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  • SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    SENEGAL-ELECTRIFICATION / Tambacounda : de l’électricité dans sept villages de la commune de Dialakoto

    Dialakoto (Tambacounda), 14 jan (APS) – Le directeur général de l’Agence d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, a mis en service lundi, dans la soirée, un réseau électrique alimentant sept villages de Dialakoto, une commune de l’arrondissement de Missirah, dans le département de Tambacounda.

    L’électrification de ces sept villages s’inscrit dans le cadre d’un programme d’urgence d’un montant de 1 milliard 420 millions francs CFA, a-t-il précisé.

    Ce montant a été ‘’financé par le budget consolidé d’investissement de l’Etat du Sénégal, et par l’ASER à travers l’Agence de redevance d’électrification rurale’’, a-t-il poursuivi.

    Il a précisé que ce budget consolidé d’investissement de l’Etat est destiné à ‘’électrifier 90 villages dont sept villages de la commune de Dialakoto (…) ‘’.

    Jean Michel Sène a salué la mise en service de ce réseau électrique qui entre dans la volonté de l’Etat de corriger les disparités entre les régions dans le domaine de l’électrification rurale.

    ‘’Nous travaillons dans un premier temps à équilibrer cette disparité qui existe entre les régions en terme d’électrification. Notre premier objectif, c’est de travailler dans les villages où le taux d’accès à l’électricité est faible pour les rapprocher de la moyenne nationale‘’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que le taux d’accès à l’électricité demeure faible dans la région de Tambacounda.

    ‘’Au niveau national, le taux d’électrification rurale tourne autour de 65%, et la région Tambacounda à un taux d’électrification rurale qui tourne autour de 18%. Donc, vous voyez la disparité qui existe par rapport au niveau national’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que 594 villages ont été intégrés dans deux projets d’électrification rurale pilotés par l’ASER.

    Selon lui, sur les 2.037 villages que compte la région de Tambacounda, ‘’il n’y a que 386 villages qui sont électrifiés’’. ‘’Au niveau de l’ASER, nous avons deux projets dans lesquels nous avons intégré beaucoup de villages de Tambacounda, car on essaie de prioriser les villages de Tambacounda. On a intégré 594 villages de la région de Tambacounda », a-t-il précisé.

     »Il y a d’autres acteurs comme la Senelec, le PUMA, le PUDC et même l’OMVS qui interviennent dans la région de Tambacounda. Donc, quand tous ces projets iront à leur terme, nous serons à 67%. C’est dire qu’il y a encore des efforts à faire, parce qu’il va rester 723 villages à intégrer dans des projets‘’, a-t-il affirmé.

    Jean Michel Sène a affirmé par ailleurs sa volonté ferme de faire respecter les délais de livraison des infrastructures dans le cadre de l’exécution des projets.

    « Il ne suffit pas seulement d’intégrer des villages, mais il faut travailler à ce que les délais soient respectés, ça c’est un travail qui sera fait au sein de l’ASER en parfaite collaboration avec les entreprises qui exécutent les marchés’’, a-t-il dit.

    ABD/ASG/AB/ADL

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-AGRICULTURE / Foire internationale de Saint-Louis : la contribution de l’OLAC à la souveraineté alimentaire au menu d’un panel

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-AGRICULTURE / Foire internationale de Saint-Louis : la contribution de l’OLAC à la souveraineté alimentaire au menu d’un panel

    Saint-Louis, 14 jan (APS) –  ‘´La contribution de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) à la souveraineté alimentaire au Sénégal : enjeux et perspectives » est le thème phare d’un panel de la 5e édition de la Foire internationale de Saint-Louis, organisée par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de la vieille ville.

     »Nous avons assisté au panel organisé par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis. On a participé à travers une thématique qu’on a abordée sur la contribution de l’OLAC à la politique de souveraineté alimentaire  au Sénégal : enjeux et perspectives », a déclaré, lundi, la directrice de l’OLAC, Diarra Sow, à l’issue du panel.

     »Et qui parle de l’OLAC, sait que nous gérons tout ce qui est mobilisation des eaux de surface. Et qu’on ne peut pas parler d’une agriculture productive sans pour autant avoir une disponibilité de la ressource en eau », a-t-elle ajouté.

    Mme Sow a présenté dans son exposé, les différents projets exécutés par l’OLAC et qui ont pour objectif majeur de participer à la sécurité alimentaire prônée par les nouvelles autorités, notamment dans le référentiel des politiques publiques  »Sénégal vision 2050 ».

    La directrice de l’OLAC, accompagnée d’une forte délégation, a visité quelques stands de cette foire installée au cœur de la place Baya Ndar, ex-place Faidherbe.

    CGD/AMD/AB/SKS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Système éducatif  : le concept NITHE opérationnalisé dès maintenant (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Système éducatif  : le concept NITHE opérationnalisé dès maintenant (ministre)

    Diamniadio, 14 jan (APS) – La Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHE), une approche scolaire visant à former, à l’horizon 2035,  »un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles », va être opérationnalisée dès maintenant, a indiqué, lundi, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mbamba Guirassy.

    ‘’Ce qui vient d’être validé doit être immédiatement intégré dans les écoles et opérationnalisé au niveau central comme déconcentré’’, a-t-il déclaré à Diamniadio.

    Il intervenait lors de la cérémonie de validation institutionnelle de cette nouvelle initiative en présence des acteurs du système éducatif.

    Il précise que cette nouvelle approche s’inscrit dans le cadre de ‘’la vision d’une société éducative inclusive et efficiente ». Elle consiste à   »former, à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles’’, a-t-il expliqué, soulignant que le concept NITHE  »veut promouvoir des valeurs et les introduire dans le système éducatif ».

    Il a appelé à ‘’développer une communication efficace pour l’appropriation de l’initiative par les communautés mais aussi afin d’assurer sa mise en œuvre effective tout en rendant compte régulièrement à l’autorité’’.

    Selon lui, ‘’ce qui fabrique l’homme, ce qui fabrique une nation, c’est essentiellement le socle des valeurs’’,  »Toutes les grandes nations se distinguent par les valeurs. C’est par les valeurs qu’on va vers la science, vers la technologie, vers la paix, la démocratie (…)’’, a-t-il encore souligné.

    M. Guirassy a invité à cette occasion les acteurs impliqués, à garder cette dynamique d’inclusion, de collaboration et de participation, pour donner à l’initiative toute sa consistance.

    Des experts, des communicateurs traditionnels, des organisations de la société civile ainsi que des syndicats représentatifs du secteur de l’éducation ont pris part à cette cérémonie de validation institutionnelle de la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation.

    ADL/AB/ASG

  • VIDEO / L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie au menu de la Foire internationale Kaolack

    VIDEO / L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie au menu de la Foire internationale Kaolack

    La neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA), prévue du 23 janvier au 9 février 2025, se tiendra sur le thème ‘’L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives’’, a appris l’APS des organisateurs, lundi, lors d’un comité régional de développement.

  • SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / Une délégation burundaise séjourne au Sénégal pour s’imprégner de l’expérience du PUDC

    SENEGAL-BURUNDI-DEVELOPPEMENT / Une délégation burundaise séjourne au Sénégal pour s’imprégner de l’expérience du PUDC

    Dakar, 14 jan (APS) – Une délégation burundaise a entamé une mission de plusieurs jours au Sénégal pour s’inspirer de l’expérience du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

    Ladite délégation conduite par Frédéric Nimubona, directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, a rencontré, lundi, la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye.

     »Nous aurions pu rester au Burundi et vous auriez pu nous envoyer des documents, mais il était plus intéressant pour nous de venir sur le terrain voir avec nos propres yeux comment vous avez conçu et déroulé tout ça’’, a déclaré Frédéric Nimubona, lors de cette rencontre.

    S’adressant à la ministre, il a souligné que le Burundi a procédé à un nouveau découpage administratif en juillet 2023 marqué par une réduction du nombre de provinces et de communes et une augmentation du nombre de zones.

    M. Nimubona a relevé que le Burundi s’est fixé pour objectif d’être un pays émergent d’ici 2040 et un pays développé à partir de 2060.

    Selon lui, cette émergence ‘’ne peut passer’’ que par les communes et le Sénégal est un ‘’bel exemple et le meilleur choix’’ dont il faut s’inspirer.

    ‘’Nous allons élaborer et finaliser le programme d’émergence des communes avec un modèle et un financement, et après nous allons voir comment le mettre en œuvre’’, a dit le chef de la délégation burundaise.

    Le gouvernement du Sénégal, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a lancé en 2015 le PUDC. Ce programme vise l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques, tout en favorisant l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leurs localités.

    ‘’Je suis tellement rassurée par les possibilités que nous avons en commun comme la lutte contre la pauvreté et les inégalités’’, a déclaré la ministre de la Famille et des Solidarités, s’adressant à la délégation burundaise.

     »Il y a beaucoup à faire’’ dans de nombreux pays africains sur le plan de l’équité sociale, de l’équité territoriale », selon Maimouna Dièye, estimant que des programmes comme le PUDC sont des ‘’exemples de réussite’’ à ‘’valoriser et à partager’’.

    Le Coordonnateur national du PUDC, Cheikh Diop, a rappelé que le programme a travaillé dans une première phase sur un financement de 123 milliards.

     »En 2016, l’État du Sénégal a décidé d’ouvrir une phase 2 d’un budget de 300 milliards pour toujours continuer sur les infrastructures socio-économiques de base, l’accès à l’eau, l’allégement des travaux en milieu rural et l’électrification’’, a t-il ajouté.

    Selon lui, les activités du PUDC sont ‘’au cœur de l’Agenda 2050’’ à travers l’équité sociale et territoriale.

    ‘’C’est un programme qui est un modèle économique de développement car d’autres pays comme la Gambie, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Congo, le Togo sont déjà venus au Sénégal pour s’en imprégner’’, a indiqué M. Diop.

    La représentante-résidente adjointe du PNUD, Catherine Phuong, a déclaré que la délégation burundaise s’intéresse au modèle du PUDC, qui ‘’a amélioré justement la qualité de vie et l’accès aux services de base à des populations qui sont parmi les plus pauvres et les plus marginalisées dans ce pays’’.

    Dans le cadre de cette visite d’imprégnation, la délégation se rendra à Kaolack, Fatick et Thiès.

    MFD/OID/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN 2024 : les adversaires des Lions locaux connus, mercredi 

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CHAN 2024 : les adversaires des Lions locaux connus, mercredi 

    Dakar, 14 jan (APS) – L’équipe nationale locale du Sénégal, tenante du titre, va connaître ses adversaires au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, à l’issue du tirage au sort de cette huitième édition prévu, mercredi soir, au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi (Kenya).

    Le CHAN 2024 se tiendra du 1er au 28 février au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

    La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, lundi, que trois légendes du football africain vont réaliser le tirage au sort. Il s’agit de l’Ougandais Hassan Wasswa, du Tanzanien Mrisho Ngasa et du Kenyan McDonald Mariga.

    Le Sénégal, tenant du titre, est qualifié pour cette édition du CHAN, qui va coïncider avec la quatrième participation des Lions à cette compétition réunissant des joueurs évoluant en Afrique.

    -Voici les équipes qualifiées :

    Kenya, Tanzanie, Ouganda (tous pays hôtes), Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigéria, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.

    Deux autres équipes seront confirmées ultérieurement par la CAF.

    BHC/AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Ousmane Sonko en Mauritanie et l’immunité parlementaire de Farba Ngom au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite d’Ousmane Sonko en Mauritanie et l’immunité parlementaire de Farba Ngom au menu des quotidiens

    Dakar, 14 jan (APS) –  La visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et la levée imminente de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Dakar et Nouakchott huilent la machine’’, affiche Le Soleil. ‘’En visite d’amitié et de travail à Nouakchott, le Premier ministre Ousmane Sonko, à la tête d’une forte délégation ministérielle, a dégagé avec son homologue mauritanien, Moctar Ould Diay, les bases de cette nouvelle dynamique. De l’énergie aux infrastructures, de la pêche à l’élevage (…) les opportunités sont nombreuses’’, écrit la publication.

    Selon le journal,  »l’ouverture officielle du premier puits du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) semble avoir donné un coup de boost à la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Mauritanie’’.

    ‘’Sonko accueilli en grande pompe’’, relève EnQuête, rappelant que  »le Premier ministre Ousmane Sonko est en visite officielle, depuis dimanche dernier, en Mauritanie’’. ‘’Cette mission diplomatique met en évidence des questions majeures telles que l’énergie, le transport, la sécurité et la migration dans le but de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays voisins’’, note le journal.

    L’Info rapporte que ‘’cette rencontre entre les délégations ministérielles des deux pays a permis de discuter des moyens pour consolider la coopération bilatérale et diversifier les partenariats stratégiques’’. ‘’Dans leur discours d’ouverture, les deux chefs de gouvernement ont magnifié l’excellence des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et insisté sur la nécessité de  les renforcer à tous les niveaux’’, indique la publication.

    Le même journal se fait écho des propos tenus à Nouakchott par le Premier ministre sur le rapport de la Cour des comptes, lors d’une rencontre avec la communauté sénégalaise, en marge de sa visite officielle. ‘’Ousmane Sonko a déclaré devant cette communauté avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur la situation du pays hérité du régime de Macky Sall.  »Sonko prévient de l’ampleur des dégâts’’, selon l’Info.

     »Sonko souffle sur les braises’’, dit Source A. ‘’Quand le rapport de la Cour des comptes sera rendu public, les Sénégalais sauront l’ampleur des dégâts’’, a déclaré le chef du gouvernement cité par le journal.

    Le même publication annonce que le bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué mardi, après-midi.  »Cette réunion sera suivie de celle de la Conférence de présidents. Même si l’ordre du jour n’est pas dévoilé, tout porte à croire que cette convocation est liée au dossier des 125 milliards de FCFA annoncé par le Parquet judiciaire financier. Et pour lequel celui-ci a demandé au ministre de la Justice de la levée de l’immunité parlementaire du griot attitré de l’ancien président de la République, Macky Sall’’.

    Selon L’As,  »les choses semblent de plus en plus claires maintenant : Farba Ngom sera sans nul doute le premier ponte de l’ancien régime à passer à la guillotine dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités étatiques’’.

    ‘’Pour preuve, à l’Assemblée nationale, la conférence des présidents est convoquée aujourd’hui dans l’après-midi pour entamer le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire du maire des Agnam’’, indique le journal, parlant de  »célérité suspecte de l’Assemblée’’.

    ‘’L’Assemblée nationale entre en action’’, affiche à la Une Sud Quotidien, notant que  »selon des sources concordantes au sein de l’Assemblée nationale, cette convocation des députés entre dans le cadre de la procédure de reddition des comptes initiée par le Pool judiciaire financier (PJF) contre des dignitaires de l’ancien régime dont le député maire de la commune d’Agnam, Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom’’.

    Libération rapporte que ‘’le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom ». Et la procédure sera déclenchée aujourd’hui du côté de l’hémicycle.

    Selon le même journal, le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) révèle entre autres ‘’plus de huit déclarations d’opérations suspectes (DOS) reçues des banques, des virements effectués par Sifico en faveur de Farba Ngom, sa SCI et son frère après des paiements du Trésor ».

    AB/OID

  • SENEGAL- MONDE-EDUCATION-ENJEUX / Les épistémologies du Sud, au menu d’un séminaire à l’UCAD

    SENEGAL- MONDE-EDUCATION-ENJEUX / Les épistémologies du Sud, au menu d’un séminaire à l’UCAD

    Dakar, 13 jan (APS) – L’université Cheikh Anta Diop de Dakar accueille depuis lundi un séminaire international de cinq jours dont la préoccupation centrale porte sur la diversité épistémologique du monde, avec en toile de fond l’immense variété des savoirs, scientifiques, vernaculaires, ancestraux, religieux, profanes, indigènes, féministes, de modes d’habiter la terre.

    « Les épistémologies du sud comme politique de connaissances », est le thème central de la rencontre scientifique qui sera introduite par l’universitaire et sociologue portugais, Boaventura De Sousa Santos. Les travaux académiques de ce dernier appellent à un dialogue interculturel et à l’intégration d’expériences et de formes de connaissances diverses pour renouveler les sciences sociales.

    Il s’agira, selon les organisateurs, de s’inscrire dans une « approche pluridisciplinaire et pluri culturelle », en faisant dialoguer plusieurs domaines du savoir : anthropologie, sociologie, philosophie, histoire, droit, sciences de l’éducation, écologique politique, esthétique, médecine.

    Les initiateurs insistent aussi sur l’enrichissement mutuel de différentes politiques de connaissances, à travers « la reconnaissance, la mise en résonance, l’hybridation et la créolisation des connaissances, à travers des processus de combinaison de coprésences et de transformation réciproque des écologies de savoirs ».

    Les épistémologies du Sud renvoient essentiellement à la manière dont les savoirs et visions du monde des peuples du Sud sont restés « ignorés, invisibilisés et infériorisés », indique-t-on.

    « Nous sommes ici dans une initiative que je pense innovatrice, c’est de nous solidariser et de participer comme nous pouvons dans un processus de rénovation qui se passe au Sénégal et qui va être aussi de renouveler et réformer les institutions d’éducation, de toute l’éducation, mais particulièrement de l’université », a fait savoir le professeur Boaventura De Sousa Santos, évoquant la nécessité d’une « certaine rupture avec le passé ».

    Le sociologue s’est notamment attardé sur « les connaissances exclues de l’université et (des systèmes) d’éducation et d’autres langues exclues qui doivent être intégrées ».

    La chercheure et agro-pédologue, Rokhaya Daba Fall, a invité à prendre en considération la notion de sociologie des différences et celle des similarités, notant que « (…) ce n’est pas pour diviser, mais pour tenir compte des différences afin de pouvoir bâtir, justement, des complémentarités ».

    « C’est une initiative formidable d’avoir cette éminence (Boaventura De Sousa Santos) sur les épistémologies du Sud en face de nous, et nous parler de toute la théorie qui tourne autour de cette façon de voir qui est très importante face à ce qu’on a connu, là où on nous a moulés par l’éducation, c’est-à-dire tout ce qui est venu du Nord », s’est réjouie Mme Fall.

    « Je ne dis pas qu’on doit rejeter le tout, mais il faut nécessairement qu’on se batte contre les oublis de l’histoire qui touchent beaucoup plus l’Afrique subsaharienne », a martelé l’ancienne directrice général de l’Institut national de pédologie.

    AFD/SMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Programme USAID Gold : la deuxième phase lancée à Tambacounda

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Programme USAID Gold : la deuxième phase lancée à Tambacounda

    Tambacounda, 13 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Tambacounda chargé du développement, Diarryatou Ndiaye, a procédé lundi au lancement de la deuxième phase du Programme gouvernance locale pour le développement, également appelé USAID Gold Plus, dont l’objectif est d’accompagner les collectivités territoriales dans la mobilisation de ressources.

    La première phase de ce programme a été déroulée de 2016 à 2023, a rappelé Mme Ndiaye lors d’un comité régional de développement (CRD) tenu en présence de plusieurs autorités administratives et locales des zones d’intervention du projet.

    La deuxième phase du Programme gouvernance locale pour le développement sera mise en œuvre au cours de la période 2024-2028, a précisé l’adjoint au gouverneur de Tambacounda chargé du développement.

    Selon Diarryatou Ndiaye, avec le lancement de sa deuxième phase, ce programme pourra accompagner la mise en œuvre du nouveau référentiel des politiques publiques « Sénégal 2050 ».

     »C’est un programme qui est déjà engagé aux côtés de l’État du Sénégal pour l’accompagner dans le nouveau référentiel Sénégal 2050 et l’acte 3 de la décentralisation », a-t-elle salué.

    Selon les termes de référence du programme, le projet USAID Gold Plus vise à accompagner les acteurs territoriaux dans la mobilisation des ressources et dans la gestion transparente et participative des affaires.

    Le programme veut augmenter l’efficacité et la responsabilité des acteurs locaux dans la mobilisation des ressources et la fourniture de services équitables et de qualité aux citoyens.

    USAID Gold ambitionne également de contribuer à accroître la légitimité, la crédibilité et la qualité de l’engagement entre les populations locales et leur gouvernement, à travers une augmentation des recettes locales et en favorisant le développement inclusif, notamment par la consolidation des prestations de services.

    Le programme Gold, financé par l’USAID, est piloté par World Vision Sénégal et mis en œuvre par un consortium de six ONG, indique-t-on.

    Il s’étale sur quatre années, du 15 juillet 2024 au 14 juillet 2028, et intervient dans les régions de Kolda, Sédhiou, Kédougou, Tambacounda, Ziguinchor et Dakar.

    ABD/BK/SMD/ASG

  • MONDE-EDUCATION / Promotion des femmes : le Sénégal mise sur des programmes éducatifs adaptés

    MONDE-EDUCATION / Promotion des femmes : le Sénégal mise sur des programmes éducatifs adaptés

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Sénégal mise sur des programmes adaptés pour réduire les inégalités de genre dans l’accès à l’éducation et promouvoir l’autonomisation des femmes, a déclaré Mor Loume, conseiller spécial du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Mor Loume conduisait la délégation sénégalaise lors du sommet international de deux jours pour l’éducation des filles dans les communautés musulmanes, tenu ce week-end au Pakistan, avec la participation de 47 pays.

    « Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre de sa politique d’éducation, a mis un accent particulier sur l’encouragement de l’éducation des filles. Cette initiative vise à réduire les inégalités de genre dans l’accès à l’éducation et à promouvoir l’autonomisation des femmes à travers des programmes éducatifs adaptés », a dit le chef de la délégation dans son discours à l’ouverture de la rencontre.

    « L’éducation est le fondement sur lequel repose l’avenir de toute société. Elle est non seulement un droit fondamental, mais également un levier essentiel pour le progrès économique, social et culturel », a dit M. Loume, dont les propos sont rapportés dans un communiqué.

    Selon Mor Loume, aucune nation « ne peut prospérer sans un système éducatif solide, inclusif et équitable qui prépare ses citoyens à relever les défis du monde moderne ».

    À l’ouverture du sommet, samedi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a souligné que le monde musulman se trouve confronté à des défis importants pour garantir un accès équitable à l’éducation pour les filles.

    Le sommet devait sceller, à travers une Déclaration dite d’Islamabad, « l’engagement commun de la communauté musulmane à rendre autonome les filles via l’éducation, ouvrant la voie à des réformes éducatives inclusives et durables, et à un avenir meilleur pour les générations à venir ».

    ADL/BK/ASG