Le Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire numéro 3 à Kaolack (centre), a estimé samedi que la huitième édition de la journée nationale de nettoiement a atteint un »niveau jamais obtenu jusqu’ici » depuis le lancement du concept »Setal Suñu Réew ». Il a salué la pertinence de cette initiative citoyenne prônée par les pouvoirs publics.
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SENEGAL-RELIGION / Gamou de Médina Niassène : le Khalife de la famille de Serigne Mbaye Niass insiste sur l’importance du respect mutuel
Keur Madiabel (Kaolack), 5 jan (APS) – Le khalife de la famille de Serigne Mbaye Niass de Médina Niassène, dans la commune de Keur Madiabel (département de Nioro du Rip), a insisté, samedi, sur l’importance du respect mutuel dans la construction d’une nation prospère et stable.
»Le respect mutuel entre citoyens sénégalais est plus que nécessaire, si nous voulons bâtir un pays prospère et stable où règnent la paix, la concorde et la cohésion sociale’’, a notamment dit Cheikh Mouhamadoul Mahi Serigne Mbaye Niass.
Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle de la 77ème édition du Gamou de Médina Niassène, dans la commune de Keur Madiabel dont le thème a porté sur : ‘’Le Khalifat soufi au Sénégal’’.
En présence du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, de son porte-parole Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé, du préfet du département de Nioro du Rip, Ibrahima Fall, entre autres personnalités, il a appelé à »s’inspirer des enseignements et des valeurs de nos grands érudits basés sur les préceptes de l’Islam et les recommandations du prophète Mohamed (PSL)’’.
Le guide religieux membre de la famille de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye (1900-1975) a mis en exergue l’importance de l’éducation, des valeurs de civisme, de citoyenneté et de patriotisme.
Venu représenter le gouvernement à la tête d’une forte délégation, le préfet du département de Nioro du Rip, Ibrahima Fall, a indiqué que les œuvres léguées par les grands érudits du Sénégal, comme Baye Niass et son frère Serigne Mbaye Niass, sont aujourd’hui plus que jamais utiles pour promouvoir les grandes valeurs.
»Cette stabilité sénégalaise vantée partout dans le monde a été rendue possible par les enseignements des érudits de notre pays’’, a déclaré le préfet qui a sollicité des autorités religieuses des prières pour la paix au Sénégal et dans le reste du monde.
ADE/OID/ABB
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SENEGAL-MEDIAS-PROFIL / Babacar Ndiaye, l’agencier à la carrière bien remplie
+++Par Alioune Diouf+++
Thiès, 5 jan (APS) – L’ancien journaliste Babacar Ndiaye, décoré de la Grand-Croix dans l’Ordre national du Lion, le 20 décembre dernier par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, après avoir servi pendant 35 ans dans la quasi-totalité des bureaux régionaux de l’Agence de presse sénégalaise (APS), s’honore d’avoir touché le plafond en termes de distinctions, après une carrière d’agencier bien remplie.
« J’ai roulé ma bosse partout. Il n’y a que Louga et Saint-Louis qui ont échappé [à mon parcours de journaliste] », lance, non sans fierté, Babacar Ndiaye, ancien chef de bureau et correspondant de l’APS dans la plupart des régions du pays.
C’est en homme comblé que celui dont le nom a longtemps été associé à l’APS, reçoit dans un douillet salon chez lui au quartier 10e, à Thiès (ouest).
Pour avoir passé plus de trois décennies d’une carrière de journaliste bien remplie, Babacar Ndiaye APS, est devenu une icône de la presse sénégalaise.
Même s’il n’est pas homme à s’encombrer de gloriole, sa décoration dans l’Ordre national du Lion lui est allée droit au cœur, surtout qu’il l’a reçue de la plus haute autorité du pays, en présence de son fils qui l’accompagnait et d’anciens confrères et amis, dont l’ancien directeur général de l’APS, Mamadou Koumé.
« C’est un grand honneur que le président de la République m’a accordé, parce qu’il faut reconnaître que c’est la distinction la plus élevée dans l’Ordre national du Lion, dit-il. Avec cette distinction, j’ai touché le plafond des décorations que je pouvais recevoir ».
Arborant en diagonale le ruban vert qui soutient sa décoration, un pendentif doré, et une autre médaille épinglée à la poitrine qu’il avait reçue de l’ancien président Macky Sall, il ne manque pas de remercier le grand chancelier de l’Ordre national du Lion, le général Meïssa Sellé Niang, à l’origine de cette nouvelle marque de reconnaissance, ainsi que tous les membres de la chancellerie.
A 77 ans, l’homme de grande carrure, à la barbe toute blanche, jadis très dynamique, commence à sentir le poids de l’âge.
Depuis sa retraite en 2008, ce père de quatre garçons, dont l’un vit aux Etats-Unis et l’autre travaille dans les mines d’or de Sabodala, habite dans sa maison sise dans le verdoyant quartier 10e de la capitale du rail, aux côtés de son épouse. La parfaite complicité entre les deux saute aux yeux du visiteur.
« Mère Ndiaye, ce ne sont pas mes verres, mais les tiens », lui lance-t-elle, après avoir mis les lunettes qu’elle vient juste de lui remettre avant l’entretien. »Je lui dis qu’elle a vieilli, mais elle refuse de l’admettre“, rigole le doyen dont le sens de l’humour n’a pas pris une ride.
« J’ai fait pratiquement tous les bureaux régionaux. Je me réjouis de ce parcours. J’ai servi sans arrière-pensée et avec abnégation et beaucoup d’engagement », dit ce journaliste à la retraite, qui a intégré l’APS en 1973.
Après Dakar, à la rédaction centrale, il a été chef de bureau à Tambacounda [est], à Ziguinchor [sud], alors capitale de la Casamance naturelle, à Fatick [centre], en 1974, à Diourbel [centre] cumulé à Thiès, où il a fait quatre allers-retours.
Après un premier séjour à Tambacounda, il a dû y retourner, pour assurer un intérim de trois mois, mais qui sera finalement prolongé au-delà d’un an. Son successeur dans le Sénégal oriental, le journaliste Ibrahima Bakhoum, ne s’entendait pas avec le gouverneur d’alors, qui lui collait l’étiquette de ‘’communiste’’.
Son long périple à travers le pays à permis à Babacar Ndiaye de croiser d’illustres gouverneurs qu’a connus le Sénégal. Il se rappelle avec nostalgie, entre autres, d’Amadou Thiam, d’Idrissa Camara, l’un des derniers avec lesquels il a travaillé à Thiès, Souleymane Ly, récemment rappelé à Dieu ou encore Ndakhté Mbaye, considéré comme le père de la réforme de l’administration de 1972.
Babacar Ndiaye a été témoin de toutes les phases de l’évolution des moyens de transmission de l’information à l’APS, depuis les plis envoyés par train jusqu’à l’arrivée d’Internet, en passant par le fax. Ce natif de Louga, d’un père originaire de Linguère, a eu un parcours remarquable.
La reconnaissance de ses pairs
Dans une tribune publiée sur Thiès 24, un média en ligne du journaliste thiessois Mbaye Samb, correspondant du quotidien privé L’As, Cheikh Fall, son ancien compagnon de route et chef de département à la RTS, ne tarit pas d’éloges à son endroit.
Fall qui a cheminé sous son aile protectrice, en tant que jeune correspondant de Radio Sénégal à Thiès, lui a rendu hommage pour avoir “joué le rôle d’un ilotier pour le bien de ses jeunes cadets journalistes, mais surtout pour la noblesse du journalisme“.
“Jeune correspondant de Radio Sénégal dans la capitale du rail, je me suis jeté dans ses bras sans autre forme de procès“, se souvient Cheikh Fall, évoquant les temps où il y avait des passerelles entre les médias publics faisant que Babacar Ndiaye alimentait le Soleil par ses dépêches, et prêtait sa voix à la RTS.
« Babacar Ndiaye, maître dans son art, faisait son travail sans se raccrocher aux chimères. Cette rigueur dans l’exercice de ce métier complexe lui donnait une stature de personne respectée et écoutée par tous. Autorités administratives et locales, leaders d’opinion ou autres décideurs publics comme privés voyaient leurs activités relayées dans un style concis au contenu fidèle“, témoigne-t-il.
“Babacar fut un agencier hors pair. Ses dépêches alimentaient le célèbre quotidien national Le Soleil et sa belle voix résonnait sur les ondes de Radio Sénégal, au grand bonheur des auditeurs. Oui, le doyen Babacar Ndiaye était la plume et la symphonie“, écrit-il encore.
Pour couronner le tout, Cheikh Fall suggère à l’actuel maire de Thiès de baptiser, en son nom, la rue passant devant chez lui, qui longe la Chambre des métiers, l’UFR/Santé et l’ANCAR.
Les faits marquants de sa longue carrière de journaliste se bousculent dans sa mémoire. Il se souvient quand, jeune reporter non encore titulaire, il est envoyé à Thiès pour « garder la maison », le temps que le chef de bureau d’alors, Souleymane Diop, aille faire un stage en Allemagne. Il prend alors l’initiative de faire un reportage sur les phosphates, qui n’a pas plu à des députés, qui ont voulu « se débarrasser de (lui) ».
Le débat soulevé par cet article a abouti au vote par l’Assemblée nationale d’une loi nationalisant l’exploitation des phosphates par les ICS, les Industries chimiques du Sénégal, raconte-t-il.
Avec l’aval du président Léopold Senghor, l’État décide de prendre la majorité des actions dans cette société, poursuit l’agencier à la retraite.
Engagement syndical
L’autre anecdote qu’il évoque, non sans regret, porte sur un compte rendu qui a coûté cher à deux de ses proches. Ayant relayé deux accidents de train en l’espace de trois mois, il s’est attiré les foudres du directeur des Chemins de fer de l’époque. Ce dernier, « pour se venger », licencie son épouse qui travaillait dans cette société et retire à son beau-père, un cadre de la même boîte, son logement de fonction, les soupçonnant de lui avoir filé les informations.
Babacar Ndiaye, c’est aussi le syndicaliste défenseur acharné de la corporation, un costume qu’il avait enfilé depuis 1994 aux côtés de son camarade et ami, le regretté Alpha Sall, alors secrétaire général du SYNPICS, le syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal.
Parmi les acquis auxquels il a contribué, il retient la protection de nombreux journalistes de l’arbitraire de leurs employeurs, mais aussi et surtout la construction de la Maison de la presse. Un bâtiment dont la maquette avait été choisie par Alpha Sall et qui a été approuvée par le président Abdoulaye Wade, malgré la réticence de quelques-uns de ses proches collaborateurs, qui estimaient qu’il coûterait trop cher.
Aujourd’hui, même s’il ne rougit pas de ce que ce bâtiment porte le nom du grand journaliste Babacar Touré en lieu et place d’Alpha Sall, il pense qu’il n’est pas trop tard pour rendre un hommage bien mérité à ‘’cet autre porte-étendard de la presse’’, qui a défendu ses confrères jusqu’au-delà des frontières, notamment au Mali.
Admettant une « réelle évolution » dans la pratique du métier de journaliste au Sénégal, il estime qu’ »il reste encore beaucoup de choses à faire et à parfaire, pour que le journaliste soit irréprochable ».
Il se dit « scandalisé » par les contenus de certains médias et les comportements de certains journalistes, et conseille à ses jeunes confrères de « s’accorder avec les faits et ne pas se mettre devant les faits ».
En homme expérimenté, le doyen les met en garde contre la tentation de « se prendre la tête », de « se croire supérieur aux autres », ou encore de « jeter l’opprobre sur d’honnêtes gens ».
Babacar Ndiaye ne manque pas non plus de plaider auprès des plus hautes autorités pour qu’au-delà de son statut de société nationale, sa ‘’maison de cœur’’, l’APS, bénéficie du soutien qui « lui revient » de droit.
ADI/ASB/ABB/OID
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SENEGAL-ECONOMIE-COMMERCE / Ross Béthio : plaidoyer pour la construction d’un marché moderne
Ross Béthio, 5 jan (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Ndiaye, Ousmane Diédhiou, a invité samedi le maire de Ross Béthio à entreprendre des démarches pour doter sa commune d’un marché répondant aux normes.
»Nous voulons que le maire démarche des partenaires pour doter la ville de Ross Béthio d’un marché adéquat qui répond aux normes », a-t-il dit lors de la journée de nettoiement.
La construction d’un marché répondant aux normes sécuritaires permettra aux différents acteurs de ‘’travailler dans de meilleures conditions’’, a ajouté Ousmane Diédhiou.
Il a invité les partenaires locaux et la mairie à ‘’travailler en parfaite synergie dans le but de chercher des moyens nécessaires pour moderniser » le marché.
Le sous-préfet a également alerté les autorités sur les branchements électriques clandestins qui constituent un danger public, exhortant les commerçants à »abandonner’’ ses pratiques.
Ousmane Diédhiou a en outre salué la forte mobilisation de la population lors de la 8ème édition de la journée nationale de nettoiement à laquelle ont pris part le maire de la commune de Ross Béthio, Fally Seck, et des responsables d’associations sportives et culturelles.
OG/AT/OID/ABB
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SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 2 : Thiès FC domine le leader Essamaye
Dakar, 5 jan (APS) – Thiès FC a dominé Essamaye FC sur le score de 3 buts à 1, samedi, au stade Maniang Soumaré, en match comptant pour la 10 -ème journée du championnat de Ligue 2 de football.
Essamaye FC, le club de Ziguinchor, enregistre sa deuxième défaite, mais conserve provisoirement la tête du classement avant la sortie de son dauphin Stade de Mbour, ce dimanche, face aux Diambars de Saly.
Dakar université club (DUC) et l’AS Bambey ont enregistré des victoires importantes, samedi. Les étudiants de Dakar ont battu par 2 buts à 1 l’AS Kaffrine, tandis que l’AS Bambey a surpris l’AS Douanes sur le même score ; un succès qui permet à l’équipe de Bambey de prendre provisoirement la troisième place du championnat. L’Etoile Lusitana et CNEPS Excellence se sont neutralisés zéro but partout.
Voici la suite du programme de la 10-ème journée de Ligue 2 :
Dimanche
Stade Caroline Faye: Stade de Mbour-Diambars FC (16h30)
Stade Lamine Gueye de Kaolack: ASC Saloum-RS Yoff (16h30)
Lundi
Stade municipal des Parcelles Assainies : ASC Camberene–NGB (16h30)
Stade Maniang Soumaré de Thiès : Amitié FC-Ndiambour (16h30)
BHC/OID/ABB
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SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Thiès : Jean Baptiste Tine salue l’application du concept « Armée-Nation rénové » lors de la Journée nationale de nettoiement
Thiès, 5 jan (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a salué, à Thiès (ouest), la mise en application, à travers le pays, de la formule rénovée du concept Armée-Nation, qui s’est matérialisée durant la huitième édition de la journée de salubrité « Setal Sunu Reew », samedi.
« Je voudrai me féliciter encore une fois du maintien et du renforcement du concept Armée-Nation rénové, que nous sommes en train de déployer dans notre pays », a ajouté Jean Baptiste Tine.
Le ministre présidait le lancement, à Thiès, de la huitième journée nationale de nettoiement au Centre de santé Docteur Mamadou Bathily de Thiès.
‘’Ce concept, qui date de l’indépendance, a valu beaucoup de satisfaction » au pays’’, s’est-il réjoui. « En lui donnant une nouvelle envergure, nous tenons à l’enrichir par des contributions et des démarches innovantes qui permettront de donner un nouvel élan à ce concept. », a ajouté le général Tine.
Il s’est également félicité de ‘’la grande mobilisation citoyenne que nous constatons ici », à Thiès, soulignant la « très forte portée symbolique » de l’image des populations et des forces de défense et de sécurité, « réunies sous une même bannière pour mener des activités citoyennes de salubrité ».
L’organisation de la huitième journée d’investissement humain par des activités de nettoiement, placée sous le thème : ‘’Setal sa gox, aar sa yaram », aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent », a été confiée aux Forces de défense et de sécurité, qui sont attelées à rendre propres des structures de santé de la ville, en compagnies des populations civiles.
Le ministre de l’Intérieur a vanté le leadership du commandement de l’ensemble des forces de défense et de sécurité autour du commandant de la Zone militaire numéro 7, qui a permis de mener ces activités « de si belle manière ».
Le directeur régional de la santé (DRS) de Thiès, Mama Moussa Diaw s’est, à son tour, réjoui du choix prioritaire porté par les autorités militaires sur les infrastructures de santé.
Il a surtout relevé, la collaboration de longue date entre les services de santé de l’armée et les autres établissements médicaux.
En prélude à cette journée, un don de sang a été organisé, vendredi, à Thiès, qui a permis de collecter 107 poches de sang, qui seront remises à la banque de sang de l’Hôpital régional de Thiès, a fait savoir le DRS de Thiès.
BT/ADI/ABB
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VIDEO / Sétal sunu réew : le Président de la République appelle à la pérennisation du concept
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a officiellement lancé samedi, la huitième édition de la journée nationale de nettoiement à Yeumbeul ( Dakar).Le chef de l’État a salué l’engagement des forces de défense et de sécurité pour la bonne réussite de cette journée de nettoiement. Il a également invité les Sénégalais à se joindre à l’armée pour un Sénégal plus propre et prospère. -
VIDEO / Setal sunu réew : le chef de l’État magnifie l’engagement de l’armée
Le président de la République a salué samedi, l’engagement des forces de défense et de sécurité pour la bonne réussite de la huitième édition des journées de nettoiement. Acteurs majeurs de ce rendez-vous mensuel, le chef suprême des armées a invité les Sénégalais à se joindre à l’armée pour un Sénégal plus propre et prospère.
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VIDEO / Pr Ndiaw Diouf, agrégé de droit privé
L’ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’UCAD ( FSJP) Pr NDIAW DIOUF est l’invité, samedi, de « Au Centre », une émission de l’agence de presse sénégalaise (APS). Dans cet entretien, Pr Diouf est largement revenu sur les modes alternatifs de règlement des différends au Sénégal. -
SÉNÉGAL-SANTE-PLAIDOYER / Hôpital Mame Abdou de Tivaouane : l’augmentation de la subvention parmi les « préoccupations les plus urgentes » du nouveau directeur
Tivaouane, 4 jan (APS) – Le nouveau directeur de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane (ouest), Yoro Diagne, a indiqué, dans un entretien avec l’APS, que l’augmentation de la subvention annuelle de cette structure sanitaire figure parmi ses préoccupations les plus urgentes.
‘’La hausse de la subvention fait partie des préoccupations les plus urgentes, avec la remise aux normes des installations électriques et l’érection d’un grand bâtiment pour abriter les services éparpillés », a-t-il dit.
Yoro Diagne s’exprimait ainsi sur la situation de cet établissement de santé, qu’il dirige depuis la veille du gamou 2024 de Tivaouane, un évènement religieux commémorant l’anniversaire de la naissance du prophète de l’islam Mohamed (PSL).
L’augmentation de la subvention va améliorer le fonctionnement de l’hôpital, qui reçoit annuellement 200 millions de francs CFA, comme du temps où la structure était classée niveau 1, a-t-il précisé.
Il ajoute qu’une hausse de la subvention, à la hauteur de tous les hôpitaux de niveau 2 qu’il est devenu aujourd’hui, permettra à ses 300 employés de ‘ »mieux respirer ».
Les hôpitaux de niveau 2 reçoivent 500 millions de francs CFA ou plus, selon leur taux de fréquentation, relève-t-il.
Selon M.Diagne, le montant de la subvention actuelle « ne donne pas beaucoup de marge de manoeuvre » dans le management de l’hôpital, avec son nombre important de médecins spécialisés.
Pour le directeur, l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane a besoin d’une subvention de 800 millions à 1 milliard de francs CFA.
Il a également fait part de son souhait de revoir les installations électriques, qui présentent un risque de sécurité.
« Je compte remettre aux normes toutes les installations électriques, qui nous posent un vrai problème », a indiqué le responsable.
L’ancienne maternité, tout comme le rez-de-chaussée qui abritait la salle d’accouchement, et le bloc obstétrical ne fonctionnent plus, a-t-il souligné.
« J’étais obligé de délocaliser la salle d’accouchement et la salle de réveil [dans les] locaux de l’ophtalmologue », a-t-il encore dit.
»Le fait que le rez-de-chaussée de la maternité ne marche plus, expose l’hôpital à des risques de court-circuit, pouvant survenir à n’importe quel moment », a-t-il prévenu.
M. Diagne se dit « très sensible » au « soutien total » du Khalife Serigne Babacar Sy Mansour, dont l’épouse Sokhna Aida Sy offre les trois repas quotidiens aux malades et à leurs accompagnants, jugeant « phénoménale » l’action caritative de cette dernière qui, à l’occasion du Gamou, offre des bœufs à l’hôpital, sans oublier le matériel comme les portes neuves qu’elle a octroyées à l’hôpital.
Selon son directeur, le marabout Serigne Habib Sy soutient aussi l’établissement, par le biais de ses « dahira’ (associations religieuses), tout comme Mame Alpha Sy Dabakh, très actif dans le processus de mise en place d’un centre d’hémodialyse.
Il déplore par ailleurs l’ »action timide » des sociétés extractives présentes dans le département de Tivaouane, au titre de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).
« ‘Toutes les industries du département brillent par leur silence. Seules les ICS [Industries chimiques du Sénégal] ont réfectionné deux cabines d’un coût de 3 millions de francs CFA, malgré leur fortune », fait remarquer Yoro Diagne, qui estime que l’idéal serait de procéder à une rénovation totale de l’hôpital.
« Il faut, selon lui, un bâtiment pouvant abriter la chirurgie, le bloc opératoire, la réanimation , sans oublier les services d’accueil et des urgences, qui ne sont plus aux normes ».
Une augmentation de la subvention pourrait permettre de construire un grand bâtiment regroupant tous les bureaux de l’hôpital, préconise-t-il.
MKB/ADI/ABB