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  • SENEGAL-FRANCE-GOUVERNANCE-COLLECTIVITÉS / Balla Moussa Fofana souligne l’importance de la valorisation des ressources humaines territoriales

    SENEGAL-FRANCE-GOUVERNANCE-COLLECTIVITÉS / Balla Moussa Fofana souligne l’importance de la valorisation des ressources humaines territoriales

    Dakar, 23 janv. (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a insisté, jeudi, sur l’importance du projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’ (SGTDT), qui vise une meilleure valorisation des ressources humaines territoriales et un développement des collectivités locales.

    ‘’Ce projet constitue un jalon important dans le processus de valorisation des ressources humaines territoriales’’, a-t-il dit.

    Balla Moussa Fofana s’exprimait lors de la première session du Comité de pilotage (Copil) du projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’ qu’il a présidé.

    La rencontre a eu lieu en présence de l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, du directeur général du Centre national de la fonction publique locale et de la formation, de membres du Copil, d’autorités locales et de plusieurs autres parties prenantes.

    Le projet ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires’’ s’articule autour de plusieurs axes stratégiques en cohérence avec la Stratégie nationale de développement (SND) 2025-2029 et le référentiel Sénégal Vision 2050.

    ‘’Ces axes incluent, notamment, l’actualisation du statut des collectivités territoriales, le renforcement de la professionnalisation des métiers territoriaux, la mise en œuvre d’une stratégie de formation et l’amélioration des outils statistiques et d’observation’’, a listé le ministre.

    Selon lui, les territoires de développement auxquels le Sénégal aspire ne peuvent devenir une réalité qu’avec une administration locale efficace, dotée de ressources humaines motivées et outillées.

    Renforcer la résilience des territoires face aux défis du numérique

    En ce sens, il a mis en exergue l’objectif de renforcer la dynamique et la résilience des collectivités territoriales face aux défis du numérique et aux mutations institutionnelles, relevant que ‘’les populations sont devenues plus exigeantes‘’ envers leurs mandants.

    S’exprimant sur les compétences du Copil, Balla Moussa Fofana a précisé qu’il est ‘’l’instance de validation et de déclinaison des orientations majeures de ce projet stratégique’’, ‘’Soutien à la gouvernance et au dialogue des territoires en présence’’, en l’occurrence.

    Le ministre a en outre salué les recommandations du rapport diagnostic, qui définissent clairement les objectifs nécessaires pour renforcer les performances des collectivités territoriales face aux défis actuels.

    De son côté, l’ambassadrice de France au Sénégal a déclaré que le projet reflète la qualité des relations que son ambassade entretient avec le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires et le Centre national de la fonction publique locale et de la formation.

    ‘’L’Ambassade de France et ses partenaires resteront pleinement mobilisés pour garantir le succès du projet’’, a assuré Christine Fages.

    Cette première session du Comité de pilotage (Copil) s’est tenue quelques jours seulement après la première Conférence des managers publics présidée par le chef de l’État.

    ‘’Un signal fort en faveur de la décentralisation, qui s’inscrit dans la continuité des conclusions du diagnostic sur la fonction publique territoriale’’, a commenté Balla Moussa Fofana.

    AN/ABB/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-TIC / L’institut Panos veut amener les GAFAM à rémunérer les créateurs africains de contenus médiatiques

    SENEGAL-MEDIAS-TIC / L’institut Panos veut amener les GAFAM à rémunérer les créateurs africains de contenus médiatiques

    Dakar, 23 jan (APS) – L’institut Panos Afrique de l’Ouest veut mener un plaidoyer, en collaboration avec l’UNESCO, en vue d’une réforme législative et réglementaire visant à inciter les géants de l’Internet, connus sous le nom de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), à la monétisation des contenus produits par les médias africains, a déclaré jeudi, Birame Faye, le coordonnateur dudit institut.

    ‘’Nous voulons examiner les différentes lois, tels le code de la presse, le code la publicité, la loi sur les droits d’auteur, la loi d’orientation sur la société de l’information, les directives régionales existantes pour vérifier s’il existe des dispositions qui prévoient des paiements’’ octroyés aux créateurs de contenus, les médias notamment, a-t-il dit.

    Birame Faye s’exprimait au cours d’un atelier de restitution d’une étude portant sur le cadre légal relatif à la reprise et à l’exploitation des contenus médiatiques au Sénégal par les GAFAM.

    Birame Faye, le coordonateur de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest

    Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet dénommé : ‘’Relever le défi de la sécurité juridique des médias face aux nouveaux enjeux numériques au Sénégal et en Côte d’Ivoire’’.

    ‘’L’atelier vise à améliorer la connaissance de la communauté des acteurs médiatiques, institutionnels et culturels, du cadre relatif à l’exploitation de leurs contenus en vue de les engager dans un plaidoyer pour une réforme législative et réglementaire visant à protéger la création de contenus contre l’action commerciale des plateformes numériques’’, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, cette initiative vise à renforcer la viabilité des médias en Afrique de l’Ouest face à la concurrence accrue des plateformes de contenus telles que les GAFAM, TikTok, Opera News, etc., qui agrègent et distribuent des contenus en ligne de sources diverses.

    Le conseiller régional pour la communication et la formation du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Michel Kenmoe

    L’accent est mis, à son avis, sur l’amélioration des cadres juridiques au Sénégal et en Côte d’Ivoire pour mieux protéger les médias locaux.

    A ce titre, le coordonnateur de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest propose l’adoption de dispositions légales en cas de vide juridique, suggérant, au besoin, la révision de la loi sur les droits d’auteur et les droits voisins.

    Pour Birame Faye, étant donné que ces dispositions légales et réglementaires sont de portée nationale, il appelle à un plaidoyer au niveau sous régional, pour faire face à la puissance des GAFAM.

    ‘’Vu la puissance de ces plateformes, un plaidoyer sera mené au niveau de l’UEMOA, de la CEDEAO pour avoir des directives communautaires qui encadrent l’exploitation des contenus médiatiques’’.

    Présent à l’atelier, le conseiller régional pour la communication et la formation du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Michel Kenmoe a indiqué que l’étude vise à ‘’engager la discussion pour pouvoir trouver un cercle vertueux entre les médias, les plateformes numériques et le public’’.

    ‘’La viabilité des médias est très importante. Lorsqu’ils ne sont pas viables, c’est le contenu qui va en pâtir et il y a le risque qu’ils puissent être capturés par des intérêts économiques, politiques ou tout autre’’, a-t-il averti.

    MFD/CS/ABB/ASB

  • SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Matam : des acteurs de la presse et de la société civile formés sur les concepts clés de la sécurité alimentaire

    SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Matam : des acteurs de la presse et de la société civile formés sur les concepts clés de la sécurité alimentaire

    Matam, 23 jan (APS) – Des acteurs de la presse et des membres de la société civile ont été formés sur la terminologie liée à la sécurité alimentaire, en vue d’une meilleure compréhension des concepts dans le but d’atténuer la désinformation autour de ce  phénomène, a constaté l’APS

    Cet atelier de deux jours tenu à Ourossogui est une initiative du bureau régional à la sécurité alimentaire (BRSA), de concert avec l’ONG  »Action contre la faim ».

    « Cet atelier vient à son heure, car, il y a eu souvent des interprétations différentes sur les résultats de la situation alimentaire dans le pays, notamment à Matam », a relevé Bocar Koundoul, chef du bureau régional à la sécurité alimentaire (BRSA).

    S’exprimant au terme de de la rencontre, il a insisté sur la nécessité de partager ces mots clés avec les journalistes et membres de la société civile afin de les entretenir sur les éléments qui composent la sécurité alimentaire.

    Ces concepts clés tournent essentiellement autour de la « disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité », a fait savoir M. Koundoul, ajoutant que « chacun de ses mots à un sens et des éléments qui le composent ».

    Selon le chef du BRSA, cette compréhension des notions va faciliter « une bonne interprétation » des termes relatifs à  la sécurité alimentaire.

    Le chef de projet de l’Action contre la faim. Mor Pène, a pour sa part estimé que le fait d’outiller les professionnels des médias permettra de les amener à une « utilisation optimale » de certains concepts.

    « Tout cela va atténuer la désinformation. C’est pourquoi cet atelier revêt une importance capitale pour nous », s’est-il félicité.

    AT/SMD/FKS/SKS/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Podor : le site de l’hôpital de Ndioum choisi pour la prochaine journée « Sétal Sunu Reew »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Podor : le site de l’hôpital de Ndioum choisi pour la prochaine journée « Sétal Sunu Reew »

    Podor, 23 jan (APS) – Le site du centre hospitalier de Ndioum (nord) a été choisi par les autorités administratives locales pour abriter la prochaine édition de la journée de nettoiement « Sétal Sunu Reew » dans la région de Podor, le 1er février, a-t-on appris jeudi du préfet, Mactar Diop.

    « Pour cette journée, nous avons choisi l’hôpital de Ndioum, une structure sanitaire de référence dans la région de Saint-Louis. C’est un endroit important pour coller au thème de cette édition », a-t-il dit lors d’une réunion avec les parties prenantes à cette journée, dont le ministère de l’Intérieur est le maître d’œuvre.

    Le thème de cet événement porte sur « Sétal Sunu Gox Moy Sunu Karangué » (Notre cadre de vie conditionne notre sécurité, en français).

    Le commandant de la Place d’arme de Podor, le capitaine Mamadou Ndiaye, et l’adjoint au maire de Podor, Assane Yaba Mbodj, ont pris part à la réunion.

    Selon l’autorité administrative, la propreté et la salubrité de ce site « est plus qu’une nécessité pour le renforcement du bien-être et de la sécurité des populations ».

    Prenant part à la rencontre, le directeur de l’hôpital de Ndioum, Abdoulaye Sène, a salué le choix porté sur l’établissement sanitaire qu’il dirige, annonçant qu’il compte mobiliser tout son personnel pour la réussite de l’évènement.

    « La mairie de Ndioum va dérouler des activités de sensibilisation en vue d’une forte mobilisation de la communauté pour un éclatant succès », promet le premier adjoint au maire de Ndioum, Oumar Diaw.

    AHD/AT/BK/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Les ministres de l’Education de l’espace francophone en conclave à Dakar, à partir de lundi

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Les ministres de l’Education de l’espace francophone en conclave à Dakar, à partir de lundi

    Dakar, 23 janv (APS) – La capitale sénégalaise va accueillir du 28 au 30 janvier prochain le forum de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et Gouvernements de la Francophonie en Afrique (Confemen), dont l’objectif principal est de « créer une dynamique autour de stratégies efficaces d’amélioration des apprentissages au primaire » sur le continent.

    Selon un document des organisateurs, de nombreux décideurs africains et experts de l’éducation seront présents pour répondre aux enjeux de l’éducation sur le continent.

    Un point de presse est prévu au terme de la cérémonie d’ouverture lundi à partir de 11 h, le reste des travaux devant se poursuivre à huis clos, précise la même source.

    Elle parle d’un « constat dramatique », en faisant notamment allusion à des statistiques qui montrent qu’en « 3ᵉ année, seulement 11 % des enfants africains maîtrisent la lecture ».

    Cette étude menée dans 18 pays africains durant la période 2017-2022, indique également que « moins de la moitié des élèves (48 %) atteignent le niveau minimum de compétences et encore moins (38 %) en mathématiques », indique-t-on.

    ADL/SMD/OID

  • SENEGAL–ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : renforcement de capacités des acteurs de la société civile sur la gouvernance climatique

    SENEGAL–ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : renforcement de capacités des acteurs de la société civile sur la gouvernance climatique

    Saint-Louis, 23 jan (APS) – Un atelier de renforcement de capacités et d’élaboration de plan de plaidoyer des acteurs de la société civile de Saint-Louis sur la gouvernance climatique au Sénégal, a été ouvert mercredi, à l’initiative du réseau dénommé  »Citoyens actifs pour la justice sociale » (CAJUST).

    Cet atelier de deux jours vise à aider les communautés de Saint-Louis à élaborer leur plan de plaidoyer pour une gouvernance climatique transparente, juste et inclusive, renseigne un document dont l’APS a reçu une copie.

    L’atelier prévoit des présentations, des discussions animées par divers experts. Des travaux de groupe allant dans le sens d’aider les communautés à élaborer leur plan de plaidoyer sont également prévus lors de cette rencontre, renseigne la même source.

     »En fait cet atelier vise à sensibiliser les communautés de Saint-Louis afin de les doter les capacités à avoir un plan de plaidoyer pour porter les revendications et doléances par rapport aux attentes sur les changements climatiques », a déclaré Ibrahima Mbacké, chargé de projet au niveau du CAJUST.

    S’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier  abrité par le Conseil départemental de Saint-Louis,  M. Mbacké indique que  »Saint-Louis est une région qui subit véritablement les impacts liés au changement climatique. »

    Il faisait notamment allusion à l’érosion côtière, à la situation des déplacés climatiques, « en plus de l’avancée de la mer qui est une réalité ».

    Selon Ibrahima Mbacké, le CAJUST est en train aujourd’hui de mener cette activité pour sensibiliser les habitants, pour les former, les outiller à avoir une meilleure compréhension des changements climatiques mais également de les familiariser avec les instruments de gouvernance.

    Adjointe au maire de la commune de Saint-Louis, Aïda Mbaye Dieng s’est dite satisfaite de prendre part à cet atelier, notant que Saint-Louis est un laboratoire de changement climatique.

     »La commune est très satisfaite de participer à cette formation. N’oublions pas que Saint-Louis c’est le laboratoire des changements climatiques », a-t-elle fait savoir, saluant  la tenue de cette rencontre..

     »C’est une rencontre qui vient à son heure et au bon endroit. Nous retrouvons à Saint-Louis toutes les formes de changement climatique. Donc Saint-Louis doit prendre des mesures pour atténuer ces changements climatiques », a-t-elle poursuivi.

    En tant que collectivité territoriale, a t-elle ajouté, « Saint-Louis doit également adopter des projets et programmes par rapport au changement climatique », avant de proposer à faire de même au niveau des collectivités territoriales du Sénégal.

    Membre de la commission environnement du Conseil départemental de Saint-Louis, Amadou Seydou Kane s’est dit réjoui de participer à cet atelier, espérant également que les problématiques liées au changement climatique seront bien prises en charge.

    CGD/AMD/ADL/SMD/OID

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    Kaffrine, 23 jan (APS) – La région de Kaffrine va bientôt se doter d’un pôle logistique devant permettre une disponibilité, à temps réel, de médicaments dans cette partie centre du Sénégal, a annoncé le directeur de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), docteur Seydou Diallo.

    S’exprimant dans le cadre d’une visite de travail dans la capitale du Ndoucoumane il a indiqué, sans d’autres détails, que des aires de stockage aux normes sont également prévues pour faciliter la disponibilité en médicaments dans cette région.

    « On a été reçus par le gouverneur, qui a promis de nous octroyer une assiette foncière pour pouvoir ériger ce pôle logistique, qui permettra à la région de Kaffrine de se doter en médicaments et d’avoir des aires de stockage aux normes », a-t-il dit en s’entretenant avec des médias.

    De cette manière, la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) va pouvoir distribuer des médicaments, « partout dans la région, pour le bien être des Kaffrinois », a ajouté docteur Diallo, dont le but de la visite était de s’enquérir de la situation au niveau des pharmacies régionales d’approvisionnement, en vue de prendre contact avec les agents et de faire un état des lieux.

    « Les pôles logistiques vont permettre aux régions d’être beaucoup plus autonomes, de disposer de suffisamment de stocks à l’intérieur du pays et de réduire la dépendance des régions vis-à-vis de Dakar », a-t-il expliqué.

    Le directeur régional de la santé (DRS) de Kaffrine, le docteur Mbaye Thiam, a magnifié cette visite, estimant que Kaffrine « a besoin d’être automne sur tous les plans », pour une meilleure prise en charge des questions de développement dans cette région.

    CTS/ADE/BK/SMD/ADL

  • VIDEO / Affaire Farba Ngom : le ministre de la justice rejette toute implication politique

    VIDEO / Affaire Farba Ngom : le ministre de la justice rejette toute implication politique

    Le garde des sceaux, ministre de la Justice Ousmane Diagne a souligné jeudi que le dossier judiciaire impliquant le député Mouhamadou Ngom dit Farba  »n’a rien de politique ». Il a nié les accusations de politisation de ce dossier judiciaire. Le ministre de la Justice a rappelé que c’est la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui a interpellé directement le procureur de la République. M. Diagne réagissait en marge de la conférence nationale des chefs de parquet ouverte jeudi à Dakar.
  • SENEGAL-PECHE-PERSPECTIVES / Une mission parlementaire à Saint-Louis pour échanger sur les enjeux du secteur

    SENEGAL-PECHE-PERSPECTIVES / Une mission parlementaire à Saint-Louis pour échanger sur les enjeux du secteur

    Saint-Louis, 23 jan (APS) – Une mission parlementaire a rencontré mercredi des populations et acteurs de la pêche à Saint-Louis (nord), pour des échanges qui font fait ressortir la nécessité d’accorder plus de considération à ce secteur.

    La mission, organisée de concert avec le Forum civil, était conduite par le député Babacar Ndiaye, président de la commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale.

    « On est là, dans le cadre de notre mission parlementaire. On a rencontré les pêcheurs de Saint-Louis et là, on vient de terminer notre rencontre avec la population, les différents acteurs voire les différentes couches de la population de Saint-Louis », a déclaré le parlementaire, en marge d’une rencontre tenue à l’Espace jeunes de Saint-Louis.

    « Les échanges que nous avons eus aujourd’hui avec les pêcheurs, nous montrent que ce sont des gens qui s’y connaissent. Des gens qui maîtrisent leur secteur », a dit le député Babacar Ndiaye, en présence de Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil qui s’active dans la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

    La secrétaire adjointe du conseil local de pêche artisanale (CLPA), Fama Sarr, de même que l’ancien député Thiamba Seck, ont aussi pris part à cette activité,.

    Le parlementaire a plaidé pour « plus de respect et de considération » à l’endroit des acteurs de la filière pêche. Il a également évoqué la question de la brèche, promettant de visiter prochainement le site en question.

    La brèche de Saint-Louis, à l’origine, était une mince flèche de sable de quelques centaines de mètres de large, qui protège la cité de l’assaut des vagues. Jusqu’en 2003, elle empêchait une évacuation rapide des eaux du fleuve lors des crues car elle s’allongeait sur environ trente kilomètres au sud de la ville.

    L’ouverture artificielle d’une brèche, 7 kilomètres au sud de la ville, suite à la crue d’octobre 2003, a radicalement changé l’inondabilité de la cité, au point que la ville est devenue plus vulnérable à une augmentation, même modérée, du niveau moyen de la mer.

    « La question de la brèche est revenue dans nos échanges. D’ailleurs nous allons revenir à Saint-Louis pour uniquement visiter la brèche et voir ce qu’il s’y passe réellement », a-t-il promis.

    Il y a aussi, dit-il, une vielle doléance des pêcheurs de Saint-Louis, qui concerne l’installation de ports de pêche pour au moins essayer de contourner la brèche et éviter les accidents qu’elle peut provoquer.

    Le député a aussi évoqué la question des récifs et de la zone poissonneuse de Diattara, occupée par une plateforme d’exploitation gazière, invitant les autorités à prendre au sérieux cette question.

    CGD/AMD/BK/SMD