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  • SENEGAL-SOCIETE / Matam réceptionne un nouveau bâtiment administratif

    SENEGAL-SOCIETE / Matam réceptionne un nouveau bâtiment administratif

    Matam, 28 fév (APS) – Le directeur général de la Société de gestion et d’exploitation du patrimoine de l’Etat (SOGEPA SN), Yaya Abdoul Kane, a remis, mardi, au gouverneur de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, les clés du nouveau bâtiment administratif de cette région, a constaté l’APS.

    Cette infrastructure servira de bureau à différents services de l’Etat exerçant à Matam. Construite sur deux niveaux, elle compte 24 bureaux pouvant accueillir 8 services, pour un coût de plus de 282 millions de francs CFA, selon un document remis à la presse.

    ‘’La construction de ce bâtiment entre dans le cadre d’un ambitieux programme pluriannuel d’un montant de 605 milliards de francs CFA, qui va couvrir toute l’étendue du territoire national. Il consiste à construire des sphères administratives au niveau des régions, des départements et des arrondissements’’, a déclaré Yaya Abdoul Kane.

    S’exprimant au cours d’une cérémonie de remise de clés de ce nouveau bâtiment administratif, il a annoncé également que ce programme ambitionne de construire des logements pour les fonctionnaires de l’Etat et d’autres infrastructures connexes.

    Selon lui, cela permettra à l’administration d’avoir un environnement propice ‘’la rendant beaucoup plus performante dans le cadre de l’exercice de ses missions’’.

    ‘’En plus du bâtiment administratif, la SOGEPA prévoit l’achèvement des travaux de construction du bâtiment administratif de Kanel et la réhabilitation des logements administratifs à Matam’’, a indiqué M. Kane.

    Il a rappelé que l’Etat continue de payer annuellement la somme de 17 milliards de francs CFA de charges locatives pour loger son administration.

    Le gouverneur Mouhamadou Moctar Watt a rappelé que la région a hérité d’un patrimoine bâti de l’Etat de l’ancien département de Matam.

    ‘’Ce patrimoine n’est pas si important et n’a pas pu couvrir les nouveaux besoins de logement et de bureaux de l’administration de la région. L’alternative qui a été trouvée était de favoriser le conventionnement de bâtiments afin de mettre les agents de l’Etat dans un minimum de confort pour arriver à un résultat probant’’, a-t-il dit.

    Selon lui, l’Etat a engagé des réformes afin de réduire certaines dépenses, notamment la charge locative.

    AT/MD/ASG

  • Fadel Dia présente son nouveau livre, vendredi prochain

    Fadel Dia présente son nouveau livre, vendredi prochain

    Dakar, 17 fév (APS) – L’universitaire sénégalais Fadel Dia va présenter son nouveau livre intitulé « La vie était lente et tendre », vendredi au cours d’une cérémonie prévue à 15 heures au Centre ouest africain de recherche (WARC), à Dakar, annonce son éditeur, « Présence africaine ».

     

    Dans cette œuvre, M. Dia, historien et géographe de formation, évoque les souvenirs de son enfance à Ndioum, son village natal au nord du Sénégal, « berceau de sa famille, sur la rive gauche du fleuve Sénégal, au Fouta Toro », lit-on sur la quatrième de couverture.

    Il revient, sous forme de récit, sur ce passé ayant coïncidé avec « le temps des Blancs », une époque pendant laquelle « la vie y était lente et tendre ».

    « Les travaux et les jours, les fêtes et les saisons, les relations familiales et sociales, étaient régis par des normes héritées d’une tradition plusieurs fois séculaire », peut-on encore lire sur la quatrième de couverture de l’œuvre.

    « Ces pages mouvantes de sincérité et de pudeur racontent l’intimité de cette communauté familiale dont les membres, éminents ou modestes, jeunes ou anciens, sont tous les obligés les uns des autres, soudés par leur attachement à leur mode de vie, par le respect des bienséances et de l’honneur, par la fidélité à leur culture, au pulaagu et à leur foi », ajoute ce résumé.

    Fadel Dia, auteur de plusieurs essais, romans et chroniques publiées dans des périodiques sénégalais, a dirigé le département de géographie de l’Ecole normale supérieure de Dakar, actuelle FASTEF – Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation.

    Il a aussi occupé diverses fonctions nationales et internationales.

  • Un documentaire propose la juriste Marie Delphine Ndiaye comme modèle pour les jeunes

    Un documentaire propose la juriste Marie Delphine Ndiaye comme modèle pour les jeunes

    Dakar,18 fév (APS) – Le film documentaire intitulé ‘’Marie Delphine Ndiaye, une géante invisible’’, du réalisateur Cheikh Adramé Diop, projeté vendredi à Dakar, met en lumière les qualités et valeurs de l’ancienne présidente de l’Association des juristes sénégalais (AJS) dans le but de l’offrir en exemple aux jeunes.

    ‘’Nous avons voulu également susciter de l’ambition pour permettre des vocations chez les jeunes élèves et d’autres qui n’ont pas eu la chance de poursuivre les études. Marie Delphine Ndiaye avait des valeurs, des principes et une bonne moralité’’, a-t-il relevé à la fin de la projection au théâtre national Daniel-Sorano, la qualifiant de ‘’centre d’incubation de toutes les qualités morales et intellectuelles’’.

    Ce film documentaire de 52 minutes ‘’qui est loin d’être suffisant pour retracer la vie et le parcours de Marie Delphine Ndiaye, selon le cinéaste, est ‘’une œuvre didactique et pédagogique’’.

    Des personnalités de divers bords ont témoigné dans ce film documentaire. Plusieurs de ses amis, ses anciens collègues, des membres de la famille de la défunte et le maire de Mékhé, Maguette Wade, ont assisté à la projection.

    Il y avait aussi des membres de l’Association des juristes sénégalaise (AJS), l’association nationale des femmes catholiques, des lycéens.

    Cheikh Adramé Diop entend, prochainement, faire une tournée nationale pour une plus large vulgarisation de ce film documentaire auprès des lycées pour toucher plus de jeunes.

    Née le 15 juillet 1957 à Mékhé, dans la région de Thiès (ouest), Marie Delphine Ndiaye fut une fervente militante des droits des femmes et des enfants. Elle a été aussi présentée comme une grande militante des droits des femmes et très engagée dans la lutte contre les inégalités.

    Selon le réalisateur, elle a mené plusieurs plaidoyers sur les droits fonciers surtout à l’égard des femmes rurales.

    Décédée le 17 février 2021, Marie Delphine Ndiaye fut la présidente de l’Association des juristes sénégalaises (2006-2013) et la présidente de l’Ordre national des experts du Sénégal (2019-2021). Elle a été membre du Conseil économique social et environnemental.

    Cheikh Adramé Diop a réalisé plusieurs documentaires du même genre, ‘’Kalidou Kassé, un ange de l’idéal’’, ‘Maimouna Kane, femme d’état et d’action », entre autres.

    AN/FKS/ADC

  • Des films de Sembène dépoussiérés pour commémorer son centenaire

    Des films de Sembène dépoussiérés pour commémorer son centenaire

    Dakar, 19 fév (APS) – Le ciné-club Samba Félix Ndiaye a lancé, samedi, son programme de projections des films du cinéaste Sembène Ousmane, afin de célébrer le centenaire du réalisateur né le 1er janvier 1923 à Ziguinchor (sud).

     

    « Les films de Sembène sont à voir et à revoir et ce centenaire est une occasion exceptionnelle que nous avons. Le ciné-club Samba Félix Ndiaye ne pouvait pas rester en marge de cette célébration », a dit son cofondateur, le journaliste et critique de cinéma Aboubacar Demba Cissokho.

    Il annonce que tous les mois, jusqu’en octobre, un film du réalisateur de « Moolaadé » (2004) sera projeté dans des lieux publics différents, une manière de toucher un public divers.

    « On a commencé avec +La Noire de + (1966), on va continuer avec Faat Kiné (2000) le 18 mars au musée de la femme Henriette Bathily. Vont suivre ensuite Ceddo (1977), Guelewar (1992), Camp de Thiaroye (1988), Borom Sarret (1963), Molaadé, etc. », a ajouté M. Cissokho.

    Ce programme marquant le centenaire de la naissance de Sembène Ousmane (1923-2007) a été lancé au centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar avec la projection de son film « La noire de.. »

    Selon  le journaliste et critique de cinéma, le choix de ce film se justifie par le fait qu’il est le premier long métrage de Sembène, son deuxième film après « Borom Sarret ».

    Il se justifie aussi par le fait que ce film a obtenu le premier Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage en Tunisie, ainsi que le Grand prix au Festival mondial des arts nègres de 1966 et le prix Jean Vigo, rappelle Aboubacar Demba Cissokho.

    « Dès que +La Noire de…+ est venue, on a senti son esthétique, son langage, son écriture cinématographique », poursuit le journaliste et critique sénégalais, en parlant de Sembène Ousmane.

    Selon lui, ce film aborde déjà la thématique de l’émigration, ainsi que les rapports entre Blancs et Noirs, des sujets qui dit-il ont une résonnance plus qu’actuelle au regard de l’actualité.

    D’une durée de 65 minutes, « La Noire de.. » raconte l’histoire de Joanna, une jeune Sénégalaise embauchée comme gouvernante par un couple blanc établi à Dakar.

    Elle va ensuite les suivre en France, sur la Côte-d’Azur, où Joanna sera « prisonnière, esclave et bonne à tout faire », dans un trou d’appartement de sa patronne.

    Sembène Ousmane s’est inspiré d’un fait divers relaté dans la presse pour écrire cette nouvelle portée à l’écran, a fait savoir le critique Baba Diop.

    Les thèmes abordés par Sembène Ousmane dans ses films sont une source d’inspiration, affirme le cinéaste Pape Badara Seck, selon lequel « l’aîné des anciens », comme il est surnommé par ses pairs, « essaie de nous montrer la voie et de réveiller notre africanité ».

    Le ciné-club Samba Félix Ndiaye, du nom d’un documentariste sénégalais disparu, a été lancé en juillet 2022. Il se fixe comme mission de faire connaître les films réalisés par les Africains et portant sur l’Afrique.

     

     

    FKS/BK

  • Hervé Samb arrête sa carrière de sideman

    Hervé Samb arrête sa carrière de sideman

    Dakar, 20 fév (APS) – Le chanteur et compositeur franco-sénégalais Hervé Samb, qui a à son actif une centaine d’albums et de collaborations nationaux et internationaux, a annoncé sa décision d’arrêter sa carrière de sideman dans l’objectif de se concentrer sur ses projets personnels.

     

    ‘’Je suis dans une phase où je me recentre sur Hervé Samb. J’ai arrêté ma carrière en tant que sideman’’, a dit l’artiste dans une interview publiée lundi par le quotidien L’Observateur.

    Le sideman est un musicien professionnel sollicité pour enregistrer avec un groupe de musique dont il n’est pas membre permanent.

    Le compositeur annonce travailler sur des ‘’projets réellement personnels’’.

    Il vient de sortir son sixième album solo intitulé ‘’Jolof’’, un disque ‘’joyeux teinté de messages à la fois positifs, sérieux et universels, qui donne envie de découvrir le Sénégal’’. ‘’Je continue l’expérimentation. Il existe beaucoup d’autres projets, je n’ai pas envie de vendre la mèche. J’en suis vraiment au début et on ne finit jamais d’apprendre’’, a-t-il dit.

    Le musicien franco-sénégalais, dont la carrière a connu plusieurs phases, celle de ‘’l’apprentissage et de l’expérimentation’’, par exemple, estime avoir accompagné beaucoup d’artistes et fréquenté de nombreux studios.

    ‘’J’ai bientôt 30 ans de carrière et tout s’est fait naturellement. J’ai eu énormément de chance d’avoir été contacté et approché par des gens, pour ce que j’étais. Les gens se sont intéressés à moi parce que j’avais quelque chose de particulier. Il y a toujours eu un énorme échange, ils sont devenus des amis […] J’ai énormément grandi en accompagnant ces sommités musicales’’, a dit l’artiste.

    Guitariste de jazz, Hervé Samb a joué avec de grosses pointures de ce genre musical, dont Marcus Miller, avec qui il a partagé la scène de l’Olympia.

    Samb a aussi réalisé des albums de Toni Green et Lisa Simone. Il a contribué au disque ‘’Climat’’, du Sénégalais Oumar Pène, et a accompagné les artistes maliens Amadou Bagayoko, Mariam Doumbia (groupe Amadou et Mariam), Oumou Sangaré et Salif Keïta.

    Après son album solo ‘’Téranga’’, sorti en 2018, il revient avec ‘’Benn’’ (Un) en 2021 et le tout dernier, ‘’Jolof’’.

    Bien que sa base soit le jazz, le musicien explore plusieurs rythmes. Naviguant entre le mandingue, le blues et les sonorités de la kora, il a forgé son propre style dit ‘’jazz-sabar’’.

     

    FKS/ASG/ESF