Auteur/autrice : admin

  • SENEGAL-FORMATION-INNOVATION   / Le 3FPT finance la formation professionnelle et technique en tenant compte des spécificités des régions, selon son directeur général

    SENEGAL-FORMATION-INNOVATION   / Le 3FPT finance la formation professionnelle et technique en tenant compte des spécificités des régions, selon son directeur général

    Dakar, 21 jan (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) tient désormais compte des opportunités qui existent dans les régions du pays pour choisir les filières de formation auxquelles il consacre ses financements, a expliqué à l’APS son directeur général, Babo Amadou Ba.

    ‘’Le 3FPT finance la formation en tenant compte de la spécificité de chacune des zones. À Tambacounda, par exemple, le 3FPT a tenu à renforcer les programmes de formation d’un brevet technique d’exploitation minière et de quatre Certificats professionnels de spécialisation dans les métiers miniers’’, a dit M. Ba.

    Selon lui, cette démarche soutient la nouvelle politique de territorialisation de l’État, qui a décidé d’‘’activer’’ cette année huit pôles économiques.

    ‘’Chaque pôle a sa spécificité. Nous finançons la formation en tenant compte des réalités de chaque zone’’, a expliqué Babo Amadou Ba dans un entretien avec l’APS.

    Le 3FPT a configuré le territoire national en cinq zones dans lesquelles il finance des formations, dont certaines sont de courte durée, ‘’de trois à six mois’’, en ce qui concerne les Certificats professionnels de spécialisation (CPS), selon lui. ‘’Les CPS financés portent sur l’utilisation des drones, l’usage des engins miniers, etc.’’

    M. Ba rappelle que ‘’la formation professionnelle, contrairement aux autres types d’enseignement, à savoir l’enseignement général et l’enseignement supérieur, propose des programmes pratiques, techniques et directement utilisables pour les entreprises’’.

    ‘’La formation professionnelle a un double objectif. Il s’agit de permettre aux jeunes d’avoir les compétences en vue de leur accès au marché de l’emploi et de fournir une main-d’œuvre qualifiée aux entreprises’’, a-t-il expliqué.

    M. Ba signale que l’administration qu’il dirige soutient, au-delà des filières habituelles, la formation professionnelle et technique dans les secteurs de l’artisanat, du tourisme et du numérique.

    ‘’Nous avons mené plusieurs actions depuis ma prise de fonctions. D’abord, pour l’accessibilité du plus grand nombre de personnes à la formation, nous avons élargi notre couverture en termes de financement pour les jeunes et le personnel des entreprises’’, a-t-il ajouté.

    Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique s’est attelé au renforcement de ses partenariats, sous l’égide de son directeur général actuel. ‘’Nous avons renforcé nos partenariats stratégiques. Je me suis appesanti sur les formations en matière de renforcement de capacités en misant sur les partenaires nationaux et internationaux, ce qui a amené le 3FPT à signer des conventions avec la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat, l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux et d’autres entités locales.’’

    Selon Babo Amadou Ba, le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique s’est attelé aussi au renforcement des compétences dans plusieurs secteurs, avec plusieurs partenaires techniques et financiers, dont la Banque mondiale, dans le cadre du projet ‘’Enseignement supérieur professionnel orienté – Insertion et réussite des jeunes’’, une démarche entreprise aussi au profit de l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026 au Sénégal.

    Le 3FPT renforce en même temps son partenariat avec le secteur privé. ‘’Parce que le secteur privé recrute à peu près 90,2 % des jeunes’’, a argué M. Ba, disant se baser sur des données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

    ‘’L’innovation en matière de formation fait partie des priorités du 3FPT. Sur ce plan, nous travaillons surtout à la digitalisation complète des services, ce qui consiste à mettre en place une plateforme numérique intégrée pour faciliter l’accès au financement et centraliser les candidatures…’’, a-t-il dit.

    ‘’Valoriser l’artisanat à l’aide de la formation professionnelle et technique’’

    L’une des innovations consiste à renforcer les partenariats public-privé, avec les entreprises surtout. ‘’Pour cela, nous avons mis l’accent sur les projets de formation et d’insertion. Ce sont des contrats tripartites, entre le Fonds de financement de la formation professionnelle technique, une entreprise de la place et un centre de formation.’’

    Pour cela, ‘’les entreprises partenaires expriment leurs besoins en termes de personnel qualifié. Le 3FPT finance ensuite la formation à 100 % (…) C’est le meilleur moyen d’aider les jeunes à accéder à la formation professionnelle’’, a expliqué Babo Amadou Ba.

    La formation aux métiers artisanaux est l’un des principaux secteurs d’intervention du 3FPT, selon son directeur général. ‘’Parce que l’artisanat est au cœur du programme ‘Sénégal 2050’’, a-t-il dit, rappelant que le président de la République a demandé au 3FPT, lors du Conseil des ministres du 6 novembre dernier, d’‘’accentuer’’ ses interventions dans l’artisanat et le tourisme.

    Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique collabore, avec Chanel (une entreprise française de haute couture), la galerie du 19M et l’ambassade de France, à un projet appelé ‘’Loxo’’, selon son directeur général.

    ‘’C’est un projet qui consiste à valoriser l’artisanat à l’aide de la formation professionnelle et technique en ciblant la couture et le tissage, la broderie et la poterie’’, a-t-il expliqué.

    Selon M. Ba, le 3FPT a procédé à la pose de la première pierre de son siège, le 12 décembre dernier, à Diamniadio (ouest).

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / ‘’Setal sunu rééw’’ : Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires (gouverneur)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / ‘’Setal sunu rééw’’ : Kaolack veut relever le défi de l’adhésion et de la mobilisation communautaires (gouverneur)

    Kaolack, 21 jan (APS) – Les autorités de la région de Kaolack (centre) déclarent vouloir relever le défi de l’adhésion, de la mobilisation et de la participation communautaires pour réussir l’organisation de la neuvième édition de la journée nationale de mobilisation citoyenne ‘’Setal sunu rééw’’.

    ‘’On s’est rendu qu’il y a un double défi qui se pose à nous, notamment celui de l’adhésion, de la mobilisation et de la participation des populations et la mobilisation des moyens lourds’’, a indiqué le gouverneur Mohamadou Moctar Watt.

    Des moyens lourds seront mobilisés par la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED). Ces moyens lourds viendront renforcer ceux qui seront déployés par la mairie de Kaolack, a souligné l’autorité administrative, au cours d’une réunion du Comité régional de développement (CRD).

    Cette réunion était consacrée aux préparatifs de la journée nationale de mobilisation citoyenne, en présence des différents services et autres entités impliqués dans l’organisation de cette activité d’investissement humain.

    La journée de mobilisation citoyenne ‘’Sétal sunu rééw’’ se tiendra le 1er février 2025.

    Le gouverneur de Kaolack a indiqué que ce CRD a permis de voir les mesures à mettre en œuvre pour une organisation réussie de cette journée dédiée au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Plusieurs intervenants ont relevé, avec regret, la non implication des populations, des mouvements associatifs et sportifs ainsi que de certaines organisations communautaires de base (OCB).

    Le Regroupement des vrais artisans de l’automobile du Sénégal (REVAAS) s’est engagé à mettre à disposition une pelle mécanique et un camion.

    ‘’Le second défi ayant trait à l’adhésion, à la mobilisation et à la participation, nous comptons déployer une campagne de communication, avec l’appui de la municipalité avec des spots publicitaires au niveau des différentes radios de la place et nous entendons également mobiliser la population scolaire qui est extrêmement importante’’, a fait savoir M. Watt.

    ‘’Si chacun là où il se trouve donne du sien, il y a un véritable espoir que nous allons réussir cette mobilisation-là’’, espère le chef de l’exécutif régional.

    Il a rappelé que le vendredi dernier, décision a été prise de ‘’faire passer le message auprès des imams afin que, dans leurs prêches, ils puissent sensibiliser les populations dans le sens de leur adhésion et de leur participation’’.

    Pour cette édition, la région de Kaolack compte s’illustrer à travers des activités de nettoyage et de désherbage aux quartiers Fass Cheikh Tidiane, Médina Baye et Médina Mbaba.

    Dans ces quartiers, il sera procédé au nettoyage des rues et des places publiques, ainsi qu’à l’éradication des dépôts sauvages et désherbage. Il également le nettoiement des cimetières de Médina Baye, du lycée Samba Dione de Gandiaye, de la place publique de Thiaré, du marché et des alentours du poste de santé de Keur Socé.

    Des activités similaires sont envisagées dans les deux autres départements de la région : Nioro du Rip et Guinguinéo.

    Aussi bien la SONAGED, la mairie de Kaolack que d’autres structures ont promis de mettre à disposition des moyens lourds et du petit matériel de nettoiement et de collecte des déchets.

    ADE/ASG/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / A Sédhiou, les conducteurs de moto-taxis se font encore désirer pour l’immatriculation

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / A Sédhiou, les conducteurs de moto-taxis se font encore désirer pour l’immatriculation

    Sédhiou, 21 jan(APS) – Le processus de régularisation des moto-taxis se poursuit de façon lente et mitigée à Sédhiou (sud), avec quelque 274 motos immatriculés sur les 670 demandes qui ont été soumises depuis le lancement de la campagne, a déclaré à l’APS le chef du bureau régional des services de transport routier, Cheikh Omar Diène

    « Le processus de régularisation suscite une réaction mitigée, notamment dans le département de Sédhiou, où les dossiers enregistrés proviennent, majoritairement des propriétaires à usage personnel », a d’abord précisé M. Diène.

    Il a déploré la « réticence » de certains conducteurs communément appelés jakartamen à faire immatriculer leurs motos.

    Le chef du bureau régional des services de transport routier de Sédhiou renseigne que sur les 670 demandes de régularisation enregistrées dans la région de Sédhiou, seules  274 ont été effectuées.

    Cheikh Oumar Diène a en outre rappelé que les propriétaires de motos doivent déposer d’un dossier composé du Certificat de mise à la consommation (CMC), d’une déclaration de douanes et du bordereau de déclaration ou la quittance.

    Le certificat de vente légalisé et délivré par le vendeur, ainsi que les copies légalisées des documents d’identité du vendeur et de l’acheteur de la moto, figurent également parmi les documents requis pour se conformer à la législation, a-t-il ajouté.

    Cheikh Omar Diéne a ainsi invité les conducteurs à se joindre à cette dynamique qui vise à «  »améliorer la sécurité et l’organisation du transport routier dans la région », évoquant une volonté d’aller vers « une circulation routière plus sûre et mieux régulée ».

    Des conducteurs de motos-taxis de Sédhiou interrogés par le correspondant de l’APS dans la région ont exprimé leur détermination à se conformer aux exigences légales en régularisant leurs véhicules à deux roues.

    Ils ont toutefois appelé les autorités à faire preuve de plus de compréhension et de souplesse dans l’application des procédures, afin de faciliter ce processus à tous les conducteurs.

    Il s’agit, selon eux, d’une « démarche essentielle » pour garantir une meilleure organisation du transport routier.

    L’opération de régularisation a débuté le 6 janvier dernier pour une durée de trois mois.

    OB/SMD/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN : le Congo disqualifié, la Guinée Equatoriale rejoint la poule du Sénégal

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN : le Congo disqualifié, la Guinée Equatoriale rejoint la poule du Sénégal

    Dakar, 21 jan (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, mardi, la disqualification de l’équipe nationale locale du Congo pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, prévu en août en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda.

    La CAF a pris cette décision à la suite d’une réclamation déposée par la Guinée Équatoriale.

    Le Congo avait aligné le joueur Mankou Nguembete Japhet Eloi, alors qu’il n’était pas éligible pour participer à la compétition.

    Aussi l’instance dirigeante du football africain a-t-elle déclaré le Congo perdant par forfait pour les deux matchs (aller et retour) disputés contre la Guinée Équatoriale. En raison de cette décision, ce sont les Équato-guinéens qui se qualifient pour le CHAN. Ils rejoignent la poule C, composée du le tenant du titre le Sénégal, du Nigeria et du Soudan.

    BHC/ASG/OID

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Les importations d’oignon seront suspendues à partir du samedi 25 janvier 

    SENEGAL-CONSOMMATION / Les importations d’oignon seront suspendues à partir du samedi 25 janvier 

    Dakar, 21 jan (APS) – L’Agence de régulation des marchés (ARM) annonce avoir décidé de suspendre les importations d’oignon à partir du samedi 25 janvier, dans le but de faciliter la vente de la production locale de cette denrée alimentaire.

    Cette mesure a été prise, lundi 20 janvier, par le comité de pilotage chargé du gel des importations d’oignon et de la régulation des marchés.

    ‘’À l’issue de cette réunion, sur la base des données reçues des services techniques et des associations de producteurs, les prévisions des premières récoltes d’oignon sont attendues sur le marché [national] au mois de février 2025’’, affirme l’ARM dans une circulaire administrative dont l’APS a obtenu une copie.

    L’Agence de régulation des marchés rappelle qu’elle avait choisi le 31 décembre dernier comme date limite des importations de cette denrée alimentaire.

    ‘’Toutefois, poursuit l’ARM, pour une bonne régulation du marché de l’oignon durant les fêtes religieuses (Appel des Layènes, Kazu Rajab et Magal de Porokhane), et en raison des prévisions du mois de février en termes de récoltes, il a été décidé de geler les importations d’oignon à partir du 25 janvier 2025’’, explique le régulateur des marchés.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Agro Beydaare : le pari de l’agroécologie pour rendre Tambacounda autonome en légumes

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Agro Beydaare : le pari de l’agroécologie pour rendre Tambacounda autonome en légumes

    +++Par Abdoulaye Diallo+++

    Tambacounda, 21 jan (APS) – L’entreprise agricole Agro Beydaare s’est donnée pour ambition de rendre la région de Tambacounda autonome en légumes en misant sur des cultures durables, dans une zone déjà mise à rude épreuve par la perte d’écosystèmes forestiers.

    Installée dans le sud-est du Sénégal, Agro Beydaare Sénégal s’investit depuis 2015 dans la production agricole, l’agroalimentaire, les aménagements agricoles, le conseil, la formation et diverses prestations de services.

    En cette journée de janvier, le soleil s’apprête à se coucher à l’horizon. Mais, Amadou Tidiane Diallo, le président-directeur général d’Agro Beydaare, et son équipe sont à pied d’œuvre pour les semis de piment, de poivron et d’autres condiments cultivés sur le site.

    Dans cette ferme de cinq hectares située à Botou, dans la commune de Sinthiou Malème, à deux kilomètres de la ville de Tambacounda, la biodiversité cohabite harmonieusement avec les activités agricoles.

    Le microclimat qui règne sous les manguiers est un signe évident de cette symbiose entre le maraîchage et l’arboriculture.

    Les gestionnaires cultivent plusieurs spéculations à travers le maraîchage et les cultures de contre saison, notamment celle du maïs.

    Ce modèle de production, presque nouveau voire rare à Tambacounda, est présenté par ses initiateurs comme celui qui permettra au Sénégal oriental d’être autonome en légumes dans les prochaines années.

    Produire de la qualité, l’objectif principal de l’entreprise 

    ‘’Ici la migration vers des méthodes culturales respectueuses de l’environnement reste un grand défi, cela se voit avec la mise en place d’une usine de compostage dont l’objectif est de transformer tous les déchets et les résidus en fertilisants naturels’’, vante Moussa Ndiaye, chargé de mission du groupe Agro-Beydaare.

    ‘’Grâce aux fertilisants bio que nous utilisons, nous produisons de la qualité, c’est important de produire de la qualité car il s’agit d’aliments et qui parle d’aliments, va forcément évoquer de santé des populations’’, ajoute Moussa, le regard figé sur les différentes activités qui se passent dans la ferme.

    Dans ce site, le groupe pratique de l’arboriculture notamment le poids d’angole, le Moringa, l’anacarde et des arbres fruitiers comme la mangue. Pour entretenir la ferme, l’entreprise sollicite les services d’un groupe de femmes basé dans la ville de Tambacounda.

    ‘’Nous convions ce groupement de femmes à chaque fois que nous avons des tâches à faire et elles sont payées par jour », affirme Amadou Tidiane Diallo, le PDG de l’entreprise.

    ‘’Pour l’arboriculture, nous avons misé sur le moringa, le manguier, le poids d’angle, le goyavier, le baobab et l’anacarde. Nous avons aménagé ce site sur fonds propre et avec l’aide de quelques partenaires’’, a-t-il-fait savoir.

    Le groupe Agro-Beydaare a également misé sur la nutrition avec l’utilisation de fertilisants bio pour obtenir des légumes propres et sains pour la santé.

    ‘’Pour le maraîchage, nous cultivons tout sorte de légumes et quand on parle de nutrition, cela veut dire que nous devons produire sain avant de commercialiser’’, dit M. Diallo.

    L’entreprise agricole fabrique aussi des fertilisants naturels en utilisant les résidus de ses cultures.

    ‘’Pour le compostage, nous utilisons les résidus de nos cultures pour avoir des produits qui nous permettent de renforcer nos cultures, préserver l’environnement et lutter contre la dégradation des sols’’, indique Amadou Tidiane Diallo.

    Moussa Ndiaye, le chargé de mission de l’entreprise, explique que les résidus de maïs sont mélangés avec de la paille, de l’herbe et de la cendre pour fabriquer du compost. ‘’Notre credo, c’est de ne rien jeter dans la nature : tout est transformé. Ces fertilisants sont très efficace’’, dit-il.

    L’ambition d’Agro Beydaare est de répandre ces techniques culturales dans toute la région de Tambacounda. Pour arriver à cet objectif, des jeunes sont formés aux techniques de compostage.

    ‘’Nous sommes en train de former des jeunes dans le compostage et nous allons mettre en place des kiosques de vente de composte, que nous produisons pour davantage vulgariser ces pratiques culturales et lutter contre le réchauffement climatique dans la région’’, indique le PDG de l’entreprise.

    Plaidoyer un accompagnement de l’Etat 

    Dans cette ferme agroécologique sont aménagées deux stations aquacoles dont l’eau de vidange sert de fertilisants aux spéculations cultivées sur place. L’entreprise compte aménager également un four pour la fabrication de charbon biologique sans fumée et non nuisible à la nature.

    ‘’Nous sommes en train d’aménager un four pour le charbon bio, car nous voulons augmenter notre production de maïs et si on arrive à le faire, les résidus du maïs vont être transformés en charbon bio’’, confie le PDG de l’entreprise.

     »Pour le moment, nous sommes au début de la production des cultures de contre saison.  Vous voyez, nous avons moins d’un hectare. Mais, avec le compostage biologique, nous pouvons récolter jusqu’à quatre tonnes à l’hectare. C’est pour cela que nous envisageons d’agrandir le site’’, lance-t-il.

    Les ambitions d’Agro Beydaare sont toutefois mises à rude épreuve par un certain nombre de difficultés dont la divagation des animaux et la question de l’eau.

    ‘’Il nous faut un matériel solide pour régler le problème de l’irrigation. Pour l’irrigation, nous payons 200 mille francs CFA par mois. Si vous ne passez pas à la caisse, l’eau est coupée. Donc, nous avons besoin d’un accompagnement de l’Etat, mais nous n’attendons pas. Nous sommes engagés à accompagner le processus de développement du pays’’, insiste Amadou Tidiane Diallo.

    ‘’Nous n’attendons pas l’Etat pour faire bouger les choses, mais il important que l’Etat puisse mettre les moyens là où il faut. Si vous prenez notre ferme, c’est une trentaine de personnes qui y travaillent sans accompagnement de l’Etat. En tout cas, nous allons continuer le travail pour participer au développement du secteur primaire dans la région de Tambacounda’’, promet-il.

    ABD/ASG/ASB/OID

  • VIDEO / Cérémonie de présentation de vœux du nouvel de l’administration pénitentiaire

    VIDEO / Cérémonie de présentation de vœux du nouvel de l’administration pénitentiaire

    Le directeur général de l’administration pénitentiaire, l’inspecteur Aliou Ciss a présenté mardi, au Camp pénal (liberté 6), ses vœux de nouvel an au personnel de l’administration pénitentiaire. Le maton nommé en mai 2024, a plaidé pour le renforcement des moyens de l’institution et la revalorisation du statut des agents pénitentiaires.

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : un officiel annonce un projet d’appareillage orthopédique de 2,4 milliards francs CFA

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : un officiel annonce un projet d’appareillage orthopédique de 2,4 milliards francs CFA

    Kaolack, 21 jan (APS) – L’Etat du Sénégal a inscrit dans son budget une enveloppe de 2,4 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre d’un projet sur l’appareillage orthopédique, pour la période 2024-2026, a annoncé, lundi, à Kaolack (centre), Mamadou Lamine Faty, directeur de la promotion et de la protection des personnes vivant avec un handicap.

    ‘’Depuis l’année dernière, l’Etat du Sénégal a inscrit dans le budget national, un important projet sur l’appareillage orthopédique, d’un coût total de 2,4 milliards de francs CFA pour la période 2024-2026 », a-t-il dit.

    M. Faty a ajouté qu’“au niveau des Comités régionaux multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, la dimension appareillage est fortement prise en compte’’.

    Lamine Faty intervenait lors d’une réunion du Comité régional de développement consacrée à l’orientation du Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, en présence de l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara.

    La rencontre entre dans le cadre d’une mission conjointe impliquant le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), la Direction générale de l’action sociale (DGAS) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour le suivi de l’installation des Comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance.

    Le Comité régional de Kaolack a été installé depuis le 20 août 2024. La réunion du CRD a été une occasion de partager des ‘’informations importantes’’ sur l’état de mise en œuvre des projets de l’Etat et des partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent celui de la carte d’égalité des chances, ‘’un mécanisme phare d’inclusion du handicap’’.

    ‘’A ce jour, l’Etat du Sénégal, sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a distribué 98 126 cartes d’égalité des chances et certificats de handicap, adossés à des programmes de filets sociaux multisectoriels tels que les bourses de sécurité familiale et la couverture médicale universelle (CMU)’’, a signalé M. Faty.

    Selon lui, cette carte est articulée à d’autres services, comme le transport, l’emploi, l’éducation, entre autres.

    D’après le médecin-colonel Seydina Ousmane Bâ, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), cette réunion avait pour but principal de ‘’redynamiser’’ le Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance de Kaolack.

    ‘’En 2013, des comités régionaux ont été mis en place sur l’ensemble du territoire national, malheureusement, ils sont restés en léthargie faute de moyens, de plans d’actions et même de suivi’’, a fait noter Dr Bâ, spécialiste de la médecine physique et en réadaptation orthopédique.

    Dans le cadre de la stratégie nationale de gestion du handicap pour la période 2012-2023, d’un coût global de 32 milliards 811 millions 800 mille CFA, il a été relevé que le Sénégal est passé de 800 mille personnes vivant avec un handicap à 1 million 210 mille 736, soit un taux de prévalence de 7,3%, selon Ndèye Arame Fall, cheffe du service social du CNAO.

    L’objectif recherché par les pouvoirs publics, c’est d’arriver à enrôler 373 931 bénéficiaires de cartes d’égalité des chances, 705 000 à l’horizon 2029, renseigne-t-elle, ajoutant que 11 525 personnes ont bénéficié d’appareillages orthopédiques.

    De son côté, le directeur régional de l’action sociale de Kaolack, Saer Seck a indiqué que dans cette région, le taux de prévalence des personnes vivant avec un handicap se situe à 7,5%, plus que la moyenne nationale.

    Cette situation s’explique par la présence du phénomène des motos-Jakarta avec son lot d’accidents violents, a-t-il avancé.

    Mais, les autorités ont fait des efforts dans le cadre des cartes d’égalité des chances, puisque 5870 bénéficiaires ont été répertoriés dans cette région, dont 4999 bénéficiaires de bourses de sécurité familiale et 872 de la couverture médicale universelle.

    Médecin colonel Seydina Ousmane Bâ, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO)
    Ndèye Arame Fall, chef du service social du CNAO

    ADE/ADL/ASB/ASG

  • VIDEO / Prolifération du discours ethniciste : la société invite l’État à prendre ses responsabilités

    VIDEO / Prolifération du discours ethniciste : la société invite l’État à prendre ses responsabilités

    Le secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) Babacar Fall, s’est insurgé mardi contre la prolifération du discours ethniciste dans l’espace médiatique sénégalais. Membre du comité de pilotage du projet  »Saxal Jamm », M. Fall a invité les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités pour  »stopper de telles pratiques qui menacent gravement la stabilité du pays ». Le responsable du GRADEC intervenait à l’ouverture des journées de consultations et d’échanges avec les femmes autour des réformes de gouvernance économique, politique et judiciaire.
  • SENEGAL-ECONOMIE / Gamadji Saré : Alassane Ndiaye réélu à la tête du comite local des pêches

    SENEGAL-ECONOMIE / Gamadji Saré : Alassane Ndiaye réélu à la tête du comite local des pêches

    Gamadji Saré, 21 jan (APS) – Alassane Ndiaye, le président sortant du comité local des pêches de l’arrondissement de Gamadji Saré, dans le département de Podor, a été réélu, lundi, à la tête de cette structure pour un mandat de deux ans, a constaté l’APS.

    Sa réélection a eu lieu au terme d’une assemblée générale de renouvellement du bureau du comité. Cette rencontre s’est tenue en présence du chef du service départemental des pêches de Podor, Serge Emile Ntab, et sous la supervision d’Ibrahima Maal, le président du conseil départemental des pêches.

    Alassane Ndiaye, dressant le bilan de son premier mandat, a rappelé la tenue de plusieurs réunions et autres tournées de sensibilisation sur les zones polarisées par le CLP de Gamadji Saré.

    ‘’L’objectif visé était de faire comprendre aux acteurs du secteur les missions du comité, recenser leurs difficultés, en vue de prendre en charge leurs doléances’’, a-t-il expliqué après sa réélection.

    Alassane Ndiaye a rappelé la mise en place de quatre réserves de repos biologique dans les marigots de Doué et de Gayo, qui ont permis aux pêcheurs de s’approvisionner en poissons pendant l’hivernage.

    Serge Emile Ntab a, pour sa part, félicité le bureau sortant, ‘’malgré les faibles moyens mis à sa disposition’’. Il a souligné qu’il a pu faire de belles réalisations, notamment la dotation de plusieurs dizaines de moteurs hors-bord subventionnés et la mise en circulation d’une pirogue en fibre de verre.

    Il a aussi évoqué l’appui du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) pour un montant de cinq millions de francs CFA aux pêcheurs du département.

    M. Ndiaye a également sollicité le soutien de la tutelle pour son organisation qui a besoin de renforcement de capacités pour ses membres, l’accès au crédit auprès des banques et institutions de financement et la prise en compte des préoccupations des jeunes et des femmes du secteur.

    AHD/AT/ADL/ASG