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VIDEO / 145ème édition de l’Appel : aux origines de l’invocation
La 145ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi a débuté ce jeudi à Cambérène. Cet événement religieux commémore l’anniversaire de l’Appel que Seydina Limamou Lahi, le guide spirituel des layènes qui avait fait l’appel en 1881. Une date qui symbolise la première édition de l’Appel. L’agence de presse sénégalaise vous fait un rappel de cet événement. -
SENEGAL-MEDIAS-SECURITE / La cohabitation harmonieuse entre FDS et journalistes renforce la sécurité publique et la démocratie (DGPN)
Dakar, 30 janv (APS) – Le directeur général de la Police nationale (DGPN) a indiqué que la cohabitation harmonieuse entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes sur le théâtre des opérations renforce la sécurité publique et la démocratie.
‘’La reconnaissance mutuelle des contraintes et responsabilités de chacun, le dialogue, la formation et des protocoles clairs’’ sont les gages d’une cohabitation apaisée entre Forces de défense et de sécurité (FDS) et les journalistes dans le cadre des manifestations publiques, a dit Mame Seydou Ndour.
Il s’exprimait ainsi, mercredi, au cours de la deuxième édition des ‘’Mercredis de la Police’’ organisés par la Direction générale de la Police nationale.
La rencontre qui avait pour cadre l’école de Police, à Dakar, était axée sur le thème: ‘’Maintien de l’ordre et droit à l’information’’.
A cette occasion, le directeur général de la Police nationale a indiqué que la cohabitation harmonieuse entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes sur le théâtre des opérations renforce la sécurité publique et la démocratie.
‘’Il nous faut pacifier les rapports entre les forces de l’ordre et les journalistes en faisant preuve d’empathie’’, a plaidé Mame Seydou Ndour, qui reconnaît que ‘’les missions de l’information et du maintien de l’ordre, respectivement de la presse et de la police, peuvent parfois entrer en collision’’.
Lors de cet après-midi de réflexion et d’échanges, modérés par le journaliste Mademba Ndiaye, différents acteurs de la police et des médias ont proposé des solutions pour que chaque entité puisse exercer son travail le plus normalement du monde.
Selon Migui Marème Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), ‘’le déficit de communication entre les deux parties [forces de l’ordre et journalistes] et un manque d’esprit collaboratif,’’ est souvent à l’origine des heurts notés.
‘’On doit mettre en place des cadres de concertation réguliers à travers des rencontres périodiques entre les FDS et les journalistes’’, a-t-il suggéré.
Selon lui, il faudrait établir un protocole ou une charte de non-violence entre les forces de défense et de sécurité et les reporters sur le terrain.
La deuxième édition des ‘’Mercredis de la Police’’ a également été l’occasion pour les journalistes Absa Hanne et Mor Amar de revenir sur leurs mésaventures avec les forces de défense et de sécurité lors d’une manifestation contre le report de la présidentielle de 2024, largement relayées sur les réseaux sociaux.
Ils ont exprimé leur espoir de voir désormais les rapports entre les FDS et les journalistes pacifiés, et que ces ‘’deux parties ne se regardent plus en chiens de faïence’’
‘’L’acte administratif qui interdit les manifestations n’interdit pas forcément les journalistes de faire leur travail’’, ont déclaré Hanne et Amar.
SC/ABB/SBS/OID
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SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Kaffrine: le LYNAQUE « prêt » pour le démarrage des enseignements (maitre-d’œuvre)
Kaffrine, 30 jan (APS) – Le lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) de Kaffrine (centre) est fin prêt à être livré pour le démarrage officiel des enseignements-apprentissages, a appris l’APS du maître-œuvre des travaux, Fafa Cissé.
‘’A l’heure actuelle, tout est fin prêt (…)’’, a assuré M. Cissé, par ailleurs directeur général adjoint de l’entreprise Kélimane Entreprise SA.
Dans un entretien avec l’APS, il a souligné que »la pré-réception a été effectuée tout dernièrement ».
Les travaux de ce lycée dont le coût est évalué à six milliards de francs CFA sont achevés et son inauguration pourrait être faite très bientôt afin d’apporter une nouvelle approche au système éducatif, a t-il dit.
»Le lycée est un établissement public d’enseignement de dix hectares et nous l’avons bâti sur cinq hectares, le reste de la superficie étant conservé pour son extension éventuelle’’, a souligné M. Cissé.
L’infrastructure est composée de deux blocs, quatre bâtiments dont deux pour l’hébergement des filles et autant pour les garçons.
Selon lui, la capacité d’accueil du lycée est de 640 élèves dont 220 garçons et 220 filles, en plus d’un bâtiment administratif, un réfectoire, une bibliothèque, un restaurant, une infirmerie, un logement pour gardien, ainsi qu’un bâtiment de maintenance.
M. Cissé signale également que le lycée s’alimente en énergie à partir du solaire, du réseau de la Société nationale d’électricité (Senelec) et d’un groupe électrogène de 275 KVA.
Il dispose d’un forage et un château d’eau d’une capacité de 200 mètres cubes, d’un réservoir et d’une bâche à eau de 150 mètres cubes.
Le Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité de la région de Kaffrine est une initiative soutenue par les ministères de l’Education nationale et des Forces armées, visant à répondre aux défis contemporains de l’éducation, en promouvant les valeurs tels que le travail, le don de soi, la cohésion sociale.
Les élèves pensionnaires de ces établissements qui matérialisent le concept Armée-nation seront soumis à un régime d’internat à la charge de l’Etat du Sénégal.
CTS/ADE/SBS/SKS
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SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / Migration circulaire: plus de 800 demandes de candidats traités à Sédhiou (BAOS)
Sédhiou, 30 jan (APS) – Plus de 800 demandes de candidats à la migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne ont été traitées par le Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) de Sédhiou (sud), a-t-on appris de son responsable, Yaya Diémé.
‘’Plus de 800 demandes de candidats sont traités à nos jours. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la convention entre le Sénégal et l’Espagne, visant à faciliter la migration circulaire’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Le responsable du Bureau d’accueil, d’orientation et suivi de Sédhiou indique que les jeunes de la région ont rencontré des difficultés liées à l’obtention du casier judiciaire au tribunal.
M. Diémé a également rappelé que, du lundi au mardi, les jeunes se sont présentés en masse avant que le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ne publie un communiqué suspendant les dépôts physiques au profit des dépôts en ligne.
Malgré ces contraintes, a-t-il affirmé, le BAOS a réussi à enregistrer plus de 800 dossiers pour la région.
Pour faciliter le dépôt en ligne, un numéro de service va être mis en place, permettant aux candidats des trois départements de la région de soumettre des cas de contraintes rencontrés lors des dépôts en ligne.
Conscient des réalités locales, le BAOS prévoit également de mettre en place des dispositifs d’accompagnement dans les mairies pour être plus proche des demandeurs.
Cherif Sadio, assis devant le portail des locaux de l’Agence régionale de développement (ARD), n’a pas caché sa déception après la suspension des dépôts physiques.
Il a appelé le gouvernement à travers le ministre en charge des questions de la migration de prolonger la date de clôture et à rouvrir les dépôts physiques. La connexion internet est instable dans certaines zones de Sédhiou, rendant difficile le dépôt en ligne, selon lui.
De son côté, Khalifa Dabo a également dénoncé cette décision, affirmant que de nombreux candidats parcourent de longues distances pour déposer leurs dossiers.
Il a demandé au Premier ministre d’intervenir pour donner une chance à ceux qui n’ont pas encore pu déposer leurs dossiers
‘’Les autorités doivent revoir cette situation pour augmenter les chances des candidats dans ce processus de recrutement à la migration circulaire convenue entre le Sénégal et l’Espagne’’, a plaidé Khalifa Dabo.
Il souligne qu’aujourd’hui, de nombreux jeunes cherchent à émigrer pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, face à la difficulté de trouver du travail dans leurs régions d’origine.
OB/ASB/OID
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SÉNÉGAL-TRANSPORT-REGLEMENTATION / Immatriculation des motos : l’absence de légalisation de la pièce d’identité du vendeur, motif de beaucoup de rejets à Tivaouane (responsable)
Tivaouane , 30 jan (APS) – La difficulté à fournir les pièces justificatives de l’identité du vendeur a été le motif de beaucoup de rejets, mercredi, au premier jour de l’opération d’immatriculation des motos dans le département de Tivaouane, selon le directeur régional des infrastructures et transports terrestres, Ngagne Ba.
Le processus d’immatriculation des deux-roues a démarré à Tivaouane, plus précisément au Champ de courses, sous la surveillance de la police.
L’enrôlement des conducteurs de mototaxis venus en masse, a démarré peu après 9 heures, sous la supervision du directeur régional des infrastructures et des transports terrestres, Selon Ngagne Ba.
« ‘Dans un premier temps, nous récupérons les dossiers, pour vérifier leur conformité. Ensuite, nous appelons ceux dont les papiers sont conformes pour qu’ils apportent leur moto et qu’in procède à une autre vérification » explique Ngagne Ba.
« Un constat général s’impose : c’ est l’absence de la légalisation de la photocopie du vendeur », signale-t-il. « À ce niveau, il y a beaucoup de rejets, surtout concernant la photocopie de la carte d’identité du vendeur ».
Selon le directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès, certains conducteurs n’arrivent plus à localiser l’ancien propriétaire ou le vendeur de la moto.
« Pour certains, le propriétaire ou le vendeur n’est pas sur place, tandis que d’autres ne connaissent même pas le vendeur ou n’ont plus leur contact, relève-t-il, ce qui constitue une très grande difficulté car »nous ne pouvons nous baser que sur des pièces complètes ».
Cette démarche, vise à »éviter tout conflit ultérieur », explique-t-il.
Toutefois, la direction des infrastructures et transports terrestres est « en train de voir avec la police comment faire pour prendre en considération certaines insuffisances », renseigne M. Ba.
« Beaucoup de cas de rejets ont été notés à Tivaouane », a indiqué, pour sa part, le secrétaire général du Syndicat autonome des vélotaxis du Sénégal Oumar Diouf Ndiaye. « Dans la plupart des cas, selon lui, le motif de rejet est l’absence de la photocopie légalisée de la pièce d’identité de celui qui a dédouané la moto ».
« Nous avons un seul problème aujourd’hui – et il est général -, c’est la difficulté à accéder à la personne qui a dédouané la moto », dit-il, ajoutant que « généralement, ils sont soit chinois ou maliens ».
Cependant, »il y a des commissariats à Thiès et Mbour qui légalisent rien qu’avec l’acte de vente », indique-t-il, tout en plaidant pour que les conducteurs de Tivaouane bénéficient de la « même compréhension ». « Ce qui n’est pas encore le cas », regrette le syndicaliste.
Au Champ de courses, les conducteurs de motos Jakarta qui ont déjà déposé leurs dossiers, attendent avec impatience le message de la Direction régionale des infrastructures et des transports terrestres.
Mame Gor Guéye, un habitant du quartier Keur Cheikh Awa Balla de Tivaouane, salue cette mesure. Il n’a pas tardé à chercher les pièces demandées, aussitôt après l’annonce. « Dès que j’ai appris cette volonté des autorités de régulariser le secteur des vélotaxis, je quittais chaque jour Tivaouane pour aller à Thiès chercher toutes les pièces requises », dit-il.
Visiblement préoccupé par l’assainissement de ce type de transport, il note que « certains conducteurs de vélotaxis sont des agresseurs, des délinquants ».
« Aujourd’hui, j’ai déposé avec satisfaction toutes mes pièces et j’attends juste mon message de validation », se réjouit Mame Gor Guèye, appelant tous ses collègues à se conformer à la volonté des autorités en charge du transport.
Baye Samba Khoulé se dit ravi de voir la profession qu’il a librement choisie « se revêtir d’un manteau de dignité ».
« Cette régularisation vient à son heure, car il y avait beaucoup d’intrus parmi nous », dit-il, si bien que « les Sénégalais avaient vraiment du mal à distinguer les vrais conducteurs de mototaxis ».
Le Centre d’incendie et de secours de Tivaouane, sous la houlette du lieutenant Moussa Diémè, a mis à profit cette journée d’enrôlement, pour vulgariser les gestes de premiers secours auprès des conducteurs de moto Jakarta, à travers une démonstration.
MKB/ADI/OID
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SENEGAL-SECURITE-COLLECTIVITES / Kédougou : les communautés invitées à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité
Kédougou, 29 jan (APS) – La gouverneure de Kédougou, Mariama Traoré, a invité, mercredi, les communautés à collaborer activement avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), pour la préservation de la sécurité dans la région.
»Les communautés sont invitées activement à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité et de transmettre les renseignements et les informations pour la lutte contre l’insécurité dans la région de Kédougou’’, a-t-elle déclaré.
Mariama Traoré présidait le lancement d’un projet de sécurité collaborative initié par l’Etat du Sénégal et l’Institut américain pour la paix (USIP) dans la zone Est.
Henry Ndécky, coordonnateur de la Maison dynamique de paix en Casamance, des préfets, des sous-préfets, des élus locaux et des représentants des Forces de défense et de sécurité et la société civile ont assisté à la cérémonie.
Dans le cadre de la préservation de la sécurité dans la région de Kédougou, l’autorité administrative a déploré le manque de collaboration entre les Forces de défense et de sécurité et les communautés.
‘’Le plus grand problème auquel on est confronté dans la région de Kédougou, c’est le manque de collaboration entre les Forces de défense et de sécurité et les communautés’’, a dit Mme Traoré.
Elle a salué l’initiative visant à renforcer la lutte contre l’insécurité en zone transfrontalière.
PID/ABD/ASB/OID
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SENEGAL-COLLECTIVITE-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Recyclage de plomb: l’entreprise EMP de Ndiakhate veut un cadre de concertation avec les riverains
Thiès, 30 jan (APS) – L’entreprise de recyclage de plomb EMP de Ndiakhate (Thiès, ouest), cible d’une campagne de dénonciation de la part de populations riveraines après la reprise de ses activités, suggère la création d’un cadre de concertation, sous les auspices du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, afin de trouver une solution définitive à la situation de méfiance qui règne entre les deux parties.
‘’Nous attendons le ministre sur ce point comme il l’a fait, en partant aux ICS où, il a aidé à la création d’un cadre de concertation avec les populations. Pourquoi pas ici? Nous demandons la création d’un cadre de concertation avec les populations », a dit à des journalistes, Balla Cissokho, responsable qualité à l’EMP.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom a entamé une tournée dans la région de Thiès.
« Nous sommes prêts à rencontrer les populations, pour échanger et trouver des solutions », a ajouté M. Cissokho.
Depuis 2020-2022, l’entreprise EMP (ex-GANESHA) est la cible de contestations de la part d’un collectif qui demande sa délocalisation.
Il accuse l’usine d’être à l’origine d’une pollution ayant causé de nouvelles maladies et impacté l’agriculture et l’élevage dans la zone.
« Nous sommes installés à plus de 500 mètres des lieux d’habitation », se défend Balla Cissokho, responsable qualité de l’entreprise EMP, réagissant à la récente levée de boucliers de populations riveraines contre la reprise des activités de l’usine.
»EMP est une entreprise purement sénégalaise, qui appartient à des Sénégalais, à 100%’’, soutient encore Balla Cissokho, qui précise que « toutes les procédures ont été respectées depuis la création de l’entreprise ».
‘’Le village le plus proche est à 1,2 kilomètres: c’est Ndiakhate, l’autre village, Palal, est à plus de deux kilomètres », poursuit-il.
‘’Nous respectons toutes les procédures (consignées dans) une lettre que nous avons reçue du ministère de l’Environnement sur les prescriptions et les choses à améliorer ’’, a souligné le responsable qualité.
Selon lui, l’arrêt temporaire de l’usine observé au mois de septembre, était destiné à assurer la maintenance et à améliorer les conditions pour le respect du Code de l’environnement.
Balla Cissokho renseigne que cette suspension d’activités avait été ressentie par les « 100 pères de famille actuellement qui sont en chômage », puisque l’entreprise comptait 20 permanents et plus de 80 journaliers qui venaient travailler sur le site.
BT/ADI/SBS/OID
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VIDEO / 145e édition appel : le chef de l’État exprime son soutien à la communauté Layène
Le président de la République a rendu visite mercredi au Khalife général des Layène en prélude à la commémoration de la 145e édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi. Bassirou Diomaye Faye a sollicité des prières pour la réussite de sa mission à la tête de l’État et la consolidation de la paix et de la cohésion nationale. -
VIDEO / Ligue 1 : le Jaraaf domine le Casa Sports et se repositionne à la 2ème place
Le Jaraaf de Dakar, vainqueur du Casa-Sports de Ziguinchor, mercredi, en match en retard de la 11ᵉ journée de la Ligue 1 de football, a enchaîné une deuxième victoire d’affilée lui permettant de s’emparer de la deuxième place du classement, derrière l’US Gorée et devant Wallydaan de Thiès.