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  • SENEGAL-ARABIE-MEDIAS / L’APS scelle un partenariat avec l’Agence de presse saoudienne

    SENEGAL-ARABIE-MEDIAS / L’APS scelle un partenariat avec l’Agence de presse saoudienne

    Dakar, 16 jan (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) et l’Agence de presse saoudienne (SPA) ont signé, mardi, à Riyad, un accord de partenariat pour des échanges de production.

    Cet accord de partenariat a été paraphé par le directeur général de l’APS, Momar Diong, et le président par intérim de l’Agence de presse saoudienne (SPA), Ali Alzaid.

     »La signature de ce protocole est la première étape d’une coopération que nous voulons exemplaire avec votre agence », a indiqué Ali Alzaid, le président par intérim de la SPA.

    Le directeur général de l’APS, Momar Diong, a estimé que la signature de ce partenariat est l’aboutissement de deux années d’échange entre les deux médias de service public.

    La cérémonie a été marquée par la présence du premier secrétaire de l’ambassade du Sénégal au Royaume d’Arabie Saoudite, Papa Ibrahima Diasse.

    ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Des motivations économiques à l’origine de la limitation du droit de grève (magistrat)

    SENEGAL-SOCIETE / Des motivations économiques à l’origine de la limitation du droit de grève (magistrat)

    Dakar, 16 jan (APS) – La limitation du droit de grève pour certaines catégories de fonctionnaires au Sénégal se justifie par l’impératif de maintenir un ordre public économique, a rappelé, jeudi, le premier président de la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye.

    « Le droit de grève est strictement interdit à certaines professions. Il s’agit essentiellement des services d’hygiène, des forces armées, de la police, des douanes, de la magistrature, des eaux et forêts, entre autres », a notamment énuméré le magistrat lors de la cérémonie solennelle de rentrée des cours et tribunaux dont le thème de cette année portait essentiellement sur « Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    M. Mbaye a toutefois précisé que pour éviter que l’administration abuse de cette mesure au point de remettre en cause le droit constitutionnel de grève, « le juge doit veiller à ce que la réquisition ne soit pas excessive ».

    Il  a ainsi rappelé que cette haute juridiction qu’il dirige depuis août dernier, a été amené à annuler en mai 2023, les arrêtés des gouverneurs des régions de Louga, Thiès, Kaolack, Ziguinchor et des préfets des départements de Dakar, Saint-Louis et Guédiawaye portant notamment sur la réquisition des agents qui n’occupent pas des postes, emplois ou fonctions visés par les textes sur les réquisitions.

    « Ne cherchons pas à vaincre sans avoir raison », a pour sa part insisté le procureur général près la Cour suprême, Jean-Louis Paul Toupane, selon qui « la grève constitue l’ultime phase dans la recherche de solutions à des relations sociales conflictuelles ».

    « Si elle (la grève) marque une rupture dans la confiance entre agents publics et Etat ou entre travailleurs et employeurs, elle peut être évitée quand le dialogue entre les protagonistes de la relation de travail, au sens large, soutenus par des entités dédiées à cette fin, s’engagent dans des discussions sans a priori, animées par un esprit de bonne volonté », a-t-il relevé.

    Il est d’avis que le Sénégal dispose de « solides ressources sociales » pour éviter ces situations, faisant notamment allusion aux instruments du maintien de la cohésion sociale et publique à travers le dialogue et la discussion.

    Prenant part à cette rencontre, le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a tenu à rappeler que, dans l’esprit de la loi, « le préavis a pour objectif noble d’asseoir un cadre de concertation dans le but ultime d’éviter l’arrêt brutal et concerté du travail ».

    « J’encourage en conséquence les inspecteurs du travail et de la sécurité sociale et les magistrats compétents à promouvoir la conciliation qui est un levier important du dialogue social car l’ordre public dépasse les seules prérogatives de l’État », a dit le président de la République.

    Il a insisté sur le fait que le succès de l’agenda national de transformation Sénégal 2050 « repose sur notre capacité à garantir une stabilité politique et sociale durable et à coordonner les efforts de tous les Sénégalais ».

    SMD/AN/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL / Grève: le chef de l’Etat appelle à un équilibre entre liberté individuelle et intérêt général

    SENEGAL-SOCIAL / Grève: le chef de l’Etat appelle à un équilibre entre liberté individuelle et intérêt général

    Dakar, 15 jan (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a exhorté, jeudi, les acteurs judiciaires à favoriser un équilibre entre l’exercice du droit de grève et la préservation de l’ordre public, afin de concilier libertés individuelles et intérêt général.

    ‘’Le thème qui nous réunit aujourd’hui porte sur le droit de grève et la préservation de l’ordre public. Il constitue une invite aux acteurs judiciaires à réfléchir sur l’équilibre délicat, mais essentiel, entre le respect des droits et le bon ordre communautaire’’, a-t-il dit en marge de la rentrée solennelle des cours et tribunaux.

     »Droit de grève et préservation de l’ordre public » est le thème de l’édition 2025 de la rentrée des cours et tribunaux. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Outre les présidents des institutions nationales, le corps diplomatique accrédité à Dakar, le premier président de la Cour suprême du Bénin et le procureur général de ladite cour ont également pris part à cette rencontre.

    Cette audience solennelle constitue une occasion pour dresser le bilan et les perspectives de l’institution judiciaire.

    Le président de la République a rappelé que le droit de grève, inscrit dans la Constitution sénégalaise et reconnu par des conventions internationales telles que celles de l’Organisation internationale du travail (OIT), représente une composante essentielle de la démocratie et de la liberté syndicale.

    Toutefois, il a insisté sur la nécessité de l’encadrer pour garantir la continuité des services publics essentiels, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la sécurité publique.

    “Le droit de grève ne doit jamais porter atteinte à la liberté de travail ni mettre en péril l’entreprise ou les services publics essentiels”, a-t-il affirmé. Il a ajouté que des mécanismes tels que le préavis et les services minimums, prévus par le Code du travail et le statut général de la fonction publique, sont indispensables à son exercice licite.

    Le chef de l’État a également annoncé que des réformes juridiques sont en cours pour clarifier davantage les conditions d’exercice du droit de grève et renforcer les mécanismes de médiation et de conciliation.

    Il a salué le rôle du Haut Conseil du dialogue social et des inspecteurs du travail dans la promotion d’un dialogue constructif entre les parties prenantes.

    “Le respect de l’ordre public, qui repose sur la sécurité, la tranquillité et les libertés, est un bien commun qui dépasse les seules prérogatives de l’État. Il exige l’engagement de tous les acteurs sociaux”, a déclaré Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Le président de la République a enfin invité les magistrats à exercer leur rôle avec impartialité et rigueur, en veillant à renforcer la cohésion nationale et à tirer les leçons des tensions sociales qui ont marqué la période récente.

    “La justice, dernier rempart de la stabilité sociale, doit fortifier notre cohésion nationale pour que les crises de 2021 à 2024 ne se reproduisent plus”, a conclu le chef de l’État.

    AN/OID/ASG

  • SENEGAL-BENIN-MUSIQUE / L’artiste Sym Sam dévoile son nouvel album, « Fii laa yaro », en hommage au Sénégal

    SENEGAL-BENIN-MUSIQUE / L’artiste Sym Sam dévoile son nouvel album, « Fii laa yaro », en hommage au Sénégal

    Dakar, 16 jan (APS) – Le batteur béninois Sym Sam sort, ce jeudi, un nouvel album intitulé  »Fii Laa Yaro » (là où j’ai grandi), en hommage au Sénégal, pays où il a passé un quart de siècle de son existence.

    Cette production est aussi un témoignage de son appartenance au Sénégal, à sa culture, à la langue wolof et à la musique mbalakh, a-t-il indiqué, mercredi, à la presse lors d’une séance d’écoute à l’Institut français de Dakar.

    A cette occasion, il a évoqué son parcours, les thèmes abordés dans cet opus, ainsi que son profond attachement au Sénégal.

    Nourri par une enfance passée au quartier Castors à Dakar, bercée par les mélodies de Youssou Ndour, Omar Pène et Viviane Ndour dans une cour commune à plusieurs locataires, l’artiste Sym Sam raconte comment cette richesse musicale a influencé son univers artistique. 

     »En grandissant, j’ai capté tout cela inconsciemment. Aujourd’hui, c’est un hommage au Sénégal qui m’a tout donné », confie-t-il.

    Composé de sept morceaux dont cinq en featuring avec des artistes sénégalais,  »Fii laa yaro » est chanté principalement en wolof, reflétant un enracinement culturel profond de l’artiste.

    ‘’Dans toutes les chansons, il est question d’amour et de relations vécues ici au Sénégal’’, explique Sym Sam, précisant que des titres comme ‘’Mane ak Yaw »,  »Yobaléma »,  »Kéne Dou Yow »,  »Dinala Weuyeul »,  »Boul Xaadi »,  »Diéguéma » et  »Fima Dieum’’ intègrent aussi des passages en français.

    Sym Sam considère le morceau  »Fima Dieum » (là où je vais) comme la chanson phare de l’album, car reflétant son identité musicale.

    ‘’Cette chanson incarne tout ce que je veux exprimer, tant par la langue que par le style musical’’, souligne-t-il.

    Il a indiqué qu’entre 2020 et 2024, il a travaillé pour rendre sa musique plus accessible, sans compromettre la qualité.

    ‘’Plus on acquiert de l’expérience, plus on veut montrer ce que l’on sait. Mais, j’ai choisi de simplifier pour toucher un public plus large’’, a-t-il expliqué.

    Fervent partisan des collaborations musicales, Sym Sam met en avant l’importance du partage dans l’évolution artistique.

    ‘’Au Sénégal, les collaborations restent rares, mais elles peuvent nous propulser plus haut‘’, affirme-t-il.

    Batteur et chanteur, Sym Sam puise également son inspiration dans ses voyages, notamment au Bénin, où il a été marqué par le travail d’un artiste mêlant batterie et chant.

    ‘’Cela m’a donné le courage de me lancer dans un projet où je joue de la batterie tout en chantant’’, confie-t-il.

    L’artiste mise également sur les performances live pour porter son projet.

    Avec  »Fii Laa Yaro », Sym Sam ambitionne de se produire dans des salles emblématiques comme le théâtre de verdure de l’Institut français, avant de viser de plus grandes scènes au Sénégal et ailleurs.

    AN/FKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / « Il faut de la valeur ajoutée aux infrastructures du PUDC », dit le gouverneur de Kaolack

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / « Il faut de la valeur ajoutée aux infrastructures du PUDC », dit le gouverneur de Kaolack

    Kaolack, 16 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mouhamadou Moctar Watt, a souligné jeudi la nécessité de créer des activités à valeur ajoutée à partir des infrastructures mises en place dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), pour mieux combattre la pauvreté en milieu rural.

    Il recevait des équipes du PUDC à la gouvernance de la ville, accompagnées d’une délégation burundaise en mission au Sénégal pour s’imprégner de la mise en œuvre de ce programme.

    « Pour combattre la pauvreté au niveau du monde rural, il faut nécessairement créer de la valeur ajoutée », ce qui  »passe nécessairement » par le développement d’activités de transformation, a dit le gouverneur de Kaolack.

    Les infrastructures sociales de base mises en place par le PUDC participent à éliminer les disparités entre la capitale et les régions, a-t-il relevé.

    « Il y a les équipements post-récolte qui sont mis à la disposition des femmes, il y a également l’accès à l’électricité et la question de l’eau qui est déterminante », a noté Mouhamadou Moctar Watt, évoquant les réalisations du PUDC.

    Il a insisté sur le développement des infrastructures routières.

    « Le PUDC réalise des pistes parce que si on veut développer les zones, il faut nécessairement assurer la connectivité de ces zones-là », a-t-il dit s’adressant à la délégation burundaise.

    Le gouverneur de la région de Kaolack a salué, à travers cette visite d’imprégnation,  « l’esprit de partage entre pays africains ».

    « Vous avez la chance de venir de l’extérieur. Donc, vous portez un regard critique sur ce que nous avons fait et vous capitalisez ce que vous trouverez de positif », a-t-il recommandé.

    Le chef de la délégation burundaise s’est dit satisfait de l’accueil de la partie sénégalaise et de l’esprit de partage ayant prévalu lors des échanges.

     »On ne sait pas si nous parviendrons à faire de même une fois de retour au Burundi, mais vous nous avez montré ce qu’un pays frère peut rapporter à la coopération Sud-Sud », a dit Frédéric Nimubona.

    MFD/SKS/SBS/BK

  • SENEGAL-JUSTICE-SOCIAL / Bassirou Diomaye Faye souligne le rôle central de la justice

    SENEGAL-JUSTICE-SOCIAL / Bassirou Diomaye Faye souligne le rôle central de la justice

    Dakar, 16 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a souligné, jeudi, le rôle central de la justice dans la préservation des principes fondamentaux de la République, réaffirmant son engagement à moderniser et humaniser le système judiciaire sénégalais.

    ‘’La justice est le régulateur des relations entre les pouvoirs et les institutions, le gardien des libertés individuelles et collectives, et le bouclier contre l’arbitraire’’, a-t-il déclaré.

    Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à une justice qui inspire confiance aux citoyens, présidait la rentrée des cours et tribunaux. Cette édition, la première depuis son élection à la présidence, le 24 mars dernier, a rassemblé magistrats, avocats, personnalité politique et représentants de la société civile.

    Axé sur le thème  »Droit de grève et préservation de l’ordre public », la cérémonie a permis d’engager des réflexions approfondies sur les tensions entre l’exercice de ce droit fondamental et les impératifs de maintien de la paix sociale, l’ordre public.

    Dans son discours, le président de la République a rappelé que l’une de ses premières décisions après son élection a été de convoquer des assises nationales de la justice sur  »la réforme et la modernisation de la justice ».

    Bassirou Diomaye Faye a rappelé que ces assises organisées de manière inclusive et participative ont permis d’établir un diagnostic approfondi des défis du système judiciaire et d’identifier des pistes de solutions.

     »Les recommandations issues de ces assises, actuellement en cours de rédaction par un comité spécialisé, visent à rendre le service public de la justice plus performant et plus proche du peuple au nom duquel elle est rendue », a déclaré le président de la République.

    Mettant l’accent sur l’ouverture et la modernisation du système judiciaire, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a invité les acteurs du secteur à s’adapter aux exigences d’un contrat social renouvelé.  »Un système clôturé à lui-même ne permet pas de faire peuple. Gardons-nous de la tentation de l’entre-soi et du repli », a-t-il exhorté.

    S’adressant au Premier président de la Cour suprême, le chef de l’État a salué les contributions apportées lors de cette audience solennelle et assuré que les réformes issues des assises permettront de répondre aux problématiques les plus urgentes, renforçant ainsi l’État de droit.

    AN/OID/ASG/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE / L’institution judiciaire invitée à « inscrire son action dans les valeurs sociétales »

    SENEGAL-SOCIETE / L’institution judiciaire invitée à « inscrire son action dans les valeurs sociétales »

    Dakar, 16 jan (APS) – Le premier président de la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, a évoqué la nécessité pour l’institution judiciaire d’inscrire son action dans les valeurs sociétales du pays, afin de permettre au peuple sénégalais, au nom duquel le magistrat rend ses décisions, de mieux se reconnaître dans son juge.

    « Il me semble donc peut-être vain de s’interroger sur la question de savoir si, d’un point de vue culturel, il ne serait pas plus judicieux de conférer au serment du magistrat un caractère religieux, en l’exprimant dans les formes requises par nos religions pour créer ainsi un impact plus important sur sa conscience », a dit M. Mbaye.

    Il faisait notamment allusion à la formule de la prestation de serment, dans son discours à la cérémonie solennelle de la rentrée des cours et tribunaux.

    Droit de grève et préservation de l’ordre public est le thème de l’édition 2025 de la rentrée des cours et tribunaux. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Outre les présidents des institutions nationales, le corps diplomatique accrédité à Dakar, le premier président de la Cour suprême du Bénin et le procureur général ladite cour ont également pris part à cette rencontre.

    Cette audience solennelle constitue une occasion pour dresser le bilan et les perspectives de l’institution judiciaire.

    Selon le premier président de la Cour suprême, cette réflexion relative à l’intégration des valeurs endogènes, « cache peut-être l’idée plus globale que le fonctionnement de l’institution judiciaire devrait s’inscrire dans nos valeurs sociétales pour permettre au peuple sénégalais, au nom duquel le magistrat rend ses décisions, de mieux se reconnaître dans son juge ».

    Citant Montesquieu, auteur du classique juridique, « De l’esprit des lois », Mahamadou Mansour Mbaye est d’avis que « les lois doivent être tellement propres aux peuples pour lesquels elles sont faites, que c’est un grand hasard si celles d’une nation peuvent convenir à une autre  ».

    « Dès lors, sur le fond du droit que nous appliquons dans ses différentes matières, ne faudrait-il pas s’inspirer des propos du Président Senghor qui aimait dire qu’il faut penser par nous nous-mêmes et pour nous-mêmes ? », a-t-il poursuivi.

    Il a également plaidé pour une relecture de plusieurs textes de lois au Sénégal, afin de leur donner une meilleure cohérence.

    « A en juger par les nombreuses demandes d’avis au Conseil constitutionnel, depuis l’année 2016, pour la précision de la pensée du Pouvoir constituant et du législateur électoral, ainsi que les efforts d’interprétation du juge judiciaire pour donner un sens à certains textes, on est en droit de se demander si nos lois sont bien pensées et si elles ont été énoncées clairement », a martelé le magistrat.

    Même s’il revient au juge d’interpréter la loi, « il importe cependant, notamment dans certaines matières qui, comme le droit électoral et le droit pénal, cristallisent l’attention des populations sur la justice lorsqu’elles impliquent des questions ou des personnalités politiques, que la loi soit suffisamment claire, tout au moins dans son esprit ».

    Poursuivant, il considère que cela nécessitera une « approche systémique afin d’éviter les modifications partielles voire parcellaires qui n’ont d’autres effets que de rendre nos textes nébuleux, voire contradictoires ».

     »Ces points soulevés constituent un des volets sur lesquels la doctrine est plutôt attendue », a indiqué le premier président de la Cour suprême.

    Sur un autre registre, Mahamadou Mansour Mbaye a insisté sur la nécessité d’une sauvegarde du patrimoine immobilier relevant naguère du pouvoir judiciaire.

    « Ces immeubles, de Saint-Louis à Dakar mais également pouvant être situés ailleurs, font partie des sites qui racontent une partie de l’histoire du Sénégal, quasiment depuis la naissance de notre pays. Il s’agit d’une mémoire à conserver absolument par le retour à leur destination première’’, a-t-il soutenu.

    SMD/AN/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Vers des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    SENEGAL-SOCIAL / Vers des réformes pour encadrer le droit de grève dans les secteurs stratégiques

    Dakar, 16 jan (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé, jeudi, que les services compétents de l’Etat travaillaient à l’élaboration de réformes juridiques visant à encadrer l’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques.

     »Les services techniques compétents travaillent actuellement à des réformes juridiques pour clarifier davantage les conditions d’exercice du droit de grève dans les secteurs stratégiques », a déclaré le chef de l’État.

    Il présidait la cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux, la première depuis son élection à la présidence de la République, le 24 mars dernier.

    La rencontre s’est déroulée en présence, entre autres, de magistrats, avocats, personnalités politiques et représentants de la société civile, sur le thème:  »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

    Ces réformes intégreront également des mécanismes alternatifs de règlement des conflits collectifs, tels que l’arbitrage et la médiation, a dit le chef de l’Etat, président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Insistant sur l’équilibre à maintenir entre la défense des intérêts professionnels et la préservation de la paix sociale, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a exhorté tous les acteurs à la responsabilité.

     »La défense des intérêts professionnels ne doit jamais se faire au détriment de la stabilité de notre nation », a-t-il martelé, tout en appelant la justice à jouer un rôle central dans cette démarche avec impartialité et rigueur.

    Le chef de l’Etat a également rappelé aux employeurs et à l’État leur devoir d’accorder une attention bienveillante aux revendications légitimes des travailleurs, soulignant que le respect mutuel et le dialogue sont essentiels pour construire un Sénégal équilibré.

     »Ensemble, construisons un Sénégal où les droits de chacun s’expriment dans le respect de l’intérêt général, un Sénégal de liberté, un Sénégal de justice, un Sénégal de prospérité », a conclu le président, réaffirmant son engagement en faveur de la stabilité et du progrès social.

    AN/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe CAF : le Jaraaf fin prêt pour valider sa qualification à Alger (coach)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe CAF : le Jaraaf fin prêt pour valider sa qualification à Alger (coach)

    Dakar,16 jan (APS) – Le Jaaraf de Dakar est fin prêt pour valider, dimanche, devant l’USM Alger, sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), a affirmé son entraineur, Malick Daf.

     »On est prêt. On est sûr de se qualifier en Algérie. On est fin prêt’’, a-t-il dit dans un entretien avec les journalistes, mercredi.

    Le Jaraaf se déplace dimanche à Alger pour défier l’USM d’Alger en match comptant pour la dernière journée de la phase de poule de la Coupe CAF dans le groupe C.

    Deuxième du groupe C avec 8 points, l’équipe de la Médina a besoin d’un point pour se qualifier. Son adversaire a validé déjà sa qualification.

    Malick Daf estime que la rencontre de dimanche se jouera sur le mental.

     »Il faut que nous soyons focus sur le match le plus important de la semaine. Nous le ferons, s’il plait à Dieu. Je sens beaucoup d’engagements et de détermination’’, a fait savoir le technicien sénégalais.

    L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 20 ans s’est félicité du fait que son équipe n’encaisse pas de buts depuis cinq matchs et retrouve son jeu.

    Malick Daf a déclaré connaitre son adversaire et il être confiant pour l’issue du match.

    Le Jaaraf a dominé (4-0) Karack FC, mercredi, lors des 32e de finale de l’édition 2025 de la Coupe du Sénégal.

    BHC/OID