Le directeur général de l’Institut de technologie alimentaire (ITA), Pr Momar Talla Guèye, estime qu’il faut aller vers l’endogénisation et/ou la territorialisation de l’économie sénégalaise pour davantage valoriser les produits locaux dans les différentes zones de production du pays.
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VIDEO / Kaolack : une cinquantaine d’entrepreneurs porteurs de projets formés
Une cinquantaine d’entrepreneurs de la région de Kaolack (centre) porteurs de projets dans le domaine de l’agroalimentaire ont reçu, samedi, leurs attestations après une formation de deux mois, dispensée par l’Institut de technologie alimentaire (ITA), dans le domaine de l’agroalimentaire.Cette activité entre dans le cadre du Projet d’appui au développement des compétences et de l’entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs porteurs (PDCEJ), financé par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Sénégal. -
SENEGAL-ACTUALITE-RETRO / Nomination de Sidiki Kaba, crue du fleuve Gambie : faits saillants de l’année 2024 à Tambacounda
Tambacounda, 26 déc (APS) – La nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre du Sénégal, les impacts de la crue du fleuve Gambie sur la production de banane et le procès de l’opposant, Bougane Gueye Dany, ont été, entre autres, les sujets les brûlants dans la région de Tambacounda, durant l’année 2024.
Le 6 mars 2024, Sidiki Kaba est nommé chef du gouvernement, par l’ancien président Macky, en remplacement d’Amadou Ba, désigné candidat de la coalition »Benno Bokk Yaakaar » à l’élection présidentielle du 24 mars.
Né le 21 août 1950, à Tambacounda (sud-est), Sidiki Kaba occupait jusqu’à cette date les fonctions de ministre de l’Intérieur. Bien qu’éphémère, son passage à la primature du Sénégal a été un fait qui a marqué les esprits dans cette région du Sénégal oriental.
L’année 2024 a été marquée également par la crue du fleuve Gambie, qui a dévasté plusieurs hectares de plantations de banane à Gouloumbou, une commune située à environ 25 kilomètres de la ville de Tambacounda.
L’actualité a été dominée aussi par le procès du leader du mouvement “Guem Sa Bopp”, Bougane Guèye Dany. Il avait été placé en garde à vue le samedi 19 octobre 2024, à Bakel (est), pour refus d’obtempérer, alors qu’il se rendait auprès des populations victimes de la crue du fleuve Sénégal.
Placé sous mandat de dépôt le 21 octobre après son audition par le procureur de Tambacounda, Bougane Guèye Dany a été condamné, mercredi 30 octobre, à un mois de prison avec sursis et à payer une amende de 100 mille francs CFA.
Cette affaire avait défrayé la chronique dans le Sénégal oriental, où plusieurs acteurs politiques s’étaient donné rendez-vous pour soutenir le leader de Guem Sa Bopp. Ce dernier avait été investi sur la liste nationale de la coalition »Samm Sa Kaddu » (opposition) aux élections législatives anticipées du 17 novembre.
L’année 2024 a par ailleurs été marquée par la victoire de la coalition »Takku Wallu » Sénégal dans le département de Goudiry lors de ces législatives.
Ce département est la seule circonscription administrative du Sénégal oriental à échapper au Pastef (parti au pouvoir) dont la liste était dirigée par le Premier ministre, Ousmane Sonko.
ABD/SKS/ASG
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SENEGAL-MINES-SOCIAL / Kédougou : en chômage technique, des travailleurs d’Afrigold réclament 2 mois de salaires et des indemnités
Kédougou 29 déc (APS) – Des travailleurs de la mine d’or d’Afrigold basée à Kolia, dans le département de Saraya, ont marché, dimanche, pour réclamer le paiement d’arriérés de salaires et leur mise au chômage technique, depuis plus de deux mois.
Outre les arriérés de salaire, ces travailleurs revendiquent le versement d’indemnités de chômage technique.
‘’Nous avons organisé aujourd’hui cette marche pacifique pour vous informer que nous sommes restés des mois sans salaires, et l’entreprise nous a envoyés au chômage technique encore sans nous le dire. Et c’est la deuxième fois que nous sommes en chômage technique après 2018‘’, a fustigé César Ténding, délégué du personnel de la société.
Il dit avoir saisi de cette affaire les autorités, dont le préfet du département de Kédougou et l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale.
Il a informé que les travailleurs ont eu une rencontre avec la direction d’Afrigold et l’inspecteur du travail, en présence des autorités administratives de Kédougou.
‘’(…) nous sommes tombés d’accord sur des points, notamment sur le paiement des salaires et la remise de bulletins de paiement, conformément aux dispositions, ainsi que sur les mauvaises conditions d’hébergement et de restauration du personnel’’, a-t-il signalé.
César Ténding a rappelé que la société Afrigold avait envoyé le personnel en chômage technique de ‘’manière brutale’’ en 2018, « sans aucun respect des dispositions du Code du travail ».
‘’Cet arrêt avait duré plus d’un an, et les travailleurs mis en chômage technique n’ont jamais perçu la rémunération de 25% promise par la direction. Les agents de sécurité, qui assuraient la sécurité de l’usine et du périmètre de Kharakhéna, travaillent sans salaire ni nourriture », a-t-il dénoncé.
Il a invité l’Etat du Sénégal à prendre les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs.
»Nous avons entamé notre combat aujourd’hui et on ne compte pas s’arrêter là. Et nous demandons à l’Etat du Sénégal de retirer le permis d’exploitation d’Afrigold, parce que sa direction ne respecte pas les conditions de travail du personnel car, à chaque des fois, il y a des accidents de travail au niveau du site‘’, a-t-il poursuivi.
Contacté par l’APS, le responsable des ressources humains d’Afrigold, Boubacar Dangniokho, a reconnu que la société minière n’avait pas payé les salaires des mois de novembre et décembre.
M. Dangiokho précise c’est une petite unité de production qui est à l’arrêt pour des raisons économiques.
‘’Comme vous l’avez constaté par vous-même, la petite unité de production est à l’arrêt depuis le mois d’octobre dernier et la direction est dans les manœuvres pour conjurer de manière définitivement tous ces problèmes de paiement de salaire et de chômage technique », a-t-il expliqué.
Il a annoncé que la grande unité de production va bientôt démarrer.
Boubacar Dangniokho a assuré que la direction est en train de construire un site de logement et de restauration pour tout le personnel de la société Afrigold.
‘’Nous avons aménagé pour le moment un endroit pour la restauration afin de finaliser toute la construction (…)‘’, a-t-il dit.
Selon lui, Afrigold est une petite unité de production privée aux moyens limités.
PID/ABD/FKS/ASG
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SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fêtes de fin d’année : à Dakar, les places publiques rayonnent et attirent des foules
Par Mamadou Yaya Kanté
Dakar, 29 déc (APS) – En cette période de fêtes de fin d’année, les espaces publics comme la place de l’Indépendance et la place de la Nation, à Dakar, joliment décorés et illuminés, par la mairie, pour l’occasion, connaissent une affluence exceptionnelle.
Le soir, après le crépuscule, des familles, des couples, des groupes d’amis et des promeneurs solitaires, s’y retrouvent, dans une ambiance bon enfant, pour passer du bon temps.
En cette nuit, la fraicheur s’est invitée sur la place de l’Indépendance, qui brille de mille feux. Des jeux de lumière avec l’inscription « I love Dakar » (J’aime Dakar), sont installés un peu partout sur les arbres, les poteaux électriques, etc.
Des marchands ambulants aux bras chargés de jouets, des vendeurs de sandwichs et autres amuse-bouche proposent aux visiteurs leurs produits. Une sono assourdissante diffuse des chansons en vogue.
Trouvée sous une sorte d’abri convexe en grilles, éclairé par une lumière bleue intense, Khady est venue passer du bon moment avec ses enfants et quelques-unes de ses sœurs.
« La fin de l’année est l’une des rares occasions de sortir avec les enfants. C’est pourquoi, chaque fois que ça arrive, ils demandent avec insistance qu’on les amène voir les illuminations à la place de l’Indépendance », confie-t-elle, dans un brouhaha de feux d’artifice et de pétards qui rend toute conversation difficilement audible.
Selon elle, il est très important de promener les enfants et leur faire découvrir ou redécouvrir certains endroits de la capitale comme le centre-ville et ses places publiques.
A quelques pas de Khady, un couple, accompagné de leur enfant de quatre ans, se balade sur cette place voisine du siège du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.
‘’J’ai l’habitude de venir ici, même en dehors des fêtes de fin d’année, contrairement à mon épouse qui met les pieds ici pour la première fois. Elle vient de Kolda’’, dit Oumar portant dans ses bras leur fillette de quatre ans.
‘’J’ai jugé opportun de venir avec ma famille aujourd’hui, parce qu’il y aura beaucoup trop de monde le 31 décembre et, ça ne serait pas prudent d’être là avec un petit enfant’’, estime-t-il.
Non loin de là, des enfants se font photographier au pied d’une imposante structure lumineuse en métal, en forme de sapin de Noël, posée à la lisière de la place de l’Indépendance, vers les allées Delmas.
Ambiance de kermesse
‘’J’aime beaucoup sortir en cette période de l’année’’, confesse Awa, une dame venue du quartier de Dieupeul, distant de moins d’une dizaine de kilomètres. ‘’Je profite des vacances scolaires pour sortir avec les enfants. Cela va leur faire du bien après trois mois de cours sanctionnés par une composition’’, dit-elle entre deux prises de photos avec son smartphone devant ses enfants tenant des ballons et des jouets avec des étoiles qui scintillent.
A l’autre bout de la place de l’indépendance, prêt de la fontaine hors service, se dresse un manège. Il est pris d’assaut par des enfants, qui s’amusent sous l’œil vigilant de leurs parents et de leurs accompagnants, qui les prennent en photo dans cette ambiance de kermesse.
À la place de la Nation, également connue sous le nom de place de l’Obélisque en référence au monument qui s’y dresse et qui surplombe Colobane et les quartiers environnants, l’ambiance est moins festive comparée à celle observée à la place de l’Indépendance. Cependant, les lieux sont animés et le décor tout aussi éblouissant.
Trois groupes de sportifs s’adonnent à du fitness en plein air sur une partie de cette vaste esplanade.
Les palmiers qui y sont plantés sont décorés de telle sorte à offrir le spectacle d’un éclairage en spirale. Des plaques lumineuses, mettant en valeur les armoiries de la ville de Dakar, sont également suspendues à des lignes attachées entre les arbres.
Au bout de l’esplanade, du côté du boulevard du Centenaire, un imposant arc scintillant constitue la principale attraction.
Tout autour, des jeunes filles se livrent au ‘’snap’’, une pratique très en vogue qui consiste à se faire filmer avec son téléphone tout en reprenant les paroles d’une chanson.
Assane, un jeune homme résident dans les parages, a emmené ses nièces après leurs nombreuses sollicitations.
« Depuis trois jours, elles me demandent de les emmener ici pour visiter et prendre quelques photos. Elles avaient hâte de redécouvrir les lieux et de baigner dans cette atmosphère festif’’, dit-il.
Sophie, une femme d’âge mûr, et les enfants qu’elle accompagne se rendront au centre-ville après leur balade sur le boulevard du Centenaire.
‘’Je viens de Bopp, un quartier de la commune de Biscuiterie. Notre périple commence ici. Nous comptons nous rendre ensuite à la place de l’Indépendance avant de rentrer à la maison’’, fait-elle savoir. Elle ajoute : ‘’le 31 décembre, nous resterons à la maison pour fêter le réveillon en famille’’.
MYK/ABB/FKS
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SENEGAL-COLLECTIVITES-RETROSPECTIVE / Bakel : 2024, année de crue record et de dégâts agricoles
Bakel, 29 déc (APS) – En 2024, le fleuve Sénégal et son affluent principal, la Falémé, ont connu un niveau record de débordement de leurs eaux, causant des inondations ayant impacté 55.600 personnes dans le département de Bakel, dont 1500 producteurs.
Ces inondations survenues en août et septembre ont affecté considérablement les cultures dans les villages de Ballou, d’Aroundou, de Koughany, de Golmy et de Yaféra.
Au total, 55.600 personnes, dont 1500 producteurs, ont été impactés, pour un total de 1002 ha de terres agricoles submergés.
Cette situation a poussé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, et son homologue de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, à effectuer un déplacement dans la zone pour constater l’étendue des dégâts.
Cinq jours après cette visite, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu sur les lieux pour secourir les populations touchées.
« Je veux dire aux victimes de cette situation assez difficile que nous sommes à leurs côtés. Nous pensons à eux, nous agissons pour leur apporter le réconfort nécessaire sur tous les plans », avait déclaré le Chef de l’Etat.
Au mois d’août, le conseil départemental de Bakel a été honoré d’un prix international. L’Observatoire international de la démocratie participative (OIDP) a décerné son Prix d’excellence de leadership local (PELL) à cette collectivité territoriale, en récompense de son ‘’efficacité [et de son] efficience budgétaire’’.
L’année 2024 est aussi marquée par l’arrivée d’un nouveau préfet dans le département de Bakel.
En effet, Daouda Sène, ancien adjoint du gouverneur de Tambacounda, chargé des affaires administratives, est devenu le 31ème préfet de cette circonscription administrative.
Il a succédé ainsi à Amadou Salmone Fall, devenu directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
AND/ABD/FKS/ASG
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SENEGAL-FAKENEWS-RETROSPECTIVE / L’année 2024 rythmée par des déclarations faussement attribuées au président Bassirou Diomaye Faye
Dakar, 29 (APS) – Une rumeur attribuée au président Bassirou Diomaye Faye selon laquelle l’arabe deviendrait la langue officielle du Sénégal en remplacement du français a emballé les réseaux sociaux en 2024, de même qu’une autre aussi virale, laissant croire que le chef de l’Etat sénégalais aurait demandé à ses concitoyens de ne plus accrocher sa photo dans les bureaux de l’administration.
Il y a eu, avant cette rumeur sur le choix de l’arabe comme langue officielle au Sénégal et celle sur la photo du président, une autre fakenews se rapportant au paiement des impôts des sociétés françaises implantées au Sénégal, en lien avec les orientations politiques et économiques des nouvelles autorités sénégalaises.
Ces fakes news ont été largement partagées à travers le pays et même dans certains pays de la sous-région, via des plateformes se réclamant du panafricanisme en particulier.
Dans des messages publiés en français, en anglais et en arabe, les personnes à l’origine de cette rumeur prétendent que « pour une première fois depuis son indépendance, [le Sénégal a] adopté en fin avril 2024 l’arabe comme langue officielle, en remplacement du français », soit quelques semaines après la prestation de serment du président Faye.
Un compte Facebook identifié sous le nom Adam Chaibani, par exemple, en profitait pour appeler à « en finir avec la colonisation […] » et faire de « la libération de l’Afrique notre combat ».
Qu’en était-il réellement de la langue arabe au Sénégal ?
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé, le 17 avril 2024, à l’issue d’un Conseil des ministres, avoir décidé de créer une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, laquelle sera rattachée à la présidence de la République. Cette direction annoncée a été officialisé en septembre de la même année avec la nomination d’un directeur, le professeur Djim Dramé.
Depuis cette nouvelle création institutionnelle, aucune autre décision n’a été prise sur les questions relatives à la langue arabe au Sénégal. S’il est vrai que la langue arabe a un fort ancrage sociologique et spirituel au Sénégal, il n’en demeure pas moins qu’il n’a jamais été question d’un changement de régime linguistique au Sénégal, dont la Constitution confère au français le statut de langue officielle.
C’est peut-être dans la dynamique de formalisation de l’enseignement arabo-musulmane et du fait religieux au Sénégal entamée principalement à partir des années 2000 que le président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé son intégration pleine et entière dans le système éducatif sénégalais. Mais jamais l’idée d’un changement de régime linguistique au Sénégal, matérialisant le passage du français à l’arabe, n’a été émise par les pouvoirs publics.
En 2024 également, précisément entre juillet et août, les réseaux sociaux ont attribué au président Bassirou Diomaye Faye des propos selon lesquels il aurait demandé à ses compatriotes de ne plus accrocher sa photo dans leurs bureaux.
Ces mêmes propos qui lui sont faussement prêtés, ont été tenus en 2019 par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devant des députés de son pays à l’occasion de son investiture.
‘’Je ne veux vraiment pas mes photos dans vos bureaux, car le président [de la République] n’est ni une icône ni une idole. Accrochez plutôt les photos de vos enfants et regardez-les chaque fois que vous prenez une décision.’’ Un post Facebook devenu viral avait prêté ces propos au président sénégalais.
Le message a été par moments repris par des militants du président sur des plateaux de télévisions locales et le post a été parfois partagé des centaines de fois et a suscité autant de commentaires sur les médias sociaux, sur Facebook surtout, avait observé l’APS, jeudi 1er août.
La citation est extraite presque mot pour mot du discours d’investiture prononcé par le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky, en juillet 2019. Ce dernier avait tenu ces propos devant des députés. Il parlait de la corruption dans son pays.
Un contexte politique favorable à la prolifération de fakenews
Voici la citation originelle, qui figure dans un discours disponible sur le site officiel du dirigeant ukrainien : ‘’Et pour cela, nous avons besoin de gens au pouvoir qui serviront le peuple. C’est pourquoi je ne veux vraiment pas que ma photo soit dans vos bureaux, car le président [de la République] n’est pas une icône ni une idole ou un portrait. Accrochez les photos de vos enfants à la place et regardez-les à chaque fois que vous prenez une décision.’’
La rumeur est accompagnée de commentaires, dont le suivant : ‘’La première fois dans l’histoire. Vraiment, le Sénégal donne toujours des bons (sic) exemples contrairement à ma Guinée… Instructif et symbolique à la fois… Merci, en voilà un homme de Dieu, un vrai dirigeant. Le Sénégal et les Sénégalais sont bénis.’’
Il s’agissait ainsi de la troisième déclaration devenue virale et faussement attribuée au président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, depuis son investiture en avril 2024. Il y a eu, avant cette rumeur relative à la photo officielle du président sénégalais dans les bureaux, une autre fausse nouvelle se rapportant au paiement des impôts des sociétés françaises implantées au Sénégal. Ces rumeurs diffusées sur les médias sociaux laissaient croire que des entreprises françaises opéraient au Sénégal sans payer des impôts, avant que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, annonce que ces impôts seront désormais payés au Trésor public sénégalais.
Ces faknews les unes plus folles que les autres semblent trouver un terrain fertile dans le contexte géopolitique actuel, caractérisé par un sentiment dit ‘’antifrançais’’ et surtout, l’arrivée au Sénégal de nouveaux dirigeants annonçant une rupture systémique et préconisant des partenariats justes et équilibrés entre la France et ses anciennes colonies africaines.
SMD/ASG/OID/FKS
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SENEGAL-COLLECTIVITES / Tambacounda : vers une cartographie sur le niveau de développement de Médina Coura
Tamabacounda, 29 déc (APS) – Médina Coura, un quartier de la commune de Tambacounda, a accueilli, samedi, un atelier de réflexion, dans le but de dresser la cartographie des opportunités de développement socio-économique, culturel et environnemental.
Cet atelier a été organisée à l’initiative de Méya Mbaye, ingénieure en marketing et communication et actrice de développement native.
Ce cadre de réflexion consiste à identifier les opportunités et les manquements dans ce quartier de la commune de Tambacounda sur les plans économique, éducatif, sanitaire, culturel et de la formation.
‘’Ma motivation première repose sur le don de soi, je suis native de ce quartier. J’ai initié cet atelier pour faire une cartographie et un diagnostic des opportunités de développement socio-économique, culturel et environnemental’’, a-t-elle expliqué lors d’un entretien avec l’APS.
Elle estime qu’‘’on ne peut pas prétendre au développement sans avoir une cartographie réelle de la situation, sans faire un diagnostic qui permet d’évaluer le niveau de développement du quartier ».
Selon l’ingénieure en marketing et communication, cette cartographie permettra d’identifier les opportunités et mener des actions pour un développement durable du quartier Médina Coura.
Cet atelier dont l’objectif est de créer un cadre échanges fructueux a réuni plusieurs acteurs, dont le délégué de quartier, le conseil développement du quartier (CDQ), les imams, le représentant du clergé.
Des représentants des ASC et des groupements de promotion féminine du quartier Médina Coura ont également pris part à la rencontre.
Méya Mbaye souligne que l’atelier doit déboucher sur un plan d’actions prioritaire. ‘’Avec cela, nous allons faire un plaidoyer pour le développement de notre quartier, car nous appartenons à un pays qui vient de lancer son référentiel des politiques publiques et pour en tirer profit, il faut anticiper sur beaucoup de choses dont les politiques de développement’’, a-t-il déclaré.
La finalité de cette démarche est de ‘’capter toutes les opportunités pour notre quartier’’, a affirmé l’initiatrice de l’atelier.
Elle déclare à l’endroit des participants que ‘’le développement ne peut se faire sans les habitants du quartier’’.
‘’Nous devons travailler ensemble pour bâtir notre modèle de développement et mettre en œuvre notre projet de développement’’, a-t-elle conclu.
Méya Mbaye, ingénieur en marketing et communication et actrice de développement ABD/FKS/ASG
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SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Kaolack : une cinquantaine de porteurs de projets formés dans l’agroalimentaire
Kaolack, 29 déc (APS) – Une cinquantaine d’entrepreneurs de la région de Kaolack (centre) porteurs de projets dans le domaine de l’agroalimentaire ont reçu leur attestation après une formation de deux mois, assurée par l’Institut de technologie alimentaire (ITA), a constaté, samedi, l’APS.
Cette formation entre dans le cadre du Projet d’appui au développement des compétences et de l’entrepreneuriat des jeunes dans les secteurs porteurs (PDCEJ). Ce projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Sénégal.
D’une durée de cinq ans, le projet intervient dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor,Thiès et Kaolack.
»Il vise à promouvoir la croissance et l’emploi à travers l’amélioration de la qualité de la main-d’œuvre, la compétitivité des entreprises et l’entreprenariat des jeunes dans les secteurs porteurs de l’industrie et de l’agriculture », a précisé le professeur Momar Talla Guèye, directeur général de l’ITA.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, le PDCEJ a signé une convention avec l’ITA pour la formation de 1000 jeunes et femmes et l’incubation de 200 entreprises sur les métiers de l’agroalimentaire.
Le directeur général de l’ITA rappelle que ‘’c’est un long processus qui a commencé par une sélection, qui a été très démocratique des bénéficiaires et une formation sur onze modules dont sept modules techniques’’.
Les modules portent notamment sur la transformation des céréales locales et des fruits et légumes, des produits halieutiques et de l’élevage, la fabrication de farine infantile, la panification, les recettes à base de produits locaux.
Pour Kaolack, la cible était de 200 bénéficiaires, mais l’ITA a pu former 208 personnes dans ces domaines et sur d’autres modules transversaux, notamment la gestion des entreprises, la qualité, a fait savoir le Pr Momar Talla Guèye.
Au niveau des régions d’intervention du projet, une cible de 1000 bénéficiaires avait été assignée à l’ITA par la BAD. Au finish, 1028 ont été formés, soit 65% de femmes, représentant 32% des personnes formées au niveau national.
Après cette étape, le directeur général de l’ITA estime qu’il faut aller vers l’endogénisation et/ou la territorialisation de l’économie pour davantage valoriser les produits locaux dans les différentes zones de production du pays.
Pr Guèye assure que l’ITA va suivre ‘’fidèlement’’ ce programme de l’Etat du Sénégal, puisqu’il a les connaissances et le savoir-faire pour accompagner les unités de transformation.
C’est dans cette optique que l’ITA compte se déployer dans les régions, à travers les agropoles pour accompagner ce processus de territorialisation des politiques publiques et assurer une ‘’bien meilleure proximité’’ avec ses cibles.
Il a par ailleurs indiqué que l’une des missions de l’ITA est de créer des technologies. C’est pourquoi, dans une prochaine phase de ses interventions, l’institut compte mettre en place des unités industrielles dans le domaine de l’agroalimentaire.
ADE/FKS/ASG
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SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le Sénégal va participer à toutes les CAN en 2025
Dakar, 29 déc (APS) – Le Sénégal va participer en 2025 aux différentes catégories de Coupe d’Afrique des nations (CAN), à la faveur de la qualification de ses équipes nationales U 15 (scolaire) U17 et U20, ainsi que de ses sélections féminine et locale et de sa sélection A aux compétitions de la Confédération africaine de football (CAF).
L’équipe nationale locale, qui a validé, samedi, sa qualification au Championnat d’Afrique des nations, sera la première à entrer en compétition début février, pour cette année qui sera marquée par la tenue en Afrique de plusieurs CAN.
Les Lions locaux, tenants du titre, vont disputer le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) organisé conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, du 1er au 28 février 2025.
Au mois de mars, l’équipe nationale U17, tenante du titre, va participer au Maroc à la CAN de cette catégorie. Le match d’ouverture se jouera le dimanche 30 mars 2025, la finale étant prévue le samedi 19 avril.
Après la CAN U17, les Lionceaux vont disputer la CAN des U20 en Côte d’Ivoire, du 26 avril au 18 mai.
L’équipe nationale U15 va jouer le prochain Championnat africain de football scolaire U15. Cette édition se tiendra à Zanzibar (Tanzanie), du 18 au 24 mai 2024.
De son côté, l’équipe nationale féminine va participer à la CAN, qui se déroulera du 5 au 26 juillet 2025, au Maroc.
Les Lions vont boucler l’année 2025 en disputant la CAN dans le Royaume chérifien, du 21 décembre au 18 janvier 2026.
BHC/ASG/FKS