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  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FINANCEMENT / Sédhiou : la DER/FJ réceptionne ses antennes à Bounkiling et Goudomp

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FINANCEMENT / Sédhiou : la DER/FJ réceptionne ses antennes à Bounkiling et Goudomp

    Sédhiou, 23 jan (APS) – La Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a réceptionné, mercredi, ses antennes de Bounkiling et Goudomp, dans la région de Sédhiou (sud).

    La réception de ces deux antennes coïncide avec une étape importante dans sa stratégie de rapprochement des populations, a souligné la déléguée générale, Aïssatou Mbodji.

     »La réception de ces infrastructures vise à réduire la distance pour les femmes et les jeunes souhaitant bénéficier de l’accompagnement de la DER/FJ », a t-elle déclaré.

    Mme Mbodji a insisté sur l’importance d’accompagner et d’encadrer les femmes et les jeunes dans la mise en place d’activités génératrices de revenus.

    Des opportunités ont été identifiées pour cela, notamment dans le secteur du maraîchage, a-t-elle affirmé, avant d’insister sur l’importance du recouvrement des crédits.

    Elle a réaffirmé la volonté des autorités étatiques de décentraliser les services publics et d’orienter davantage les femmes et les jeunes vers l’entrepreneuriat.

    « Cette territorialisation des activités de la DER/FJ vise à matérialiser la vision du chef de l’État en matière d’équité sociale », a-t-elle indiqué.

    Fatou Sonko, responsable des femmes de Goudomp, s’est pour sa part réjouie de l’installation de l’antenne de la DER, saluant les efforts du gouvernement pour le développement de la Casamance.

    Salimata Doumbiya, présidente des femmes de Bounkiling, a elle aussi salué l’appui de la DER.

    Quant  à Ibrahima Sonko, bénéficiaire d’un financement de la DER/FJ, il a invité la jeunesse à s’orienter vers l’entrepreneuriat pour réduire le chômage et freiner les départs vers l’Europe.

    OB/OID/BK

  • VIDEO / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et à Taïba Ndiaye

    VIDEO / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et à Taïba Ndiaye

    Une délégation de parlementaires, membres de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, et des responsables de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Forum civil, s’est rendue, mardi, à Taïba Ndiaye et Mboro, afin de recueillir les préoccupations des populations riveraines des industries extractives, a constaté l’APS.

  • VIDEO / Santé numérique : un projet de loi à l’étude

    VIDEO / Santé numérique : un projet de loi à l’étude

    Un projet de loi ou un décret réglementant la santé numérique ou digitale au Sénégal est sur la table du gouvernement, a révélé mercredi Dr Ibrahima Khaliloulah Dia, coordinateur de la cellule Santé numérique au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il prenait part au panel sur la  »Transformation numérique du secteur de la santé : état des lieux, contraintes et défis » à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal. M. Dia a par ailleurs déclaré que  »la transformation numérique de l’administration de la santé demeure une priorité au Sénégal ».

  • SENEGAL-TOURISME-SECURITE / Le DG de l’ASPT après l’attaque contre le RIU hôtel : « Nous maintenons notre réputation de destination sûre »

    SENEGAL-TOURISME-SECURITE / Le DG de l’ASPT après l’attaque contre le RIU hôtel : « Nous maintenons notre réputation de destination sûre »

    Dakar, 23 jan (APS) – Le Sénégal « maintient sa réputation de destination touristique sûre et accueillante », en dépit de  »l’incident isolé survenu à l’hôtel Riu Baobab » le week-end dernier, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour (ouest), assure le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT), Adama Ndiaye.

    « Le Sénégal maintient sa réputation de destination touristique sûre et accueillante, reconnue pour sa stabilité politique et sociale exemplaire en Afrique de l’Ouest, son hospitalité légendaire, la ‘Teranga’ sénégalaise, son excellent bilan en matière de sécurité touristique », écrit-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Une vingtaine de personnes armées de fusils de chasse s’étaient introduites dans ce réceptif hôtelier dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont échangé des tirs avec des gendarmes venus à la rescousse, avant de battre en retraite avec de l’argent qu’ils ont pris à la réception de l’hôtel, un butin évalué à plus de 12 millions de francs CFA.

    « L’ASPT, en collaboration avec les autorités compétentes, continue de mettre en œuvre des mesures préventives renforcées pour garantir la sécurité et le confort de tous les visiteurs », a assuré son DG. Il a déploré cet incident tout en compatissant au traumatisme subi par les clients et le personnel de RIU.

    « Nous nous indignons de cette attaque et comptons nous déployer dès [ce jeudi 23 janvier] pour apporter notre soutien et réaffirmer notre solidarité au Groupe RIU, devenu le fleuron de notre offre touristique », a-t-il ajouté.

    Le DG de l’ASPT a réaffirmé son « engagement total envers la sécurité » des touristes qu’il invite « à continuer de découvrir les richesses culturelles, naturelles et humaines exceptionnelles du Sénégal en toute sérénité », faisant valoir que « la réaction rapide et professionnelle des forces de sécurité démontre l’efficacité de notre système de protection des sites touristiques ».

    « Aucun touriste ni membre du personnel n’a été blessé lors de cet incident, grâce aux protocoles de sécurité en place », s’est-il réjoui, signalant que « des mesures de sécurité supplémentaires ont été immédiatement déployées dans l’ensemble des zones touristiques ».

    CS/BK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Richard-Toll : le projet MELITIJI-WASU présenté aux acteurs de la filière laitière

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Richard-Toll : le projet MELITIJI-WASU présenté aux acteurs de la filière laitière

    Richard-Toll, 22 jan (APS) – Le projet MELITEJI-WASU (Meew liggey tekki Jiggeen-West african scaling Up) , né d’une alliance stratégique de diverses structures s’activant dans la filière laitière a été présenté, mercredi, aux acteurs locaux pour les sensibiliser sur cette chaîne de valeur.

    ‘’Ce projet financé par la fondation MasterCard et composé de trois acteurs vise à travailler avec les éleveurs de toutes les régions mais également avec les services de l’État évoluant dans la filière laitière »,  a dit Al Hassan Sall, gouverneur de la région de Saint-Louis.

    Il intervenait lors d’une réunion du Comite régional de développement (CRD) consacrée à la présentation du projet MELITEJI-WASU, mis en place dans le cadre d’un partenariat tripartite entre Heifer Project international, la Laiterie du Berger et la FAM Advisory, une société qui gère le Fonds de soutien au lait local (FSLL).

     »Les actions combinées de ces trois entités vont permettre à la filière laitière locale de faire face à la concurrence », a-t-il ajouté.

     »Elles vont aussi favoriser la création d’emplois décents, sécuriser la filière et permettre aux acteurs de gagner leur vie, à travers une exploitation rationnelle du lait, mais aussi une bonne conservation,  commercialisation et transformation grâce aux industries agroalimentaires de la zone », a-t-il dit.

    M. Sall a assuré que l’Etat a décidé d’accompagner ce projet en raison de son importance et de ses objectifs louables.

    Dr Daouda Ndao, directeur de l’ONG Heifer international, a indiqué que  »ce projet ambitionne de relever les défis du secteur laitier, notamment celui local ».

     »Nous avons comme objectif d’améliorer la production laitière de nos éleveurs confrontés à une production laitière insuffisante », a-t-il ajouté, précisant qu’ils sont en  »consortium » pour apporter des solutions à ces problèmes du secteur.

    OG/AT/SBS/AB/OID

     

  • SENEGAL-MAROC-MEDIAS-SANTE / Maroc: la souveraineté sanitaire au menu de la 8ème Assemblée générale de la FAAPA

    SENEGAL-MAROC-MEDIAS-SANTE / Maroc: la souveraineté sanitaire au menu de la 8ème Assemblée générale de la FAAPA

    Dakar, 22 janv (APS) – La 8ème Assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) qui s’est ouverte mercredi à Salé (Maroc) planche sur « Les Agences de presse africaines, leviers de promotion de la souveraineté sanitaire du continent ».

    Des Directeurs généraux de plusieurs agences de presse africaines, aux côtés d’experts des médias et de la santé, ainsi que d’éminentes personnalités de divers horizons prennent part à cette rencontre de deux jours.

    Un panel sous le thème : « Le rôle des médias dans la gestion des crises sanitaires en Afrique » a permis à plusieurs intervenants de mettre l’accent sur l’importance de l’Académie africaine des sciences de la santé (African Academy of Health Sciences/AAHS), rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP).

    Cette institution dédiée à la recherche et au développement dans le domaine des sciences de la santé en Afrique a été ouverte le 23 novembre 2024 à l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé à Dakhla (Maroc).

    Le directeur délégué de la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé, Youns Bjijou a déclaré que l’AAHS a ‘’pour ambition de contribuer activement aux efforts des pays africains visant à garantir une souveraineté sanitaire du continent’’.

    Pour sa part, le ministre ivoirien de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly, a déclaré que les agences de presse africaines doivent devenir des lieux de valorisation des initiatives africaines dans le domaine de la santé en faisant rayonner les découvertes et travaux des chercheurs du continent.

    Le renforcement des capacités des agences de presse en matière de journalisme scientifique et de santé s’impose comme une exigence de spécialisation, a estimé M. Coulibaly.

    Soulignant la pertinence de la thématique retenue pour ce conclave portant sur la souveraineté sanitaire, il a hautement salué la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de santé.

    Il s’est, par ailleurs, félicité de la création de l’Académie Africaine des Sciences de la Santé à Dakhla, qui a pour mission de promouvoir une coopération Sud-Sud fédératrice, mobilisatrice pour une souveraineté sanitaire africaine.

    M. Coulibaly a également appelé à une mutualisation des informations sanitaires par la mise en place d’un réseau d’échanges entre les agences de presse africaines, relevant qu’il s’agit là d’”une réalité qui s’impose davantage en raison des périodes de crise que nous avons traversées et que nous traverserons toujours”.

    En effet, l’impact des réseaux sociaux et les risques de désinformation et de manipulation de l’information renforcent davantage l’importance des agences de presse reconnues comme “gardiennes” de l’information de proximité, a soutenu le ministre ivoirien.

    “La récente crise sanitaire de la Covid-19, avec ses armées d’adeptes des théories complotistes et autres antivaccins, ont créé un flux important de contenus, d’où l’impérieuse nécessité d’avoir des supports sûrs offrant une information fiable, produite selon les règles d’éthique et de déontologie de la presse”, a-t-il ajouté.

    Dans ce sillage, “les agences de presse doivent devenir des remparts solides contre la diffusion de fausses informations, notamment en développant des services de fact-checking, mais également en contribuant à la sensibilisation des populations à une utilisation responsable des réseaux sociaux”, a fait remarquer M. Coulibaly.

    Le Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a salué cette ‘’excellente initiative’’ lancée par la Fondation Mohammed VI.

    Momar Diong n’a pas manqué de plaider pour un encadrement afin de rendre l’information ‘’fiable et sûre’’ et lutter contre ‘’le flux de désinformation et de manipulation en période de crises sanitaires’’.

    Pour sa part, Rainatou Euphrasie Véronique Adjami Barry, le médecin chargé de mission au cabinet du ministre de la santé publique du Burkina Faso a souligné la nécessité de renforcer les moyens de communication et la collaboration entre les parties prenantes (médias, pouvoirs publics et populations).

    Elle estime que ces efforts vont permettre d’assurer la diffusion fiable et efficace de l’information scientifique et médicale en situation de crises sanitaires.

    Dans sa communication, Semgue Samba Kone, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP) de Côte d’Ivoire, a affirmé que le développement de la souveraineté sanitaire à l’échelle continentale représente un défi majeur qui interpelle toutes les forces vives du continent, dont les médias et notamment les agences de presse nationales.

    Pour lui, les médias ‘’doivent œuvrer ensemble à relier des informations fiables, lutter contre les fake news et sensibiliser le public quant aux questions de santé publique, dans le cadre d’une approche de coopération et de développement commune’’.

    Le directeur général de l’Agence de presse du Ghana (GNA), Albert Kofi Owusi a mis l’accent sur la nécessité de former des journalistes spécialisés dans le domaine de la santé pour aider les pays africains à faire face aux situations épidémiques.

    La Fédération atlantique des agences de presse africaines est une plateforme professionnelle regroupant une trentaine d’agences de presse et de membres observateurs avec l’ambition de promouvoir la coopération et l’échange d’expériences entre les agences de presse africaines dans tous les domaines d’intérêt commun, dont l’information, la formation, le digital et les produits multimédias.

    FD/OID

  • SENEGAL-MEDIA-ANALYSE / L’accès aux sources, principal défi des fact-chekers, selon un spécialiste

    SENEGAL-MEDIA-ANALYSE / L’accès aux sources, principal défi des fact-chekers, selon un spécialiste

    Dakar, 22 janv (APS) – Le journaliste spécialisé en fact-checking, Aziz Momar Lo, a estimé, mercredi, à Dakar, que l’accès aux sources officielles est l’un des grands défis auquel font face les vérificateurs de faits en Afrique de l’Ouest et du centre.

    ‘’En Afrique de l’Ouest, que je connais mieux, et un peu en Afrique centrale, le problème d’accès aux sources est l’un des défis auquel les fact-checkers font face’’, a-t-il déclaré.

    Aziz Momar Lo s’exprimait ainsi au cours d’un panel organisé par le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’université Chaikh-Anta-Diop de Dakar, en partenariat avec la British Broadcasting Corporation (BBC).

    Cette activité a eu pour thème : ‘’Lutter contre la désinformation : le rôle des jeunes Africains dans la construction d’un avenir numérique fiable’’.

    ‘’Les informations ne sont pas toujours disponibles quand vous en avez besoin’’, a fait observer le fact-checker qui officie à Africa Check, la première organisation de vérification des faits en Afrique.

    Il a notamment cité le cas du Sénégal, où ‘’il est difficile de faire réagir les autorités, les ministères et les institutions publiques’’.

    En comparaison, a-t-il signalé, aux États-Unis, le quotidien Washington Post a fact-checké à plus de 20 000 reprises le président Donald Trump, durant les quatre ans de son premier mandat.

    ‘’Il est difficile de réaliser cela au Sénégal, d’autant que vous pouvez passer deux mois sur un seul article’’, a déploré Momar Azil Lo. 

    Présent au panel, le directeur général de la BBC, Jonathan Munro, a lancé un appel aux jeunes étudiants journalistes à plus de vigilance face à la propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux.

    SC/ID/TAB/ABB/OID

  • SENEGAL-CINEMA-EDITION / « Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles », un ouvrage consacré à l’œuvre de l’écrivain et réalisateur sénégalais

    SENEGAL-CINEMA-EDITION / « Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles », un ouvrage consacré à l’œuvre de l’écrivain et réalisateur sénégalais

    Saint-Louis, 22 jan (APS) – L’ouvrage collectif   »Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles » qui analyse à la fois l’œuvre littéraire et cinématographique de l’écrivain et réalisateur sénégalais, a été présenté mercredi, à la salle polyvalente de l’Université Gaston Berger (UGB), dans le cadre d’une journée d’études organisée par le Groupe d’étude cinémas du réel africain (Grecirea).

     »L’ouvrage que nous avons présenté aujourd’hui qui est intitulé ‘Sembène Ousmane, Hétérotopie des possibles’ est véritablement un ouvrage qui permet un tout petit peu de vulgariser l’œuvre de Sembène Ousmane », a déclaré le professeur Delphe Kifouani, enseignant-chercheur à l’UGB par ailleurs réalisateur de films.

     »L’ouvrage, c’est essentiellement des analyses à la fois de l’œuvre littéraire et cinématographique de Sembène Ousmane mais aussi des analyses sur le dialogue de ces deux démarches de création. L’une relevant du littéraire et l’autre véritablement relevant du filmique », a poursuivi M. Kifouani, par ailleurs directeur du Grecirea, un des laboratoires de recherche de l’UGB qui travaille essentiellement sur les cinémas d’Afrique.

    L’enjeu autour de cet ouvrage, dit-il, c’est de montrer comment la figure de Sembène Ousmane est exceptionnelle.

    Dans un entretien qu’il a accordé à l’APS en marge de cette activité, Delphe Kifouani est revenu sur la pertinence de cette journée d’études.

     »La journée d’études a été consacrée à la question de l’héritage et de la transmission parce que nous pensons que des figures comme celles-ci devraient être éternelles », a-t-il fait savoir.

    Né en janvier 1923, Sembène Ousmane est mort le 9 juin 2007. Il est décrit comme l’une des personnalités  »majeures » de l’Afrique contemporaine.

    CGD/AMD/SBS/SKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    Tambacounda, 22 jan (APS) – La campagne de commercialisation arachidière a démarré de “façon très timide” dans la région  de Tambacounda (est), où 2356 tonnes de graines ont été collectées contre 2 650 tonnes l’année dernière à la même période, a-t-on appris mercredi, du directeur régional du développement rural  (DRDR), Ibrahim Mamadou Ba.

     »La campagne a démarré au niveau national le 5 décembre 2024, à Tambacounda, c’est la dernière semaine du mois de décembre que les opérations de collecte ont débuté et de façon très timide. Nous sommes pratiquement à la 7ème semaine et à ce jour nous sommes à 2.356 tonnes de semences d’arachide collectés contre 2 650 l’année dernière à la même période », a-t-il-déclaré dans un entretien avec l’APS

    Pour ce qui concerne l’arachide destinée à l’huilerie, 477 tonnes ont été collectées a-t-il indiqué, signalant qu’il n’y avait pas eu d’opérations de collecte de l’arachide pour l’huilerie l’année dernière.

    Selon Ibrahim Mamadou Ba, sur les 114 points  de collectes accordés aux opérateurs, seuls 14 sont fonctionnels à ce jour.

     »14 sur 114 cela signifie qu’il n’y pas beaucoup de points de collectes. Ces points ont été accordés à 85 opérateurs. Mais ils n’ont pas répondu à l’appel à cause des crédits que bon nombre d’entre eux avaient au niveau des banques et pour prétendre bénéficier des crédits de commercialisation, il fallait honorer les crédits qu’ils avaient au niveau des banques’’, a-t-il expliqué. 

    ‘’C’est un problème d’argent qui se pose, les opérateurs n’ont pas encore obtenu des crédits au niveau des banques et cela se répercute sur la collecte. Les producteurs nous appellent pour dire qu’ils ont des stocks d’arachide mais ils n’arrivent pas à vendre car ils ne voient pas d’acheteurs’’, a-t-il-ajouté.

    Le directeur régional du développement rural de Tambacounda s’est montré inquiet par rapport au faible taux de collecte.

    “On ne peut pas dire que cette campagne est pour le moment satisfaisante dans la région car si on fait la comparaison de la situation actuelle à la situation de l’année dernière, nous sommes en deçà’’, a-t-il- fait savoir.

    ‘’Habituellement, on collectait aux alentours de 8.000 à 10.000 tonnes et actuellement nous sommes à juste  plus de 2.300 tonnes, donc nous sommes loin du quota habituel de la région et la campagne est en train de tirer à sa fin, cela  suscite des inquiétudes’’, a-t-il-poursuivi.

    Ibrahima Mamadou Ba a signalé également une baisse de la production de l’arachide contrairement à la production de céréales qui a connu une légère hausse.

    ‘’La production d’arachide de façon globale a baissé cette année, et c’est le cas à Tambacounda. On a fait une évaluation de la production et on s’est rendu compte qu’il y a une baisse d’au moins 25 à 30 % par rapport aux années passées’’, a-t-il- souligné.

    Concernant les céréales, le DRDR fait part d’une “légère hausse” de la production par rapport à l’année dernière, soulignant que “les rendements sont beaucoup plus importants”.

    ABD/ASB/OID

     

     

  • SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    Dakar, 22 jan (APS) – Le contrôleur général de Police, Modou Diagne, secrétaire permanent du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI), a invité, mercredi, les acteurs des comités régionaux et départementaux de lutte contre ce phénomène, à s’impliquer activement pour la réussite de la prochaine journée nationale ‘’Sétal sunu rééw’’, prévue le 1er février.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique est chargé d’organiser la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement placée sous le thème : « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué ».

    ‘’En perspective de cette journée de mobilisation citoyenne, j’invite tous les membres des comités régionaux et départementaux ainsi que tous les acteurs de la lutte contre la migration irrégulière à s’impliquer activement pour la réussite de cette activité’’, a lancé M. Diagne dans une déclaration parvenue à l’APS.

      »Je les invite activement à participer à la réussite de cette activité’’, a insisté le contrôleur général de la Police.

    Il a également rappelé que le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)  »est résolument engagé, sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, à lutter contre l’émigration irrégulière’’.

    ‘’Le CILMI est résolument engagé dans cette lutte en sensibilisant les populations et en promouvant l’employabilité et l’emploi des jeunes’’, a ajouté M. Diagne.

    AB/ABB/OID