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  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Sédhiou : Dr Ibrahima Sy à l’écoute des agents de santé à la base

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Sédhiou : Dr Ibrahima Sy à l’écoute des agents de santé à la base

    Sédhiou, 4 jan (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, était, vendredi à Sédhiou (sud), pour s’enquérir des conditions de travail des agents de santé à la base.

    Il a été accueilli par les populations et les autorités administratives locales.

    Le personnel sanitaire et de l’action sociale a exposé des doléances liées, entre autres, à la construction de postes de santé, de centres de santé, l’octroi d’ambulances et d’équipements médicaux.

    Le ministre a assuré que les préoccupations sanitaires de la région seront traitées en priorité, affirmant avoir pris note des grands projets régionaux, sous l’impulsion du gouverneur et du directeur régional de la santé.

    Ibrahima Sy a réaffirmé l’engagement de l’État, malgré les défis financiers, à travailler à trouver des solutions aux problèmes soulevés.

    Le ministre a rappelé que la santé est une des priorités de l’Agenda de transformation Vision Sénégal 2050, le nouvel référentiel des politiques publiques.

    Il a également évoqué le “Plan Diomaye pour la Casamance”, visant à faciliter l’installation des populations déplacées par le conflit au sud du pays et à lancer le développement durable dans la région, avec des investissements massifs dans le secteur de la santé, notamment dans les infrastructures.

    Le ministre a souligné l’importance de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la santé, affirmant qu’aucune intervention ne peut avoir d’impact significatif sans une bonne connaissance des problèmes des populations.

    OB/OID/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Le chef de l’État a officiellement lancé la huitième édition de la journée nationale de nettoiement

    SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Le chef de l’État a officiellement lancé la huitième édition de la journée nationale de nettoiement

    Yeumbeul, 4 jan (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a procédé au lancement officiel de la 8ᵉ édition de la Journée nationale de nettoiement, samedi, à la cité Comico, une coopérative de construction militaire située dans la commune de Yeumbeul nord, dans la banlieue dakaroise, a constaté l’APS.

    La cérémonie s’est déroulée au terrain Comico, en présence du ministre des Forces armées, le général Birame Diop, et des autorités administratives et territoriales de Dakar.

    Placée sur le thème  »Seetal sa gokh, aar sa yaaram : aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent », la cérémonie a enregistré une forte mobilisation des forces de défense et de sécurité ainsi que des membres de leurs familles.

    L’organisation de cette huitième édition de la journée nationale de nettoiement est confiée au ministère des Forces armées.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Richard-Toll : d’anciens travailleurs d’une laiterie protestent contre leur licenciement ‘’abusif’’

    SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Richard-Toll : d’anciens travailleurs d’une laiterie protestent contre leur licenciement ‘’abusif’’

    Richard-Toll, 3  jan (APS) – Le Collectif des anciens travailleurs de la Laiterie du Berger (LDB) de Richard-Toll (nord) a protesté, vendredi, contre leur licenciement ‘’abusif’’ et réclamé le paiement de leurs indemnités.

    ‘’Nous, les 32 anciens travailleurs de la LDB, sommes réunis pour protester contre notre licenciement abusif qui n’est fondé sur aucun règlement juridique. Nous demandons également à notre employeur de nous payer des indemnités’’, a déclaré Abdoulaye Sarr Diop le porte-parole du collectif des 32 licenciés de la LDB.

     S’exprimant lors d’un point de presse organisé à Thiabakh, M. Diop a soutenu que les contrats des 32 travailleurs étaient en cours lorsque l’entreprise leur notifiait les licenciements.

    Il a signalé que les responsables de la LBD ont décidé de suspendre les contrats ‘’sans explication claire au préalable’’.

    Le porte-parole du collectif a invité les autorités administratives et l’inspecteur du travail du département de Dagana à venir constater la situation qui prévaut actuellement dans leur ancienne entreprise.

    Le directeur des Ressources humaines de la société, Alain Sarr, a expliqué que les contrats des travailleurs concernés étaient arrivés à terme.

    Selon lui, le non renouvellement de ces contrats est motivé par la décision de la direction d’équilibrer le nombre d’employés par rapport à la capacité de production de la société.

    OG/AT/OID/ABB

  • SENEGAL-ARMEE-HOMMAGE-PORTRAIT / Colonel Lamine Diédhiou, un dévouement au service de la nation et des valeurs universelles

    SENEGAL-ARMEE-HOMMAGE-PORTRAIT / Colonel Lamine Diédhiou, un dévouement au service de la nation et des valeurs universelles

    +++Par Bakary Badji+++

    Dakar, 4 janv (APS) – L’ancien directeur du service du matériel des armées sénégalaises, feu colonel Lamine Diédhiou, portait en bandoulière, outre ses qualités humaines reconnues de tous, les valeurs militaires de discipline et de dévouement à son pays. En hommage à son rang et à son parcours exemplaire, la République a baptisé, le 17 décembre 2024, le camp Lemonnier en son nom, faisant ainsi entrer cet illustre officier dans le panthéon des immortels de la nation sénégalaise.

     »À travers ces baptêmes, les armées rendent hommage à des personnalités éminentes de notre institution, dont la vie et le service doivent inspirer les générations actuelle et future’’, a notamment dit le colonel Birane Niang, l’actuel directeur du service du matériel des armées (DIRMAT), lors de la cérémonie de rebaptisation du camp Lemonnier du nom du colonel Lamine Diédhiou, décédé le 20 décembre 2021 à l’âge de 83 ans.

    ‘’Cette cérémonie permet d’honorer un homme exceptionnel, l’un des chefs militaires les plus emblématiques de l’armée sénégalaise, qui a marqué d’une empreinte indélébile la DIRMAT’’, selon le colonel Niang. Évoquant la carrière du colonel Diédhiou, il a souligné que ‘’retracer sa vie, c’est en quelque sorte revisiter l’histoire de la DIRMAT à travers les âges’’.

    Durant cette cérémonie, le directeur de la structure chargée de l’arsenal de l’armée nationale a rappelé que, tout au long de ses 36 ans de carrière, le colonel Diédhiou a incarné et diffusé les valeurs et l’esprit des ‘’Diambars’’ (Les Braves), surnom donné aux militaires de l’armée sénégalaise.

    Prenant la parole au nom de la famille, Juliana Diédhiou, la fille du parrain, a rappelé que son père ‘’était connu pour la maîtrise de son art et son honnêteté sans faille’’. Elle a également rappelé que son père, né le 31 décembre 1937 à Kagnobon (Bignona, sud), était un fervent patriote qui, tout au long de sa carrière, a incarné les valeurs de dévouement au service de la nation.

    Ces témoignages sont corroborés par d’anciens frères d’armes du colonel Diédhiou. Adama Sonko, son ancien camarade au bataillon du matériel et actuel chef de village de Kagnobon, le décrit comme ‘’un modèle et un officier éminent, qui aimait profondément son pays et son bataillon’’.

    ‘’Gango’’ ou la loyauté personnifiée

    La loyauté envers la République du désormais parrain de l’ex-camp Lemonnier ‘’n’a jamais été mise en défaut’’, selon le colonel Alioune Seck, qui a rédigé un texte hommage publié dans Le Témoin du 27 décembre 2021, une semaine après la disparition de son compagnon d’armes.

    D’une taille moyenne et d’une carrure imposante, ‘’Gango’’, comme était affectueusement appelé le colonel Diédhiou, était un ‘’bourreau du travail’’. ‘’Même après avoir obtenu le grade de lieutenant, on ne le distinguait pas des soldats’’, se souvient Adama Sonko. À ceux qui lui faisaient remarquer qu’il n’était plus soldat, il répondait simplement : ‘’j’ai choisi la mécanique’’.

    Le colonel Lamine Diédhiou était également connu pour animer les séances matinales hebdomadaires de tirs au pistolet, organisées de 6 à 7 heures à l’initiative du général Mamadou Seck, alors chef d’État-major général des armées (CEMGA), à l’intention des officiers du quartier général Dial Diop, confie Alioune Seck dans son hommage à son ancien camarade.

    Outre son sens du devoir, sa conscience patriotique et son esprit inventif et débrouillard, Alioune Seck, retient particulièrement du colonel Lamine Diédhiou son initiative innovante de diéséliser les véhicules blindés sénégalais.

    Grâce à sa rigueur et à son amour du travail, ‘’Lamine Diédhiou était apprécié de tous les officiers, y compris ses supérieurs’’, confie Adama Sonko. Au demeurant, “Gango” était réputé pour sa sympathie et son attitude chaleureuse envers tous. ‘’Je ne l’ai jamais vu crier sur un soldat’’, ajoute-t-il.

    Cependant, sa bienveillance et son ouverture d’esprit ne l’empêchaient pas de faire preuve de fermeté. ‘’On ne le défiait pas dans l’armée’’, rapporte le chef du village de Kagnobon.

    Officier au grand cœur

    Originaire de Ziguinchor, une région, qui a payé un lourd tribut dans le conflit casamançais, l’ancien directeur de la DIRMAT s’était également illustré comme un acteur clé de l’apaisement dans cette région du sud du pays. Selon le colonel Alioune Seck, le colonel Diédhiou a œuvré sans relâche pour le retour de la paix en Casamance, avant et durant ses 28 années de retraite méritée.

    Si le colonel Lamine Diédhiou était connu pour son dévouement sous le drapeau national, il était également réputé pour son grand cœur. Les témoignages concordants le décrivent comme un homme qui œuvrait ‘’avec un véritable sacerdoce’’ en faveur des couches démunies.

    ‘’A l’heure des repas, sa maison ne désemplissait pas d’invités de toutes conditions. Son domicile de fonction était devenu un refuge pour beaucoup de personnes durement frappées par l’exode rural et souvent en quête d’opportunités’’, relate le colonel Alioune Seck.

    La porte de son bureau restait toujours ouverte, que ce soit pour les militaires ou les civils. ‘’Il s’efforçait de trouver une solution, même modeste, pour chaque personne qui le sollicitait, quelle que soit son origine géographique, ethnique ou religieuse’’, se souvient son frère Kabirou Diédhiou.

    À Kagnobon, son village natal, il facilitait l’enrôlement des jeunes issus de familles démunies dans l’armée nationale. Ensuite, il les encourageait à prélever une partie de leurs premiers salaires pour acheter des tôles pour la construction ou la réparation de leur maison familiale. ‘’Il a ainsi contribué à remplacer les toits de paille par des toits en tôle de zinc’’, explique Kabirou Diédhiou, ajoutant que son frère a également construit une grande mosquée après son retour d’Arabie saoudite, où il a servi comme attaché militaire à l’ambassade du Sénégal.

    Pendant son séjour dans ce pays, il a soutenu de nombreux Sénégalais dans leur installation et leur recherche d’emploi.

    D’ingénieur agronome à colonel de l’armée

    Pourtant, l’armée n’était pas la première vocation du colonel Lamine Diedhiou. Après son passage à l’examen d’entrée en sixième en 1954, il avait intégré l’école d’agriculture de Louga (nord), avant de réussir un concours pour l’institut d’agriculture du Soudan français (actuel Mali), où il obtient un diplôme d’ingénieur agronome.

    Il débute alors une carrière dans ce domaine, à Bignona, mais sur recommandation de son père, il abandonne la profession d’agronome pour être enrôlé, le 1er septembre 1959, dans l’armée coloniale française.

    L’homme de défis qu’il était s’envole par la suite pour la France afin de renforcer sa formation militaire, dont les bases avaient été acquises quelques années plus tôt au camp de formation de Bango, à Saint-Louis (nord).

    En France, il suit successivement des formations à l’École supérieure de formation des officiers du service du matériel (1963-1968) et à l’École supérieure d’application du matériel de Bourges.

    Ces années de formation dans l’Hexagone le propulsent, dès son retour au bercail, en 1968, à la tête du service automobile de l’armée nationale, qu’il dirige jusqu’en 1972.

    À partir de l’année 1983, il occupe successivement les postes de chef d’établissement du matériel des armées et de chef de corps du Bataillon du matériel.

    Grâce à ses qualités reconnues de ‘’logisticien hors norme’’, il offre ses services à la gendarmerie nationale, où il contribue à l’organisation et à l’entretien du matériel durant deux ans, avant de quitter ce corps auréolé du grade de capitaine.

    Prophète chez lui et au-delà

    De 1982 à 1983, le colonel Diédhiou occupe le poste de chef de la logistique de la Force intérimaire des Nations unies (FINUL) au Liban.

    À son retour, il est nommé adjoint du directeur du matériel des armées avant d’être promu, l’année suivante, à la tête de cette direction, où il détient à ce jour le record de longévité à ce poste.

    En 1992, il est envoyé comme attaché militaire à l’ambassade du Sénégal en Arabie saoudite, où il sert jusqu’en 1994, année où il fait valoir ses droits à une pension de retraite.

    ‘’Les responsabilités successives qu’il a assumées témoignent de la confiance que lui accordaient le commandement et les plus hautes autorités du pays’’, a souligné le colonel Birane Niang lors de la cérémonie de baptême du camp colonel Lamine Diédhiou.

    Ses hauts faits d’armes ont été couronnés de nombreuses distinctions, aussi bien au niveau national qu’international.

    Il fut fait Chevalier de l’ordre national du Lion, Officier de l’ordre national du Lion, et Commandeur de l’ordre national du Lion.

    À l’étranger, il a reçu le titre d’Officier de l’ordre national du Mérite français, d’Officier de l’ordre national du Mérite gambien, la Médaille de commémoration de l’Organisation des nations unies, ainsi que la Médaille de commémoration d’Arabie saoudite.

    De nombreuses décorations qui témoignent avec éloquence du dévouement du colonel Lamine Diédhiou en faveur de la paix, du vivre ensemble et des valeurs humanitaires.

    BB/ABB/OID

  • SENEGAL-ARMEE-JEUNESSE / Birame Diop : ‘’les Forces armées contribuent au renforcement des compétences et de l’esprit patriotique des  jeunes’’

    SENEGAL-ARMEE-JEUNESSE / Birame Diop : ‘’les Forces armées contribuent au renforcement des compétences et de l’esprit patriotique des  jeunes’’

    Dakar, 4 jan (APS) – Les Forces armées sénégalaises contribuent à la formation et à l’éducation des jeunes, à travers plusieurs projets de renforcement de leurs compétences et de leur esprit patriotique, en droite ligne du concept Armée-Nation, a souligné le ministre des Forces armées dans un entretien avec l’APS.  

    ‘’Les projets de formation et d’éducation des jeunes proposés par les Forces armées ont un effet multiplicateur, notamment le renforcement des compétences de la jeunesse, la promotion de la discipline, de la citoyenneté et des valeurs patriotiques’’, a fait savoir le général Birame Diop, lors de cet entretien, en prélude de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Reew’’, dont l’organisation de la huitième édition aujourd’hui est confiée à l’armée.

    Estimant qu’‘’une jeunesse mieux formée est plus productive et capable de contribuer efficacement au développement national’’, le ministre des Forces armées est revenu sur les trois mécanismes de formation et d’éducation de la jeunesse.

    ‘’Les Forces armées contribuent à l’éducation et à la formation des jeunes à travers trois mécanismes, à savoir le renforcement de la citoyenneté et de l’esprit patriotique (WAAJAL XALEYI), la formation de qualification à un emploi (TAGGAT XALEYI) et la formation aux métiers agro-sylvo-pastoraux (NAATANGE). Ces mécanismes sont largement documentés dans le projet de Concept Armée-Nation Rénové’’, a-t-il fait savoir.

    Face aux difficultés notées dans l’éducation des jeunes, les nouvelles tendances et l’irruption des réseaux sociaux, l’approche des Forces armées est donc de former les jeunes aux valeurs civiques, ainsi qu’aux compétences nécessaires pour contribuer au développement économique et social du pays.

    ‘’Les projets de formation et d’éducation des jeunes proposés par les Forces armées ont un effet multiplicateur, notamment le renforcement des compétences de la jeunesse, la promotion de la discipline, de la citoyenneté et des valeurs patriotiques’’, a déclaré le général Birame Diop.

    ABB/OID

  • SENEGAL-DEFENSE-PERSPECTVIES / Le concept Armée-Nation doit s’adapter à un nouveau contexte marqué par le terrorisme (ministre)

    SENEGAL-DEFENSE-PERSPECTVIES / Le concept Armée-Nation doit s’adapter à un nouveau contexte marqué par le terrorisme (ministre)

    Dakar, 4 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a estimé que le concept Armée-Nation doit s’adapter à un nouveau contexte marqué, au-delà des enjeux de développement socio-économique, à de nouveaux défis qui ont pour noms terrorisme et criminalité transfrontalière.

    ‘’Modèle de démocratie et de stabilité en Afrique (on parle de l’exception sénégalaise), le Sénégal est aussi confronté à des défis nouveaux notamment en matière de développement économique, social et environnemental, de défense, de sécurité, dans un contexte sous régional où sévissent le terrorisme, la criminalité transfrontalière et les trafics illicites en tous genres. Le concept Armée-Nation doit s’adapter à ce nouveau contexte’’, a-t-il dit.

    Le ministre s’exprimait ainsi dans un entretien avec l’APS, en prélude à la Journée nationale de nettoiement ‘’Stal Sunu Réew’’, dont l’organisation de la huitième édition, ce samedi, est confiée aux Forces armées, habituées à des activités d’investissement humain depuis l’indépendance du Sénégal en 1960.

    En effet, a-t-il rappelé, de la première décade de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale à l’année 2012, le rôle des Forces armées dans le développement économique était essentiellement limité à des interventions ponctuelles dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de secours en cas d’urgence ou de crises.

    ‘’Cette philosophie s’est poursuivie sous les différents régimes, avec des variantes selon les priorités et les circonstances économiques, sociales et politiques du moment’’, a précisé le général Birame Diop.

    C’est à partir de 2012, avec la seconde alternance politique que le rôle des Forces armées dans le domaine économique s’est considérablement accru, dans le cadre d’une stratégie nationale de développement et d’un renforcement notable de leurs moyens, a-t-il souligné.

    ‘’Durant des décennies, le concept Armée-Nation a permis aux Forces armées de participer activement au développement du Sénégal, du fait de leur niveau d’organisation, de leurs moyens et de leurs compétences techniques. Cependant, le contexte socio-politique, sécuritaire et économique a beaucoup évolué ces dernières années’’, a noté l’ancien chef d’État-major général des Armées (2000-2001).

    C’est en ce sens, qu’‘’un comité technique inclusif et participatif est chargé de revisiter le concept Armée-Nation pour en proposer un nouveau qui soit adapté aux réalités actuelles et à la vision des nouvelles autorités’’, a fait savoir le ministre des Forces armées.

    ABB/OID

  • SENEGAL-ARMEE-DEVELOPPEMENT / Le concept Armée-Nation, facteur clé du développement national et du bien-être des populations, selon le général Birame Diop

    SENEGAL-ARMEE-DEVELOPPEMENT / Le concept Armée-Nation, facteur clé du développement national et du bien-être des populations, selon le général Birame Diop

    Dakar, 4 janv (APS) – A travers le concept Armée-Nation, les Forces armées sénégalaises sont devenues au fil des ans des acteurs essentiels du développement socio-économique et du bien-être des populations, par le biais de diverses activités et actions qui touchent l’ensemble des secteurs de la vie nationale.

    ‘’Pour les besoins d’une participation active des Forces armées dans le développement du pays, le concept Armée-Nation rénové a diversifié et élargi leurs domaines d’intervention. En effet, en plus de leur rôle traditionnel de défense et de sécurité, elles deviennent des acteurs clés dans le renforcement de l’intégration civilo-militaire, l’éducation et la formation des jeunes, le développement rural et l’agriculture, le développement des infrastructures, la santé publique, l’innovation technologique, la protection de l’environnement, la gestion des crises et des catastrophes’’, a déclaré le ministre des Forces armées.

    Le général Birame Diop s’exprimait ainsi dans un entretien avec l’APS, en prélude de la huitième édition de la Journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’, organisée ce samedi et dont le ministère des Forces armées est le maître d’œuvre.

    Ces nouvelles missions, selon lui, renforcent la place des Forces armées comme des partenaires essentiels du développement socio-économique et du bien-être des populations.

    Ces interventions génèrent des retombées positives dans plusieurs secteurs de la société et de l’économie, parmi lesquels, outre les tâches régaliennes de défense et de sécurité, le développement de l’agriculture, la gestion des catastrophes naturelles, la constructions d’infrastructures, etc.

    Les Forces armées interviennent également dans le développement rural et l’agriculture, des secteurs dans lesquels elles sont sollicitées pour contribuer à l’augmentation de la productivité agricole, à la création d’emplois, à l’amélioration de la souveraineté alimentaire, à la réduction de la pauvreté dans les zones rurales, à la stabilité sociale et à la réduction des migrations vers les zones urbaines.

    Face aux catastrophes naturelles, comme la crue du fleuve Sénégal et son principal affluent, la Falémé, où l’armée sénégalaise a été aux avant-postes en facilitant l’évacuation des populations touchées dans le nord et l’est du pays et la construction d’hôpitaux mobiles.

    Dans le domaine des infrastructures de transport et de communication, le travail des Forces armées est également fort remarquable.

    ‘’Dans le concept Armée-Nation rénové, la participation des Forces armées à la construction des infrastructures contribue à l’amélioration de la connectivité nationale et régionale, facilitant le commerce, l’accès aux services essentiels (santé, éducation) et le déplacement des populations. Ce qui stimule l’économie locale et favorise l’intégration des marchés’’, a fait savoir le général Birame Diop.

    Idem pour la gestion des ressources naturelles, la protection de l’environnement et de la biodiversité, ainsi que dans le développement technologique et l’innovation, domaines dans lesquels les Forces armées ne sont pas en reste.

    ‘’Le concept Armée-Nation rénové intègre l’utilisation de la technologie dans les projets de santé publique, comme la télémédecine, qui permet d’offrir des consultations médicales dans les régions éloignées via des systèmes numériques’’, a souligné le ministre.

    De plus, a-t-il ajouté, ‘’les Forces armées peuvent aussi mettre en place des systèmes de gestion des données sanitaires pour prévenir et suivre les épidémies, améliorant ainsi la réponse sanitaire du pays’’.

     ABB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La Journée nationale de nettoiement et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La Journée nationale de nettoiement et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 4 jan (APS) – Les quotidiens parvenus, samedi, à l’APS traitent de divers sujets parmi lesquels la huitième édition de la Journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’, initiée par le président de la République, le projet de loi portant Code de la publicité dont l’adoption est attendue dès le premier trimestre de cette année ou encore les suites du meurtre d’une fillette de 12 ans, dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025.

    ‘’L’Armée au front’’, titre le Soleil pour mettre en exergue le rôle de maître d’œuvre du ministère des Forces armées dans l’organisation de la journée ‘’Stal Sunu Réew’’. Une occasion pour la publication de revenir sur le concept Armée-Nation de Senghor, premier président du Sénégal, à Diomaye Faye.

    ‘’(…) le concept Armée-Nation (…) a connu des variations de 1960 [année de l’indépendance du Sénégal] à aujourd’hui, influencées par divers facteurs politiques, économiques, environnementaux et sociaux’’, peut-on lire dans Le Soleil.

    Pour ce journal, ce concept signifie ni plus ni moins ‘’une Armée toujours au service de la Nation’’.

    Le quotidien L’Info affiche à sa Une la photo du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui revient sur l’atelier de partage sur l’avant-projet de loi portant Code de la publicité.

    Datant de 1964, et révisée en 1984, cette législation ‘’ne prend pas en compte les aspects du numérique’’, relève Alioune Sall, qui estime qu’‘’il est urgent pour le Sénégal de disposer d’un nouveau cadre juridique’’, pour mieux réglementer et formaliser le secteur de la publicité.  

    Le Quotidien revient sur le rapport d’audit des finances publiques sur la période allant de 2019 à 2024, par la Cour des Comptes qui, selon le journal ‘’tarde à être publié’’.

    Reprenant une information parue dernièrement dans le quotidien Les Echos, portant sur la nomination d’un expert indépendant chargé d’auditer la dette publique, Le Quotidien estime qu’une telle décision du gouvernement ajouterait à ‘’la confusion’’ et ‘’n’aide pas à éclairer la lanterne des Sénégalais’’.

    En Économie toujours, Walf Quotidien fait état dans sa livraison du jour de ‘’la valse des chiffres’’ pour évoquer le niveau d’endettement du Sénégal avec des prévisions différentes sur les montants selon que l’on se situe du côté du pouvoir ou de l’opposition.

    Libération, qui traite de l’affaire du meurtre d’une fillette de 12 ans dans la banlieue dakaroise, révèle que ‘’la police cerne le profil psychologique du présumé assassin’’. ‘’Modou Fall dit El Hadji, un +monstre froid+’’, titre le quotidien, qui reprend des propos attribués au présumé malfaiteur âgé de 33 ans.  

    Le journal L’As indique à sa Une  »la rationalisation des partis politiques », une idée agitée par le chef de l’Etta lors de son traditionnelle adresse à la nation du 31 décembre dernier. Selon la publication,  »les acteurs opinent du bonnet ». En d’autres termes, qu’ils sont d’accord sur les concertations annoncées par le président Faye pour limiter le nombre de partis, afin de  »mettre de l’ordre dans le système politique », écrit le journal.  

    ABB/OID

  • SENEGAL-ARMEES-SANTE / Journée don de sang : 1217 poches collectées par les Forces armées

    SENEGAL-ARMEES-SANTE / Journée don de sang : 1217 poches collectées par les Forces armées

    Dakar, 3 jan (APS) – La journée de don de sang organisée vendredi sur toute l’étendue du territoire national par le ministère des Forces armées en prélude de la 8ème édition de la journée nationale de nettoiement a permis de collecter 1217 poches de sang destinées à approvisionner les banques régionales de sang.

    Cette journée a permis de collecter ‘’1217 poches de sang’’, a dit à l’APS, le colonel Amadou Makhtar Ndiaye, chef de cabinet du ministre des Forces armées..  

    Le ministère des Forces armées est chargé de la coordination et de l’organisation de cette première édition de la Journée nationale  ‘’sétal sunu rééw’’, prévue samedi sur toute l’étendue du territoire national.

    Elle est placée sur le thème “Seetal sa gokh, aar sa yaram : aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent’’.

    Le ministère des Forces armées a organisé cette journée de don de sang avec la collaboration du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    En dehors des activités de don de sang qui se sont déroulées à Dakar, au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et dans les banques régionales de sang, des consultations gratuites ont parallèlement eu lieu dans les différents centres médicaux de garnisons militaires à travers le pays, a-t-on appris du service de santé des Armées.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye procédera au lancement officiel de cette édition à la cité Comico, située dans la commune de Yeumbeul nord, département de Keur Massar.

    AB

  • SENEGAL-SOCIETE / Meurtre d’une fille de 12 ans à Malika : des Dakarois entre indignation et psychose

    SENEGAL-SOCIETE / Meurtre d’une fille de 12 ans à Malika : des Dakarois entre indignation et psychose

    Dakar, 3 jan (APS) – L’indignation est le sentiment le plus partagé chez des habitants de La Médina et de Colobane, des quartiers dakarois où l’APS les a interrogés, vendredi, sur le meurtre d’une fille de 12 ans à Malika (ouest).

    Ce drame survenu dans la nuit du 31 décembre au jour de l’An, fortement médiatisé, a ému de nombreux Sénégalais.

    La nouvelle du meurtre de la fille attriste Modou Sarr, un père de famille trouvé près de la direction de l’automatisation des fichiers, sur la rue 6 de La Médina. ‘’Un viol est un acte criminel et ignoble. Lorsqu’il est suivi de meurtre, cela m’indigne profondément’’, s’émeut M. Sarr.

    Selon des informations publiées dans la presse, les enquêteurs ont écarté la thèse du viol à la suite d’une autopsie.

    La fille de 12 ans est décédée par strangulation, disent-ils.

    ‘’Les parents doivent redoubler de vigilance, car nous vivons dans une société où les valeurs se perdent progressivement. La violence et les actes qui frisent la barbarie gagnent du terrain’’, s’indigne-t-il, estimant que le drame survenu à Malika interpelle la société sénégalaise.

    Astou Diarra, rencontrée sur la rue 11 de La Médina, dit être ‘’très affectée’’ par le meurtre de la fille. ‘’Comment un homme adulte […] peut-il commettre de tels actes sur une fille de 12 ans ?’’, s’interroge cette dame, disant avoir appris avec stupeur le drame de Malika.

    ‘’L’auteur du crime doit être sévèrement puni, afin que soient dissuadés tous ceux qui seraient tentés de commettre des actes pareils’’, martèle-t-elle.

    À Colobane, à deux pas de la place de la Nation, Oumar Sow, un mécanicien âgé d’environ 40 ans, éprouve la même indignation et réclame une sanction exemplaire du présumé coupable du meurtre de la fille. ‘’Cet individu mérite la réclusion criminelle à perpétuité’’, tranche-t-il, invitant les parents à redoubler de vigilance pour la protection de leurs enfants.

    ‘’À la tombée de la nuit, il est plus prudent d’interdire à nos enfants, aux filles surtout, de sortir. Il faut leur interdire même d’aller à la boutique du quartier’’, recommande M. Sow.

    ‘’Ce drame nous rappelle à quel point nous devons être prudentes’’

    Pour éviter les actes criminels de cette nature, Abdou Faye, attristé par le drame du Nouvel An, a une proposition toute tranchée. ‘’Toute personne coupable d’homicide volontaire mérite la peine de mort. C’est la solution idoine pour freiner la criminalité dans ce pays’’, propose-t-il.

    El Hadj Ba, rencontré à la station BRT de Colobane, partage la proposition de M. Faye. ‘’La peine de mort doit être rétablie à l’encontre des auteurs des crimes de ce genre’’, suggère-t-il.

    Awa, une adolescente, est profondément bouleversée à l’annonce du drame survenu à Malika. ‘’Ça me touche personnellement. Ce drame nous rappelle à quel point nous devons être prudentes, nous les filles’’, dit-elle d’une voix empreinte d’émotion.

    Selon plusieurs médias, le présumé meurtrier de la jeune fille a été arrêté et aurait avoué les faits pour lesquels il a été appréhendé.

    MYK/ABB/ESF/MTN