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  • SENEGAL-TRANSPORTS / Dakar Dem Dikk va se doter de bus intelligents, selon son directeur général

    SENEGAL-TRANSPORTS / Dakar Dem Dikk va se doter de bus intelligents, selon son directeur général

    Dakar, 8 jan (APS) – La société national de transport Dakar Dem Dikk (DDD) cherche à se doter de bus intelligents, un projet qui mettra fin à la présence des guichetiers à bord de ses bus, a annoncé son directeur général, Assane Mbengue.

    Le nouveau service de bus intelligents a été présenté aux autorités, a dit M. Mbengue dans une interview publiée mercredi par le quotidien Le Soleil.

    ‘’Nous avons eu plus de 90 % de satisfaction sur les tests réalisés’’, a-t-il assuré.

    Assane Mbengue fait part, par ailleurs, de la volonté de Dakar Dem Dikk d’améliorer la qualité de ses services ‘’en simplifiant le mode d’interaction [des voyageurs] avec les moyens de transport’’.

    Selon M. Mbengue, la présence des receveurs dans les bus ne sera plus nécessaire lorsque ce service sera opérationnel.

    ‘’Aujourd’hui, le receveur n’existe plus que dans quelques pays, dont le Sénégal’’, a-t-il signalé, ajoutant que ceux de Dakar Dem Dikk ‘’seront redéployés ailleurs’’ que dans les bus, lorsque cette innovation verra le jour.

    Le projet Afrique Dem Dikk, lancé en 2020 pour transporter des voyageurs entre le Sénégal et les autres pays de la région, sera étendu à un grand nombre de pays, selon Assane Mbengue.

    ‘’Si les moyens suivent, on compte aller jusqu’au Maroc et dans les autres pays de la région, dont les deux Guinée et le Mali’’, a-t-il dit.

    La ‘’restructuration’’ est l’un des chantiers de Dakar Dem Dikk pour cette année, selon son directeur général.

    ‘’Nous avons entamé ce chantier en essayant d’optimiser les ressources mises à notre disposition. Quand une entreprise fonctionne avec des ressources limitées, il faut qu’elle les utilise de manière optimale. C’est ce que nous sommes en train de faire’’, a dit M. Mbengue, précisant que le nombre de directions figurant dans l’organigramme de DDD a été réduit de 12 à neuf en vue d’une ‘’optimisation des ressources’’.

    Régularisation des prestataires de services

    ‘’Si nous intégrons les prestataires, nous avoisinons 3.000 agents pour une masse salariale de plus de 800 millions de francs CFA par mois’’, a signalé le directeur général de DDD.

    L’effectif ‘’pléthorique’’ des travailleurs de la société nationale de transport n’est pas son seul ‘’problème’’, a tenu à préciser M. Mbengue, estimant que les difficultés de l’entreprise découlent aussi d’une ‘’inadéquation’’ de ses ressources avec ses ‘’besoins réels’’.

    ‘’Par exemple, il m’est difficile de sortir le nombre de bus que je veux à cause d’un manque de chauffeurs et de receveurs, alors que les bus sont disponibles’’, a signalé Assane Mbengue.

    Certains recrutements effectués par DDD ‘’n’ont pas été très efficients’’, a-t-il soutenu, ajoutant que ‘’des gens sont recrutés avec des contrats à durée indéterminée aux dépens d’autres, qui ont plus d’ancienneté qu’eux’’. ‘’Cette situation a des incidences sur la masse salariale.’’

    M. Mbengue affirme qu’aucun licenciement n’a eu lieu depuis qu’il dirige Dakar Dem Dikk. ‘’Nous avons entamé la régularisation des prestataires de services, avec l’accord de notre conseil d’administration’’, a-t-il assuré.

    MFD/BK/SMD/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORT-REGULATION / Immatriculation motos « Jakarta » : les conducteurs de Tambacounda veulent un allègement des procédures

    SENEGAL-TRANSPORT-REGULATION / Immatriculation motos « Jakarta » : les conducteurs de Tambacounda veulent un allègement des procédures

    Tambacounda, 8 jan (APS) – Le président de l’association des conducteurs de motos-taxis « Jakarta » de Tambacounda (ASCOJA), Mohamed Ndiaye, sollicite des pouvoirs publics l’allègement des procédures d’immatriculation de ces deux roues, dans le cadre des mesures annoncées pour l’assainissement et l’organisation de ce secteur des transports.

    « C’est une mesure que nous devons saluer avant tout, parce que le transport de personnes par les motos doit être organisé et recardé au même titre que les autres secteurs […] », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    « Nous ne pouvons pas refuser cette mesure, car l’État veut juste réorganiser le secteur, le structurer, l’assainir et identifier les jeunes qui s’y activent, mais nous demandons aux autorités de revoir cette décision. Nous ne voulons pas un rapport de force avec l’État, mais un allègement de la procédure », a-t-il dit en langue nationale wolof.

    Selon, ce natif de Camp Navétane, un quartier de la commune de Tambacounda, pour réorganiser le secteur, l’État doit consulter, au préalable, les acteurs concernés.

    La décision des pouvoirs publics de structurer le secteur « est bonne, mais elle risque d’être très dure pour les usagers, car la plupart des conducteurs de motos sont des cas sociaux », a-t-il soutenu.

    « Certains conducteurs de motos sont des jeunes qui voulaient à un moment donné prendre les pirogues, mais l’alternance |politique] » survenue à l’issue de la présidentielle de mars dernier « a suscité beaucoup d’espoir chez eux, donc l’État doit éviter de prendre des mesures impopulaires qui peuvent aggraver leur situation », a déclaré Mohamed Ndiaye.

    Le président de l’association des conducteurs de motos-taxis « Jakarta » de Tambacounda estime que pour mieux réorganiser et structurer le secteur, les procédures d’immatriculation devraient être gratuites.

    « Nous voulons la gratuité de l’immatriculation, car on nous demande déjà de payer 28.000 francs CFA pour la plaque, on nous dit que cette plaque est gérée par une société privée, mais je pense que l’État a les moyens de la subventionner pour rendre cela accessible aux usagers », a-t-il relevé.

    Selon lui, il y a encore « plus compliqué », car pour avoir un permis de conduire, un des documents nécessaires pour l’immatriculation, « il faut avoir 180.000 francs CFA ou 160.000 F, voire 140.000 », en fonction des catégories, « sans parler de l’assurance de la moto qui coûte 30.000 francs et de la quittance mensuelle qui s’élève à 3. 000 francs CFA ».

    Mohamed Ndiaye affirme que la plupart des conducteurs de motos-taxis sont dans l’incapacité de s’acquitter de telles sommes.

    « Dites-moi seulement comment quelqu’un qui doit verser 2000 F par jour au propitiatoire de la moto qu’il conduit, acheter de l’essence et assurer la dépense quotidienne à la maison, peut-il mobiliser une telle somme ? », s’interroge-t-il.

    Il s’y ajoute que certains de ses camarades ont, dit-il, des difficultés pour fournir tous les documents requis.

    « On nous demande également des documents difficiles à fournir comme l’acte de vente, car il y a des conducteurs qui ont acheté des motos il y a huit ans de cela » par exemple, et ne peuvent plus retrouver celui qui le leur avait vendu. « Au regard de tout cela, conclut-il, je pense que l’État doit alléger [l’impact des mesures annoncées] ».

    ABD/BK/SMD

  • VIDEO / TOUBA : CRD Magal kazou Rajap 2025

    VIDEO / TOUBA : CRD Magal kazou Rajap 2025

    Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall a assuré mardi que toutes les dispositions nécessaires seront prises par les services techniques déconcentrés pour une bonne organisation du Magal de Kazu Rajab commémorant la naissance de Serigne Fallou Mbacké, deuxième khalife général des mourides. Il s’exprimait lors de la réunion consacrée aux préparatifs de cet événement religieux prévu le 27 janvier prochain.

  • VIDEO / CRD MAGAL KAZOU RAJAB : Serigne Ahmadou Badawi Mbacké salue l’engagement des services étatiques

    VIDEO / CRD MAGAL KAZOU RAJAB : Serigne Ahmadou Badawi Mbacké salue l’engagement des services étatiques

    Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, membre du comité d’organisation du Magal de Kazu Rajab est revenu sur le sens et les bienfaits du mois de Rajab qui coïncide avec la naissance du deuxième khalife général des mourides. Prenant part à la réunion du comité régional de développement consacrée aux préparatifs de cet événement religieux, il a salué l’engagement des services techniques déconcentrés pour la bonne organisation de cet événement religieux.

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : la quantité collectée en un mois dépasse celle de toute la précédente campagne

    SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : la quantité collectée en un mois dépasse celle de toute la précédente campagne

    Kaffrine, 8 jan (APS) – Les opérateurs privés prenant part à la commercialisation (2024-2025) des récoltes ont collecté 3.998 tonnes de graines d’arachide dans la région de Kaffrine (centre) en un mois, contre 3.607 tonnes pour toute la durée de la campagne de l’année dernière (2023-2024), a appris l’APS du directeur du développement rural de cette région, Mamadou Badiane.

    « Concernant la campagne de commercialisation agricole, qui a démarré officiellement le 5 décembre dernier, la quantité collectée au niveau régional est de 3.998 tonnes d’arachide, contre 3.607 tonnes à la fin de la campagne de commercialisation de l’année dernière », a-t-il annoncé.

    Les 3.607 tonnes de la précédente campagne ont été achetées par les opérateurs privés entre décembre 2023 et avril 2024, soit quatre mois, a précisé Mamadou Badiane.

    Cette année, seuls seize points de collecte ont été ouverts dans la région, a-t-il dit, rappelant que 127 points avaient été prévus.

    Six se trouvent dans le département de Koungheul, autant dans celui de Kaffrine, les départements de Birkelane et Malem Hodar ayant respectivement un et trois points de collecte.

    Selon Mamadou Badiane, les graines collectées dans la région sont acheminées vers les usines de la SONACOS, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal, en vue de leur transformation en huile.

    Cette année, le prix plancher du kilogramme d’arachide est de 305 francs CFA. L’année dernière, il était fixé à 280 francs.

    Selon le directeur régional du développement rural de Kaffrine, l’État n’a pas encore payé la totalité de la dette contractée auprès des opérateurs privés depuis 2023, ce qui explique le non-fonctionnement de nombreux points de collecte.

    En raison de la commercialisation des graines d’arachide dans les marchés hebdomadaires aussi, certains points de collecte ne fonctionnent pas, a expliqué M. Badiane.

    « Les agriculteurs doivent réserver des semences et éviter de tout vendre, consommer ou transformer », a-t-il affirmé en guise de conseil.

    CTS/ADE/SMD/ESF/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL / Conférence de presse LSFP, vendredi

    SENEGAL-FOOTBALL / Conférence de presse LSFP, vendredi

    Dakar, 8 jan (APS) – La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) annonce animer vendredi, à partir de 10 heures, une conférence de presse devant porter sur un projet de plateforme streaming pour la diffusion de ses compétitions.

    Selon un communiqué, cette rencontre avec les journalistes, prévue au siège de la LSFP à Dakar, sera aussi l’occasion de faire le point sur « la situation des compétitions ».

    Il précise la nouvelle formule de la Coupe de la Ligue sera présentée au cours de cette conférence de presse.

    BHC/BK

  • VIDEO / Le Sénégal est plus apte à faire face aux pandémies (Officiel)

    VIDEO / Le Sénégal est plus apte à faire face aux pandémies (Officiel)

    Le Sénégal est plus apte à faire face aux pandémie, a relevé mardi, à Saly (Ouest), Ousmane Cissé, le directeur général de la santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il présidait un atelier d’évaluation annuelle multisectorielle des progrès du Règlement sanitaire international (RSI) selon l’outil e-Spar.

  • VIDEO / Partenariat TDS-AEME, pour optimiser les efforts de maitrise de l’énergie

    VIDEO / Partenariat TDS-AEME, pour optimiser les efforts de maitrise de l’énergie

    La société de télédiffusion du Sénégal TDS et l’agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie AEME travaillent désormais pour optimiser leurs efforts dans le cadre de la maîtrise de l’énergie.
    Les deux institutions publiques ont signé une convention de partenariat qui leur permettra de mutualiser leurs interventions pour une meilleure maîtrise des coûts de la consommation d’énergie. La cérémonie de signature a lieu ce mardi dans les locaux de TDS SA.
  • AFRIQUE-FOOTBALL-PRIMES / Le vainqueur du prochain CHAN va empocher plus de 2 milliards CFA

    AFRIQUE-FOOTBALL-PRIMES / Le vainqueur du prochain CHAN va empocher plus de 2 milliards CFA

    Dakar, 8 jan (APS) – Le vainqueur de la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), prévue du 1ᵉʳ au 28 février, va empocher 3,5 millions de dollars, soit plus de 2 milliards de francs CFA, a-t-on appris de la Confédération africaine de football (CAF).

    La CAF a également annoncé, mardi, que la dotation financière de ce CHAN a été portée à 10,4 millions de dollars, soit une revalorisation de 32%.

    Pour cette édition prévue au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, la CAF a « décidé d’augmenter de manière significative la dotation financière pour le vainqueur à 3,5 millions USD, ce qui représente une revalorisation de 75% ».

    « Nous avons également augmenté la dotation financière du CHAN Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 à 10,4 millions de dollars, soit une augmentation de 32% », a indiqué le président de la CAF Patrice Motsepe.

    Il a ajouté que le CHAN est « une compétition importante pour le développement et la croissance des joueurs de football basés en Afrique et contribuera de manière significative à la compétitivité mondiale du football africain et des compétitions de la CAF ».

     »Cette compétition fait partie de notre stratégie d’investissement dans le football africain en vue de le rendre attrayant pour les fans de football, les téléspectateurs, les sponsors, les partenaires et les autres parties prenantes en Afrique et dans le monde entier », a souligné le président de la CAF.

    Le tirage au sort va se dérouler le 15 janvier prochain à Nairobi (Kenya).

    La compétition se déroulera du 1ᵉʳ au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

    Le Sénégal, tenant du titre, est qualifié pour cette édition du CHAN, qui va coïncider avec la quatrième participation des Lions à cette compétition réunissant des joueurs évoluant en Afrique.

    Dix-sept pays, incluant les trois pays organisateurs (Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda), se sont déjà qualifiés pour le CHAN.

    Le Maroc, la Guinée, le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, le Nigeria, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo font partie des pays qualifiés, de même que le Congo, le Soudan, la Zambie, l’Angola et Madagascar.

    Un dernier ticket est réservé aux pays de la zone CECAFA (Afrique centrale et de l’Est). Il devrait revenir au Burundi, à l’Ethiopie ou au Soudan du Sud.

    BHC/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Thiès : l’école de Sinthiou Yoro Sadio veut s’équiper davantage pour de meilleurs enseignements

    SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Thiès : l’école de Sinthiou Yoro Sadio veut s’équiper davantage pour de meilleurs enseignements

    Thiès, 8 jan (APS) – L’école élémentaire de Sinthiou Yoro Sadio, une localité « semi-urbaine » située à la périphérie de la ville de Thiès (ouest), ambitionne de trouver des solutions au manque criant d’équipements auquel elle se trouve confrontée, en vue d’améliorer la qualité de ses enseignements.

    Le problème de matériel de reprographie, pour l’impression de masse des épreuves et autres supports pédagogiques, a notamment été au cœur des échanges entre le nouveau directeur de l’école, Yaya Diatta, et les parents d’élèves, mardi.

    Cette réunion de restitution fait suite à la participation de M. Diatta à un forum des acteurs scolaires à Fandène.

    Lors de ce forum, le Programme d’apprentissage des mathématiques à l’élémentaire (PAME), une initiative appuyée par la coopération japonaise, a été présenté aux parents.

    Ce programme propose des outils de simplification de l’apprentissage des mathématiques, matière qui constitue souvent le point faible des élèves au primaire.

    Ces supports incluent des livres, des vidéos à projeter en classe. D’où la nécessité d’un vidéoprojecteur.

    Il prévoit aussi le recrutement, par les comités de gestion d’écoles, d’au moins trois facilitateurs, pour encadrer les élèves en maths, trois jours de la semaine, en dehors des heures de cours, à l’aide d’un guide confectionné à cet effet.

    Vu l’insuffisance des ouvrages didactiques produits par le PAME, il a été prévu de pallier ce manque par la reprographie.

    L’un des engagements issus de ce forum a été d’appuyer la reprographie et de sensibiliser les parents à faire faire à leurs enfants des exercices à la maison.

    Selon le directeur, l’école de Sinthiou Yoro Sadio a besoin de matériel de reprographie, à savoir une imprimante et une photocopieuse neuve et de qualité.

    La photocopieuse, dont elle dispose, est « vieillissante » et tombe souvent en panne. « Le grand problème, c’est la reprographie », a insisté Yaya Diatta.

    Il a saisi l’occasion pour sensibiliser les parents, regroupés notamment au sein du comité de gestion de l’école (CGE), aux défis auxquels la structure scolaire est confrontée, pour améliorer ses enseignements et, par ricochet, ses résultats.

    Vu que le mode d’enseignement a changé, les appareils de reprographie sont devenus nécessaires pour une bonne qualité des apprentissages.

    Les enseignants ont parfois besoin d’imprimer des images à des fins pédagogiques.

    Toutes les écoles qui n’en ont pas, doivent aller jusqu’au centre-ville pour démultiplier les centaines de copies de leurs épreuves de composition, de test ou devoir.

    Ce qui coûte beaucoup d’argent, a noté M. Diatta.

    L’école a besoin d’un soutien matériel et moral

    Le maître de CM2, Mamadou Cissokho, dit avoir réclamé à chaque élève une somme forfaitaire de 2.000 FCFA, pour toute l’année, pour couvrir les frais de reprographie. Ce qui est loin de suffire.

    La sécurité est une autre préoccupation de l’école, qui a vu son portail arraché et une fenêtre endommagée, au retour des vacances de Noël. C’est que l’école n’a pas de vigile.

    L’école a besoin du « soutien matériel et moral » de la communauté, dont elle est l’émanation, a plaidé le chef d’établissement.

    Il a indiqué que plusieurs correspondances ont déjà été adressées à des personnalités, pour le moment sans grandes retombées.

    Le président du comité de gestion d’école, Idrissa Ba, a salué la tenue de cette rencontre, estimant qu’elle est au bénéfice exclusif des élèves et des parents.

    À l’image de plusieurs intervenants, il a vanté le travail abattu par l’équipe pédagogique qui mérite, pour cela, d’être soutenue.

    Il a exhorté les parents à s’impliquer davantage et de « ne pas tout attendre de l’État ».

    À l’issue de cette réunion, les parents, venus en grand nombre, se sont engagés à verser des contributions d’au minimum 1.000 FCFA, pour aider l’école à se doter de matériel de reprographie.

    Située non loin de la route conduisant à l’autoroute Ila Touba, l’école élémentaire de Sinthiou Yoro Sadio, naguère un village d’éleveurs peuls, a connu une urbanisation exponentielle ces dernières années.

    La population a explosé et de très belles constructions poussent comme des champignons.

    Cependant, même si l’école, créée en 2004, « grandit très vite, son rythme de transformation n’est pas proportionnel à celui du quartier qui l’abrite ».

    De plus en plus de populations viennent habiter le quartier, souhaitant y transférer leurs enfants, signale le chef d’établissement.

    Avec ses six classes pour un effectif de 273 élèves, l’école envisage de s’agrandir, pour recevoir la demande sans cesse croissante. Cette année, elle a dû refuser des transferts, faute de place, rapporte le directeur.

    L’école est « en haut du tableau » dans le département, avec 100 % de réussite à l’entrée en 6ᵉ et plus de 94% au CFEE, se réjouit-il.

    Même s’il dépend administrativement de la commune de Fandène, Sinthiou Yoro Sadio, devenu un sous-quartier de Keur Massamba Guèye, est, de fait, rattaché à Thiès. Il est à une dizaine de minutes de route du centre-ville.

    « Géographiquement, nous sommes de Thiès, il n’y a pas de raison que nous ne bénéficions pas des mêmes conditions d’études que les autres écoles de la ville. Nous avons de l’électricité, seuls les équipements nous font défaut’, dit Yaya Diatta, qui soutient que son établissement est une « école semi-urbaine » et non une « école de brousse ».

    Cette rencontre qui avait surtout ciblé les parents de candidats au CFEE et à l’entrée en 6ᵉ, avait aussi abordé les questions d’état civil et d’encadrement à la maison.

    Selon Yaya Diatta, le nombre de candidats sans pièce d’état civil a été résorbé jusqu’à trois, même si le défaut de ce document ne les empêchera pas de participer aux examens.

    Le directeur a dit espérer un « avenir meilleur » pour cette école, qui peut compter sur une équipe pédagogique « dynamique, travailleuse et engagée ».

    ADI/BK