Auteur/autrice : admin

  • SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    Kédougou 22jan (APS) – Quelque 4958 enfants âgés de 0 à 24 mois ont bénéficié d’un suivi en 2024 dans le cadre du programme nutritionnel de l’ONG Caritas, dans le département de Kédougou (sud-est), a indiqué Mamadou Lamine Diallo, agent de développement communautaire dudit programme.

    “Nous avons touché 4958 enfants de 0 à 24 mois en 2024 pour améliorer l’état nutritionnel et le suivi de la croissance par rapport au pesage dans les zones urbaines et rurales très pauvres du département de Kédougou”, a-t-il déclaré.

    Il intervenait, mardi, au village de Boussra Peul dans la commune de Dindéfélo, où des enfants sont retombés dans la malnutrition alors que l’intervention de Caritas avait pris fin en décembre dans cette zone.

    Mamadou Lamine Diallo a révélé que 11 188 enfants ont été dépistés en 2024 dans le cadre de la lutte contre la malnutrition aigüe et modérée.

    “Nous avons dépisté également 11 188 enfants âgés de 5 ans sur la malnutrition et le programme a couvert tous les sept communes du département de Kédougou”, a-t-il indiqué en rappelant que plus de 17.000 enfants étaient ciblés pour le dépistage durant l’année dernière.

    Pour la prise en charge de la malnutrition aigüe modérée, a-t-il précisé, “nous faisons une recherche d’enfants malnutris au niveau des ménages et quand nous les découvrons, nous les prenons en charge avec de la farine enrichie. Et d’autres sont conduits au niveau du poste de santé de la commune quand il s’agit de  la malnutrition sévère”.

    L’agent de développement communautaire a rappelé que le programme qu’il a coordonné au niveau communautaire vise à améliorer l’état nutritionnel des populations particulièrement les enfants âgés de 5 ans dans les zones reculées ou pauvres.

    “C’est un rôle d’assurer un état nutritionnel des populations particulièrement les enfants de moins de 5 ans, les femmes en âge de procréer et des adolescents”, a-t-il souligné.

    M. Diallo a signalé que l’arrêt du programme de la Cellule de la lutte contre la malnutrition (CLM) a entraîné des conséquences alimentaires chez les enfants dans le département de Kédougou.

    “Nous avons déjà des conséquences au niveau communautaire parce que les enfants commencent à retomber dans la malnutrition. Et c’est un danger pour les enfants qui vont avoir la diarrhée durant la saison sèche qui est causée le plus souvent dans les zones pauvres par un manque d’eau et la forte chaleur”, a-t-il dit.

    Il a invité l’Etat du Sénégal à poursuivre le programme de lutte contre la malnutrition qui vise à améliorer l’état nutritionnel des populations au niveau communautaire.

    “La nécessité de continuer ce programme est fondamentale aujourd’hui pour l’Etat du Sénégal, afin de développer des initiatives de diversification alimentaire au niveau des ménages et généraliser les greniers de l’enfant en renforçant la participation effective des collectivités territoriales aux activités de nutrition communautaire”, a-t-il plaidé.

    PID/ABD/SKS/SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE-POLITIQUE-COMMEMORATION / Un panel consacré à l’engagement politique du président du Conseil, Mamadou Dia, samedi

    SENEGAL-CULTURE-POLITIQUE-COMMEMORATION / Un panel consacré à l’engagement politique du président du Conseil, Mamadou Dia, samedi

    Dakar, 21 jan (APS) – La maison de la culture Douta Seck accueille, samedi, un panel consacré à l’engagement pour l’indépendance et le développement du Sénégal de l’ancien président du Conseil Mamadou Dia, une date coïncidant avec l’anniversaire du décès de ce dernier le 25 janvier 2009, a appris l’APS des organisateurs.

    Placée sous  le thème  »Mamadou Dia, un engagement pour l’indépendance et le développement du Sénégal », la rencontre lance un programme d’activités dénommé  »Les grandes conférences de Douta Seck ». Ce programme est initié par la maison de la culture Douta Seck.

    Selon la même source, le panel débutera à 10 heures, à la salle Alpha Waly Diallo de la Maison de la culture Douta Seck. Elle sera présidée par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye et le secrétaire d’Etat chargé des Industries culturelles et créatives, et du Patrimoine historique Bakary Sarr.

    Il sera animé par l’historien Baytir Diop, le docteur Ibrahima Dème, chargé d’études, et le député Alla Kane.

    Des historiens, anthropologues, anciens ambassadeurs et personnalités politiques y prendront part.

    AN/FKS/ASG/OID

  • VIDEO / Touba, plaidoyer du président du RASIAT pour la mise en place d’une raffinerie dans la ville

    VIDEO / Touba, plaidoyer du président du RASIAT pour la mise en place d’une raffinerie dans la ville

    Le président du regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba (RASIAT), Ousmane Diakhaté a plaidé mercredi pour la mise en place d’une raffinerie pour permettre aux huiliers artisanaux de faire le raffinage de l’huile local plus connu sous le nom de « l’huile ségal. »

  • VIDEO / Le CDEPS réitère sa disponibilité pour un dialogue « rénové » avec l’État

    VIDEO / Le CDEPS réitère sa disponibilité pour un dialogue « rénové » avec l’État

    Le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) Mamadou Ibra Kane a réitéré mercredi sa  »disponibilité entière » à participer à un  »dialogue rénové » avec l’Etat. Au cours d’une conférence de presse tenue à la maison de la presse Babacar Touré, Mamadou Ibra Kane a invité les autorités au dialogue. Il a rappelé que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye avait fait part, lors d’un Conseil des ministres en août 2024, son souhait pour un  »dialogue rénové avec la presse ».
  • SÉNÉGAL-MÉDIAS-PLAIDOYER / Le CDEPS lance un appel au président de la République pour un « dialogue rénové avec la presse »

    SÉNÉGAL-MÉDIAS-PLAIDOYER / Le CDEPS lance un appel au président de la République pour un « dialogue rénové avec la presse »

    Dakar, 22 jan (APS) – Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a lancé, mercredi, à Dakar, un appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour un « dialogue rénové avec la presse ».

    ‘’Nous lançons un appel au président de la République pour un dialogue rénové avec la presse, qui a son rôle à jouer dans le développement économique et social du Sénégal’’, a lancé le président du CDEPS, Mamadou Ibra Kane.

    Il s’exprimait ainsi au cours d’un point de presse portant sur la situation économique des entreprises de presse. La rencontre a vu la présence des patrons de presse, des journalistes et techniciens de média.

    « Nous sommes en situation de cataclysme depuis le Covid-19. À terme, la menace de fermeture des entreprises de presse est bien réelle. Plusieurs centaines d’emplois vont être perdus’’, a alerté Mamadou Ibra Kane. Selon lui, le CDEPS dit ‘’ regretter les dix premiers mois du nouveau pouvoir incarné par le président Bassirou Diomaye Faye en raison de mesures inacceptable pour l’entreprise de presse.’’

    Il a également déclaré que les cotisations sociales au bénéfice des travailleurs ne sont plus versées régulièrement, pour ne pas dire que la couverture médicale n’est plus assurée pour nombre de cotisants des travailleurs du secteur des médias.

    Selon le président du CDEPS, le Sénégal a besoin d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. Elle n’est « ni un adversaire, encore moins un ennemi ». Les médias sont et resteront toujours un vecteur de développement.

    ‘’La presse peut être un formidable outil de sécurisation des politiques publiques des dirigeants légitimement choisis par le Sénégal. C’est justement le rôle que la presse privée veut continuer de jouer. Une presse libre et indépendante est gage pour le Sénégal d’une solidité politique économique et sociale, d’un raffermissement de la démocratie, d’une conscience citoyenne renforcée, d’un meilleur vivre ensemble’’, a estimé Mamadou Ibra Kane.

    Il a en outre lancé un appel à tous les citoyens sénégalais, à la représentation nationale, à la société civile et aux partenaires pour l’essor d’un ‘’environnement favorable au renforcement de la liberté de la presse et de l’état de droit’’. 

    ID/ABB/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GOUVERNANCE / Daouda Ngom invite les agents de son ministère à combattre la corruption

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GOUVERNANCE / Daouda Ngom invite les agents de son ministère à combattre la corruption

    Dakar, 22 jan (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a invité les agents de son département ministériel, mardi, à Dakar, à combattre la corruption et à faire davantage preuve de transparence dans l’exercice de leurs fonctions.

    ‘’Cette transparence doit s’appliquer à toutes les échelles de décision’’, a soutenu M. Ngom en intervenant à l’ouverture officielle d’un atelier consacré à la ‘’cartographie des vulnérabilités à la corruption dans la gouvernance du secteur de l’environnement au Sénégal’’.

    ‘’La transparence est un instrument privilégié de lutte contre la corruption’’, a-t-il souligné lors de cet atelier de deux jours organisé par son ministère, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la GIZ, l’agence gouvernementale allemande chargée de la coopération internationale.

    L’atelier fait partie des activités du projet ‘’Doolel Admin’’, qui est mis en œuvre par l’État du Sénégal.

    La redevabilité exige que tous ceux qui occupent un poste public rendent compte de leurs actes, sur les plans administratif, comptable, financier ou technique, a rappelé Daouda Ngom aux agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    À son avis, le respect de l’obligation de rendre compte de l’exercice de leurs fonctions renforce la confiance entre les agents publics et les usagers des services de l’État.

    Daouda Ngom affirme avoir signé, le 28 novembre 2024, une circulaire administrative invitant les directeurs généraux, les directeurs, les chefs de service, ainsi que les responsables des projets et programmes à faire leur déclaration de patrimoine auprès de l’OFNAC.

    Le but de cette décision est d’améliorer la gouvernance du secteur de l’environnement, selon M. Ngom.

    Il affirme avoir lancé une initiative en vue de la mise en place d’une plateforme de dématérialisation des procédures de délivrance des autorisations d’exploitation forestière, des permis de coupe, de circulation ou de dépôt, pour éviter ‘’les actes répréhensibles’’.

    ‘’La mise en œuvre de cette mesure va permettre de prévenir les risques de corruption (…) liés à ces procédures’’, a assuré Daouda Ngom.

    Il a salué l’organisation de l’atelier, dont le but est de sensibiliser les agents du ministère et de ses démembrements aux effets néfastes de la corruption, de procéder à la ‘’cartographie des vulnérabilités à la corruption’’ dans le secteur de l’environnement.*

    Serigne Bassirou Guèye, le président de l’OFNAC, estime que ‘’cet atelier est d’autant plus opportun qu’il va déboucher sur l’élaboration d’une bonne cartographie des risques et d’un recueil de recommandations fortes et susceptibles d’être exploitées en vue d’une amélioration significative de la gestion des ressources publiques’’, dans les services chargés de l’environnement.

    L’environnement, comme d’autres secteurs, n’est pas à l’abri ‘’des pratiques de fraude et de corruption’’ qui compromettent les efforts collectifs fournis pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes, a signalé M. Guèye.

    ‘’La gestion des ressources naturelles, l’exploitation des mines, la délivrance des permis d’exploitation forestière, les projets de gestion des déchets et la gestion des fonds destinés à la lutte contre les changements climatiques peuvent être vulnérables à la corruption’’, a-t-il dit.

    Le président de l’OFNAC est d’avis que la corruption est un obstacle majeur à l’atteinte des objectifs de développement durable et à la gestion responsable des ressources naturelles.

    ‘’C’est pourquoi la lutte contre la corruption dans ce secteur devient un impératif, si nous voulons réellement préserver notre patrimoine écologique…’’, a-t-il ajouté.

    À la fin de l’atelier, tous les agents du secteur de l’environnement doivent être en mesure d’identifier non seulement les pratiques avérées de corruption, mais aussi les risques de fraude et de corruption, ainsi que les ‘’vulnérabilités’’ à ces fléaux, selon Serigne Bassirou Guèye.

    AB/ADL/FKS/ESF 

  • VIDEO / Bakel : des intrants agricoles remis aux producteurs victimes des inondations

    VIDEO / Bakel : des intrants agricoles remis aux producteurs victimes des inondations

    Le ministère de la Famille et des Solidarités, à travers le projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS), a remis, mardi, à Bakel, des intrants agricoles destinés à accompagner les producteurs victimes des inondations de l’hivernage.

  • SENEGAL–LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : Louis Camara rappelle l’importance du chien dans les cultures humaines

    SENEGAL–LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : Louis Camara rappelle l’importance du chien dans les cultures humaines

    Saint-Louis, 22 jan (APS) – L’écrivain saint-louisien, Louis Camara, auteur du livre ‘’Au milieu des dunes’’, a rappelé, mardi, l’importance et la place du chien dans les cultures humaines.

    ‘’Au milieu des dunes’’ est un récit dans lequel Camara fait parler Nestor, un chien qui raconte les péripéties de sa vie et celle de son maître dans la vieille ville.

    ‘’(…) le chien, il a une symbolique assez particulière. Le chien, comme on a l’habitude de le dire, c’est le plus fidèle ami de l’homme. Donc, il y a sa proximité d’abord avec l’être humain. Depuis la nuit des temps, le chien a toujours été un compagnon pour l’homme. Sa fidélité et certaines qualités qu’on lui prête. Donc, pour dire l’importance du chien aussi dans les cultures humaines’’, déclare l’écrivain.

    Il s’exprimait ainsi en marge de la présentation de son livre au centre Ndar Weesul. 

    Dans son intervention, l’écrivain s’est également appesanti sur le choix du titre de son ouvrage, ‘’Au milieu des dunes’’.

    Le titre s’explique, selon lui, par le fait que l’histoire se déroule dans un milieu caractérisé par la présence de dunes. Il s’agit en l’occurrence de Saint-Louis et en particulier de la Langue de Barbarie, une zone parsemée de dunes de sable.

    Le livre est composé d’une série de narrations superposées et assez diversifiées. Sa particularité et son originalité tiennent au fait que le narrateur du livre est un chien. 

    ‘’Donc, j’ai choisi de faire du narrateur de mon roman un chien. Ça fait ressembler le roman à un conte. Tout se passe dans le milieu saint-louisien. Et on a une petite description de la ville de Saint-Louis’’, explique Louis Camara.

    ‘’Au milieu des dunes’’ est un récit où le narrateur, Nestor,’’ nous raconte sa belle vie, ses rencontres, sans inquiétude ni questionnement auprès de son ami qui est son maître’’, selon une note parvenue à l’APS.

    ‘’Louis Camara s’adresse à nous cette fois-ci en laissant à son chien la liberté de s’exprimer’’, indique la même source.

    Écrivain, poète et conteur, Louis Camara est né à Saint-Louis du Sénégal. Il est l’auteur de plusieurs recueils de contes dont le plus connu est ‘’Le Choix de l’Ori’’, Grand Prix du président de la République pour les lettres en 1996.

    Louis Camara est également lauréat du Prix de la meilleure nouvelle de la Fondation Léopold Sédar Senghor et du concours de poésie haïku de l’ambassade de Japon.

    Élevé au rang de Chevalier des Palmes académiques de la République française, ce professeur de lettres à la retraite consacre à présent l’essentiel de son temps à la littérature.

    CGD/AMD/ASG/FKS

  • VIDEO / Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires

    VIDEO / Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires

    Les autorités de la région de Kaolack (centre) déclarent vouloir relever le défi de l’adhésion, de la mobilisation et de la participation communautaires pour réussir l’organisation de la neuvième édition de la journée nationale de mobilisation citoyenne ‘’Setal sunu rééw’’.