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VIDEO / Journée internationale de l’Éducation : la ligue Islamique prône un enseignement inclusif
La Ligue islamique du Sénégal a célébré vendredi la Journée internationale de l’éducation. Instituée par l’organisation des nations unies, cette journée a pour but d’apporter un soutien considérable aux actions transformatrices en faveur d’une éducation inclusive équitable.En marge de cette célébration la Ligue Islamique a honoré dix personnalités et associations sénégalaises. -
SENEGAL-FOOTBALL-RESULTAT / Ligue 1 : le Jaraaf se relance et enfonce Tengueth FC
Dakar 25 jan (APS)- Le Jaraaf de Dakar a dominé (3-2) Tengueth FC samedi lors d’un match en retard comptant pour la 10e journée de la Ligue de football, plongeant le champion en titre dans une spirale de mauvais résultats.
Mené par Tengueth dès la 7e mn grâce à un but de Malick Ndoye, le Jaraaf a tout renversé en seconde période.
Mame Saer Gueye (48e mn), Moctar Koite (51e mn) et Abdoulaye Oualy (82 e mn) ont inscrit les buts de l’équipe de la Médina.
Mamadou Sarr a réduit le score pour les Rufisquois à la 87e mn.
cette quatrième défaite rend difficile la situation du champion sortant.Tengueth FC, qui s’est séparé de son coach Sidath Sarr pour insuffisance de résultats, n’a pas encore trouvé un remède à sa méforme depuis le début de saison.
Cette victoire permet au Jaraaf de se relancer et de prendre la troisième place avec 19 points, à huit longueurs du leader l’US Gorée.
L’équipe de la Médina pourrait encore engranger d’autres points puisqu’elle a deux matchs en retard à jouer face au Casa sports et au Guédiawaye.
Le derby de la banlieue dakaroise, entre Pikine et Guédiawaye FC se joue dimanche, en match en retard pour la 11e journée du championnat.
Avec deux victoires seulement, cinq matchs nuls et quatre défaites, l’AS Pikine, mal en point dans le classement, aura fort à faire face à son voisin, Guédiawaye FC, qui va chercher à maintenir sa bonne dynamique.
La rivalité entre ces deux clubs de la banlieue dakaroise laisse entrevoir un match électrique.
BHC/MTN
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VIDEO / 9ème édition Setal sunu réew : lancement des activités préparatoires
Le ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a lancé samedi, les activités préparatoires de la journée »Setal sunu Réew » au commissariat du Point E à Dakar, a constaté l’APS. Prévue le 1er février 2025, la neuvième édition de »Sétal Suñu Réew » est parrainée par le ministère de l’Intérieur. Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane SONKO seront respectivement à Guédiawaye (banlieue dakaroise) et Louga (nord). -
SENEGAL-UNIVERSITES / Diégane Diouf, un enseignant-chercheur chevronné, nommé recteur de l’USSEIN
Kaolack, 24 jan (APS) – Le professeur Diégane Diouf, nouveau recteur de l’université du Sine-Saloum El-Hadj-Ibrahima-Niasse (USSEIN), est auteur de 72 publications dans des revues scientifiques, en plus d’avoir exercé d’importantes administratives dans l’enseignement supérieur public au Sénégal.
Les publications de cet enseignant-chercheur portent sur l’évaluation des effets des stress environnementaux (le sel, la sécheresse, etc.) sur l’écologie microbienne et les interactions entre les plantes et les micro-organismes, selon une note reçue de l’USSEIN.
Il a entamé sa carrière de chercheur en 1993, dans un laboratoire commun à l’Institut sénégalais de recherche agricole, à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar à l’Institut de recherche pour le développement, un établissement public français.
M. Diouf enseigne les sciences agronomiques, l’élevage, la pêche, l’aquaculture et la nutrition, les sciences fondamentales et de l’ingénieur, les sciences sociales et environnementales, ainsi que les sciences juridiques et économiques.
Il a fait toute sa formation universitaire à l’UCAD, où il a obtenu un doctorat de troisième cycle en biologie végétale en 1999. Onze ans plus tard, il soutient une thèse de doctorat d’État ès sciences.
Auparavant, il était chef de la division chargée de la valorisation des résultats de recherche et de l’appui aux projets, à la direction de la recherche et de l’innovation de l’université Cheikh-Anta-Diop, d’octobre 2009 à février 2019. Cette division a pour mission d’assister le personnel de l’UCAD à protéger et à valoriser ses droits de propriété intellectuelle. Ces fonctions, en plus de ses activités de recherche, l’ont doté d’une solide expérience en matière de gestion des structures universitaires.
Diégane Diouf a rejoint l’USSEIN en décembre 2019, lorsque cette université à vocation agricole venait de démarrer ses enseignements.
De 2019 à 2021, il était directeur de l’unité de formation et de recherche en environnement, biodiversité et développement durable de l’USSEIN. Il était vice-président de l’assemblée de la même université, durant la même période.
Il dirige depuis 2021 la commission institutionnelle du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur de l’USSEIN. Pendant ses vingt-cinq ans d’enseignement, il a beaucoup contribué à l’encadrement des étudiants et a dirigé une vingtaine de mémoires et de thèses soutenus.
Une ‘’stratégie globale’’
Le nouveau recteur, titulaire d’un master en droit de la propriété intellectuelle de l’Université de Yaoundé II (Cameroun) en 2012, a été choisi à la suite d’un appel à candidatures ouvert en octobre dernier, après la démission de Ndèye Coumba Kane.
Il est chargé, en tant que recteur, d’assurer la direction de l’USSEIN, de définir sa ‘’stratégie globale’’, de mettre en œuvre les décisions du conseil d’administration et du conseil académique de cette université, dont les enseignements sont dispensés aussi bien à Fatick, qu’à Guinguinéo, Kaffrine et Kaolack.
M. Diouf remplace la professeure Ndèye Coumba Touré dans un contexte où l’USSEIN est confrontée, selon ses enseignants, à d’‘’énormes difficultés qui s’aggravent au fil des années en menaçant la stabilité sociale et le bon déroulement des enseignements’’.
Ses enseignants déplorent ‘’le retard de la livraison [certaines] infrastructures’’, une partie des cours se tenant dans des locaux empruntés à des structures locales. À Fatick, l’université du Sine-Saloum El-Hadj-Ibrahima-Niasse ne dispose que de trois salles de cours pour 1.490 étudiants. Le déficit d’infrastructures pédagogiques est également noté à Kaolack et à Kaffrine.
Les infrastructures doivent être construites et livrées de manière ‘’très urgente’’, a dit le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, lors d’une visite à l’USSEIN.
ADE/ESF
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SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Ranérou : Birame Diop inaugure l’escadron de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie nationale
Ranérou, 25 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, Birame Diop, a inauguré, vendredi, l’escadron de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie nationale à Ranérou, dans la région de Matam (nord).
Cette infrastructure va aider à relever les ‘’défis sécuritaires’’ de cette zone, dont la lutte contre le vol de bétail et la criminalité, selon lui.
‘’Pôle par excellence d’élevage au Sénégal, la zone du Ferlo joue un rôle crucial dans l’économie nationale. Elle est néanmoins confrontée à des défis sécuritaires, dont la criminalité, le vol de bétail, les conflits liés à la raréfaction des ressources naturelles, du fait de la désertification’’, a affirmé le ministre des Forces armées lors de la cérémonie d’inauguration.
Le gouverneur de Matam, Saïd Dia, le général de division Martin Faye, haut commandant de la Gendarmerie nationale, et les autorités locales ont pris part à la cérémonie d’inauguration.
Birame Diop a assuré les populations de Ranérou de la volonté des autorités du pays d’améliorer la sécurité nationale, y compris dans cette partie du pays où l’insécurité est fortement liée aux activités d’élevage.
‘’L’implantation de cet escadron confirme la posture permanente de la Gendarmerie nationale, laquelle consiste à apporter une réponse adaptée à la délinquance qui menace le développement des activités socioéconomiques, la paix et la tranquillité publique’’, a dit le ministre des Forces armées.
Il a invité les populations et les élus locaux du département de Ranérou à entretenir une étroite et permanente collaboration avec les services sécuritaires, pour les aider à bien exercer leurs missions.
‘’Cet escadron d’une superficie de cinq hectares a été construit pour offrir un cadre de travail convivial’’ aux gendarmes, a-t-il ajouté.
L’ouvrage inauguré abrite des bureaux et des espaces de loisir.
AT/ASB/ABB/SKS/ESF
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SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Tivaouane : le centre de santé Massamba-Sall sera le premier endroit public à nettoyer, samedi 1er février, selon le préfet
Tivaouane, 25 jan (APS) – Le centre de santé Massamba-Sall sera le principal endroit public à nettoyer dans la ville de Tivaouane (ouest), lors de la journée mensuelle de nettoiement du samedi 1er février, a-t-on appris du préfet du département, Mamadou Guèye.
‘’Pour la journée mensuelle de nettoiement du 1er février, nous avons choisi le centre de santé Massamba-Sall, qui reçoit énormément de personnes, afin de le rendre propre’’, a dit M. Guèye à l’APS.
La grande mosquée de Pam, le cimetière de Niangué, la gare routière de la ville, le commissariat de police, la grande mosquée de Meckhé et les édifices abritant les services de l’Administration publique seront également débarrassés des ordures, selon lui.
‘’Nous profiterons de l’occasion, a-t-il dit, pour dérouler une campagne de don de sang au profit des établissements de santé.’’
Le préfet de Tivaouane a demandé aux associations de jeunes et aux chefs des services de l’État se trouvant dans le département de participer massivement à la journée mensuelle de nettoiement.
Mamadou Guèye se réjouit de la ‘’réussite totale’’ des précédentes opérations de nettoiement.
La participation du président de la République à cette activité mensuelle doit pousser tout le monde à y prendre part, selon lui.
MKB/ADI/ESF
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SENEGAL-RELIGIONS / ‘’Ziarra’’ de Diakhao Saloum : le comité d’organisation salue le niveau d’implication des pouvoirs publics
Kaffrine, 25 jan (APS) – Les membres du comité d’organisation de la ‘’ziarra’’ (pèlerinage) annuelle de Diakhao Saloum, un village situé dans la région de Kaffrine (centre), disent être satisfaits des engagements pris par les démembrements locaux de l’Administration publique en vue de la réussite de cet évènement prévu samedi 1er février.
Une réunion préparatoire de la ‘’ziarra’’ s’est tenue vendredi à Kaffrine, en présence des autorités administratives.
‘’Nous sommes satisfaits des engagements pris et des assurances données par les services de l’État en vue de la réussite de la ‘ziarra’ de Diakhao Saloum, qui est dédiée au grand érudit El Hadji Djamil Ndao’’, a dit le président du comité d’organisation de cet évènement religieux, Cheikh Tidiane Ndao.
Selon lui, les services concernés se sont engagés à ‘’faire le nécessaire’’ pour un déroulement correct du séjour des hôtes à Diakhao Saloum.
Le gouverneur de Kaffrine, Moustapha Diaw, a présidé la réunion préparatoire de l’évènement, en présence de membres du comité d’organisation, dont le khalife de Diakhao Saloum, El Hadji Mame Gor Ndao, et des chefs des services régionaux (eau, électricité, etc.) de l’État à Kaffrine.
Ils ont discuté de l’approvisionnement en eau de ce village du département de Kaffrine pendant la ‘’ziarra’’, de la sécurité, de la santé et d’autres préoccupations.
Le khalife de Diakhao Saloum a formulé des vœux de paix et de prospérité pour le Sénégal, lors de la réunion.
CTS/ADE/ESF
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SENEGAL-SANTE / Opérations d’urgence sanitaire : la région de Thiès dispose maintenant d’une équipe mobile d’intervention
Thiès, 25 jan (APS) – Le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale a constitué l’équipe mobile d’intervention et de soutien (EMIS) de la région de Thiès (ouest), après avoir dispensé une formation de quatre jours à ses membres.
L’EMIS de Thiès est composée de personnes choisies dans divers secteurs d’activité et disciplines. Des médecins, des infirmiers, des superviseurs de soins de santé, des acteurs de l’élevage, de l’environnement et de la communication, ainsi que des représentants des forces de défense et de sécurité en font partie.
De mardi à vendredi, ils ont été formés par le COUS aux techniques de sauvetage et aux comportements et attitudes à observer dans les zones de situation d’urgence sanitaire.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a décidé de décentraliser la gestion des urgences sanitaires pour la rendre plus efficace, ce qui amène le COUS à former des personnes de divers secteurs d’activité à l’urgence sanitaire et à constituer des EMIS dans les 14 régions du pays.
Les équipes mobiles d’intervention et de soutien sont prêtes à intervenir rapidement dans une collectivité territoriale en cas d’apparition d’une urgence sanitaire, une épidémie ou une catastrophe, selon Youssou Bamar Guèye, le chef de l’unité chargée des opérations au COUS.
‘’Une urgence sanitaire survient toujours dans une localité donnée. Pour sa gestion, il faut agir le plus tôt possible’’, a expliqué M. Guèye.
Les membres des EMIS sont assez bien formés pour pouvoir intervenir rapidement et éteindre les foyers épidémiques, celui de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, par exemple, a-t-il dit.
Le Sénégal dispose d’une équipe de 60 experts, en plus des équipes régionales, selon Youssou Bamar Guèye.
L’équipe à vocation nationale a été envoyée à Kaffrine (centre), à la suite de l’apparition de la fièvre de Crimée-Congo dans cette région, a-t-il affirmé.
BT/ADI/ESF
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VIDEO / 7 sur 5
L’actualité de cette semaine est marquée par le lancement de la conférence des administrateurs et managers publics en présence du président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane SONKO. 7/5 revient également sur le déplacement à Abidjan du président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye qui a assisté à la première session ordinaire du parlement ivoirien avant d’ouvrir une large fenêtre sur la levée de l’immunité parlementaire de Mouhamadou Ngom, dit Farba, député de l’opposition.
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SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Révision de la loi agrosylvopastorale : une actrice liste les attentes des éleveurs de Tambacounda
Tambacounda, 24 jan (APS) – La présidente du directoire national des femmes en élevage du Sénégal, Adja Dienaba Sidibé, a listé, vendredi, les attentes des éleveurs de la région de Tambacounda dans le cadre des consultations nationales et des concertations thématiques sur la révision de la loi d’orientation agrosylvopastroale.
‘’La première préoccupation de la région de Tambacounda, c’est la lutte contre les feux de brousse car l’environnement est le restaurant du cheptel, quand il n’y a pas d’environnement, on parle de transhumance, ce qui fait que les éleveurs ont de nos jours beaucoup de difficultés’’, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.
Adja Dienaba Sidibé a insisté sur des problèmes liés au financement et aux équipements.
»Les pêcheurs du fleuve Gambie n’ont aucun matériel pour la pêche continentale. Au niveau des éleveurs, nous n’avons pas de matériel moderne pour le fourrage naturel à partir du mois de septembre pour éviter les feux de brousse mais aussi pour amener les populations à nourrir leur cheptel’’, a-t-elle fait savoir.
‘’Il y a un problème de financement; on a peur des banques à cause des taux d’intérêts et des modes de remboursements. Les agriculteurs, on leur prête jusqu’à trois ans mais les éleveurs n’ont des crédits que par six mois remboursables’’, a-t-elle dit.
Elle a plaidé pour l’annulation des dettes des éleveurs afin de leur permettre de relancer leurs activités.
Adja Dienaba Sidibé a souligné aussi la nécessite de recréer des chambres d’agriculture pour permettre aux acteurs de discuter des lois, des arrêtés et des décrets d’application.
La présidente du directoire national des femmes en élevage du Sénégal, Adja Dienaba Sidibé a magnifié le contenu et la synthèse de la nouvelle loi agrosylvopastorale. Elle a souligné la nécessité de la traduire en langues locales et de la vulgariser auprès des acteurs concernés.
‘’En tant que membre de la rédaction de la première loi 2004, je peux dire que cette synthèse de loi agrosylvopastorale répond aux préoccupations des paysans mais le seul problème d’abord, c’est la traduction, en suite, c’est la communication, la sensibilisation et la vulgarisation au niveau local pour que chacun se sente concerné par loi et quand il y aura exécution du texte au niveau décentralisé, il n’y aura pas de problème’’, a-t-elle recommandé.
ABD/ASB/OID