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  • SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : ASFA et Pout SC, premiers qualifiés en 16e de finale

    SENEGAL-FOOTBALL / Coupe du Sénégal : ASFA et Pout SC, premiers qualifiés en 16e de finale

    Dakar, 14 jan (APS) – L’Association sportive des forces armées (ASFA) et Pout Sporting Club se sont qualifiés mardi pour les 16e de finale de l’édition 2025 de la Coupe du Sénégal.

    L’ASFA a éliminé (1-0) Ndar Academy Foot lors des 32ᵉ de finale de la compétition. Le match entre les deux équipes s’est joué au stade Alboury Ndiaye de Louga.

    A Thiès, Pout Sporting club a sorti aux tirs au but (6-5) le Club olympique thiéssois. A la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité (1-1).

    Les 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal ont démarré ce mardi et vont se poursuivre jusqu’à jeudi.

    Le match AS Pikine-US Gorée, prévu jeudi à 17h au stade Alassane Djigo de Pikine, constitue l’une des rencontres phares des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal.

    L’US Gorée est l’actuel leader de la Ligue 2, l’AS Pikine occupant la 12ᵉ place du classement de la deuxième division.

    Les matchs des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal seniors 2024-2025 sont prévus mardi, mercredi et jeudi.

    Au total, 16 équipes de Ligue 1, 16 de Ligue 2, 14 de National 1, 8 de National 2 et 10 de la division régionale vont participer à ces joutes.

    L’équipe de Mbour Petite Côte, détentrice du trophée, a été éliminée dès la phase des préliminaires.

    BHC/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs au menu d’un CRD

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs au menu d’un CRD

    Kaffrine, 14 jan (APS) – La prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la région de Kaffrine (centre) a été au centre d’une réunion, mardi, du comité régional de développement (CRD), qui a regroupé les différents acteurs concernés, a constaté l’APS.

    Libois Diatta, chef du service de la promotion du développement territorial de Kaffrine, rapporteur d’une étude présentée à cet effet, explique que la rencontre vise à amener les collectivités territoriales à mettre en place un ‘’plan d’aménagement harmonieux et durable’’ de leurs terroirs.

    Ce plan d’aménagement doit favoriser une bonne mise en œuvre des dispositions de la règlementation relative au parcours de bétail.

    L’adjointe au gouverneur de Kaffrine, Lala Camara, a recommandé davantage de respect des plans d’affectation et d’occupation des sols et l’implication des associations des chefs des villages, pour qu’ils soient plus alertes face aux conflits entre éleveurs et agriculteurs.

    Mme Camara préconise également la sensibilisation à travers des émissions radios et autres formats de communication communautaire, la délimitation du parcours de bétail et la mise en place de points d’eau pour les éleveurs.

    Le président de la Maison des éleveurs de Kaffrine, Samba Saloum Diallo, a insisté sur l’aménagement des forêts classées avec des forages fonctionnels à l’intérieur afin de faciliter l’abreuvement du bétail.

    Il a aussi mis l’accent sur la réglementation de la transhumance, l’accès au foncier et la nécessité d’affecter davantage d’espaces au cheptel.

    Les agriculteurs ayant pris part à la rencontre proposent l’organisation et la réglementation de la transhumance pour éviter d’éventuels conflits. 

    CTS/ADE/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / A Kaffrine, les hommes appelés à s’impliquer davantage dans la planification familiale

    Kaffrine, 14 jan (APS) – Le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine (centre), Ibrahima Diallo, souhaite plus d’implication des hommes dans la planification familiale pour réduire les décès maternels.

    « Le défi majeur aujourd’hui, pour réduire les décès maternels, c’est l’implication des hommes dans la planification familiale », a-t-il déclaré.

    Il intervenait lors d’une réunion sur la dissémination du Plan stratégique de la santé reproductive maternelle, néonatale, infantile des adolescents, des jeunes et de la nutrition 2024-2028 et du Plan d’action national budgétisé de planification familiale 2024-2028.

    « Les défis sont multiples, mais en ce qui concerne la planification familiale, nous sommes dans une région qui est très spécifique, parce que, dans la plupart du temps, les femmes demandent l’autorisation à leurs maris qui souvent refusent », a relevé Ibrahima Diallo.

    Selon le représentant du directeur régional de la santé de Kaffrine, un autre défi lié à la problématique de la planification familiale dans cette région concerne la fidélisation du personnel spécialisé et la disponibilité, de façon continue, des médicaments et autres intrants.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur en charge du développement, Lalla Camara, en présence des autorités administratives des départements de Malem-Hodar, Birkilane et Kaffrine.

     CTS/ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    SENEGAL-RELIGION-ASSURANCE / Ziara de Léona Niassène : les services de l’Etat réaffirment leurs engagements

    Kaolack, 14 jan (APS) – Les chefs des services régionaux de Kaolack (centre) ont réitéré, mardi, leurs engagements à tout mettre en œuvre pour assurer une bonne organisation de la 113ᵉ édition de la Ziara annuelle de Léona Niassène, prévue le 1ᵉʳ février prochain.

    Ils ont réaffirmé leurs engagements lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) tenue à la salle de conférences de la grande mosquée de Léona Niassène. La rencontre a été présidée par le gouverneur Mohamadou Moctar Watt, en présence du porte-parole de la cité religieuse et des membres du comité d’organisation de l’évènement.

    ‘’Nous avons prêté une oreille attentive aux attentes et doléances déclinées par les membres du comité d’organisation et un certain nombre d’assurances leur a été donné dans le sens de la réussite de cette manifestation extrêmement importante’’, a souligné le gouverneur de Kaolack.

    Du point de vue sécuritaire, dit-il, l’ensemble des diligences seront engagées par le commissaire centrale, Souleymane Ba, en rapport avec le commandant du groupe opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI) de Kaolack. Elles doivent permettre que toutes les mesures soient mises en œuvre pour une bonne sécurisation de l’évènement

    ‘’La sécurité sera davantage renforcée à l’intérieur des limites de la commune de Kaolack. Au-delà, en matière de sécurité routière, il y aura l’implication de la Gendarmerie, parce que l’ensemble des axes routiers menant à la commune de Kaolack seront également jalonnés par des éléments de la Gendarmerie’’, a assuré Mohamadou Moctar Watt.

    Les participants à cette réunion ont abordé aussi les aspects liés à la santé et aux secours. Concernant ces deux questions, des assurances ont été données, notamment par la direction régionale de la santé, qui mettra en œuvre l’ensemble des mesures idoines pour mettre en place quatre postes médicaux avancés (PMA).

    L’enveloppe de deux millions de francs CFA débloquée pour l’achat de médicaments a été jugée ‘’insuffisante’’ par les membres du comité d’organisation qui souhaitent son augmentation.

    ‘’Pour cette année, nous allons adresser une correspondance à l’autorité ministérielle pour qu’il y ait une révision à la hausse de cette dotation-là’’, a promis le chef de l’exécutif régional.

    Il relève que la seule inquiétude qui a été exprimée concerne l’approvisionnement en eau du quartier de Léona Niassène.

    Il s’agit, selon le gouverneur, d’un problème ‘’assez sérieux’’ lié à la perte d’un forage’’. Selon lui, la qualité de l’eau, très salée, avait pris un ‘’sacré coup’’.

    C’est pourquoi la Sen’Eau a décidé de revoir son schéma de distribution pour que, quelques jours avant le démarrage de l’évènement, l’essentiel de la production soit dirigé vers Léona Niassène et ses environs, afin de satisfaire l’’’énorme besoin’’ en eau de cette ziara.

    ‘’Nous avons bon espoir que les choses se dérouleront tel que nous les attendons et qu’il n’y aura pas de difficultés particulières dans le sens de la réussite de cette ziara’’, a-t-il dit.

     L’autorité administrative a rassuré les membres du comité d’organisation sur les diligences à mettre en œuvre d’ici le 1er février, pour que les manquements éventuels puissent être corrigés.

     Le porte-parole de Léona Niassène, Serigne Cheikh Ahmed Babacar Niass, au nom du Khalife, Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa, a salué la ‘’démarche participative’’ du gouverneur Mohamadou Moctar Watt pour la ‘’bonne tenue’’ de cette réunion préparatoire.

    ‘’Nous sommes rassurés des engagements pris de part et d’autre pour la réussite de cet évènement d’une dimension internationale. L’espoir est permis quant à son bon déroulement. Nous appelons à l’unité du peuple sénégalais et invitons les nouvelles autorités à tenir compte des espoirs placés en elles’’, a-t-il lancé. 

    ADE/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Matam : des transformatrices sensibilisées sur l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait

    SENEGAL-ELEVAGE / Matam : des transformatrices sensibilisées sur l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait

    Matam, 14 jan (APS) – Des femmes membres de trois groupements d’intérêt économique (GIE) issus des départements de Matam, Kanel et Ranérou ont été sensibilisées, mardi, à l’hygiène et la sécurité sanitaire du lait, dans le cadre du projet ‘’FSIL Chaîne de valeur lait au Sénégal’’.

    « Cette formation fait suite aux analyses de leurs produits laitiers [sur lesquels] des prélèvements avaient été faits’’, a expliqué Younoussa Diallo, chercheur à l’Institut de technologie alimentaire (ITA).

    Il a souligné que l’ITA était venue ‘’partager les résultats de ces analyses avec les transformatrices pour les sensibiliser sur la qualité sanitaire de leurs produits’’  sur lesquels des échantillons avaient été pris. 

    M. Diallo intervenait au cours d’un atelier d’information et de partage avec les acteurs et parties prenantes de la filière lait de la région de Matam.

    Le projet ‘’FSIL Chaîne de valeur lait au Sénégal’’ porte sur le renforcement de la qualité et de la sécurité des produits laitiers, a-t-il rappelé.

    L’ITA, a-t-il expliqué, est partie du constat selon lequel beaucoup d’efforts sont consentis sur les aspects liés à la production, alors que celui ayant trait à la sécurité et à l’hygiène « était le parent pauvre de la chaîne de valeur ».

    « C’est pourquoi le projet a mis l’accent sur ces deux volets pour un peu aider les transformatrices à mieux fournir des produits de qualité aux consommateurs. Les résultats des produits issus de la région et reçus à l’ITA ont montré qu’il fallait outiller les transformatrices, pour qu’elles aient de bonnes pratiques et améliorent la qualité sanitaire des produits », a-t-il soutenu.

    Les participantes sont membres de GIE basés à Ourossogui, Sinthiou Bamambé et Ranérou.

    AT/SKS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    Ndouloumadji, 14 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de Matam en charge du développement, Tafsir Baba Anne, a lancé officiellement, mardi, l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire dans cette région du nord-est, a constaté l’APS.

    « Je me félicite du lancement officiel de l’introduction de l’anglais dans la région de Matam. Nous avons assisté à un cours et avons constaté que les élèves sont très réceptifs. C’est une initiative majeure pour le système éducatif sénégalais », a-t-il dit.

    Tafsir Baba Anne s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire. La cérémonie a eu lieu à l’école maternelle de Ndouloumadji.

    L’autorité administrative soutient que cette innovation doit « être soutenue », expliquant que les élèves du préscolaire et de l’élémentaire sont ‘’très réceptifs et ont une capacité énorme de mémorisation’’.

    « Il a été choisi, dans chaque inspection d’éducation et de la formation (IEF), 11 classes, dix à l’élémentaire et une au préscolaire. C’est qui fait qu’au total nous avons trente-trois classes dans la région », a précisé l’inspecteur d’académie de Matam, Mamoudou Oumar Guèye.

    Pour les classes choisies dans le maternel, les cours seront dispensés le matin, alors que pour le primaire, ils se dérouleront l’après-midi.

    L’introduction de l’anglais a été également été lancée dans les deux autres IEF de la région de Matam : Kanel et Ranérou.

    AT/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le CHAN 2024 reporté au mois d’août (CAF)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le CHAN 2024 reporté au mois d’août (CAF)

    Dakar, 14 jan (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, mardi, le report du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) au mois d’août prochain.

    Le CHAN 2024 devait initialement se tenir du 1er au 28 février au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

    Dans un communiqué, la CAF relève  »des progrès significatifs » ont certes été réalisés par les trois pays organisateurs. Malgré tout, elle indique que ses experts techniques et en infrastructure ont requis un temps supplémentaire pour s’assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations.

    Cité par le texte, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a exprimé sa profonde gratitude au président William Ruto du Kenya, à la présidente Samia Suluhu Hassan de Tanzanie et au président Yoweri Museveni de l’Ouganda.

     Il leur a adressé sa gratitude pour leur leadership, leur engagement et les progrès significatifs réalisés dans la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations pour accueillir avec succès le CHAN.

    Il se dit ‘’impressionné par les travaux de construction et de rénovation en cours des infrastructures et installations de football au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda’’. ‘’Je suis convaincu que les stades, les terrains d’entraînement, les hôtels, les hôpitaux et les autres infrastructures et installations respecteront les normes requises par la CAF pour accueillir, en août 2025, un Championnat d’Afrique des Nations Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 très réussi », a ajouté le président de la CAF.

    L’équipe nationale locale du Sénégal, tenante du titre, va connaître ses adversaires au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, à l’issue du tirage au sort de cette huitième édition prévu, mercredi soir, au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi (Kenya).

    La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, lundi, que trois légendes du football africain vont réaliser le tirage au sort. Il s’agit de l’Ougandais Hassan Wasswa, du Tanzanien Mrisho Ngasa et du Kenyan McDonald Mariga.

    Le Sénégal, tenant du titre, est qualifié pour cette édition du CHAN, qui va coïncider avec la quatrième participation des Lions à cette compétition réunissant des joueurs évoluant en Afrique.

    -Voici les équipes qualifiées :

    Kenya, Tanzanie, Ouganda (tous pays hôtes), Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigéria, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.

    Deux autres équipes seront confirmées ultérieurement par la CAF.

    BHC/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FINANCES / Formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FINANCES / Formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes

    Dakar, 14 jan (APS) – Une formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes s’est ouverte mardi à Dakar à l’intention des décideurs et des acteurs de toute la chaine de la gestion et du financement des risques, y compris les producteurs et les partenaires au développement, a constaté l’APS.

    La formation organisée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) s’étale sur trois jours.

    ‘’La pertinence de la tenue d’une telle formation réside dans le fait qu’elle permet de renforcer les capacités des participants’’, a déclaré Catherine Phuong, représentante résidente adjointe du PNUD à l’ouverture officielle de l’atelier.

    Cette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel du projet Facilité d’assurance et de financement des risques (IRFF), une initiative phare destinée à soutenir les bureaux pays du PNUD et les partenaires nationaux dans le monde entier.

    Elle couvre un éventail de domaines critiques où les solutions de transfert de risques et la collaboration avec l’industrie peuvent contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

      »Ce module vise à sensibiliser les participants à la nature des risques de catastrophe et à l’importance de l’anticipation financière pour préparer des solutions permettant de prévenir les catastrophes susceptibles de causer des pertes en vies humaines, économiques et matérielles importantes’’, a ajouté Catherine Phuong.

    Selon elle,  »cette formation encourage également une meilleure compréhension des innovations dans ce domaine, telles que les obligations catastrophes, les fonds de contingence et les plateformes d’assurance mutualisées offrant des solutions novatrices mais souvent complexes’’.

    Elle a relevé également que cette session de formation cherche à doter les participants d’outils analytiques pour évaluer les risques et promouvoir l’intégration de solutions financières dans les politiques publiques.

     Selon Mme Phuong,  ‘’investir dans la formation sur le financement et l’assurance des risques de catastrophe, c’est investir dans notre avenir collectif’’.

    Le représentant du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Dème, a souligné que les initiatives de financement et d’assurance aux risques liés au climat et aux catastrophes permettent d’identifier les atouts du pays en matière de prévention et de réponse aux risques.

    ‘’Face à l’émergence de ces risques difficiles à appréhender et de plus en plus incertains, nous devons également faire confiance au génie de l’assurance, à sa capacité d’adaptation, j’allais dire d’innovation, pour nous offrir des solutions répondant aux besoins croissants en matière de sécurité’’, a-t-il suggéré.

    Le PNUD a lancé, au mois de juillet, le projet Insurance and Risk Finance Facility (IRFF), (Facilité de financement de l’assurance et des risques) en vue de développer l’assurance inclusive et permettre aux populations les plus vulnérables d’en bénéficier.

    Initié en partenariat avec Insurance development forum (IDF) et le ministère des Finances et du Budget, ce projet vise également le partage de l’étude diagnostique sur l’assurance inclusive et le financement des risques de catastrophes au Sénégal.

    BB/AB/OID/ASG

  • MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    Dakar, 14 jan (APS) – L’évolution rapide de la technologie, à l’instar de l’intelligence artificielle, offre d’immenses possibilités pour accompagner les élèves de tous âges tout au long de leur parcours, mais les gains induits ne vont pas sans des « risques redoutables », a souligné le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres.

    Dans un message rendu public en prélude de la Journée internationale de l’éducation prévue le 24 janvier, le patron de l’ONU note qu’à mesure que les « les systèmes fondés sur l’intelligence artificielle deviennent plus puissants, le décalage entre l’intention humaine et les impacts d’une action automatisée pourrait bien s’accentuer ».

    « L’intelligence artificielle ne doit en aucun cas remplacer les composantes humaines essentielles de l’apprentissage », a plaidé António Guterres.

    Il a rappelé que l’éducation constitue un droit humain fondamental et un élément fondateur permettant à chaque personne de s’épanouir pleinement, en même temps qu’elle apporte croissance et prospérité à la société et à l’économie.

    Selon le secrétaire général de l’ONU, la Journée internationale de l’éducation rappelle que « l’exploitation du potentiel de l’intelligence artificielle suppose que l’intervention humaine – et les droits humains – conservent une place prépondérante dans cette technologie en rapide évolution ».

    « Nous devons veiller à ce que l’intelligence artificielle permette aux apprenants et aux enseignants d’avoir accès à l’information, à des programmes d’enseignement de pointe et à d’autres outils d’apprentissage », a insisté António Guterres.

    Dans ce cadre, a-t-il indiqué, tous les acteurs de l’éducation doivent « veiller à ce que tous les utilisateurs et utilisatrices soient dotés des outils et des connaissances nécessaires pour utiliser intelligemment cette technologie, dans un souci de sécurité et d’éthique ».

    Cela devrait pouvoir se faire « grâce au référentiel de compétences de l’UNESCO destiné à aider apprenants et enseignants à intégrer l’intelligence artificielle dans leur travail », a ajouté le SG de l’ONU.

    Le Pacte numérique mondial récemment adopté prévoit d’autres mesures essentielles pour que l’humanité garde le contrôle du développement et de la gouvernance de l’intelligence artificielle, plutôt qu’elle ne le perde au profit de cette dernière, a soutenu M. Guterres.

    Pour la journée du 24 janvier 2025, il a appelé à un engagement collectif pour que l’être humain reste au cœur des systèmes éducatifs, partout dans le monde.

    ADL/BK