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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CRUE-REPORTAGE / A Yaféra, le défi de la reconstruction, deux mois après le retrait des eaux du fleuve Sénégal

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CRUE-REPORTAGE / A Yaféra, le défi de la reconstruction, deux mois après le retrait des eaux du fleuve Sénégal

    +++Par Abou Ndiaye+++

    Yaféra (Bakel), 3 jan (APS) – Les habitants de Yaféra, un village du département de Bakel, fortement impactés par le débordement du fleuve Sénégal en septembre et octobre, tentent de relever le défi de la reconstruction des maisons et des établissements scolaires pour reprendre une vie normale.

    Situé dans la commune de Ballou, entre les villages de Golmy et Aroundou, Yaféra se trouve à 35 kilomètres de la capitale départementale de Bakel.

    Après avoir traversé le village de Bema, distant de 14 Km de Bakel, une piste latérite mène vers Yaféra en passant par Koughany et Golmy. 

    Peuplée à 90% de Soninkés, la localité est nichée à l’est, sur la rive du fleuve Sénégal. Avec plus 2.200 habitants, Yaféra est devenu tristement célèbre lors du débordement du fleuve Sénégal qui a impacté toutes les concessions. 

    Deux mois après cette situation douloureuse, la vie reprend son cours normal. Les rues, les maisons et les établissements scolaires qui étaient devenus impraticables, sont aujourd’hui libérés des eaux.

    Mais les populations de l’arrondissement de Moudéry gardent toujours de douleurs souvenirs de cet épisode qu’elles ont vécus pour la première fois.

    « Les gens avaient peur, ils étaient bouleversés. Beaucoup d’entre eux avaient abandonné leurs maisons, parce que ce n’était plus sûr de rester dans un bâtiment envahi par les eaux’’, se souvient Lassana Timéra, administrateur de « Yaféra Tv ».  

    L’enthousiasme d’un retour à la normale malgré les dégâts

    Trouvé dans son lieu de travail, Lassana Timéra reste toujours peiné de l’envahissement par les eaux de son village natal,  causant un arrêt total des activités génératrices de revenus. 

    « Le village était à l’arrêt. Le plus inquiétant c’est qu’il n’y avait plus de réseau téléphonique ni d’électricité. Personne ne pouvait travailler pour avoir de quoi assurer les repas quotidiens », selon Timéra.

    Même si les ruelles sont devenues de nouveau praticables, dans les maisons, les stigmates de la furie des eaux sont toujours visibles. 

    C’est le cas à l’école franco-arabe située dans le quartier Modinkany où l’eau avait envahi toutes les salles de classe et endommagé des tables bancs et le matériel didactique.  

    Sur la terrasse de l’établissement, des livres arabes, français et autres matériels sont exposés au soleil. 

    « On avait démarré les cours le 03 octobre. Le vendredi 11 octobre, l’eau a commencé à envahir le village et le samedi, nous étions dans l’impasse », souligne Dramane Timéra, natif de Yaféra et enseignant dans cette école. 

    « On a arrêté les cours le 13 octobre. Quand l’eau a envahi l’école à la surprise générale, tout le matériel était stocké dans les armoires et salles de classe et à la hâte, on est venu récupérer ce qu’on pouvait », ajoute M. Timéra. 

    L’école qui compte plus de 200 élèves a beaucoup de matériels.

    “Le directeur a fait une expression de besoins à l’inspection de Bakel, on a reçu quelques fournitures scolaires mais pas de tables bancs. Dans certaines salles, les élèves s’assoient à trois », fait-il savoir.  

    Au bord du fleuve, des périmètres maraîchers sont de nouveau aménagés après que le fleuve a retrouvé son lit normal. Des pirogues qui servaient de transport dans le village sont rangées sur la berge, en ce début de matinée. 

    Assis sur sa pirogue, pagaie à la main, Samané Doucouré revient d’une traversée en Mauritanie. Après l’arrêt de son travail pendant quelque temps, il est heureux de retrouver son gagne-pain. 

    « Je n’ai autre chose que ce travail; assurer la traversée entre Yaféra et Diogoutouro (Mauritanie). Avec les inondations, le travail était à l’arrêt. Nos pirogues servaient à transporter les gens. C’était difficile pour nous », dit-il désolé, soulignant que ses deux chambres et toilettes construites en banco n’ont pas pu résister à la furie des eaux. 

    Une préoccupation, reconstruire les bâtiments   

    Dans le village, plusieurs maisons en banco sont tombées. Celles qui tiennent debout sont éventrées et abandonnées par leurs propriétaires.  

    Assis sur une chaise, superposant des vêtements pour se protéger de la fraîcheur matinale, Khalilou Keïta contemple avec un grand désarroi le sort de leurs trois bâtiments emportés par les eaux. 

    « Tous nos bâtiments sont à terre. La famille est au niveau du site de relogement. Je suis resté pour surveiller le bétail parce qu’on ne peut pas garder les animaux au niveau du site et les matériels restant », souligne Keita qui a aménagé une case en paille dans la maison abandonnée par sa famille. 

    « Nous remercions l’État pour l’accompagnement en vivres, ça nous a beaucoup soulagé durant les moments difficiles. Actuellement, c’est la reconstruction de nos maisons qui nous préoccupe », dit-il.  

    Boubou Baby, un père de famille, est lui aussi préoccupé par le travail de reconstruction. Selon cet octogénaire, de retour dans sa maison, après avoir été relogé dans une école, la situation est toujours difficile. 

    « C’est ce qui reste de ma maison. J’ai perdu deux bâtiments. L’un avait six chambres et l’autre trois chambres, ils ont été emportés par les eaux », confie M. Baby qui se rappelle les inondations en 1955 à Yaféra. 

    « On ne pouvait pas rester encore à l’école mais la situation est toujours difficile. On n’a pas les moyens pour reconstruire nos maisons. Je n’ai pas de parents émigrés pour m’aider, mes enfants sont dans le village et ne travaillent plus depuis quelque temps », avance-t-il. 

    Ce désir de reconstruction des habitations et de reprendre leur quotidien animent également les sinistrés trouvés dans un site de relogement près du forage du village. 

    Environ cinquante-deux personnes de trois familles différentes (Traoré, Baby, Keïta) occupent le site depuis le début de la montée des eaux. 

    « L’État nous a vraiment accompagné en vivres depuis que nous sommes ici. Il y a aussi l’appui des bonnes volontés. Mais actuellement, on veut reconstruire nos maisons et y retourner. On n’a pas les moyens pour y arriver, nous demandons l’appui de l’État à ce niveau aussi », plaide Lassana Keïta, qui occupe une tente. 

    Pour ce boulanger qui a perdu son lieu de travail avec les inondations, la vie est loin d’être facile dans un site de relogement où il faut toujours attendre de l’État et des bonnes volontés. 

    « On n’a plus rien, plus de travail. On ne se nourrit que grâce aux appuis de l’État surtout et des bonnes volontés. Sinon, la situation allait être plus dure », regrette Lassana Keïta, père de famille. 

    « Avec cette fraîcheur, sous les tentes, on a du mal. Il fait froid actuellement, on n’a pas de couverture ni d’habits lourds pour se protéger de la fraîcheur. Nous voulons de l’aide pour reconstruire nos maisons et reprendre notre vie quotidienne », plaide-t-il.

    Les sinistrés souhaitent être accompagnés dans la reconstruction de leurs logements.

    « C’est des maisons en banco et la plupart des familles n’ont pas de moyens. J’ai toujours voulu attirer l’attention des autorités sur cette période post-inondation. C’est un moment très dur pour les sinistrés notamment pour la reconstruction de leurs maisons », indique Cheikhna Camara, maire de la commune de Ballou.  

    Lors d’un entretien téléphonique, M. Camara a également plaidé pour plus d’accompagnement. « On souhaiterait que les sinistrés puissent vraiment bénéficier de ce projet de construction de logement en faveur des familles démunies », a dit Cheikhna Camara. 

    AND/ABD/ASB/SKS/SBS/OID

  • Coupe CAF : le Jaraaf reçoit Opera pour se relancer

    Coupe CAF : le Jaraaf reçoit Opera pour se relancer

    Dakar, 3 jan (APS) – Le Jaraaf de Dakar reçoit dimanche au stade Abdoulaye Wade , Opera United FC du Botswana en match comptant pour la quatrième journée de la poule C de la coupe de la Confédération africaine de football(CAF).

    Après le nul au match aller à Gabaronne , le Jaraaf est tenu de faire un bon résultat pour garder les chances pour la qualification en quart de finale.
    L’équipe de la Médina va jouer sans ses supporters .

    Après les incidents lors de la deuxième journée face à l’USMA d’Algér au stade Me Abdoulaye Wade, le représentant du Sénégal a été sanctionné de quatre matchs à huis clos en compétition interclubs, dont deux avec sursis, appliqués en cas de récidive dans les 12 prochains mois.

    Le Jaraaf va aborder le match sans sérénité . Le club , malgré la deuxième place au classement en championnat à des résultats en dent de scie .

    En coupe CAF, il totalise deux points en trois sorties.

    Le club de la Médina est traversé par des crises internes , certains supporters critiquent les choix tactiques de l’entraîneur Malick Daff.

    Dimanche face à l’Opera United FC, le Jaraaf va devoir hisser son jeu pour sortir vainqueur devant la lanterne rouge du groupe C.

    L’autre match du groupe sera dispute à Abidjan, ou l’ASEC Mimosas accueille le leader USMA d’Alger.

    BHC/AKS

  • VIDEO / Sacralité de Touba : Serigne Mountakha Mbacké renouvelle sa confiance aux baye faal

    VIDEO / Sacralité de Touba : Serigne Mountakha Mbacké renouvelle sa confiance aux baye faal

    Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a renouvelé, jeudi, sa confiance et son soutien aux membres du « Kourel Samm Wormay Touba » (organisation chargée de veiller au respect de la sacralité de la ville de Touba). Le patriarche de Darou Miname a recommandé aux « baye faal » de mettre l’accent sur la sensibilisation etle respect de la sacralité de la ville sainte.

  • SENEGAL-SPORT / Ligue 1:  l’US Gorée rend visite à DSC pour consolider sa place de leader

    SENEGAL-SPORT / Ligue 1: l’US Gorée rend visite à DSC pour consolider sa place de leader

    Dakar, 3 jan (APS) – Le leader de la Ligue 1, l’Union sportive de Gorée, effectue un court déplacement à Yoff pour rencontrer Dakar Sacré-Cœur (DSC) et tenter de creuser l’écart, en match comptant pour la dixième journée du championnat national de football.

    L’US Gorée rend visite au DSC qui occupe la quatrième place de la ligue 1.

    Vainqueur du derby dakarois face au Jaraaf, lors de la journée précédente, les insulaires veulent enchaîner face à l’une des meilleures équipes du début de saison.

    Les Sicapois reviennent d’une victoire devant Génération foot. En cas de succès face aux insulaires, DSC va se rapprocher du peloton de tête.

    L’équipe promue et surprise de ce début de saison, Wally Daan pourrait être la grande gagnante de la 10-eme journée.

    Wally Daan accueille l’Union sportive de Ouakam dimanche au stade Lat Dior de Thiès.

    Engagé en Coupe de la Confédération africaine de football(CAF), le Jaraaf est exempté cette journée.

    L’équipe de la Médina devait faire le déplacement pour affronter Teungueth FC à Rufisque.

    Programme 10-eme journée de Ligue 1 :

    -Samedi au stade de Yoff: DSC-US Gorée (16h30)
    -Samedi au stade Amadou Barry : Guédiawaye FC-Jamono de Fatick (16h30)
    -Samedi municipal des PA : Oslo-SONACOS (16h30)
    -Samedi au stade Lat Dior: Wally Daan-US Ouakam (18h)
    -Dimanche au stade Aline Sitoé Diatta: Casa sports-AS Pikine (16h30)
    -Dimanche au stade Alboury Ndiaye: Linguère-Génération foot (16h30)
    -Dimanche au stade municipal des HLM: HLM Dakar-AJEL (16h30)
    -Teungueth-Jaraaf (remis)

    BHC/ASB/AKS

  • SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 2 : Stade de Mbour- Diambars FC, choc de la 10e journée

    SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 2 : Stade de Mbour- Diambars FC, choc de la 10e journée

    Dakar, 3 jan(APS) – Le match devant opposer le Stade de Mbour et Diambars est l’attraction de la 10e journée de la Ligue 2 prévue et samedi.

    Deuxième au classement, le Stade de Mbour reçoit son voisin les Académiciens des Diambars de Saly pour confirmer son bon début de saison.

    Dans le choc entre deux anciens pensionnaires de la Ligue 1 la saison dernière, les stadiers partent favoris au vu de leurs dernières statistiques .

    Le club de la commune de Mbour avait remporté leur dernière confrontation la saison dernière .

    Le Stade de Mbour n’a pas encore enregistré de défaite depuis le début de saison et sort d’une victoire de Louga face au Ndiambour.

    L’équipe de Diambars va tenter de garder le rythme pour réaliser son ambition de retourner dans l’élite.

    Les académiciens ont enregistré deux victoires d’affilée, respectivement devant Camberene et AS Bambey.

    Le leader de la Ligue 2, Essamaye effectue samedi, un déplacement à Thiès pour affronter Thiès FC .

    Invaincu , le club de Ziguinchor va essayer de signer un résultat positif pour maintenir à distance ses poursuivants.

    Essamaye FC a battu les journées précédentes Niary Tally , Grand-Dakar et Biscuiterie (NGB), tandis que Thiès FC avait chuté lourdement à Yoff face au RS Yoff.

    – Programme 10e journée Ligue 2:

    – Samedi au stade municipal de Bambey : AS Bambey- AS Douanes(16h30)
    – Samedi au stade Mbayang Soumare de Thiès : Thiès Fc- Essamaye(16h30)
    -Samedi au stade Alassane Djigo de Pikine: Etoile Lusitana- CNEPS (16h30)

    – Samedi au stade municipal des HLM: DUC- AS Kaffrine (17h)
    -Dimanche au stade Caroline Faye: Stade de Mbour- Diambars FC(16h30)
    -Dimanche au stade Lamine Gueye de Kaolack: ASC Saloum-RS Yoff(16h30)
    – Lundi au stade municipal des Parcelles assainies : ASC Camberene – NGB(16h30)
    -Lundi au stade Maniang Soumare de Thiès : Amitié FC-Ndiambour(16h30)

    BHC/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les universités et d’autres sujets au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les universités et d’autres sujets au menu

    Dakar, 3 jan (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de sujets se rapportant entre autres au fonctionnement des universités sénégalaises, aux pertes causées par les inondations dans la partie nord du pays et au retrait annoncée de la circulation des Agents d’assistance à la sécurité de proximité (ASP).

    A l’université Assane Seck de Ziguinchor ‘’les étudiants reprennent le chemin des amphis lundi’’, indique Le Soleil.  Le journal relève que ‘’c’est la fin d’un épisode malheureux qui a rendu célèbre l’UASZ vers la fin de l’année 2024’’.

    ‘’Les étudiants qui, le 22 novembre ont, décrété une grève illimitée pour exiger entre autres, l’achèvement des chantiers dont les travaux avaient démarré en 2015 sont revenus à de meilleurs sentiments. Ils ont mis fin à leur mouvement d’humeur. (…) La coordination des étudiants de l’UASZ appelle ainsi tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres,  le lundi 6 janvier 2025’’, écrit le quotidien national.

     ‘’Les étudiants de l’UASZ reprennent les cours mais rejettent la session unique’’, tempère Sud Quotidien.  »Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor actent leur retour dans les amphithéâtres pour le 6 janvier prochain mais rejettent fermement l’imposition de la session unique. Entre autres sur certains points de revendications et engagements des autorités étatiques, les étudiants expriment leur satisfaction tout en se disant vigilants’’, souligne la publication

    Pour sa part, le quotidien L’AS s’intéresse aux concertations en vue sur l’enseignement supérieur en faisant savoir que les acteurs de l’enseignement supérieur vont vers des concertations.

     »L’annonce  a été faite par le chef de l’Etat, lors de son adresse de fin d’année à la Nation. En attendant, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) attire l’attention des autorités sur plusieurs préoccupations liées entre autres à l’augmentation des subventions allouées aux établissements, la dépolitisation de l’espace universitaire, l’inclusion des modules d’entrepreneuriat, la révision des règles de gouvernance dans l’université’’, rapporte la publication. 

    Le Quotidien met en exergue l’élection à la Faculté de médecine de l’UCAD, en annonçant que ‘’ le Pr Massamba Diouf se retire de la course’’. ‘’Ayant été en ballotage avec Pr Fatou Samba Ndiaye pour le poste de 1er assesseur, le Pr Agrégé en santé a pris la décision chevaleresque de retirer sa candidature sans même attendre une décision de ses pairs’’, informe le journal.

    Source A s’intéresse dans sa parution du jour aux dégâts liés aux inondations dans la zone nord et nord-est du pays.  Le journal rapporte que le rapport de  la Direction de la prévision et des études économiques constate que du fait de ces inondations ‘’globalement les pertes sont estimées à 38 milliards de francs CFA dans le secteur agricole, 856 millions dans le secteur de l’élevage et 1,2 milliard dans les infrastructures’’.

    EnQuête ouvre une fenêtre sur la mesure de retrait de la circulation des Agents de sécurité de proximité (ASP) prise par la Direction de la sécurité publique de la police nationale. “La police retire les ASP mise à sa disposition de la circulation, la gendarmerie conserve les siens, note le journal qui met en une : ‘’retrait des ASP : discordance dans la circulation’’.

    AB/AKS

  • SENEGAL-RELIGIONS / « Ziara » de Thierno Mountaga Daha Tall : les mesures nécessaires ont été prises pour une bonne organisation, selon Jean Baptiste Tine

    SENEGAL-RELIGIONS / « Ziara » de Thierno Mountaga Daha Tall : les mesures nécessaires ont été prises pour une bonne organisation, selon Jean Baptiste Tine

    Dakar, 2 jan (APS) – L’État a pris les dispositions nécessaires pour une bonne organisation de la 61e édition de la « ziara » (pèlerinage) annuelle dédiée à Thierno Mountaga Daha Tall (1876-1958) prévue les 10 et 11 janvier à Louga (nord), a assuré le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, jeudi, à Dakar.

    « L’État prendra toutes ses dispositions, avec l’aide des services qui concourent à la réussite de cet évènement religieux », a-t-il dit aux membres du comité d’organisation.

    Jean Baptiste Tine leur a assuré du soutien du président de la République à tous les guides religieux du pays.

    À Louga, le coup d’envoi des activités de la Journée nationale mensuelle de nettoiement sera donné, samedi prochain, depuis la résidence du khalife Thierno Mountaga Daha Tall, selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Il a invité la gouverneure de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, à veiller à la mise en œuvre, par les services de l’État concernés, des mesures prises en vue d’une bonne organisation de la « ziara ».

    La gouverneure de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, lors de la réunion préparatoire de la « ziara » de Thierno Mountaga Daha Tall, jeudi 2 janvier, à Dakar

    Mme Mbodj a rappelé la réunion préparatoire de l’évènement religieux qu’elle a présidée le 28 novembre dernier à Louga.

    Le comité d’organisation de la « ziara » avait exprimé des besoins à satisfaire sur les plans de la santé, de l’hygiène, de la sécurité, de la distribution de l’eau et de la couverture Internet, a rappelé la gouverneure de Louga.

    Les médicaments à mettre à la disposition des organisateurs de l’évènement et les consultations médicales gratuites prévues vont nécessiter un budget de 4 millions de francs CFA, selon Ndèye Nguénar Mbodj.

    Les services publics concernés par l’organisation de cette « ziara » ont pris l’engagement, en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de veiller à une bonne exécution des préparatifs, en ce qui les concerne.

    S’exprimant au nom du comité d’organisation, Ciré Kane s’est réjoui des engagements pris par le gouvernement. Il a demandé aux autorités de faciliter davantage les formalités douanières aux pèlerins venant de l’étranger.

    Ciré Kane, un membre du comité d’organisation de la  ‘’ziara’’ de Thierno Mountaga Daha Tall

    En citant le khalife Thierno Bassirou Tall, qui tient au volet « social » de la « ziara », au-delà de sa dimension religieuse, M. Kane a insisté sur la nécessaire couverture sanitaire de l’évènement.

    C’est une « opportunité » offerte aux populations locales qui le désirent de bénéficier de consultations médicales gratuites assurées par des spécialistes, a-t-il dit.

    Ciré Kane souhaite un « approvisionnement correct » du marché local en denrées de consommation courante lors de l’évènement religieux, ainsi qu’un « contrôle strict » des produits pharmaceutiques et alimentaires vendus à cette occasion.

    SMD/ESF/MTN

  • SENEGAL-AVIATION-HUMEUR / Les contrôleurs aériens annoncent des mesures restrictives dans la circulation aérienne de Dakar

    SENEGAL-AVIATION-HUMEUR / Les contrôleurs aériens annoncent des mesures restrictives dans la circulation aérienne de Dakar

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    Dakar, 2 jan (APS) – Les contrôleurs aériens du Centre régional de la navigation aérienne de Dakar ont annoncé jeudi des mesures restrictives dans la circulation aérienne pour réclamer la réduction de leur charge de travail à un « niveau raisonnablement gérable par l’effectif », renseigne un communiqué reçu le même jour à l’APS.

    Les contrôleurs aériens disent avoir pris cette décision « après avoir autant alerté, et fait preuve de tant de résilience pour gérer l’espace aérien de près de quatre millions de kilomètres carrés sous leur responsabilité avec le maximum de professionnalisme ».

    « Le centre régional de la navigation aérienne de Dakar et la tour de contrôle de l’aéroport de Diass rencontrent de grosses difficultés principalement liées à la vétusté avancée des moyens techniques utilisés pour la fourniture des services de la navigation aérienne », explique le texte.

    Réunis en Assemblée générale extraordinaire le 12 décembre dernier, les contrôleurs aériens avaient déclaré « ne plus être en mesure de gérer de manière sûre, régulière et ordonnée » le trafic aérien qui leur est confié.

    Ces contrôleurs réclament l’activation par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) du plan de mesure d’exception ou plan de contingence.

    « A défaut nous nous réservons le droit de prendre des mesures restrictives de la circulation aérienne afin de réduire la charge de travail à un niveau raisonnablement gérable par l’effectif et les moyens techniques présentement disponibles », mettent en garde les contrôleurs aériens.

    Ils dénoncent une situation « le manque d’effectif criant déploré depuis plusieurs années et qui faisait déjà l’objet de revendications lors de la grève de septembre 2022 menée par l’ensemble des contrôleurs aériens de l’ASECNA, le problème étant commun à tous les centres ».

    « C’est donc dans ce contexte que vivent les contrôleurs aériens qui ont sur leurs épaules la responsabilité du guidage et de la sécurité de la circulation de tous les avions civils et militaires en l’air et au sol », lit-on dans le texte.

    AFD/ADL/MTN