus connu sous le nom de Will, par ailleurs Agent de sécurité de proximité (ASP) a expliqué que ces enseignants affectés dans la région ‘’prennent en main les équipes de basket le temps de leur séjour à Matam’’.

    Il a rappelé que c’est dans des conditions similaires que le premier club de la région, Matam Basket Club a été créé, par un inspecteur régional des Sports.

    Outre la difficulté liée à l’encadrement,  M. Thiam a cité le manque de moyens financiers devant permettre aux clubs d’assurer le transport des joueurs dans la région et au-delà pour participer à des compétitions.

    ‘’Au niveau de la commune de Matam par exemple, les deux clubs de la ville ne reçoivent pas de subvention venant des autorités. Le matériel est acheté à Dakar grâce aux cotisations de quelques membres. Tout cela bloque le processus de développement de cette discipline dans la région de Matam’’, a déploré le fondateur de Fouta Basket Ball Académie.

    Cependant, a t-il relevé, beaucoup de clubs ont vu le jour il y juste un an. Il a rappelé que de 2007 à 2022, il n’existait qu’un seul club dans la région: Matam Basket Club.

    Selon lui, entre 2022 et 2023, sept clubs ont été créés, portant à 10 le nombre de clubs dans la région.

    Les clubs Matam Basket club, Fouta Basket Académie, le club historique de la région, et Sogui Basket Club de Ourossogui se sont récemment affiliés à la Fédération sénégalaise de Basket Ball.

    ‘’Nous allons travailler pour voir les possibilités qui s’offrent à nous pour que ces formations puissent participer à des compétitions comme le championnat D2 de l’axe zone Nord’’, a indiqué le DTR.

    Les autres clubs sont Nguidjilone Basket Club dans le Dandé Maayo, Agnam BC et Thilogne Basket Club pour le département de Matam.

    Trois clubs ont également vu le jour récemment dans le département de Kanel. Il s’agit de Kanel Basket Club et deux autres à Sinthiou Bamambé et Orkodiéré.

    Le département de Ranérou compte un seul club: Ranérou Basket Club.

    ‘’Tous ces clubs viennent de voir le jour et essaient progressivement de s’implanter tout en travaillant pour que les populations adhèrent à ces projets. Dans certaines localités, le taux de pratiquants reste faible, mais avec les activités que nous menons au niveau de la ligue, les choses vont bouger’’, a soutenu Thiam.

    Pour cette saison, la ligue n’a pas pu tenir le championnat à cause des difficultés financières. Des équipes  »n’ont pas pu assurer leurs déplacements’’, selon le Directeur technique régional, soulignant également que le calendrier n’a pas été respecté par bon nombre de clubs.

    ‘’Cette situation nous a poussés à arrêter la compétition et de voir comment organiser un tournoi fermé à Matam ou ailleurs dans la région à l’issue duquel nous aurons un champion’’, a déclaré l’ancien pensionnaire de Matam Basket Club.

    AT/OIS

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / L’enseignement doit tirer profit du numérique (rectrice)

    Dakar, 17 avr (APS) – La Rectrice de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Ramatoulaye Diagne Mbengue, a invité à enseigner autrement en profitant des avantages qu’offre le numérique.

    L’enseignement doit tirer profit du numérique et devenir bimodal, à la fois en présentiel et en ligne, a soutenu Pr Mbengue, première rectrice de l’Université Iba Der Thiam de Thiès.

    Dans un rapport d’activités (2017-2023), la rectrice en fin de mandat a souligné que ‘’grâce au numérique, l’UIDT a pu faire preuve de résilience pendant la pandémie de Covid-19 aussi bien pour la continuité de ses activités pédagogiques que pour l’exercice de ses missions administratives et financières.

    Il est nécessaire désormais, avec l’application du système LMD (Licence Master Doctorat), d’enseigner autrement, d’apprendre autrement et d’évaluer autrement, a dit Ramatoulaye Diagne Mbengue dans ce document dont l’APS a eu connaissance.

    Elle a relevé que le rectorat, depuis l’ouverture de l’Université, a ainsi accordé une attention particulière aux innovations pédagogiques avec l’organisation d’un colloque sur les métiers du futur et d’un autre sur l’accueil des bacheliers issus des séries littéraires.

    Cela a permis, selon la rectrice, de concrétiser le projet d’ouvrir de nouvelles formations et d’accueillir les bacheliers dits littéraires dans des filières jusque-là réservées aux bacheliers dits scientifiques.

    L’organisation de ces importantes activités d’animation scientifique a contribué au rayonnement de l’UIDT, tant au plan national qu’international, a salué Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue qui ne brigue pas un second pas mandat à la tête de l’UIDT.

    ‘’Nous pouvons mentionner, outre les deux colloques internationaux précédemment cités, les deux éditions des Doctoriales, les Journées de la recherche, le Gingembre littéraire …’’, a-t-elle énuméré.

    Tout récemment, peut-on lire dans le document, l’UIDT a abrité la journée de lancement officiel du Consortium ‘’Nouvelles compréhensions du Monde’’ qui a réuni l’Ecole nationale supérieure de Paris, l’Université sud-africaine de Witwatersrand et l’Université Iba Der Thiam de Thiès

    Ainsi, ‘’de nombreux défis ont été relevés avec succès au cours de ces cinq dernières années, sous l’éclairage de la feuille de route présentée à la communauté universitaire de Thiès dès mon arrivée’’, a salué la rectrice.

    ‘’Des efforts devront encore être déployés pour poursuivre la politique d’amélioration de l’environnement de la recherche et de l’innovation, de renforcement de la part des ressources propres dans le budget de l’université, d’élargissement de l’offre de formation et de son alignement sur les besoins du monde socio-économique’’, a-t-elle relevé.

    L’Université Iba Der Thiam (UIDT) compte quatre 4 Unités de Formation et de Recherch, un institut universitaire de technologie (IUT) répartis en quatre pôles : pôle technologique, pôle tertiaire, pôle agronomique et pôle santé. Elle abrite également une École doctorale transversale dénommée École doctorale Développement durable et Société (ED-2DS).

    L’effectif total des étudiants inscrits administrativement à l’UIDT en 2022, est de 7 256 contre 3200 en 2017. Cette population estudiantine est répartie selon le genre comme suit : 54% d’hommes et 46% de femmes. Les étudiants inscrits à l’École doctorale représentent environ 02,5% de l’effectif total des étudiants.

    ADL/OID

     

  • SENEGAL-MEDIAS-RELIGIONS / Talk-shows ramadan, des émissions en manque de créativité, selon des spécialistes des médias

    SENEGAL-MEDIAS-RELIGIONS / Talk-shows ramadan, des émissions en manque de créativité, selon des spécialistes des médias

    Par Fatou Kiné Sène (APS)

    Dakar, 17 avr (APS) – Les talk-shows ramadan, en vogue depuis le début du mois du jeûne musulman sur toutes les télévisions sénégalaises qui les diffusent du lundi au dimanche, souffrent d’un manque de créativité, estiment des spécialistes des médias dont les avis sont à l’opposé de ceux des animateurs de ces émissions, lesquels se targuent de proposer des thèmes variés et éducateurs.

    Depuis le début du jeûne musulman, ces émissions foisonnent sur toutes les chaînes de télévision sénégalaises, qui les diffusent parfois jusque tard dans la nuit. La Télévision Futurs Médias (TFM), initiatrice de ce format d’émission en 2016, mise sur son émission culte ‘’Quartier général’’, alors que la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS) a décidé de séduire les téléspectateurs avec ‘’Tandarma’’, qui en est à sa deuxième saison.

    Les autres chaînes de télévision ne sont pas en reste : ‘’Grand Plateau’’ (SenTV), ‘’Salon d’honneur’’ (Walf TV), ‘’Gudi Gui’’ (DTV), ‘’Ramadan Show’’ (7TV) et ‘’Iftaar’’ (iTV). Ces émissions interactives, diffusées entre 18 heures et minuit et parfois même jusqu’à l’aube, sont conduites par des animateurs et animatrices aux côtés de journalistes pour mener des débats en société, politique, culture, sport, etc.

    Animatrice principale de l’émission de la RTS, Yakham Thiam estime que ‘’Tandarma’’ se démarque des autres talk-shows dans la mesure où cette émission se focalise sur les enseignements du Coran. Aussi cette émission fait-elle une large place à sa rubrique ‘’Wareef Koor’’, où le maître coranique Mohamed Lamine Diop s’évertue avec pédagogie à répondre aux questions des internautes, le digital y tenant une place importante, explique-t-elle à l’APS.

    ‘’Tandarma’’, précise Yakham Thiam, ne parle pas de confréries, mais se focalise plutôt sur des thèmes en rapport avec l’islam tels que ‘’Islam et dialogue islamo-chrétien’’ ou encore ‘’Islam et troisième âge’’, ‘’Islam et sport’’, etc. Pour décortiquer ces sujets, la chaîne publique fait appel à des personnes ressources, des experts pour la plupart.

    L’animateur vedette Boubacar Diallo, alias Dj Boubs, précise qu’‘’Iftaar’’, l’émission qu’il conduit sur la chaîne de télévision iTV, de 22 h 30 à 1 heure du matin, est un rendez-vous destiné à ‘’éclairer la nuit du ramadan’’.

    ‘’Nous nous évertuons à servir un débat productif, des sujets de société, des débats contradictoires aux gens qui, après avoir mangé et fait leurs prières, sont assis devant leur téléviseur pour suivre un rendez-vous avec la société, les politiques’’, dit-il.

    Boubacar Diallo rappelle que l’émission a déjà reçu comme invité le colonel Antoine Wardini, ancien commandant de la zone militaire n °1, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le 4 avril dernier, tout comme le ministre des Pêches, Papa Sagna Mbaye, Yaye Fatou Diagne, la maire de la commune de Ngathie Naoudé (centre)… Boubacar Diallo précise que les sujets sont choisis par la rédaction d’iTV.

    L’émission ouvre la voie à un concours de récitation du Coran et aux actions sociales, avec des dons de produits alimentaires pour les nécessiteux. ‘’Chez nous, on ne montre pas les visages des bénéficiaires’’, prend-il soin de préciser. Pour lui, les contenus des talk-shows ramadan diffèrent d’une chaîne de télévision à une autre.

    Le manque de créativité décrié

    Cette analyse n’est cependant pas partagée par l’expert audiovisuel Mamadou Baal, ancien directeur de la chaîne publique sénégalaise, la RTS, qui relève un ‘’manque de créativité’’ de ces talk-shows qui ont, selon lui, les mêmes contenus. ‘’Dès qu’une télévision propose quelque chose qui accroche, tout le monde fait la même chose. Il y a une paresse de l’esprit, on ne cherche pas, on triche’’, constate-t-il.

    Mamadou Baal explique que les chaînes de télévision locales n’ont pas de budget de production. Faire de la télévision nécessite des moyens financiers importants, rappelle Mamadou Baal, estimant que ‘’la télévision doit être confiée à des gens qui ont des moyens pour la faire’’.

    La télévision, précise-t-il, c’est de l’édition incluant la programmation et le contenu dévolu à la télé, alors que la production doit revenir aux artistes habilités à créer. Il a rappelé que la Télédiffusion du Sénégal, appelée aussi TDS SA, s’occupe de l’archivage, du transport et de la diffusion. Ailleurs, dans les pays anglo-saxons, dit-il, la production est confiée à d’autres acteurs. L’expert audiovisuel salue toutefois les émissions ‘’Quartier général’’ et ‘’Tandarma’’, qui essaient d’être créatives.

    ‘’‘Quartier général’ et ‘Tandarma’ sont de belles émissions, avec un décor réussi, une variété de rubriques. Ils essaient d’être créatifs, il y a du spectacle. La télévision, c’est du spectacle…’’ soutient le consultant en audiovisuel, qui conseille un dosage du temps d’antenne des émissions.

    Les journalistes Adama Sow et Ousmane Sène sont eux aussi on ne peut plus critiques. Ils relèvent le manque de créativité dont souffrent ces émissions. ‘’C’est vraiment le symbole de la panne en termes de créativité, en concept ou contenu audiovisuel dans nos télévisions sénégalaises. C’est un format qui a été recopié par toutes les télévisions’’, s’est désolé Adama Sow, rappelant en avoir fait le constat il y a deux ans.

    Ces émissions copiées par les chaînes de télévision relèvent de ‘’l’anti-télévision’’, raille le journaliste et expert en communication.

    ‘’Les décors sont faux et inadaptés, si on parle de télévision. Je suis désolé ! Ils sont inappropriés en télévision. Regardez ces fauteuils […] dans un espace tellement grand. C’est de l’ostentatoire et c’est vraiment en porte-à-faux avec ce que l’émission veut véhiculer’’, critique Sow.

    Il estime que le problème avec les concepts de ces émissions est le placement des produits. ‘’Le caractère commercial est très violent, c’est de la tromperie sur la marchandise’’, relève le spécialiste des médias. Ce sont des tribunes pour ‘’des navétanes’’ (championnats populaires de football organisés au Sénégal pendant l’hivernage) entre des confréries’’.

    ‘’Il faut que les gens se ressaisissent. Le côté griotico-religieux dévoile le sens et masque le côté spirituel. Les sociologues diraient que c’est le reflet miroir de la pratique religieuse au Sénégal où tout est buzz’’, conclut Adama Sow.

    Un problème de timing et de contenus

    Directeur de la radio UCAD FM, le journaliste Ousmane Sène déplore la généralisation de ce type de talk-show sur les chaînes de télévision sénégalaises. ‘’Il y a un problème de timing, de contenus et un suivisme remarqué par tous’’, déplore-t-il.

    Sène, qui a exercé d’importantes fonctions à la chaîne Walf TV, estime que le ramadan devrait être mis à profit pour mieux apprendre et maîtriser la pratique religieuse, ainsi qu’une occasion de mettre les religieux au-devant de la scène. La parole devrait leur être donnée, pour des interventions en profondeur dans le domaine de la religion. ‘’Malheureusement, ces émissions fourre-tout tournent en bourrique certaines pratiques religieuses. Il y a des débats politiques, une sorte de redondance sur les autres émissions quotidiennes’’, relève-t-il, déplorant que sur les plateaux de ces émissions, ‘’la parole prend le dessus sur l’image’’.

    Mais tout cela ne semble guère tourmenter les téléspectateurs qui préfèrent zapper selon le contenu des émissions et leur degré de fidélité ou non à une chaîne de télévision. Maguette Ba, un balai à la main, promène son chariot sur la rue 6 de La Médina. La technicienne de surface dit regarder ‘’Quartier général’’ de la TFM pendant les week-ends, car elle doit se coucher tôt les autres jours de la semaine, pour être d’attaque au boulot du lendemain.

    De retour d’une séance d’entraînement, un jeune homme rencontré sur la corniche est un habitué de l’émission ‘’Grand Plateau’’ de la SenTV. Mbayang se décrit, elle, comme un accro de l’émission ‘’Tandarma’’ de la RTS, qu’elle trouve plus ‘’instructive’’ que ses concurrentes.

    FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-SECURITE / Une cérémonie d’au revoir du général d’armée Cheikh Wade, mardi

    SENEGAL-SECURITE / Une cérémonie d’au revoir du général d’armée Cheikh Wade, mardi

    Dakar, 17 avril (APS) – La cérémonie d’au revoir aux armées du général d’armée Cheikh Wade, ancien chef d’état-major des armées, se tiendra ce mardi à partir de 09 heures, au quartier Dial Diop, selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPAR) reçu à l’APS.

    La cérémonie sera présidée par ministre des Forces armées, Sidiki Kaba. Le programme prévoit une prise d’armes, un dépôt de gerbe au mémorial du souvenir, la signature du livre d’or et une allocution du ministre des Forces armées.

    MFD/ASG