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  • SENEGAL-CINEMA-JEUNESSE / Le film « Kaddu Beykat », un choix idéologique pour encourager les jeunes à travailler la terre (universitaire)

    SENEGAL-CINEMA-JEUNESSE / Le film « Kaddu Beykat », un choix idéologique pour encourager les jeunes à travailler la terre (universitaire)

    Dakar, 31 janv (APS) – Le film  »Kaddu Beykat (lettre paysanne) » de la réalisatrice sénégalaise Safi Faye (1943-2023) demeure un choix idéologique visant à encourager les jeunes à retourner au travail de la terre, a indiqué la directrice du festival du film et de la recherche féministe  »Cinefemfest Gëstu Nataal i Jigeen », Dr Rama Salla Dieng.

     »(…) en décidant de faire de son personnage, Ngor quelqu’un qui se préoccupe de la souveraineté alimentaire de son village, c’est aussi un choix idéologique que Safi Faye fait pour encourager les jeunes à retourner au travail de la terre’’, a-t-elle déclaré, jeudi, à l’occasion de la projection dudit film, au lycée d’excellence Mariama Bâ de Gorée.

     »Kaddu Beykat » d’une durée de 1 heure 30 minutes, projeté par séquence dans le cadre du cinquantenaire du film est, selon l’universitaire Rama Salla Dieng, une démarche militante de la réalisatrice, mettant en exergue l’agriculture paysanne.

    Tourné en 1972 par Safi Faye, au village de ses ancêtres,  »Fadial », dans la région de Fatick, en pays sérère,  »Kaddu Beykat (lettre paysanne) », a été diffusé et distribué en 1975.

    Le film raconte la condition des paysans de ce village situé à 100 kilomètres de Dakar, où l’agriculture est soumise aux aléas climatiques et au  »diktat » de l’arachide introduit et imposé par le colonisateur.

    La réalisatrice campe, durant 30 minutes, le décor du quotidien des paysans, du matin au soir.

    Elle démontre l’existence d’une division sociale du travail entre les femmes et les hommes, durant leurs activités champêtres.

    Dans cette division sociale, les hommes ne cultivaient que l’arachide, tandis que les femmes avaient à elles seules, la charge des cultures vivrières, dont le riz, le mil, etc.

    Outre ce sujet, la réalisatrice met également en lumière la sécheresse et les conditions de l’époque, l’exode rural, tout en relatant l’histoire d’amour entre le jeune Ngor et sa promise Coumba.

     »(…) dans ce film, en toile de fond, il y a une histoire d’amour entre Ngor et sa promise, Coumba, qu’il n’arrive pas à épouser, du fait de ces dures conditions qui touchent tout le village de manière beaucoup plus large. Il a décidé de partir en ville, en exode rural et ensuite revenir pour cultiver sa terre », explique docteur Dieng.

    A l’en croire, ce film demeure important, dans la mesure où, les sujets liés à l’agriculture, aux conditions climatiques et à la dépendance à une culture, sont toujours d’actualité.

     »Je trouve qu’il est important de venir parler d’agriculture à des jeunes de cet âge, surtout quand l’urbanisme est si avancé, afin qu’ils sachent que, ce qu’ils sont en train de consommer ne vient pas du monde urbain, mais plutôt rural, et que leurs conditions sont menacées », fait-elle valoir.

    Elle souligne le fait que le Sénégal cherche, depuis plusieurs années à réformer sa loi foncière, tout en se félicitant de voir que la réalisatrice du film  »Kaddu Beykat », l’avait déjà anticipé.

    Dr Dieng a insisté sur la nécessité de valoriser ce qui a été fait auparavant en termes de recherche et de production intellectuelle par une femme, sur la question de  »souveraineté » alimentaire.

     »Je constate qu’à travers ce film, Safi Faye, avait déjà ce ressenti par rapport à ces changements relatifs au domaine national, en nous démontrant celui des paysans face à ce qu’ils ont considéré comme une spoliation de leurs terres », a pour sa part, soutenu la proviseure du lycée d’excellence Mariama Bâ, Ramatoulaye Sarr Diagne.

    Safi Faye a réalisé plusieurs films dont  »La Passante » (1972),  »Revanche » (1973),  »Racines noires » (1985), Mossane (1996), etc.

    Une tournée nationale est organisée par le festival  »Cinefemfest Gëstu Nataal i Jigeen », du 29 janvier au 28 février, dans le cadre du cinquantenaire du film  »Kaddu Beykat (lettre paysanne) », pour célébrer l’engagement de la première réalisatrice sénégalaise Safi Faye.

    AMN/FKS/MK/SBS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / Une étude met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes dans les salles de rédaction’’

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / Une étude met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes dans les salles de rédaction’’

    Dakar, 31 jan (APS) – Une nouvelle étude menée au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo, dans le cadre du projet ‘’Africa Women Journalism’’ (Journalisme pour les femmes en Afrique) met en exergue ‘’des inégalités entre les sexes qui affectent le reportage sur les genres dans les salles de rédaction’’.

    Elle ‘’met en lumière les barrières systémiques et les inégalités entre les sexes auxquelles les femmes journalistes sont confrontées quotidiennement dans les salles de rédaction d’Afrique de l’Ouest’’.

    L’étude a été menée au moyen de sondages auprès des acteurs des médias et de discussions de groupes avec des femmes journalistes au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo, précisent ses auteurs dans le résumé dont l’APS a eu connaissance.

    Selon eux, ‘’le sondage visait à évaluer les défis auxquels les femmes sont confrontées dans les médias, les défis qu’elles rencontrent dans la production de rapports sur les questions de genre et à explorer des solutions potentielles pour promouvoir l’équité entre les sexes dans les salles de rédaction’’.

    L’étude fait ressortir les ‘’lacunes importantes dans la production de rapports sensibles au genre, l’absence de politiques éditoriales claires et le manque de représentation des femmes comme experts et décideurs dans les médias’’.

    Selon le rapport, ‘’la majorité des salles de rédaction n’ont pas de politique officielle (…) tenant compte du genre’’.

    Ainsi, au Sénégal, 75 % des répondants ont signalé l’absence de telles politiques, contre 67, 5% au Burkina Faso et 63,4 % au Togo.

    S’agissant du ‘’contenu insuffisamment sensible au genre’’, l’étude note que ‘’la fréquence des reportages sur le genre est inquiétante’’, même si ‘’62,4 % des salles de rédaction affirment avoir des sections dédiées aux histoires liées au genre’’.

    Selon le document, ‘’au Sénégal, 60 % des salles de rédaction produisent du contenu lié au genre moins de cinq fois par mois, avec des tendances similaires au Burkina Faso et au Togo’’.

    Des’obstacles économiques pour les femmes journalistes’’

    Le rapport fait également état d’une ‘’difficulté d’accès aux expertes’’, relevant que celles ‘’qui sont prêtes à être citées ou interviewées n’ont qu’un accès limité’’.

    ‘’Les femmes journalistes rapportent que leurs salles de rédaction ont souvent du mal à inclure les femmes comme sources d’expertise, perpétuant le cycle des perspectives dominées par les hommes dans la couverture médiatique’’, lit-on dans le document.

    L’enquête soulève également des ‘’obstacles économiques pour les femmes journalistes’’.

    ‘’Dans ces pays, les femmes journalistes sont moins bien rémunérées que leurs homologues masculins et ont un accès limité aux ressources nécessaires comme la technologie, la formation et le mentorat, ce qui aggrave encore l’inégalité des sexes au sein de la rédaction’’, souligne l’étude.

    Les auteurs du rapport ont proposé plusieurs recommandations pour ‘’répondre à ces questions pressantes’’.

    Selon eux, ‘’les organisations de médias devraient mettre en œuvre des lignes directrices éditoriales officielles qui donnent la priorité à un reporting sensible au genre et fournir une formation régulière à tout le personnel des salles de rédaction’’.

    Ils invitent les médias à ‘’s’engager à produire des articles plus fréquents et plus approfondis sur le genre afin de contester les stéréotypes et de mieux représenter les expériences des femmes’’.

    Les auteurs estiment que ‘’les rédactions devraient activement rechercher et prioriser l’accès aux femmes expertes dans divers domaines, en veillant à ce que les différentes perspectives soient représentées dans la couverture et les sources’’.

     »Un problème systémique »

    Ils invitent également les médias à ‘’assurer l’égalité des salaires pour un travail égal et offrir des possibilités de perfectionnement professionnel ciblées, y compris l’accès à la formation, aux programmes de leadership et à la technologie, afin de combler l’écart entre les sexes dans les salles de rédaction’’.

    Cité dans le document, Dr Abdou Diaw, chercheur principal, a déclaré que ‘’les résultats de cette recherche soulignent que l’inégalité entre les sexes dans les salles de rédaction, en particulier dans le domaine des rapports sur les questions de genre, est un problème systémique qui exige une attention immédiate’’.

    ‘’En mettant en œuvre des politiques éditoriales tenant compte du genre, en offrant une formation ciblée et en renforçant les mesures de responsabilisation, nous pouvons éliminer ces obstacles et donner aux femmes journalistes le pouvoir de prendre la tête de la création d’une couverture médiatique plus inclusive et équitable’’, a-t-il affirmé.

    Selon ses auteurs, ce rapport ‘’constitue un appel à l’action critique pour les organisations de médias, les gouvernements et la société civile afin qu’ils agissent maintenant et créent un environnement médiatique plus inclusif’’.

    Ils estiment qu’en s’attaquant ‘’aux obstacles auxquels les femmes journalistes sont confrontées, nous pouvons favoriser des reportages plus diversifiés et équitables qui reflètent mieux les réalités de l’inégalité entre les sexes dans nos sociétés’’.

    Le projet Journalisme pour les femmes en Afrique (AWJP) vise à ‘’promouvoir l’égalité des sexes dans le journalisme et à autonomiser les femmes journalistes en Afrique par la formation, le mentorat, la recherche et les partenariats collaboratifs’’.

    Son objectif ‘’est de créer un environnement médiatique plus inclusif qui amplifie les voix des femmes et remette en question les inégalités sociales’’.

    AMN/ASB/OID/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    Koungheul, 31 jan (APS) – Le Conseil départemental de Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), ambitionne, à travers le projet d’élaboration d’un schéma d’aménagement de développement territorial (SDADT), lancé récemment, de réduire les inégalités spatiales et économiques, a annoncé sa présidente, Socé Diop Dionne.

     »Véritable outil de prospective à l’échelle du département, l’objectif visé à travers sa mise en œuvre est d’aider à réduire les inégalités spatiales et économiques, prenant en compte les défis et enjeux liés aux changements climatiques, à l’urbanisation, à l’énergie, à l’emploi des jeunes, à l’économie numérique, à la mondialisation entre autres », a-t-elle expliqué Mme Dionne.

    L’élaboration de ce schéma, qui s’inscrit en droite ligne de l’Agenda national de transformation ‘’Vision Sénégal 2050’’, dont le troisième axe stratégique porte sur l’aménagement et le développement durable des territoires, est appuyé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).

    Socé Diop Dionne s’exprimait au terme d’un atelier de lancement et de mise en place de la Commission départementale d’aménagement et de développement territorial (CDADT), sous la présidence du préfet du département de Koungheul, Souleymane Ndiaye.

    Elle a affirmé que ce projet permettra à sa collectivité territoriale de s’inscrire dans la dynamique de la nouvelle vision du président Bassirou Diomaye Faye, qui a chargé son Premier ministre de la mettre en œuvre pour assurer le développement du pays à partir de ses ressources et de ses potentialités.

    Plus spécifiquement,  »le Conseil départemental de Koungheul pourra prendre toute sa place dans l’agenda national de transformation pour un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050 », a-t-elle dit.

    Elle estime que  »le SDADT de Koungheul sera un outil au service des acteurs territoriaux pour une bonne cohérence de l’action territoriale dont la mise en œuvre effective nécessite l’implication des différentes catégories d’acteurs des collectivités territoriales ».

    ‘’L’ambition des nouvelles autorités à travers cet axe stratégique est d’accompagner l’atteinte de la souveraineté économique par une option contrôlée et bien structurée d’aménagement durable des territoires’’, a indiqué Tidiane Sidibé, directeur général de l’ANAT.

    D’après M. Sidibé, l’axe 3 de l’Agenda national de Transformation vise, entre autres, le développement des infrastructures et la gestion durable de l’environnement et des écosystèmes naturels, avec un développement territorial plus équilibré autour de huit (8) grands pôles territoires.

    Le SDADT fixe les options d’aménagement et de développement et contribue à la mise en cohérence des projets de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé. Il organise de manière cohérente, prospective et durable, le développement du département de Koungheul’’, a-t-il souligné.

    L’ANAT, décidant d’accompagner le département de Koungheul dans l’élaboration de son SDADT, au même titre que les départements de Fatick, Mbour, Guinguinéo et Goudiry, est consciente de l’importance du département dans la hiérarchie fonctionnelle des établissements humains au Sénégal mais aussi de ses énormes ressources et potentialités territoriales, a dit son directeur général.

    ‘’Avec la mise en place prochaine des pôles territoriaux de développement, le département de Koungheul aura une partition importante à jouer dans le pôle centre en termes de carrefour logistique’’, a soutenu Tidiane Sidibé, ajoutant que l’élaboration du SDADT devrait permettre au département de se projeter vers le développement, en tenant compte des nouveaux enjeux territoriaux.

    CTS/ADE/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-HANDICAP-FORMATION / Mbour: remise de diplômes à la première promotion de techniciens orthopédistes formés au Sénégal

    SENEGAL-HANDICAP-FORMATION / Mbour: remise de diplômes à la première promotion de techniciens orthopédistes formés au Sénégal

    Mbour, 31 jan (APS) – Une dizaine de jeunes constituant la première promotion de techniciens orthopédistes formés à l’Institut supérieur d’études paramédicales (ISEM) de Saly (Mbour, Ouest), ont reçu jeudi leurs parchemins, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes très heureux d’être là aujourd’hui, pour présider la remise des diplômes de la première promotion de techniciens orthopédistes formés ici au Sénégal, sur financement à 100% du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT)’’, a dit Babo Amadou Ba, directeur général de 3FPT.

    ‘’A part le Togo, le Sénégal a été le premier pays à s’engager dans cette formation de techniciens orthopédistes’’, a souligné pour sa part Abdoulaye Yade, le directeur de l’institut supérieur d’études paramédicales de Saly (ISEM).

    Il note que les récipiendaires ont suivi trois années de formation après le baccalauréat, l’équivalent de la licence.

    Selon M. Ba, cette formation est le fruit d’une collaboration entre le 3 FPT, la Fédération sénégalaise des associations des personnes vivant avec un handicap et l’ISEM.

    ‘’Le renforcement de capacités de qualité et l’équité sociale restent une préoccupation majeure de l’agenda de transformation systémique des nouvelles autorités du pays’’, a-t-il indiqué.

    Selon le directeur général du 3FPT, c’est conscient de la vulnérabilité des personnes vivant avec un handicap, que l’État a organisé cette formation, pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle.

    Parallèlement à cette formation, poursuit encore M. Ba, ‘’le 3 FPT a décidé de renforcer les centres régionaux orthopédiques, en accompagnant les bénévoles dans leur formation technique et la fabrication de protection de tibia’’.

    M. Yade, le directeur de l’ISEM, a plaidé aussi pour l’’’insertion rapide » de ces diplômés.

    ‘’Il faudrait nécessairement que ces jeunes soient insérés au niveau des structures hospitalières dans les centres régionaux d’appareillage orthopédique », a-t-il préconisé.

    Ce qui contribuera à « combler le plus rapidement possible’’, ce qu’il assimile à un « désert médical ».

    ‘’L’État central est conscient de la question de l’emploi des jeunes et ne ménagera aucun effort pour (les) accompagner’’, a rassuré Babo Amadou Ba.

    DOB/ADI/SKS/SBS/ASB/

  • VIDEO / Mbour : remise de diplômes à la première promotion de techniciens orthopédistes formés au Sénégal

    VIDEO / Mbour : remise de diplômes à la première promotion de techniciens orthopédistes formés au Sénégal

    Environ dix jeunes issus de la première promotion de techniciens orthopédistes formés à l’institut supérieur d’études paramédicales (ISEM) de Saly (Mbour-Ouest), ont reçu jeudi après-midi leurs parchemins.

  • VIDEO / Popenguine : des poubelles remis au lycée de la localité

    VIDEO / Popenguine : des poubelles remis au lycée de la localité

    Le programme AGIR – Petite Côte a remis mercredi un lot important de poubelles au lycée de Popenguine (Mbour-Ouest), pour une meilleure gestion environnementale et du cadre de vie dans cet établissement scolaire. Ce programme s’inscrit selon son coordinateur, dans une démarche globale de résilience climatique, visant à créer des emplois verts pour les jeunes et les femmes, et à développer des solutions durables de traitement des déchets.

  • VIDEO / La DGID renforce son système de mobilisation des ressource avec une application « Asref »

    VIDEO / La DGID renforce son système de mobilisation des ressource avec une application « Asref »

    La direction générale des impôts et des domaines renforce son système de mobilisation des ressources. La DGID a développé une application pour le suivi des renseignements fiscaux Asref. C’est dans le cadre du projet data mining. L’application est logée à la Direction du Renseignement et des Stratégies de Contrôle fiscal DRESCOF.

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT / Ligue 2: Essamaye accueille Lusitana pour conforter son fauteuil de leader

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT / Ligue 2: Essamaye accueille Lusitana pour conforter son fauteuil de leader

    Dakar, 31 jan (APS) – Le leader de la Ligue 2, Essamaye FC, reçoit l’Etoile Lusitana pour essayer de conforter son fauteuil en match comptant pour la 13e journée du championnat.

    Équipe surprise de ce début de saison, Essamaye, promue cette année en Ligue, est en quête d’une huitième victoire.

    Invaincus au stade Aline Sitoe Diatta, les Ziguinchorois vont essayer d’enchainer un troisième victoire d’affilée face à l’Etoile Lusitana pour concrétiser leur ambition de se maintenir dès la phase aller du championnat.

    Toutefois, la tâche risque d’être un peu compliquée, car son adversaire revient d’une victoire devant la Renaissance sportive de Yoff lors de la 12e journée.

    L’autre choc de la 13e journée de Ligue 2 est le déplacement du dauphin Stade de Mbour à Bambey pour affronter l’AS Bambey le quatrième.

    Les deux équipes sont séparés de trois points.

    Voici le programme de la 13e journée de Ligue 2 :

    – Samedi au stade municipal des HLM : NGB-Saloum (16h30)

    -Samedi au stade Aline Sitoe Diatta : Essamaye FC-Lusitana (16h30)

    – Samedi au stade Maniang Soumaré de Thiès : Thiès FC-DUC (16h30)

    -Samedi au stade Caroline Faye de Mbour : Diambars-AS Kaffrine (16h30)

    -Dimanche au stade municipal de Bambey : AS Bambey-Stade de Mbour (16h30)

    -Dimanche au stade municipal de Yoff : RS Yoff- Ndiambour (16h30)

    -Dimanche au stade Djagaly Bagayogo de Grand Yoff : AS Douanes- CNEPS excellence (16h45)

    -Lundi au stade municipal des Parcelles Assainies : Camberene-Amitie FC (16h30)

    BHC/OID/ASB

  • SENEGAL–JUSTICE-FORMATION / Saint-Louis : des magistrats formés sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale

    SENEGAL–JUSTICE-FORMATION / Saint-Louis : des magistrats formés sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Des magistrats ont bénéficié pendant deux jours, à Saint-Louis, d’une formation sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale, a appris l’APS des organisateurs.

    Initié par le Centre de formation judiciaire (CFJ), le séminaire de formation qui a pris fin jeudi avait pour objectif général de renforcer les capacités des acteurs de la chaîne pénale sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation ainsi que le recouvrement des avoirs criminels, indique un document transmis à l’APS.

    Le but est d’aboutir à une meilleure appropriation, par les acteurs de la chaîne pénale, des procédures applicables en matière de saisie et confiscation dans la lutte contre la délinquance économique et financière, renseigne le même document.

    « Cette thématique +saisie et la confiscation en matière pénale+ correspond à une expression de besoins des acteurs que sont les magistrats. C’est sur la base de ces expressions de besoins que nous avons élaboré un catalogue qui recense l’ensemble des sessions de formation continue que nous comptons dérouler au titre de l’année 2025’’, a déclaré Souleymane Téliko, Directeur général du Centre de formation judiciaire (CFJ).

    Le séminaire de Saint-Louis, a-t-il souligné,  »est donc la première de cette série d’activités. Et ensuite, nous comptons aller dans les autres Cours d’appel que sont Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor, Thiès et Dakar ».

     »Au sortir de ce séminaire, nous comptons parvenir à l’objectif qui est de renforcer les capacités et surtout de faire de telle sorte que les sessions de formation organisées par le Centre de formation judiciaire puissent avoir un impact réel à la fois sur le fonctionnement des juridictions et sur les pratiques professionnelles des uns et des autres », a-t-il fait valoir.

    Madické Diop, secrétaire général de la Cour d’appel de Saint-Louis a, de son côté, magnifié la tenue de cette rencontre qui a permis de passer en revue cet arsenal juridique pour une mise à niveau de tous les acteurs de la chaîne pénale.

    Il espère tout de même qu’au sortir de ce séminaire, les magistrats du ressort judiciaire (Saint-Louis, Louga et Matam) vont s’approprier les mécanismes et procédures de saisie et de confiscation afin d’anticiper une probable recrudescence de la délinquance financière.

    CGD/AMD/ASB/OID