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  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Gouvernance des ressources naturelles : Birame Diop invite les pays africains à adopter des stratégies efficaces

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Gouvernance des ressources naturelles : Birame Diop invite les pays africains à adopter des stratégies efficaces

    Dakar, 23 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, Birame Diop a invité, jeudi, les Etats africains à adopter des stratégies efficaces adossées à des expertises pointues dans la gouvernance des ressources naturelles,  à l’origine de plusieurs conflits dans le continent.

    ‘’Pour atteindre cet objectif, une stratégie adaptée aux enjeux environnementaux et de gouvernance des ressources naturelles est indispensable. Et qui dit une stratégie efficace, dit expertise pointue’’, a-t-il dit.

    Le Général Diop présidait la cérémonie de la rentrée académique des auditeurs de la promotion 2024-2025 des programmes de Masters en défense et sécurité nationale dispensés par le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    La leçon inaugurale de cette année est placée sous le thème : « Environnement et gouvernance des ressources naturelles : quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ? ».

    Le ministre des Forces armées souligne que ‘’face aux défis complexes et en constante évolution qui s’impose à nous, une prise de conscience s’impose. Les solutions ne peuvent être que globales et inclusives’’.

    Il appelle à une synergie des actions afin de  »repenser » la manière dont les ressources naturelles sont gérées au niveau du continent africain.

    ‘’L’enjeu est de taille. Il s’agit d’éviter que nos actions aujourd’hui n’hypothèquent l’avenir des générations futures. Dans cette optique, la coopération régionale et sous-régionale est certes essentielle, mais elle ne suffit pas’’, a-t-il relevé.

    Le Directeur général du CHEDS, le général de brigade, Jean Diémé, a quant à lui, relevé une complexité liée à la gestion des ressources naturelles qui deviennent de plus en plus complexes et multiformes.

    D’après lui,  »la mauvaise gouvernance de ces ressources naturelles est la cause de nombreux conflits qui créent une instabilité dans le continent africain ».

    ‘’Ces enjeux et défis pèsent aujourd’hui sur la paix et la sécurité des pays de la région auxquels, s’ajoutent les changements environnementaux qui nécessitent des réponses intégrées, à travers la mise en œuvre d’une stratégie globale, cohérente et inclusive qui réserve une large place aux experts de la sécurité’’, a-t-il expliqué.

    Le professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE) a délivré la leçon axée sur le thème: « Environnement et gouvernance des ressources naturelles : quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ? ».

    Dans sa communication, il a fait ressortir que la richesse pétrolière d’un pays peut être à la fois un avantage et un inconvénient pour sa sécurité.

    Il souligné qu’ en ce qui concerne la préservation de l’environnement, ‘’de plus en plus de communautés soutenues par des organisations de la société civile ou des défenseurs de l’environnement, s’opposent, aux promoteurs miniers à cause des conséquences nombreuses et profondes de l’exploitation minière sur l’environnement’’.

    Une réalité qui fait penser à de nombreux analystes, que l’Afrique n’est pas stable à cause de ses richesses naturelles, a dit M. Mbow pour qui ‘’cette rhétorique’’ semble trop ‘’simpliste’’.

    Selon lui,   »la part de vérité qui émane de cette assertion viendrait du fait que l’extraction des ressources naturelles en Afrique façonne fortement les relations socio-économiques et politiques dans un contexte de pauvreté qui fragilise nos Etats’’.

     »La perception, a-t-il encore dit, c’est que les conflits armés et les tensions géopolitiques qui surviennent en Afrique sont intimement liés à la présence des ressources notamment dans certains pays tels que l’Angola, la Lybie, le Darfour, le Soudan, dans le delta du Niger (Nigéria), et la ceinture de cuivre du Zambèze”.

    FD/SBS/ASB/AB

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis: l’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance au menu d’un atelier

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis: l’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance au menu d’un atelier

    Saint-Louis, 23 jan (APS)- Le Projet d’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance a été présenté jeudi, aux acteurs à la base à Saint-Louis (nord), en présence des autorités administratives de la région, a constaté l’APS.

    “Nous avons eu le plaisir de recevoir à Saint-Louis le directeur général de l’Action sociale et son équipe. Ils ont présenté le projet d’amélioration de l’accès des personnes vivant avec un handicap aux technologies d’assistance’’, a déclaré l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue.

    M. Diongue s’entretenait avec des journalistes en marge de  l’atelier de partage des objectifs de l’état de mise en œuvre du Projet d’amélioration de l’accès des personnes handicapées aux technologies d’assistance.

    “Quand on parle de technologies d’assistance, a-t-il expliqué, on pense aux prothèses, aux lunettes, aux fauteuils roulants, dont ces personnes ont besoin pour être beaucoup plus mobiles.”

    Cette rencontre était une occasion de redynamiser le comité multisectoriel de gestion du handicap dans la région de Saint-Louis, a-t-il ajouté.

    L’autorité administrative a également magnifié la participation des acteurs à la base à cette rencontre.

    De l’avis du directeur général de l’Action sociale, Boucar Diouf, la mise en place de ce comité entre dans le cadre de la démocratisation de l’accès aux services des personnes handicapées.

    Le préfet du département de Saint-Louis, Abou Sow, le directeur de la promotion et de la protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty, le directeur régional de l’action sociale de Saint-Louis, Aliou Dia Guèye, entre autres, personnalités ont pris part à cette activité.

    directeur général de l’Action sociale, Boucar Diouf.

     

    CGD/AMD/ASB/SBS

  • SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / La conservation est au cœur des métiers du patrimoine, selon un officiel

    SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / La conservation est au cœur des métiers du patrimoine, selon un officiel

    Saint-Louis, 23 jan (APS) – La conservation est au cœur des métiers du patrimoine, a déclaré, jeudi, le professeur Abdoul Sow, directeur du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS), un institut rattaché à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

     »La conservation est au cœur des métiers du patrimoine et on ne peut pas transmettre ce que l’on n’a pas conservé », a dit M. Sow, par ailleurs, enseignant chercheur à l’UFR CRAC.

    Il s’exprimait en marge de l’ouverture d’un colloque international de trois jours sur ‘’Conservations situées’’, organisé par le CRDS en partenariat avec l’université de Vienne (Autriche) et la Direction du patrimoine culturel du Sénégal.

    Ce colloque, a-t-il dit, a été également organisé pour rendre hommage à l’ancienne directrice du CRDS, Fatima Fall Niang, qui a beaucoup travailler sur ce sujet.

    Il a magnifié le partenariat fécond entre l’UGB et l’université de Vienne où  »le recteur Magatte Ndiaye avait soutenu sa thèse ».

    Le directeur a apprécié le rattachement du CRDS à l’UGB.  »Ces deux entités, a-t-il précisé, travaillent sur des thématiques extrêmement liées ».

    L’ancienne directrice du CRDS, Fatima Fall, a insisté sur l’importance des échanges dans le secteur de patrimoine où j’ai contribué à l’atteinte de certains objectifs.

    Elle a cité entre autres, l’inscription de l’île de Saint-Louis sur la liste du patrimoine mondial en 2000, du  »Thiébou dieune », en 2021 et de l’écriture d’un livre sur ce plat qui a été primé, en 2023.

    Mme Niang a invité les nouvelles autorités à beaucoup communiquer sur ces efforts pour qu’ils ne se réduisent pas au néant et à conserver cette place de choix sur la liste du patrimoine mondial.

    Noémie Etienne, enseignante à l’université de Vienne, a salué la tenue de cet atelier, précisant que l’idée est née de sa rencontre avec Fatima Fall Niang.

    D’autres activités sont prévues durant ces trois jours, dont notamment, une grande cérémonie d’hommage à Fatima Fall Niang, un dame qui a consacré sa carrière au CRDS.

    AMD/FKS/ASB/AB/OID

  • SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / L’AJTREPE et l’INPG signent une convention pour renforcer les capacités des journalistes

    SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / L’AJTREPE et l’INPG signent une convention pour renforcer les capacités des journalistes

    Dakar, 23 jan (APS) – L’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement (AJTREPE) a signé, jeudi, une convention de partenariat avec l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) pour renforcer les capacités et connaissances des journalistes sur les questions liées aux secteurs des hydrocarbures et de l’énergie.

    La cérémonie de signature de ladite convention s’est déroulée au siège de l’INPG.  

    ‘’Les résultats attendus de ce partenariat sont, entre autres, de renforcer les compétences des journalistes sur les questions liées aux secteurs des hydrocarbures et de l’énergie’’, a déclaré Fall Mbaye, directeur général de l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG). 

    ‘’Elle vise également à travers l’AJTREPE, à sensibiliser et informer les populations sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux mais aussi de promouvoir la transparence dans la gestion des ressources naturelles et d’assurer la diffusion d’informations fiables et vérifiées pour lutter contre la désinformation’’, a-t-il ajouté, en présence des journalistes membres de cette association.

    Créé en 2017, l’INPG a pour objectif de développer l’expertise nationale et de favoriser l’emploi des sénégalais et sénégalaises dans les secteurs pétrolier et gazier.

    Se félicitant de ce partenariat, le directeur général de l’INPG dit être ‘’persuadé’’ que ce partenariat servira de tremplin aux journalistes, en leur permettant de communiquer de manière juste, vérifiée et transparente sur le secteur extractif au Sénégal.

    Il a assuré que le Sénégal dispose des outils nécessaires pour exploiter efficacement son pétrole et son gaz. ‘’Mais cette expertise doit être soutenue par une communication adéquate. Il est donc, essentiel d’avoir des journalistes qualifiés, qui comprennent les enjeux de ce secteur, sa contribution économique pour le pays et les moyens de faire en sorte que ces ressources profitent à la population’’, a-t-il soutenu.

    Youssouf Bodian, président de l’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement (AJTREPE), s’est félicité de cette collaboration avec l’INPG qui vient d’être actée à travers la signature d’une convention.

    ‘’Grâce à cette collaboration avec l’Institut national du pétrole et du gaz, les journalistes membres de l’AJTREPE, franchissent un pas supplémentaire vers une meilleure compréhension des défis du secteur des industries extractives et énergétiques’’, a salué M. Bodian, par ailleurs journaliste à la Radio futurs médias (RFM).

     »Notre mission, en tant que journalistes spécialisés, est d’accompagner ce secteur stratégique en offrant une vision éclairée et critique, en mettant en lumière les innovations technologiques, les bonnes pratiques en matière de durabilité, mais aussi en exposant les risques et défis liés à l’exploitation des ressources naturelles’’, a-t-il encore dit.

    AB/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EMPLOI / Lancement d’un programme de recrutement spécial de 2 000 enseignants pour l’année scolaire en cours (communiqué)

    SENEGAL-EDUCATION-EMPLOI / Lancement d’un programme de recrutement spécial de 2 000 enseignants pour l’année scolaire en cours (communiqué)

    Dakar, 23 janv (APS)- Le gouvernement a autorisé le recrutement spécial de 2 000 enseignants dans le cadre de la stratégie de résorption du déficit du personnel enseignant au titre de l’année 2024-2025, indique un communiqué du ministère de l’Éducation nationale, parvenu jeudi à l’APS.

    L’appel à candidatures se fait en ligne sur la période allant du 23 janvier au 1er février.  

    D’après le communiqué, les candidats présélectionnés, seront avisés par mail ou SMS, et devront ensuite déposer des dossiers physiques à l’Inspection d’éducation et de formation (IEF) qu’ils ont choisi lors du dépôt en ligne.

    Mardi, dans une publication sur sa page Facebook officielle, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a précisé que ce recrutement spécial constitue une ‘’initiative majeure destinée à renforcer le système éducatif national’’.

    ‘’Ce recrutement vise à répondre aux défis persistants du secteur éducatif en dotant les écoles de personnel qualifié. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement et de garantir une meilleure répartition des enseignants sur l’ensemble du territoire’’, a-t-il écrit.

    ADL/ABB/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-GENRE / Lancement d’un programme de bourses entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-GENRE / Lancement d’un programme de bourses entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques

    Dakar, 23 janv (APS) – L’UNESCO et la Guinée Equatoriale ont lancé, pour la première fois, un programme de bourses d’un montant de 25000 dollars entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques africaines, a t-on appris du ministère ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur son site.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le ministre indique que le programme des jeunes scientifiques africains, établi par le Conseil exécutif de la République de Guinée Equatoriale, vise à  »promouvoir et à soutenir deux jeunes femmes africaines exceptionnelles de moins de 45 ans dans le domaine des Sciences de la vie ».

    Pour le Sénégal, les candidates doivent être de nationalité sénégalaise, menant des travaux de recherche dans un laboratoire reconnu en Afrique et être titulaire d’un doctorat dans le domaine des sciences de la vie, entre autres critères d’éligibilité.

    ADL/OID/SKS

  • SENEGAL-JUSTICE / Les placements sous surveillance électronique passent de 278 à 562 en deux ans (officiel)

    SENEGAL-JUSTICE / Les placements sous surveillance électronique passent de 278 à 562 en deux ans (officiel)

    Dakar, 23 jan (APS) – Le nombre d’individus condamnés et placés sous surveillance électronique est passé de 278 à 562 entre octobre 2023 et janvier 2025, a déclaré, jeudi, Yakham Lèye, le directeur des Affaires criminelles et des Grâces.

    Il s’exprimait ainsi au cours de la conférence annuelle des chefs de parquet, présidée par le ministre de la justice, Garde des sceaux, Ousmane Diagne, sur le thème: ‘’La redynamisation des bureaux de l’exécution des peines et les solutions à la surpopulation carcérale’’.

    Le placement sous surveillance électronique obéit à une volonté des autorités judiciaires de désengorger les établissements pénitentiaires par des mesures d’aménagement des peines en faveur des personnes condamnées.

    Cette trouvaille témoigne de l’engagement des pouvoirs publics de privilégier des solutions humanistes et efficaces, selon directeur des Affaires criminelles et des grâces.

     »C’est pourquoi, dans le cadre de l’élaboration du plan de travail annuel 2025, l’accent a été mis sur le renforcement des capacités des bureaux d’exécution des peines, par le déploiement de nouveaux outils numériques et la standardisation des procédures mais aussi, sur l’amplification des mesures d’aménagement des peines », a souligné Yakham Lèye.

    Dans cette dynamique, il a rappelé la collaboration entre la Direction des Affaires criminelles et des Grâces (DACG) et la Direction des services judiciaires (DSJ), pour des activités de formation et de sensibilisation envisagées et destinées aux juges d’instruction afin de trouver des remèdes durables aux longues détentions provisoires.

    ‘’Ces orientations répondant à l’instauration d’une justice réformée et audacieuse, conformément aux instructions du ministre de la Justice, Garde des sceaux ne peuvent être réalisées sans une implication totale et cohérente de tous les acteurs de la chaîne pénale avec en première ligne, les procureurs et délégués, sous l’autorité des procureurs généraux’’, a fait savoir le directeur des Affaires criminelles et des grâces.

    ABB/SKS/SBS/OID

  • SENEGAL- AGRICULTURE-CAMPAGNE / Bakel : la SAED veut emblaver 316 ha de riz en contre saison sèche (directeur adjoint)

    SENEGAL- AGRICULTURE-CAMPAGNE / Bakel : la SAED veut emblaver 316 ha de riz en contre saison sèche (directeur adjoint)

    Bakel, 23 jan (APS) – La direction de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta de fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) de Bakel, compte emblaver 316 ha  de riz dans le département, pour la saison sèche 2025, a-t-on appris jeudi, de source officielle. 

    « Les intentions de mise en valeur recueillies dans le département pour les différents GIE de base (…) se chiffrent à 316 ha à emblaver »,  a déclaré,  Paul Mary Faye, directeur général adjoint de la SAED.

    Il intervenait, lors de l’atelier de lancement de la campagne de contre saison sèche 2025 du riz, en présence de l’adjoint au préfet de Bakel, Ngor Pouye et des producteurs rizicoles.

    Il a précisé qu’il s’agit  »d’un atelier d’échanges avec les organisations paysannes du département, pour énumérer les contraintes et voir en termes de recommandations quelles mesures prendre pour réussir cette campagne ».

    « La SAED, a-t-il relevé, a l’habitude d’organiser en concertation avec les organisations paysannes, pour voir par rapport aux objectifs qui sont définies, quelles sont les contraintes à lever sur le chemin pour l’atteinte des objectifs de production fixés. »

    Selon les riziculteurs, les contraintes rencontrées sont liées entre autres  »à l’aménagement des périmètres inondés, au crédit agricole, à l’accès à l’électricité, à l’obtention de certains intrants et à l’accompagnement technique ».

    Paul Mary Faye a suggéré à ce sujet de mettre en synergie l’ensemble des efforts, pour atténuer l’impact des inondations sur les périmètres rizicoles. 

    Selon lui,  »une telle approche sera une réussite et participera à atténuer l’impact des inondations que nous avons vécues en plus de rendre les populations résilientes, par rapport à ce contexte un peu particulier ».

    Samba Ka, président de l’union des « GIE Kolangal », a relevé qu’à cause des inondations, ils ont perdu leurs cultures, lors de la précédente campagne.  »Nous espérons qu’avec la présente campagne de contre saison,  avoir une productivité plus ou moins importante, si les contraintes sont levées », a-t-il laissé entendre.

    L’adjoint au préfet de Bakel, Ngor Pouye, a salué cette approche systémique qui prend en compte l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, pour « relever les contraintes et améliorer la productivité  de la riziculture dans le département de Bakel ».

    AND/ABD/AB/SKS/ASB

  • SENEGAL-SPORTS-MEDIAS-AMBITION / Dsports TV veut s’installer “durablement” dans le paysage médiatique (PDG)

    SENEGAL-SPORTS-MEDIAS-AMBITION / Dsports TV veut s’installer “durablement” dans le paysage médiatique (PDG)

    Dakar, 23 jan (APS) – La chaîne de télévision spécialisée en sports, Dsports TV, en test sur le canal TNT, ambitionne de s’installer “durablement” dans le paysage médiatique sénégalais, en jouant un rôle important dans la couverture du sport, a assuré le Président directeur général du groupe Dialan Communication, le journaliste sportif, Bakary Cissé.

    ‘’Ça reste toutefois un défi pour nous et surtout une aventure passionnante et on espère s’installer durablement et continuer à grandir. Je reste convaincu que si nous continuons à proposer un contenu riche et plaisant, nous arriverons à fidéliser le public et attirer des partenaires’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Un an après avoir commencé à diffuser ses premiers contenus sur dsports.sn et la chaîne YouTube Dsports TV, le groupe Dialan Communication lance vendredi la chaîne Dsports TV.

    ‘’Le sport compte énormément dans la vie du Sénégal et le pays a une presse sportive dynamique. Il était donc tout à fait normal que l’on dispose d’une chaîne TV spécialisée. Il y a énormément de choses à proposer, des reportages et interviews à réaliser, des enquêtes à mener et des talents à faire découvrir’’, explique le journaliste sportif sénégalais.

    Selon le PDG de Dialan communication, la Dsports TV se considère comme un club qui était en Ligue 2 et qui monte dans l’élite.

    ‘’Nous considérons que nous étions en Ligue 2 avec seulement la chaîne YouTube. Nous avons travaillé pour être promu en Ligue 1. Ce qui est arrivé puisque nous sommes en phase test sur le canal TNT. Nous devons assurer le maintien en Ligue 1 et viser la Ligue des champions’’, a fait savoir l’ancien journaliste de la Provence (France), de Stades et Record (Sénégal).

    Pour Bakary Cissé, Dsports TV doit s’installer durablement sur la TNT et aussi être sur le bouquet CANAL+.

    ‘’Sur le plan des contenus, nous allons proposer diverses émissions aux téléspectateurs. Des émissions qui vont toucher toutes les franges de la population y compris la diaspora. Notre conviction, c’est que le sport doit être fait pour tout le monde et nous aurons donc des programmes pour tout le monde. Il y a certaines émissions qui passent déjà sur la Chaîne YouTube. D’autres comme le Duel des Benjamins, Classe D’Sports arrivent’’, a-t-il souligné.

    Il a par ailleurs précisé que son groupe ‘’ne se fixe pas de limite’’, même  »si nous voulons grandir étape par étape ».

    BHC/ASB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-EMPLOIS / PROMOREN: 30 000 emplois prévus dans les régions de Kaffrine et Tambacounda (ministre)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-EMPLOIS / PROMOREN: 30 000 emplois prévus dans les régions de Kaffrine et Tambacounda (ministre)

    Kaffrine, 23 jan (APS)- Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé, jeudi, que le  Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant “Nianija Bolong » (PROMOREN) va créer, au minimum, 30. 000 emplois dans les régions de Kaffrine (centre) et Tambacounda (est).

    « Ce projet structurant et intégré, qui est à cheval entre les régions de Kaffrine, plus particulièrement dans les départements de Koungheul et Tambacounda, va toucher une dizaine de communes dans les deux régions avec une possibilité de création de 30 000 emplois, au minimum’’, a dit M. Dièye, cours d’une réunion du Comité de pilotage du PROMOREN.

    Cette réunion élargie aux membres du Comité régional de développement (CRD) de Kaffrine, s’est tenue en présence de la directrice de l’Office des lacs et cours d’eau du Sénégal (OLAC), Diarra Sow, des acteurs de l’eau et de l’assainissement, entre autres.

    Selon le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ce projet vise à mobiliser des ressources en eau estimées à plus de 46 millions de mètres cubes par an.

     »Il va contribuer également à l’amélioration de la disponibilité des ressources en eau de surface du bassin versant de Nianija Bolong », a-t-il souligné.

    Cheikh Tidiane Dièye a expliqué que l’objectif principal de ce projet, c’est de créer les conditions de développement des activités agrosylvopastorales et de renforcer la résilience des écosystèmes face au changements climatique, a fait savoir Cheikh Tidiane Dièye.

    Il a indiqué qu’une approche multi-secteurs sera adoptée dans la mise en œuvre de ce projet par le service de l’agriculture, de la pêche,  de l’élevage et de la restauration des écosystèmes.

    En outre, le PROMOREN va, d’après M. Dièye, contribuer au renforcement des capacités des acteurs et appuyer les initiatives économiques.

     »Des travaux d’aménagement et de construction de barrages seront réalisés à Koungheul », a-t-il annoncé, assurant que le  démarrage des travaux est prévu  »dans les meilleurs délais, très prochainement’’.

    Dans la nouvelle politique de territorialisation comprenant les pôles territoires, le centre du pays va jouer un ‘’rôle déterminant’’ et ce projet va aider à atteindre les objectifs dans ce domaine, en rendant disponible ‘’plus de 12 000 milles hectares de surfaces cultivable’’, a encore déclaré Cheikh Tidiane Dièye.

    Il a indiqué que  »dans la conquête de la souveraineté alimentaire promise par le président de la République et sur laquelle le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement travaillent au quotidien, ce projet va jouer un rôle déterminant pour permettre d’atteindre cette autosuffisance alimentaire ».

    Le projet va améliorer la disponibilité en eau par le curage du bras principal, des bras secondaires, la réalisation de l’ouvrage anti-sel du village de Sam Pathé Wilane, l’aménagement de dépressions et des endiguements, a expliqué à son tour, Diarra Sow, directrice de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) du Sénégal.

    Le coût de ce projet qui est prévu sur une période de cinq ans (2025-2030) est estimé à 36 milliards de francs CFA. Il est  acquis sur financement de la Banque islamique de développement (BID), avec une contribution de l’Etat du Sénégal.

    CTS/ADE/OID/AB